997 resultados para ARGON ABUNDANCES
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Abstract Invasive species represent with fragmentation of habitat the most serious threats to biodiversity in the world. Galápagos Archipelago, as most oceanic islands, suffers a high rate of introduced animals and plants that affect equilibrium and biodiversity of this unique biota. Ants rank among the most devastating invaders. Their social organization confer them a high ability to adapt and to spread in new environments forming rapidly populous communities. We studied the ant community of Floreana Island composed mainly of introduced species (at least 1 S). Introduction events occurred successively during last century. The last record is Monomorium destructor arrived in the eighties. Our aim is to investigate the modalities of interaction and coexistence of these introduced species. We highlighted the competition hierarchy of the coexisting species using attractive food baits. Two species behave as competitively dominant by monopolizing an important part of resources. They are M. destructor restricted to a small area and the fire ant Solenopsis geminata widely distributed on the island. Then we evaluated the relative importance of abiotic factors and interspecific competition in structuring the community. Ecological data were collected and presence and abundance of species were estimated using different methods in a wide range of habitats. Several species showed preferences either for arid or for humid areas. The little fire ant Wasmannia auropunctata, awell-known devastating species when introduced, was exclusively found in moist habitat in and around the agricultural area situated in the upper and central part of thé island. It coexists with other species in several parts but in a restricted perimeter it excludes all other ants and worker's density on the ground is nearly 70 times higher than ant's density in similar habitats occupied by several species. But most opportunist tramp species establish everywhere without particular ecological requirement. Analyses of species co-occurrences at various levels didn't reveal any marked effect of competition in structuring ant's assemblages. We supposed that the lack ofcompetition-derived structure has to be attributed to the dynamic of the system. Indeed, across the successive census of 1996, 2003, 2004 and 2005, species distributions and abundances appeared to be highly variables. In particular harsh conditions occurring in dry season in certain parts seem to be limiting to S. geminatai. We suggest that huge variations in the local distribution of the dominant S. geminata disrupt the community organization. Finally we conducted artificial ant confrontations to evaluate to what extend an aggressive behavior at the worker level maybe linked to the ecological success of a species on the island. S. geminata was rather indifferent when confronted to a submissive species on food sources, suggesting that its competitive dominance is largely due to a numerical superiority. On the other hand M. destructor exhibits a strong agonistic behavior in similar confrontations. As soon as the presence of a competitor is detected, most workers were observed to abandon foraging and to take part in physical aggressions. Since it is still restricted nearby its introduction spot two decades after its arrival, we suggest that the energetic cost of such an aggressive behavior prevent it to spread on that island already highly colonized. Dominant invasive species such as the fire ants S. geminata and W. auropunctata have negative impacts on Galápagos fauna, disturbing the hatching of land tortoises and birds. But very little is known about the impact of other exotic ants. Indeed, impact on arthropods and generally on ground-dwelling organisms is very diffcult to evaluate. As a consequence of the dynamic character of Floreana I. ant community it is difficult to build models or to málce predictions on evolution of introduced ant fauna. But Camponotus macilentus, an abundant endemic species seems today to be little affected by introduced ant species thanks to its strong interference competition ability and its preference for arid and harsh environments. Résumé Les espèces envahissantes représentent, avec la fragmentation du paysage, la plus grande menace pour la biodiversité. L'archipel des Galápagos, comme la plupart des îles du Pacifique, compte un grand nombre d'espèces introduites qui menacent la biodiversité de ce milieu unique.. Les fourmis sont parmi les envahisseurs les plus dévastateurs. Leur organisation sociale leur permet de s'adapter et de se propager pour devenir rapidement abondantes. Nous avons étudié la communauté de fourmis sur l'île de Floreana principalement composée d'espèces introduites (au moins 15). Les introductions se sont succédées au cours du siècle précédent. La dernière espèce recensée est Monomorium destructor introduite dans les années 80. Notre objectif est de mettre à jour les modalités des interactions et de la coexistence de ces espèces introduites. Nous avons mis en évidence la hiérarchie de compétition des différentes espèces à l'aide d'appâts de nourriture. Deux espèces se comportent de façon dominante en monopolisant une part importante des ressources. Ce sont M. destructor, restreintes à un petit périmètre, et la fourmi de feu Solenopsis geminata, largement distribuée sur l'île. Nous avons évalué l'importance relative des facteurs abiotiques et de la compétition interspécifique dans la structuration des peuplements. Des données écologiques ont été collectées et la présence et l'abondance des espèces ont été estimées à l'aide de trois méthodes au sein d'une grande diversité d'habitats. Plusieurs espèces .montrent des préférences soit pour les milieux humides, soit pour les milieux arides. La petite fourmi de feu Wasmannia auropunctata, une espèce connue pour être dévastatrice dans ses sites d'introduction, est présente exclusivement dans les habitats humides dans et à proximité de la zone agricole située dans la partie centrale de l'île. Elle coexiste en plusieurs points avec d'autres espèces mais au sein d'un périmètre restreint elle exclut toute autre fourmi et atteint des densités record au sol presque 70 fois supérieures aux densités de fourmis observées sur les sites voisins occupés par plusieurs espèces. Mais la plupart des espèces vagabondes opportunistes s'établissent partout sans exigences écologiques particulières. Des analyses de cooccurrence d'espèces à plusieurs niveaux n'ont pas révélé de rôle marqué de la compétition dans la structuration des communautés. Nous supposons que l'absence d'une telle