1000 resultados para oligotiofeni politiofeni tiofeni S-monossido tiofeni S,S-diossido celle solari BHJ
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Le braque allemand appartient une race canine affichant une indpendance quasi rebelle. La bruyre appartient une varit horticole dont la culture, au Qubec, exige des soins qui relvent de lacharnement. Le droit naturel est le postulat idologique fondateur dun modle de rgulation sociale qui cherche nier le pluralisme normatif. Lapparente htrognit de ces trois affirmations sestompe aussitt quon rattache chacune lune ou lautre des passions dAndre Lajoie. Andre Lajoie est une femme de passions, avec un S. Vous me direz que la formule est assez convenue, mais je nai trouv de meilleure pour dcrire celle dont jai t le collgue pendant plus de trente annes et dont jai surtout t lassistant, puis lattach de recherche, le co-auteur et, je crois aussi, lami.
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"De plus en plus, la recherche en gntique s'attarde identifier les mutations de gnes qui prdisposent les porteurs de ces mutations des maladies complexes. La recherche tente galement d'tablir un lien entre le dveloppement de la maladie pour certains porteurs en fonction de leur contexte socio-conomique et de leur interaction avec l'environnement. Compte tenu de ces nombreux facteurs d'analyse, l'interprtation des caractristiques gntiques d'un individu et du risque qui en dcoule s'avre particulirement complexe. Or, cette complexit croissante se produit alors mme que l'accs aux donnes gntiques se banalise et qu'il est maintenant possible pour quiconque d'obtenir une analyse personnalise de son gnome via l'internet. La discrimination gntique n'est pas dfinie en droit canadien ; il est gnralement acquis que, dans le contexte de l'assurance-vie, celle-ci est susceptible d'avoir des consquences dsastreuses. Cependant, nous ne croyons pas que l'information d'ordre gntique doive tre l'objet d'une approche exceptionnelle causant accrocs au droit gnral des assurances. D'autant plus, les consquences du risque de discrimination gntique semblent davantage releves de la crainte que de l'exercice d'une discrimination relle. Dans ce contexte, il s'avre ncessaire d'valuer les mesures de protection contre la discrimination gntique dans le contexte de l'assurance-vie. Pour ce faire, nous abordons, d'une part, les normes d'application gnrale en matire de protection contre la discrimination; normes parmi lesquelles la Charte des droits et liberts de la personne offre une protection intressante. D'autre part, nous nous intressons aux normes visant la discrimination spcifiquement gntique, notamment le nouvel Genetic Information Nondiscrimination Act et l'affaire Audet c. Industrielle-Alliance. Enfin, nous proposons des mesures minimales qui sauraient s'avrer utile pour prserver un juste quilibre."
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Bien que la souverainet apparaisse aujourd'hui comme un concept juridique autonome, cela ne fut pas toujours le cas. Comme le souligne lauteur de ce texte, notre socit est passe d'une souverainet mystique, celle de l'glise, une souverainet laque, celle de l'tat, pour aboutir, aujourd'hui, une souverainet plurielle ou composite. L'avnement d'un rseau de masse, comme l'Internet, vient encore une fois changer la donne. Ainsi, le concept de souverainet informationnelle, discut la fin des annes 70, semble aujourdhui surann, voire obsolte, la lumire des nouveaux environnements lectroniques. Conscient de cette volution et de ses consquence, lauteur propose une rflexion historique et conceptuelle du principe de souverainet afin de rvaluer les critres de territorialit et d'espace physique en tant que pivots autour desquels s'articule le concept de souverainet nationale. L'tat d'aujourd'hui ne pouvant aspirer seul rglementer les transactions conomiques transnationales, cet article nous pousse nous questionner sur le sens que doit prendre le terme souverainet laube de lre numrique.