structure doit être attribuée à la dynamique du système. En effet, au cours des différents recensements de 1996-1997, 2003, 2004 et 2005, la distribution et l'abondance des espèces était très variable. En particulier, les conditions rudes qui règnent dans la zone aride durant la saison sèche semblent affecter particulièrement S. geminata. Nous suggérons que de fortes variations dans la distribution de l'espèce dominante perturbent l'orgaiùsation des communautés. Finalement nous avons effectué des confrontations artificielles pour évaluer dans quelle mesure un comportement agressif au niveau de l'ouvrière peut être lié au succès écologique d'une espèce sur l'île. S. geminata montre très peu de réaction face à une espèce subordonnée sur une même source de nourriture, ce qui laisse supposer que sa dominance est largement due à sa supériorité numérique. Par contre, dans des conditions similaires, M. destructor est fortement agressive. En présence d'un compétiteur, la plupart des ouvrières renoncent très vite à leur activité de fourragement pour agresser les individus de l'autre espèce. Puisque deux décennies après son introduction elle est toujours confinée à son point d'arrivée, nous supposons que le coût en énergie et en ouvrières de ce comportement très agressif est un obstacle à son expansion sur cette île déjà fortement colonisée. Les espèces envahissantes dominantes comme les fourmis de feu S. geminata et W. auropunctata sont connues pour leur impact négatif sur la faune des Galápagos, entre autre sur les jeunes des tortues terrestres et des oiseaux. Mais nous savons très peu de choses sur l'impact des autres espèces de fourmis introduites. En effet, l'impact sur les arthropodes, et plus généralement sur la faune du sol, est très difficile à évaluer. En raison du caractère dynamique de la communauté de fourmi de Floreana, il est difficile de construire des modèles et de faire des prédictions sur l'évolution des peuplements de fourmis introduites. Mais Camponotus macilentus, une espèce endémique abondante, semble aujourd'hui peu affectée par les espèces introduites grâce à ses capacités de compétition par interférence et sa préférence pour les milieux arides. Resumen Las, especies invasoras representan, junto con la fragmentación del paisaje, la mayor amenaza para la biodiversidad. El archipiélago de Galápagos, como la mayoría de las islas del Pacífico, cuenta con un gran número de especies introducidas que amenazan la biodiversidad de este lugar único. Las hormigas son uno de los invasores más devastadores. Su organización social les permite adaptarse y propagarse para ser rápidamente abundante. Estudiamos la comunidad de hormigas de la isla Floreana principalmente compuesta de especies introducidas (al menos 15). Las introducciones se sucedieron durante el siglo anterior. La última especie contabilizada es Monomorium destructor introducida en los años 80. Nuestro objetivo es poner al día las modalidades de las interacciones y de la coexistencia de estas especies introducidas. Pusimos de relieve la jerarquía de competencia de las distintas especies con ayuda de cebos de comida. Dos especies se implican de manera dominante monopolizando una parte importante de los recursos. Son M. destructor, limitado a un pequeño perímetro, y la hormiga de fuego Solenopsis geminata; ampliamente distribuida por la isla. Evaluamos la importancia relativa de los factores abióticos y de la competencia interespecífica en la estructuración de la communidad. Se recogieron algunos datos ecológicos y se consideraron la presencia y la abundancia de las especies con ayuda de tres métodos en una gran diversidad de hábitats. Varias especies muestran preferencias o por los medios húmedos, o por los medios áridos. La pequeña hormiga de fuego Wasmannia auropunctata, una especie conocida por ser devastadora en sus lugares de introducción, está presente exclusivamente en los hábitats húmedos y cerca de la zona agrícola situada en la parte central de la isla. Coexiste en varios puntos con otras especies pero en un perímetro limitado excluye a cualquier otra hormiga y alcanza densidades en el suelo casi 70 veces superiores a las densidades de hormigas observadas en los lugares vecinos ocupados por varias especies. Pero la mayoría de las especies vagabundas oportunistas se establecen por todas partes sin exigencias ecológicas particulares. Análisis de cooccurrencía de las especies a varios niveles no revelaron una grande importancía de la competencia en la estructuración de las comunidades. Suponemos que la ausencia de tal estructura Bebé ser por la dinámica del sistema. Efectivamente, durante los distintos censos de 1996-1997, 2003,.2004 y 2005, la distribución ? la abundancia de las especies eran muy variables. En particular, las condiciones drásticas que reinan en la zona árida durante la temporada seca parecen afectar especialmente a S. geminata. Sugerimos que fuertes variaciones en la distribución de la especie dominante perturben la organización de las comunidades. Finalmente efectuamos confrontaciones artificiales para evaluar hastá que punto un comportamiento agresivo a nivel de la obrera puede explicar el éxito ecológico de una especie en la isla. S. geminata muestra muy poca reacción ante una especie subordinada mientras comparten la misma comida, lo que deja suponer que su dominancia se debe a su superioridad numérica. Por el contrario, en condiciones similares, M. destructor es muy agresivo. En presencia de otra especie, la mayóría de las obreras renuncian muy rápidamente a alimentarse para atacar a los individuos de la otra especie. Puesto que dos décadas después de su introducción todavía se confina en su punto de llegada, suponemos que el coste en energía y en obreras de este comportamiento muy agresivo es un obstáculo a su extensión en esta isla ya muy colonizada. Las especiés invasoras dominantes como las hormigas de fuego S. geminata y W. auropunctata son conocidas por su impacto negativo en la fauna de Galápagos, entre otras cosas sobre los juveniles de las tortugas terrestres y pájaros. Pero sabemos muy poco sobre el impacto de las otras especies de hormigas introducidas. Efectivamente es muy difïcil de evaluar el impacto en los artrópodos, y más generalmente en la fauna del suelo. Debido al carácter dinámico de la comunidad de hormiga de Floreana, es diEcil construir modelos y hacer predicciones sobre la evolución de las poblaciones de hormigas introducidas. Pero Camponotus macilentus, una especie endémica abundante, parece poco afectadá hoy por las especies introducidas gracias a sus capacidades de competencia por interferencia y su preferencia por los medios áridos.
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Purpose: Pathologic choroidal neovascularizations (CNV) are implicated in the wet form of age-related macular degeneration (ARMD). Abnormal vessel growth is also observed in disease when hypoxia and/or inflammation occur. Our goal is to establish a standard protocol of laser-induced CNV in mice that have different levels of pigmentation to identify the most reliable animal model.Methods: CNV was induced by 4 burns around the optic disk, using a green argon laser (100μm diameter spot size; 0,05 sec. duration) in C57/Bl6, DBA/1 and Balb/c to ascertain the efficacy of the method in function of retina pigmentation. Five different intensities were tested and Bruch's membrane disruption was identified by the appearance of a bubble at the site of photocoagulation. Fluorescein angiographies (FA) were undertaken 14 days post lesion and CNV area was quantified by immunohistochemistry on cryosections.Results: CNV retina area was related to spot intensity after laser injury. While 180mW and 200mW do not induce reliable CNV (respectively 27.85±0.35% and 29±1.67% of the retina surface), 260mW is required to induce 51,07±8.52% of CNV in C57/Bl6 mice. For the DBA/1 strain, less pigmented, 200mW was sufficient to induce 49.35±3.9% of CNV, indicating that lower intensity are required to induce CNV. Furthermore, an intensity of 180mW induced greater CNV (35.55±6.01%) than in C57/Bl6 mice. Nevertheless, laser did not induce reproducible 50% CNV in Balb/c albino mice for all intensities tested. Isolectin-B4 and GFAP stainings revealed neovessel formation and photoreceptor (PR) degeneration at the impact site. The presence of glia was observed throughout all the retinal layers and angiograms showed fluorescein leakage in pigmented mice.Conclusions: The establishment of a standard protocol to induce CNV and subsequent PR degeneration is of prime importance for the use of the laser-induced CNV model and will allow to evaluate the therapeutic potency of agents to prevent CNV and retinal degeneration.
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Micas are commonly used in Ar-40/Ar-39 thermochronological studies of variably deformed rocks yet the physical basis by which deformation may affect radiogenic argon retention in mica is poorly constrained. This study examines the relationship between deformation and deformation-induced microstructures on radiogenic argon retention in muscovite, A combination of furnace step-heating and high-spatial resolution in situ UV-laser ablation Ar-40/Ar-39 analyses are reported for deformed muscovites sampled from a granitic pegmatite vein within the Siviez-Mischabel Nappe, western Swiss Alps (Penninic domain, Brianconnais unit). The pegmatite forms part of the Variscan (similar to 350 Ma) Alpine basement and exhibits a prominent Alpine S-C fabric including numerous mica `fish' that developed under greenschist facies metamorphic conditions, during the dominant Tertiary Alpine tectonic phase of nappe emplacement. Furnace step-heating of milligram quantities of separated muscovite grains yields an Ar-40/Ar-39 age spectrum with two distinct staircase segments but without any statistical plateau, consistent with a previous study from the same area. A single (3 X 5 mm) muscovite porphyroclast (fish) was investigated by in situ UV-laser ablation. A histogram plot of 170 individual Ar-40/Ar-39 UV-laser ablation ages exhibit a range from 115 to 387 Ma with modes at approximately 340 and 260 Ma. A variogram statistical treatment of the (40)Ad/Ar-39 results reveals ages correlated with two directions; a highly correlated direction at 310 degrees and a lesser correlation at 0 degrees relative to the sense of shearing. Using the highly correlated direction a statistically generated (Kriging method) age contour map of the Ar-40/Ar-39 data reveals a series of elongated contours subparallel to the C-surfaces which where formed during Tertiary nappe emplacement. Similar data distributions and slightly younger apparent ages are recognized in a smaller mica fish. The observed intragrain age variations are interpreted to reflect the partial loss of radiogenic argon during Alpine (similar to 35 Ma) greenschist facies metamorphism. One-dirnensional diffusion modelling results are consistent with the idea that the zones of youngest apparent age represent incipient shear band development within the mica porphyroclasts, thus providing a network of fast diffusion pathways. During Alpine greenschist facies metamorphism the incipient shear bands enhanced the intragrain loss of radiogenic argon. The structurally controlled intragrain age variations observed in this investigation imply that deformation has a direct control on the effective length scale for argon diffusion, which is consistent with the heterogeneous nature of deformation. (C) 2001 Elsevier Science B.V. All rights reserved.