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La protection des renseignements personnels est au cur des proccupations de tous les acteurs du Web, commerants ou internautes. Si pour les uns trop de rgles en la matire pourraient freiner le dveloppement du commerce lectronique, pour les autres un encadrement des pratiques est essentiel la protection de leur vie prive. Mme si les motivations de chacun sont divergentes, le rglement de cette question apparat comme une tape essentielle dans le dveloppement du rseau. Le Platform for Privacy Preference (P3P) propose de contribuer ce rglement par un protocole technique permettant la ngociation automatique, entre lordinateur de linternaute et celui du site quil visite, dune entente qui encadrera les changes de renseignements. Son application pose de nombreuses questions, dont celle de sa capacit apporter une solution acceptable tous et surtout, celle du respect des lois existantes. La longue et difficile laboration du protocole, ses dilutions successives et sa mise en vigueur partielle tmoignent de la difficult de la tche accomplir et des rsistances quil rencontre. La premire phase du projet se limite ainsi lencodage des politiques de vie prive des sites et leur traduction en termes accessibles par les systmes des usagers. Dans une deuxime phase, P3P devrait prendre en charge la ngociation et la conclusion dententes devant lier juridiquement les parties. Cette tche savre plus ardue, tant sous langle juridique que sous celui de son adaptation aux us et coutumes du Web. La consolidation des fonctions mises en place dans la premire version apparat fournir une solution moins risque et plus profitable en cartant la possible conclusion dententes incertaines fondes sur une technique encore imparfaite. Mieux clairer le consentement des internautes la transmission de leurs donnes personnelles par la normalisation des politiques de vie prive pourrait tre en effet une solution plus simple et efficace court terme.
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L'adoption des technologies de rseaux sans-fil de type WiFi a connu une croissance impressionnante ces dernires annes. Cette vague de popularit ne semble pas vouloir s'estomper, il est estim que 84 millions dappareils seront vendus en 2007 totalisant des revenus de 3.7 milliards de dollars. Devant cette forte demande, les fabricants dappareils de tlcommunications ont songs dvelopper des produits encore plus performants. Appuy par la norme IEEE 802.16, un consortium du nom de WiMAX Forum a regroup 350 membres dans le but de promouvoir des produits standardiss portant la marque WiMAX. l'inverse des premires versions du WiFi, le WiMAX sera dot de mcanismes de scurit beaucoup plus fiables. L'avantage du WiMAX, comme pour plusieurs de ses concurrents, repose sur sa capacit d'oprer sur une large bande de frquences, rglementes ou non. Sa porte thorique de 50 Km et son dbit escompt de 75 Mbit/s a capt l'attention des fournisseurs de services qui cherchent rduire leurs cots d'exploitations mais galement de divers organismes gouvernementaux qui esprent amliorer les services de communications dans les communauts des rgions loignes. Grce l'appui du ministre des Affaires indiennes et du nord canadien, le territoire du Nunavut a mis sur pied un rseau large bande qui dessert actuellement lensemble de ses 29 communauts sur tout son territoire. La possibilit de couvrir une superficie de plusieurs kilomtres ramne la surface le concept domniprsence ou de Pervasive computing . Cette notion reprsente lintgration des technologies dans notre entourage afin de rendre nos interactions avec celle-ci plus naturelles. Nos dplacements dans cet environnement pourraient tre facilits puisque les ordinateurs seraient en mesure de dtecter et ragir notre prsence pour nous offrir des solutions personnalises. Les dploiements de rseaux de type WiMAX sont dj en cours dans plusieurs pays, d'aprs la situation actuelle du march, il est envisageable de voir une forte adoption de cette forme de diffusion dinformations dans les prochaines annes. Le prsent document trace un rsum des applications lies au WiMAX et discute de certaines problmatiques engendres par ce type de rseau.
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"Alexandra Pasca est tudianteen 3eme anne au baccalauraten droit. Cet article a t rdig antrieurement l'adoption du Projet de Loi no9 Loi modifiant le Code de procdure civile pour prvenir lutilisation abusive des tribunaux et favoriser le respect de la libert dexpression et la participation des citoyens aux dbats publics (mai 2009). Au cours de la dernire anne, la couverture mdiatique a mis en vidence lmergence d'un nouveau phnomne connu sous le nom de SLAPP , aussi appel, au Qubec,poursuites-billons. Les poursuites-billons englobent une multitude de situations diverses, mais qui ont toutes la mme caractristique : ce sont essentiellement des procdures judiciaires longues et coteuses intentes en vue de dcourager, de neutraliser, voire dintimider ou de censurer les individus et les groupes engags dans la dnonciation publique. Les cas gnralement rencontrs mettent en scne une compagnie engageant des poursuites aux montants faramineux pour atteinte la rputation, soit pour diffamation, contre des militants engags dans une cause socio-conomique, environnementale ou culturelle, soit contre des individus prenant partie dans le cadre dun enjeu public. Tel fut le cas notamment dans laffaire intente par le ferrailleur American Iron & Metal (AIM) contre les militants de lAssociation de lutte contre la pollution atmosphrique (AQLPA) ou de la poursuite contre les auteurs et la maison ddition du livre Noir Canada. Les suites de ces dossiers tmoignent du fait que le recours aux tribunaux peut tre utilis comme un moyen de retirer de lespace public la discussion de certains enjeux importants en limitant le dbat dans une arne moins mdiatise : les tribunaux. Cependant, la consquence qui dcoule de cette tactique nest pas toujours celle recherche. Ces situations soulvent diffrents problmes dont, entres autres, linstrumentalisation politique du pouvoir judiciaire, lingalit des ressources matrielles et financires devant les tribunaux et lquilibre entre le droit la protection de la rputation et le droit la libert dexpression. En effet, opposant deux valeurs fondamentales de notre socit dmocratique, la question de la balance de ces droits se pose invitablement. Laquelle soulve son tour diffrentes questions, savoir le droit la rputation pour les personnes morales; la diffamation, ses conditions dexistence et les facteurs dont il faut tenir compte dans lvaluation dune atteinte la rputation; limportance et ltendue du droit la rputation et du droit la libert dexpression, ainsi que les limites de ces deux droits et la dfense du commentaire loyal ."
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La cyberpublicit abonde sur Internet. Bandeaux publicitaires, fentres pop-up et pourriels font partie du quotidien des internautes. Pourtant, bien quil puisse sembler que lanarchie y soit la rgle, la publicit sur le web est encadre, comme elle lest dailleurs dans les mdias traditionnels. Nous analyserons la lgislation qui sapplique au Qubec la publicit sur Internet : il sagit de la Loi sur la concurrence, adopte par le lgistaleur canadien, et de la Loi sur la protection du consommateur que lon doit au lgislateur qubcois. Ces deux lois laissent cependant quelque chose dsirer puisquelles ne rgissent que le contenu du message et non les formes quil prend sur Internet, et quelles ne tiennent pas compte non plus de la situation cre par la nature particulire de ce mdia. Pour garantir aux cyberconsommateurs une protection similaire celle dont ils bnficient lgard des autres mdias, il faudra crer de nouvelles sources normatives. Ladquation des normes avec la ralit reste toujours lidal atteindre.
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Sil est un sujet qui a fait lobjet dun certain nombre de rflexions approfondies de la part des juges de la Cour suprme du Canada depuis lentre en vigueur de La Charte des droits et liberts (la Charte), cest bien celui qui est en lien avec la notion de libert dassociation. En fait, lalina 2d) de la Charte a donn lieu plusieurs dcisions importantes dans lesquelles la porte de la notion de la libert dassociation (en matire de libert syndicale(1)) a t circonscrite avec beaucoup dattention. Dans le cadre de notre texte, nous entendons scruter dun peu plus prs la jurisprudence canadienne en matire de libert syndicale. Comment les juges de la Cour suprme du Canada envisagent-ils la reconnaissance des droits associs la libert syndicale ? Jusqu quel point les juges du plus haut tribunal du pays sont-ils prts reconnatre quun authentique rgime de libert syndicale comporte la reconnaissance effective de la libert dassociation, le droit de ngociation et le droit de faire la grve ?Les dcisions des dernires annes nous indiquent-elles une volont dharmonisation de la jurisprudence canadienne avec la jurisprudence internationale ce sujet ? Notre tude soulve aussi la question de la stratgie syndicale qui consiste faire appel au pouvoir judiciaire pour rsoudre un enjeu social important (le droit de ngociation et le droit de grve). La voie de la contestation judiciaire est-elle plus porteuse de changements durables que celle de la voie de laffrontement direct et du conflit ouvert ? Ltude de cette question nous permettra de voir jusqu quel point nous assistons, depuis lentre en vigueur de la Charte, une recomposition du lien politique entre le mouvement syndical et certaines composantes du pouvoir tatique.