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Canonical correspondence analysis and redundancy analysis are two methods of constrained ordination regularly used in the analysis of ecological data when several response variables (for example, species abundances) are related linearly to several explanatory variables (for example, environmental variables, spatial positions of samples). In this report I demonstrate the advantages of the fuzzy coding of explanatory variables: first, nonlinear relationships can be diagnosed; second, more variance in the responses can be explained; and third, in the presence of categorical explanatory variables (for example, years, regions) the interpretation of the resulting triplot ordination is unified because all explanatory variables are measured at a categorical level.
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THESIS ABSTRACT Low-pressure anatexis of basic dykes gave rise to unusual, zebra-like migmatites, in the contact metamorphic aureoles of two layered gabbro-pyroxenite intrusions, PXl and PX2, in the root zone of an ocean island, Fuerteventura Basal Complex (Canary Islands). This thesis focuses on the understanding of processes attributing to the partial melting and formation of these migmatites, characterised by a dense network of closely spaced, millimetre-wide leucocratic segregations with perfectly preserved igneous textures. The presence of fluids are required to decrease the solidus of basic igneous lithologies, to allow partial melting in such aloes-pressure (1-2 kb) environment. An oxygen isotope study was thus carried out on dykes inside and beyond the PX2 aureole, in order to decipher the nature and origin of such fluids. Low or negative δ18O values were obtained for whole rocks and mineral-separates, decreasing towards the contact, with the intrusion itself retaining fairly high values. This trend has been attributed to the advection of meteoric water during magma emplacement, with increasing fluid/rock ratios (higher dyke intensities towards the intrusion acting as fluid-pathways) and higher temperatures promoting increasing exchange during recrystallisation. A comparison of whole rock and mineral major- and trace- element data allowed the redistribution of elements .between different mineral phases and generations, during contact metamorphism and partial melting to be assessed. Certain trace-elements, e.g. Zr, Hf, Y, and REEs, were internally redistributed during contact metamorphic recrystallisation, causing- the enrichment of neocrystallised diopsides compared to relict phenocrysts. This has been assigned to the liberation of trace elements on the breakdown of primary minerals, kaersutite and sphene, on entering the thermal aureole. Major and trace element compositions of minerals in migmatite melanosomes and leucosomes are almost identical, pointing to a syn- or post- solidus reequilibration on cooling of the migmatite terrain. The mineralogical, textural and geochemical evolution of dykes in a contact metamorphic aureole, is recorded around an apophysis of the PX1 intrusion, where there is evidence of incipient partial melting. Hydrothermal mineral pseudomorphs in the outer parts of the aureole are progressively replaced by dry mineral assemblages, with increasingly recrystallised diopside and evidence of partial melting -the extent of which varies from one lithology to another. The appearance of more mafic lithologies towards the intrusion, with lower whole rock SiO2 and mobile element abundances, e.g. Rb, Cs, K, has been explained by the migration and accumulation of feldspathic material into leucosomes outside the samples. A micro-structural study of leucosomes and leucocratic pods, with the aid of high-resolution X-ray computed micro-tomography (HRXµCT), allowing the visualization and quantification of shapes and orientations, was carried out in order to better understand the processes of melt segregation in the PX1 aureole. Leucocratic pods, representing former amygdales, are considered as natural strain ellipsoids. Their short axes are oriented perpendicular to leucosome planes, which sub-parallel the intrusive contact. Leucosomes thus effectively represent foliation planes. This implies that the direction of maximum shortening, during migmatisation, was perpendicular to the orientation of leucosomes, contradicting earlier models that suggest leucosomes represent tension veins. RESUME DE LA THESE Un phénomène rare de fusion partielle de filons basiques à basse pression a été étudié dans les auréoles de contact de deux intrusions litées de gabbro-pyroxénite, PX1 et PX2, localisées dans le soubassement de l'île volcanique de Fuerteventura aux Canaries. Cette anatexie a engendré des migmatites finement zébrées d'aspect très inhabituel, dont les processus de formation ont été étudiés dans le présent travail. Ces roches sont caractérisées par un réseau dense de veinules leucocrates d'épaisseur millimétrique, dont les textures ignées sont parfaitement préservées. La fusion partielle de roches basiques à basse pression (1-2 kbar) requiert la présence d'eau afin d'abaisser le solidus du système à des températures géologiquement réalistes. Une étude comparative des isotopes de l'oxygène a ainsi été menée sur des filons respectivement affectés et non affectés par le métamorphisme de contact, afin de confirmer la présence de ces fluides, de déterminer l'importance de leur interaction avec les roches et leur origine. Des valeurs de δ180 basses ou négatives ont été mesurées sur roche totale et minéraux séparés, décroissantes en direction du contact, alors que l'intrusion elle-même a conservé des valeurs élevées. Ce gradient a été attribué à l'advection d'eau météorique durant la mise en place du magma, les