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Le dveloppement acclr des technologies de communication, de saisie et de traitement de linformation durant les dernires annes dcennies ouvre la voie de nouveaux moyens de contrle social. Selon lauteur Gary Marx ceux-ci sont de nature non coercitive et permettent des acteurs privs ou publics dobtenir des informations personnelles sur des individus sans que ceux-ci y consentent ou mmes sans quils en soient conscients. Ces moyens de contrle social se fondent sur certaines valeurs sociales qui sont susceptibles de modifier le comportement des individus comme le patriotisme, la notion de bon citoyen ou le volontarisme. Tout comme les moyens coercitifs, elles amnent les individus adopter certains comportements et divulguer des informations prcises. Toutefois, ces moyens se fondent soit sur le consentement des individus, consentement qui est souvent factice et impose, soit labsence de connaissance du processus de contrle par les individus. Ainsi, lauteur illustre comment des organisations prives et publiques obtiennent des informations privilgies sur la population sans que celle-ci en soit rellement consciente. Les partisans de tels moyens soulignent leur importance pour la scurit et le bien publique. Le discours qui justifie leur utilisation soutient quils constituent des limites ncessaires et acceptables aux droits individuels. Lemploi de telles mthodes est justifi par le concept de lintrt public tout en minimisant leur impact sur les droits des individus. Ainsi, ces mthodes sont plus facilement acceptes et moins susceptibles dtre contestes. Toutefois, lauteur souligne limportance de reconnatre quune mthode de contrle empite toujours sur les droits des individus. Ces moyens de contrle sont progressivement intgrs la culture et aux modes de comportement. En consquence, ils sont plus facilement justifiables et certains groupes en font mme la promotion. Cette ralit rend encore plus difficile leur encadrement afin de protger les droits individuels. Lauteur conclut en soulignant limportant dcalage moral derrire lemploi de ces mthodes non-coercitives de contrle social et soutient que seul le consentement clair des individus peut justifier leur utilisation. ce sujet, il fait certaines propositions afin dencadrer et de rendre plus transparente lutilisation de ces moyens de contrle social.
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Issu de la rencontre entre les disciplines de larchitecture intrieure et de la stratgie de marque et dvelopp en rponse au raffinement de loffre et des nouveaux modes de consommation, le design exprientiel prsente un champ de pratique mergent qui tend vers la communication dune exprience client marquante et immersive travers lenvironnement commercial. Bien que le sujet soit richement document par le domaine du marketing, il est apparu quil lest moins par celui de lamnagement. En effet, peu dtudes dmontrent concrtement la faon damnager lespace marchand dans le contexte de la pratique du design exprientiel ou cherchent mettre en lumire son empreinte physique sur lenvironnement commercial. Cette recherche vise simultanment lamlioration de la comprhension de la pratique mergente quest le design exprientiel ainsi que lidentification des caractristiques environnementales propres aux espaces marchands qui en dcoulent. Dans la volont de sonder le phnomne du design exprientiel tant dans la dimension conceptuelle de sa pratique que dans celle de son rsultat bti, la stratgie mthodologique de cette recherche repose sur la tenue dentretiens semi-dirigs avec des professionnels basant leur pratique sur le design exprientiel et lobservation directe de trois projets commerciaux exprientiels reconnus. Lissue de cette recherche et les rsultats extraits du terrain mneront plutt relever lexistence dun processus de conception caractristique la pratique ainsi que celle de concepts fondateurs qu identifier des lments de lamnagement intrieur propres aux environnements commerciaux en dcoulant. Nettement apparus au cours de ltude, ce processus et la volont de mettre sur pied une stratgie de communication solide semblent occuper une place plus importante dans la dfinition et la comprhension de la pratique du design exprientiel que les attributs de lespace marchand comme tel.
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Les estrognes sont impliqus dans plusieurs aspects de la physiologie humaine en particulier, le dveloppement, la croissance, la diffrenciation des tissus reproducteurs, la reproduction, et la grossesse. Les effets cellulaires des estrognes sont transmis via l'interaction avec les rcepteurs des estrognes ER et ER. Lactivation de ER et ER contrle directement la transcription des gnes cibles ncessaires pour mdier les effets physiologiques des estrognes. Leffet des estrognes peut aussi tre mitognique et devient la cause de plusieurs pathologies surtout dans les tissus qui prsentent une sensibilit accrue lhormone tel que les tissus mammaires, les ovaires et lutrus. De ce fait, une surexposition de ces tissus lestrogne augmente le risque de dvelopper le cancer. Dans une ligne cellulaire qui coexprime les deux rcepteurs, nous avons identifi la chimiokine SDF-1 qui interagit avec le rcepteur CXCR4 et qui dcrit une boucle de rgulation autocrine/paracrine entre la voie des chimiokines et celle des estrognes. Cette rgulation induit une augmentation de lexpression des gnes cibles prolifratifs du cancer du sein. Cependant, les mcanismes exacts de cette rgulation restent inconnus. Afin d'identifier les cibles exactes de cette rgulation au niveau gnomique, nous avons dvelopp un modle cellulaire pour discriminer le rle respectif de ER et ER au niveau du contrle transcriptionnel de cette boucle de rgulation des chimiokines. En partant dune ligne cellulaire ER-, nous avons gnr un systme cellulaire qui exprime lun ou lautre des isoformes en plus du mutant ER-S87A. Nous avons construit le promoteur CXCR4bLuc quon a test dans les lignes cellulaires gnres. En utilisant la construction du promoteur CXCR4bLuc, nous avons dmontr une voie de rgulation des rcepteurs des chimiokines par les rcepteurs des estrognes. Lactivation membranaire de CXCR4 par SDF-1 implique lactivation directe du rcepteur de lestrogne ER par phosphorylation de la srine 87. Cette phosphorylation active ER et favorise lexpression du gne de CXCR4. La transcription de CXCR4 passe par la liaison de ER au niveau dun lment de liaison ERE que nous avons identifi dans ce travail par la technique de ChIP. Ainsi, nous avons identifi une cible exacte de la rgulation des rcepteurs des chimiokines CXCR4 par le rcepteur des estrognes ER qui peut constituer une approche prometteuse pour contrer les pathologies associes au cancer du sein et ses mtastases.
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Laptitude reconnaitre les expressions faciales des autres est cruciale au succs des interactions sociales. Linformation visuelle ncessaire la catgorisation des expressions faciales dmotions de base prsentes de manire statique est relativement bien connue. Toutefois, linformation utilise pour discriminer toutes les expressions faciales de base entre elle demeure encore peu connue, et ce autant pour les expressions statiques que dynamiques. Plusieurs chercheurs assument que la rgion des yeux est particulirement importante pour arriver lire les motions des autres. Le premier article de cette thse vise caractriser linformation utilise par le systme visuel pour discriminer toutes les expressions faciales de base entre elles, et vrifier lhypothse selon laquelle la rgion des yeux est cruciale pour cette tche. La mthode des Bulles (Gosselin & Schyns, 2001) est utilise avec des expressions faciales statiques (Exp. 1) et dynamiques (Exp. 2) afin de trouver quelles rgions faciales sont utilises (Exps. 1 et 2), ainsi que lordre temporel dans lequel elles sont utilises (Exp. 2). Les rsultats indiquent que, contrairement la croyance susmentionne, la rgion de la bouche est significativement plus utile que la rgion des yeux pour discriminer les expressions faciales de base. Malgr ce rle prpondrant de la bouche, cest toute de mme la rgion des yeux qui est sous-utilise chez plusieurs populations cliniques souffrant de difficults reconnaitre les expressions faciales. Cette observation pourrait suggrer que lutilisation de la rgion des yeux varie en fonction de lhabilet pour cette tche. Le deuxime article de cette thse vise donc vrifier comment les diffrences individuelles en reconnaissance dexpressions faciales sont relies aux stratgies dextraction de linformation visuelle pour cette tche. Les rsultats rvlent une corrlation positive entre lutilisation de la rgion de la bouche et lhabilet, suggrant la prsence de diffrences qualitatives entre la stratgie des patients et celle des normaux. De plus, une corrlation positive est retrouve entre lutilisation de lil gauche et lhabilet des participants, mais aucune corrlation nest retrouve entre lutilisation de lil droit et lhabilet. Ces rsultats indiquent que la stratgie des meilleurs participants ne se distingue pas de celle des moins bons participants simplement par une meilleure utilisation de linformation disponible dans le stimulus : des diffrences qualitatives semblent exister mme au sein des stratgies des participants normaux.
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Le facteur de transcription BP1 humain est exprim dans les cellules rythrodes pendant le dveloppement ftal mais son niveau dexpression est rduit au stade adulte. Les tudes antrieures in vitro ont montr que BP1 est un rpresseur du gne adulte de -globine mais sa fonction dans la rgulation des gnes et na pas t aborde ce jour. Dans notre tude, nos analyses de BP1 humain ont t menes in vivo au stade embryonnaire en utilisant une ligne de souris transgnique surexprimant BP1 dans les cellules rythrodes dfinitives murines. Au niveau protique, BP1 humain est exprim aux ges E12.5 et E13.5 dans les cellules rythrodes ftales des embryons transgniques. Toutefois, les niveaux de BP1 humain ne perturbent pas lrythropose dfinitive ftale: les embryons transgniques ne sont pas anmiques et ne meurent pas in utero. La surexpression de BP1 humain altre tout de mme le niveau endogne des facteurs de transcription Ikaros et SOX6 impliqus dans la rgulation des gnes de -globine durant lrythropose dfinitive ftale murine. Chez les embryons doubles transgniques exprimant BP1 et les gnes humains de -globine E12.5, lexpression du gne adulte est rduite alors que celle des gnes et est non rprime. Les mesures dexpression des gnes humains de -globine effectues en absence dIkaros E12.5 prcisent le rle de BP1 humain dans lactivation du gne embryonnaire . Dans les cellules rythrodes ftales murines dpourvues dIkaros E12.5, BP1 humain augmente grandement lexpression des facteurs de transcription EKLF et BCL11A et semble drprimer lexpression de SOX6, ce qui conduit une rpression des gnes ftaux et une activation du gne adulte au jour embryonnaire murin suivant. Puisque BP1 attnue laltration de lexpression des gnes ftaux et adultes cause par labsence dIkaros, nous proposons que BP1 et Ikaros soient lis dans les mcanismes de transcription des gnes humains de -globine.