températures les plus élevées favorisant d'autant plus la circulation des fluides et les échanges isotopiques durant la recristallisation des roches. Cette recristallisation engendré une redistribution chimique complète des éléments entre les différentes générations de minéraux résultant du métamorphisme de contact et de l'anatexie, mise en évidence par microanalyse. Certains éléments traces comme Zr, Hf, Y et les REE ont été concentrés dans le diopside néoformé consécutivement à la déstabilisation de minéraux primaires riches en ces éléments comme la kaersutite ou le sphène. Les compositions en éléments majeurs et traces des minéraux des mélanosomes et leucosomes des migmatites sont pratiquement identiques, indiquant une rééquilibration syn- à postsolidus lors du refroidissement de l'auréole de contact. La transformation progressive des filons basiques au niveau de leur minéralogie, textures et composition chimique a pu être observée en détail à l'approche du contact d'une apophyse de l'intrusion PX1. La paragenèse magmatique initiale n'est jamais préservée, les faciès les plus distants du contact étant constitués d'un assemblage pseudomorphique hydrothermal. Ce dernier est progressivement remplacé par des assemblages anhydres incluant du diopside néoformé, puis apparaissent les premiers signes de fusion partielle, dont l'importance varie fortement d'une lithologie à l'autre. L'apparition de faciès plus basiques en direction du contact, avec des teneurs réduites en SiO2 et en éléments incompatibles tels Rb, Cs, K, a été attribuée à l'échappement de leucosomes feldspathiques hors du système. Une étude microstructurale de la distribution spatiale du matériel leucocrate au sein des migmatites par microtomographie X de haute résolution (HRXµCT) a été menée pour mieux comprendre les processus de ségrégation des liquides dans l'auréole de PX1. De petites entités ovoïdes, représentant d'anciennes structures amygdalaires au sein des filons, ont été considérées comme des ellipsoïdes marqueurs de la déformation finie. Leur petit axe est orienté perpendiculairement aux plans définis par les leucosomes, eux-mêmes subparallèles au contact intrusif. Les leucosomes matérialisent donc des plans de clivage. Ainsi, la direction de raccourcissement maximum durant la fusion partielle était perpendiculaire à l'orientation des leucosomes, contrairement à ce qui a été dit dans de précédentes publications, qui suggéraient que les leucosomes représentaient des veines de tension. RESUME DE LA THESE (POUR LE GRAND PUBLIC) L'observation directe du soubassement d'une île volcanique est une occasion rare, accessible dans le «complexe de base » de l'île canarienne de Fuerteventura. Ce dernier a enregistré divers phénomènes magmatiques, métamorphiques et de fusion partielle induits par l'intrusion répétée de magmas alimentant des appareils volcaniques sus jacents, sous forme de petits plutons, essaims de filons et complexes annulaires de gabbros alcalins, pyroxénites, syénites et carbonatites. Dans ce contexte de flux de chaleur élevé, des filons basiques ont subi une fusion partielle au contact de deux intrusions de gabbro-pyroxénite, un phénomène extrêmement rare à une profondeur aussi réduite, estimée à quelque 3-6 km. Les produits de cette fusion partielle sont des liquides très riches en feldspath, concentrés en un réseau dense de veinules blanches (leucosomes) au sein du matériau résiduel sombre non fondu (mélanosome) pour former ce qu'on appelle des migmatites. Outre les aspects pétrologiques liés à la formation de ces migmatites, l'intérêt majeur du phénomène réside dans le fait qu'il puisse représenter la source des magmas évolués parfois observés sur les îles océaniques. A des pressions aussi faibles que dans le soubassement de Fuerteventura (1-2 Kbar), la présence de fluides abondants est nécessaire pour abaisser la température de début de fusion des roches (solidus) à des valeurs géologiquement réalistes. Des expériences ont montré que même en présence de plusieurs %-poids d'eau, une température de 1000°C était encore nécessaire pour obtenir une proportion de liquide équivalente à celle observée sur le terrain, soit 25%. Or les magmas alcalins des îles océaniques, bien qu'hydratés, n'en contiennent de loin pas autant, ce qui implique une source d'eau externe. Une étude isotopique de l'oxygène a été entreprise afin de tester cette hypothèse. Les valeurs obtenues en 5180 sont basses ou négatives et indiquent l'influence d'eau d'origine météorique. Cette eau de pluie se serait infiltrée le long des filons depuis la surface du volcan et les aurait complètement hydrothermalisés en profondeur (situation encore visible à l'extérieur de l'auréole de contact), leur permettant ainsi de stocker l'eau nécessaire à leur fusion partielle ultérieure. L'interaction entre eau de pluie et filons a été d'autant plus importante que ces derniers étaient proches du contact avec l'intrusion, ce qui suggère que la circulation de ces eaux et leur interaction avec les roches a été favorisée par la chaleur fournie par l'intrusion elle-même. Un autre aspect de ce travail s'est focalisé sur la redistribution des éléments traces au sein des minéraux des filons basiques durant le métamorphisme de contact et la fusion partielle. Ainsi, le pyroxène de seconde génération est-il sensiblement enrichi en traces telles Zr, Hf, Y et les terres rares, par rapport au pyroxène magmatique originel, en relation avec la déstabilisation de minéraux primaires riches en ces éléments tels le sphène et la kaersutite. Cependant, les compositions en éléments majeurs et traces des minéraux recristallisés des migmatites sont pratiquement les mêmes dans les leucosomes et les mélanosomes, suggérant une rééquilibration chimique complète durant le refroidissement de ces lithologies. Si certaines migmatites se sont comportées en système chimiquement fermé (hormis l'eau météorique), d'autres filons ont manifestement perdu une partie de leurs leucosomes, ainsi qu'en témoigne leur composition progressivement appauvrie en silice et autres éléments incompatibles mobiles, tels K et Rb à l'approche du contact de l'intrusion. Parallèlement à cette évolution chimique, les paragenèses hydrothermales distantes du contact sont progressivement remplacées par des paragenèses anhydres, puis par l'apparition des premiers leucosomes, tandis que les textures magmatiques initiales sont complètement effacées au profit d'une combinaison de textures magmatique dans les leucosomes et en mosaïque dans les mélanosomes. Enfin, la distribution spatiale des liquides de fusion partielle a été étudiée par microtomographie X de haute résolution, dans des filons contenant des entités ovoïdes leucocrates, sans doute d'anciennes amygdales à zéolites. Ces dernières ont été considérées comme des ellipsoïdes de la déformation finie. L'orientation de leur petit axe, perpendiculaire au plan défini par les veinules de leucosomes, indique que ces derniers représentent des plans de clivage perpendiculaires à la direction de raccourcissement maximum. Ainsi, la ségrégation des liquides de fusion partielle se serait faite dans les plans de compression et non dans des plans de dilatation, contrairement à ce que laisserait penser le sens commun.
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El estudio se realizó entre el 18 y 21 abril 2006, en dos estaciones frente a la costa central del Perú (12°S). Se colectaron muestras cada 6 horas para evaluar la distribución vertical del fitoplancton hasta los 75 m de profundidad, y se determinó la composición y abundancia del fitoplancton en relación a las concentraciones de oxígeno disuelto. Se discute el diferente comportamiento de las especies más abundantes en la columna de agua, como la diatomea Asterionellopsis glacialis, del dinoflagelado Akashiwo sanguinea, y de los fitoflagelados en la estación más costera. Las dos primeras especies profundizaron su distribución hasta los 25 m durante la noche, pero los fitoflagelados presentaron focos de concentración máximos en la Zona de Mínimo Oxígeno tanto en el día como en la noche en la estación ubicada a 30 mn.
Resumo:
The vulnerability of subpopulations of retinal neurons delineated by their content of cytoskeletal or calcium-binding proteins was evaluated in the retinas of cynomolgus monkeys in which glaucoma was produced with an argon laser. We quantitatively compared the number of neurons containing either neurofilament (NF) protein, parvalbumin, calbindin or calretinin immunoreactivity in central and peripheral portions of the nasal and temporal quadrants of the retina from glaucomatous and fellow non-glaucomatous eyes. There was no significant difference between the proportion of amacrine, horizontal and bipolar cells labeled with antibodies to the calcium-binding proteins comparing the two eyes. NF triplet immunoreactivity was present in a subpopulation of retinal ganglion cells, many of which, but not all, likely correspond to large ganglion cells that subserve the magnocellular visual pathway. Loss of NF protein-containing retinal ganglion cells was widespread throughout the central (59-77% loss) and peripheral (96-97%) nasal and temporal quadrants and was associated with the loss of NF-immunoreactive optic nerve fibers in the glaucomatous eyes. Comparison of counts of NF-immunoreactive neurons with total cell loss evaluated by Nissl staining indicated that NF protein-immunoreactive cells represent a large proportion of the cells that degenerate in the glaucomatous eyes, particularly in the peripheral regions of the retina. Such data may be useful in determining the cellular basis for sensitivity to this pathologic process and may also be helpful in the design of diagnostic tests that may be sensitive to the loss of the subset of NF-immunoreactive ganglion cells.
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En los alrededores de la isla San Lorenzo, en el 2014, bimensualmente se efectuaron muestreos en siete estaciones, monitoreando a los bivalvos Argopecten purpuratus, Glycymeris ovata y los crustáceos Romaleon polyodon, Cancer coronatus, Cancer porteri y Hepatus chilensis; también, se efectuaron experimentos de marcación y recaptura para determinar tasas de crecimiento en A. purpuratus, G. ovata, Semele spp., Gari solida y Protothaca thaca. A. purpuratus fue más abundante a finales del año, periodo en el que (como en el 2013) se registraron mayores valores de oxígeno a nivel de fondo del mar. R. polyodon presentó tendencia creciente de la talla media y biomasa. C. coronatus fue observado frecuentemente al norte de la isla San Lorenzo con densidades máximas de 10,67 ejemplares.10min. El cangrejo Platymera gaudichaudii fue observado solo en diciembre con densidades medias de 24 ejemplares.10 min de buceo. Se marcaron 7214 ejemplares y recapturaron 2730 ejemplares. G. ovata tuvo el 80% de recaptura y A. purpuratus 24%. Las tasas de crecimiento presentaron tendencias decrecientes a mayores tallas en todas las especies. En G. ovata la tasa de crecimiento fue mayor en ejemplares liberados en La Pampa diferente al comportamiento en Cabinzas; también se observaron diferencias entre las almejas Semele spp. y Gari solida. La abundancia de G. ovata en mayo y setiembre fue de hasta 190 ejemplares y 648,6 g por m². Las mayores densidades se registraron al noroeste de la isla San Lorenzo, mayor incidencia de esta especie estuvo en el substrato formado por conchuela molida. El rendimiento de G. ovata fue mayor en el área La Pampa respecto a Cabinzas, Palomino y Mal Nombre.