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Ralis en cotutelle avec l'Universit de la Sorbonne - Paris IV
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Cette thse explore la relation entre les littratures autochtones et multiculturelles du Canada. Mme si les critiques littraires examinent les littratures dites mineures de plus en plus, ces dernires sont rarement tudies sans la prsence mdiatrice de la littrature canadienne considre comme tant dominante. Afin de produire une telle analyse, cette thse mobilise le concept dhybridit en tant que catgorie danalyse de texte qui, en plus de son histoire raciale et coloniale, dcrit convenablement les formes dexprimentations stylistiques que les crivains autochtones et multiculturels emploient afin de reprsenter et questionner leur marginalisation. Ne voulant pas reproduire les interprtations ftichistes qui rduisent les littratures autochtones et multiculturelles leurs reprsentations de concepts daltrit, jexamine ces textes dans leurs relations avec diffrents discours et dbats ayant marqu les tudes littraires canadiennes, notamment, le long pome canadien, lcriture des prairies canadiennes, la littrature urbaine, le multiculturalisme, et les premires nations. Ma mthode danalyse repose sur la faon dont chaque texte tudi alimente ces catgories danalyse littraire tout en les modifiant radicalement. De plus, je dveloppe un cadre conceptuel et thorique permettant ltude de la relation entre les textes autochtones et multiculturels sans toutefois confondre ou rduire les contextes do proviennent ces littratures. Ma thse et ma mthode danalyse se concrtise par linterprtation des textes crits par Armand Garnet Ruffo, Suzette Mayr, Rawi Hage, et Jeannette Armstrong. Le chapitre dintroduction dtaille la faon dont la relation entre les textes autochtones et multiculturels a t apprhende jusqu prsent. Jy labore mon cadre thorique qui joint et rinterprte de manire critique diverses thories, dont celle du postcolonialisme, de lhybridit, et de la mondialisation, et la faon dont ces thories se rapportent aux tudes littraires canadiennes. Dans mon deuxime chapitre, janalyse le long pome dArmand Garnet Ruffo, Grey Owl: The Mystery of Archie Belaney, en mattardant particulirement aux stratgies dexprimentations stylistiques et gnriques que Ruffo dveloppe afin de rendre le genre du long pome canadien autochtone et de questionner lidentit de Grey Owl. Mon troisime chapitre examine Venous Hum, un roman de Suzette Mayr. Ce texte remet en question la tradition de prairie writing , le multiculturalisme canadien, et le conservatisme albertain travers son style exprimental, son usage des mtaphores et du ralisme magique. Mon quatrime chapitre interprte le roman montralais Cockroach, de Rawi Hage, en examinant la faon dont ses units locales, nationales, et globales rencontrent le colonialisme et contestent les discours nationaux une fois que sa critique de la mondialisation se trouve rarticule dans une approbation des discours dinterventions humanitaires de loccident. Mon dernier chapitre explore le roman de Jeannette Armstrong, Whispering in Shadows, afin de dmontrer les limites de ma mthode danalyse. Puisque lhybridit sous-entend invitablement la notion dassimilation, son application dans le contexte de luvre dArmstrong savrerait rductrice. Pour cette raison, ce chapitre utilise des concepts autochtones dfinis par Armstrong afin de dvelopper une mthode de lecture non-hgmonique. Ma thse examine donc la faon dont chaque texte dploie le concept dhybridit pour la fois contester et enrichir les discours critiques qui tentent de contenir ces textes. Elle contribue aux tudes postcoloniales de la littrature canadienne en largissant leur champ habituel pour inclure les complexits des thories de la mondialisation, et en examinant quelles stratgies littraires les textes autochtones et multiculturels partagent, mais mobilisent des fins diffrentes.