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The Western Cordillera of Ecuador consists of Cretaceous crustal fragments of oceanic plateaux and superimposed insular arcs, which were accreted to the northwestern South American margin during the Late Cretaceous and Paleocene. Slices of high-grade metabasites, ultramafic rocks, gabbros and basalts, unmetamorphosed radiolarian cherts and scarce garnet-bearing metasediments were randomly exhumed along Miocene to Recent transcurrent faults crosscutting the Western Cordillera. The basalts show geochemical characteristics of oceanic plateau basalts (flat REE patterns, La/Nb = 0.85). The gabbros differ from the basalts in having lower REE levels, positive Eu anomalies, and negative Nb and Ta anomalies; they are interpreted as resulting from arc magmatism. The amphibolites and banded amphibolites have major and trace element chemistry similar to that of oceanic plateau basalts (flat REE patterns, La/Nb = 0.86) or to cumulate gabbros. The granulite shares with oceanic plateaus similar trace element chemistry (flat REE patterns, La/Nb < 1) and epsilon(Ndi) values (+7.6). Continent-derived metasediments are depleted in heavy REE (La/Y = 4.8) and have a negative Eu anomaly. Foliated Iherzolites, melagabbronorites and pyroxenites consist of serpentinized olivine + cpx + opx +/- Ca-plagioclase. Lherzolites, melagabbronorites and pyroxenites are LREE depleted with positive Eu anomalies, while the harzburgite displays a U-shaped REE pattern. The trace element abundances of the ultramafic rocks are very low (0.1 to 1 times the chonctritic and primitive mantle values). The ultramafic rocks represent fragments of depleted mantle, deformed cpx-rich cumulate, and continental lithospheric mantle or mantle contaminated by subduction-fluid. Except the scarce quartz-rich metasediments, all these rocks likely represent remnants of accreted oceanic crustal fragments and associated depleted mantle. Since these samples were randomly sampled at depth by the fault, we propose that the Western Cordillera and its crustal root are mainly of oceanic nature.
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For the first time, an albite orthogneiss has been recognised and dated within the HP-LT blueschist facies metabasites and metapelites of the Ile de Groix. It is characterised by a peraluminous composition, high LILE, Th and U contents, MORB-like HREE abundances and moderate Nb and Y values. A U-Pb age of 480.8 +/- A 4.8 Ma was obtained by LA-ICP-MS dating of zircon and titanite. It is interpreted as the age of the magmatic emplacement during the Early Ordovician. Morphologically different zircon grains yield late Neoproterozoic ages of 546.6-647.4 Ma. Zircon and titanite U-Pb ages indicate that the felsic magmatism from the Ile de Groix is contemporaneous with the acid, pre-orogenic magmatism widely recognised in the internal zones of the Variscan belt, related to the Cambro-Ordovician continental rifting. The magmatic protolith probably inherited a specific chemical composition from a combination of orogenic, back-arc and anorogenic signatures because of partial melting of the Cadomian basement during magma emplacement. Besides, the late Devonian U-Pb age of 366 +/- A 33 Ma obtained for titanite from a blueschist facies metapelite corresponds to the age of the HP-LT peak metamorphism.
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This study aimed to evaluate the impact of genetically modified (GM) wheat with introduced pm3b mildew resistance transgene, on two types of root-colonizing microorganisms, namely pseudomonads and arbuscular mycorrhizal fungi (AMF). Our investigations were carried out in field trials over three field seasons and at two locations. Serial dilution in selective King's B medium and microscopy were used to assess the abundance of cultivable pseudomonads and AMF, respectively. We developed a denaturing gradient gel electrophoresis (DGGE) method to characterize the diversity of the pqqC gene, which is involved in Pseudomonas phosphate solubilization. A major result was that in the first field season Pseudomonas abundances and diversity on roots of GM pm3b lines, but also on non-GM sister lines were different from those of the parental lines and conventional wheat cultivars. This indicates a strong effect of the procedures by which these plants were created, as GM and sister lines were generated via tissue cultures and propagated in the greenhouse. Moreover, Pseudomonas population sizes and DGGE profiles varied considerably between individual GM lines with different genomic locations of the pm3b transgene. At individual time points, differences in Pseudomonas and AMF accumulation between GM and control lines were detected, but they were not consistent and much less pronounced than differences detected between young and old plants, different conventional wheat cultivars or at different locations and field seasons. Thus, we conclude that impacts of GM wheat on plant-beneficial root-colonizing microorganisms are minor and not of ecological importance. The cultivation-independent pqqC-DGGE approach proved to be a useful tool for monitoring the dynamics of Pseudomonas populations in a wheat field and even sensitive enough for detecting population responses to altered plant physiology.
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The Mont-Mort metapelites are one of the best preserved relies of the Variscan unit in the Brianconnais basement. These micaschists crystallized during a poly-phase metamorphic cycle, under amphibolite facies conditions. Mineral parageneses and geothermobarometric calculations indicate a two-stage evolution. Stage (1) (550-600 degrees C and 5-8 kbar) is documented by assemblages of zoned garnet, staurolite, kyanite(?), biotite, muscovite, quartz and pla gioclase. Stage (2) (550-600 degrees C and 2 kbar) is illustrated by assemblages of andalusite, sillimanite, muscovite, biotite. This metamorphic evolution is characterized by a nearly isothermal decompression path, terminating with the formation of andalusite-bearing veins. U-Pb monazite dates at 330 Ma and Ar-40/Ar-39 muscovite dates at 290-310 Ma (without substantial evidence of argon resetting) point to Variscan metamorphism and yield an estimate of the time interval between the thermal peak and the retrogression stage within this part of the Brianconnais basement. Restoring the Brianconnais and other Alpine basement units within an existing geodynamic model of Cordillera construction and destruction, it is possible to understand better the transition from a medium pressure/high temperature regime (collision with a peak metamorphism around 330 Ma) to low-P/high-T conditions (decompression in an extensional regime) with high geothermal gradient, as recorded by the successive Variscan parageneses within the Mont-Mort metapelites.
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Phengites from the eclogite and blueschist-facies sequences of the Cycladic island of Syros (Greece) have been dated by the in situ UV-laser ablation Ar-40/Ar-39 method. A massive, phengite-rich eclogite and an omphacite-rich metagabbro were investigated. The phengites are eubedral and coarse-grained (several 100 mum), strain-free and exhibit no evidence for late brittle deformation or recrystallization. Apparent ages in these samples range from 43 to 50 Ma for the phengite-rich eclogite and 42 to 52 Ma for the ompbacitic metagabbro. This large spread of ages is visible at all scales-within individual grains as well as in domains of several 100 mum and across the entire sample (ca. 2 cm). Such variations have been traditionally attributed to metamorphic cooling or the incorporation of excess argon. However, the textural equilibrium between the phengites and other high pressure phases and the subtle compositional variations within the phengites, especially the preservation of growth textures, alternatively suggest that the observed range in ages may reflect variations of radiogenic argon acquired during phengite formation and subsequent growth, thus dating a discrete event on the prograde path. This implies that the oldest phengite 40Ar/39Ar ages provide the best estimate of a minimum crystallization age, which is in agreement with recently reported U-Pb and Lu-Hf geochronological data. Our results are consistent with available stable isotope data and further suggest that, under fluid-restricted conditions, both stable and radiogenic isotopic systems can survive without significant isotopic exchange during subduction and exhumation from eclogite-facies P-T conditions. (C) 2004 Elsevier B.V. All rights reserved.
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Objectifs: Etudier et décrire étape par étape les aspects techniques de la thérapie par cryoablation percutanée ciblée (CPC). Matériels et méthodes: CPC est réalisée par un : adiologue interventionnel sous guidage échographique et/ou tomodensitométrique. Résultats: CPC est un traitement peu invasif qui utilise un froid extrême pour geler et détruire des tumeurs localisées dans le foie, les reins, la prostate, les poumons, les os, les seins et la peau. L'imagerie est utilisée pour guider le placement d'un ou plusieurs applicateurs à travers la peau jusqu'au site cible et surveiller le processus de congélation. De l'azote liquide ou du gaz d'argon circule au sein d'une aiguille-applicateur (CryoPhobe) créant froid intense au contact de la cible. Une sonde indépendante surveille la température du tissu environnant. Le froid est maintenu pendant au moins 20 minutes suivi d'un dégel actif de la "boule de glace". La procédure est ensuite répétée pour maximiser la destruction tumorale. La procédure dure environ 1 heure et se fait de manière ambulatoire. Conclusion: CPC est un traitement alternatif efficace du cancer chez des patients sélectionnés. Les propriétés destructrices des tissus tumoraux sont bien établies pour le cancer du rein, cependant des investigations supplémentaires sont nécessaires pour déterminer l'efficacité de CPC à long terme dans d'autres indications.
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Recent studies assessing the role of biological diversity for ecosystem functioning indicate that the diversity of functional traits and the evolutionary history of species in a community, not the number of taxonomic units, ultimately drives the biodiversity-ecosystem-function relationship. Here, we simultaneously assessed the importance of plant functional trait and phylogenetic diversity as predictors of major trophic groups of soil biota (abundance and diversity), six years from the onset of a grassland biodiversity experiment. Plant functional and phylogenetic diversity were generally better predictors of soil biota than the traditionally used species or functional group richness. Functional diversity was a reliable predictor for most biota, with the exception of soil microorganisms, which were better predicted by phylogenetic diversity. These results provide empirical support for the idea that the diversity of plant functional traits and the diversity of evolutionary lineages in a community are important for maintaining higher abundances and diversity of soil communities.