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Ms. issu du scriptorium personnel de Pierre d'Ailly (1351-1420), comme les mss. lat. 5703 et 17473 (cf. P. Hefti). Ce ms. est le jumeau du ms. lat. 14531 provenant de Saint-Victor de Paris. Le style de l'écriture et la décoration de ces deux manuscrits sont identiques (cf. P. Hefti).
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Ce ms. constitue la mise au net du ms. B. n. F., lat. 17652 qui a servi de brouillon. F. 1 Titre : «Series chronologica præpositorum generalium carmelitarum discalceatorum congregationis italicae, cum singulorum effigie ad vivum nitidissime æri incisa [ce dernier membre de phrase est cancellé], necnon elogio manuscripto». F. 3-14v Notice biographique de chacun des préposés généraux des Carmes déchaux de la congrégation d'Italie de 1600 à 1787; chaque nom est précédé d'un ou plusieurs chiffres romains donnant le numéro d'ordre du préposé. Pour les derniers, seul figure le nom et le numéro d'ordre. Chaque page est divisée en deux cadres, et chaque notice en occupe un, rarement deux. «I. IV. IX. Ferdinandus a Sancta Maria. In saeculo dictus Ferdinandus Martinez...-... LIII. Hilarion ab Omnibus Sanctis» (14v); cf. A. Fortes, Acta capituli generalis O. C. D. congregationis s. Eliae, 3 vol., Rome, 1990-1992 (Monumenta historica Carmeli Teresiani 11, 13-14). À noter, parmi les références bibliographiques, celles qui concernent directement les Carmes déchaux : elles sont données ci-dessous sous une forme normalisée (entre parenthèses le feuillet où figure la première occurrence), alors que l'auteur donne en général le titre et le nom de l'auteur, sous une forme latinisée approximative, avec parfois le lieu et la date d'impression : Juan Caramuel Lobkowitz, Caramuelis Dominicus..., Vienne, 1655 (3v); Jean Chardin, Voyages de Monsieur le chevalier Chardin en Perse, Paris, 1723 (4v); Daniel a Virgine Maria, Speculum carmelitanum, Anvers, 1680 (3); Eusebius ab Omnibus Sanctis, Enchyridion chronologicum carmelitarum discalceatorum congregationis Italiae, Rome, 1737 (4), cet ouvrage est le plus fréquemment cité, on en trouve un exemplaire à la Vaticane et un microfilm à la Library of Congress; Francisco de Santa Maria, Historia general profetica de la orden de Nuestra Señora del Carmen, Madrid, 1630 (3); Franciscus Joseph a Sancta Margarita, Necrologium præpositorum generalium, non identifié (5); Isidore de Saint-Joseph, Historia reformationis s. Theresiae, non identifié (4v); Isidore de Saint-Joseph et Pierre de Saint-André, Historia generalis Fratrum discalceatorum ordinis B. M. V. de Monte Carmelo congregationis s. Eliae, Rome, 1668-1671 (4v); Louis Jacob, Bibliotheca carmelitana manuscripta, non identifié (5v); Juan de Jesus Maria, Historia missionum; Vita Petri a Matre Dei (3), ces deux ouvrages n'ont pu être identifiés, ils ne figurent pas dans les Opera omnia publiées à Cologne en 1622; Aubert Le Mire, Bibliotheca ecclesiastica, 2e partie, Anvers, 1649 (3v); Louis de Sainte-Thérèse, Annales carmelitarum excalceatorum Galliae (4v), non identifié; Martial de Saint-Jean-Baptiste, Bibliotheca scriptorum utriusque congregationis et sexus carmelitarum discalceatorum, Bordeaux, 1730 (3); Paulus ab Omnibus Sanctis, Clavis aurea thesauri partheno-carmelitici..., Vienne, 1669, si ce titre correspond au «Catalogus scriptorum» du f. 3; Philippe de la Très Sainte Trinité, Decus carmelitanum, ouvrage non identifié (4v); Id., Historia carmelitani ordinis..., Lyon, 1656 (3); Id., Itinerarium orientale R.P.F. Philippi a SS. Trinitate, Lyon, 1649 (4v); Id., La Vie du vénérable père Dominique de Jésus Maria..., Lyon, 1669 (5); le P.Théophile Raynaud, Scapulare partheno-carmeliticum, Paris, 1654 (3v); [Cosme de Villiers de Saint-Étienne] «editor anonymus», Bibliotheca carmelitana, Orléans, 1752 (5).
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Acquis en nivôse an XI (décembre 1802-janvier 1803), provenant de dom Brial; cf. B.n.F., département des Manuscrits, Archives Modernes 492, registre des acquisitions du département des Manuscrits an II-an XIV (1793-1805), f. 86v "Chronicon Briocense, desinens anno 1415. Ms. in 4° sur papier, écriture du XVe s., de 156 ff. (...)"; — note "Envoyé à monsieur André Duchesne par messire Sebastien marquis de Rosmadec, comte de la Chapelle, baron de Molac, Rostrenan et Penhoët, 1633" (4)
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1649.
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1649 (N1)- (N5).
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1649 (N1).
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1649 (N1)- (N3).
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Variante(s) de titre : Suitte du Journal poetique de la guerre parisienne...
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Ce ms. renferme la lettre de saint Jérôme au pape Damase, "Beato papae Damaso..." (1-3v), sa préface "Plures fuisse" (4-6r), les tables de concordances évangéliques (6v-14r), les textes des quatre Évangiles accompagnés des préfaces, prologues et sommaires (14v-213v), ainsi que le Capitulare evangeliorum ou liste des péricopes évangéliques (214-231v). En marge des Évangiles, numérotation des chapitres des sommaires à l'encre rouge et indication des concordances évangéliques à l'encre brune. Entre les ff. 61 et 66, 96- 101, 155-160v et 204v-208v (c'est-à-dire dans les passages correspondant à la Passion dans chacun des quatre Evangiles), de petites lettres à l'encre rouge orangé (a, c, m) introduisent les différents protagonistes du discours, le m désignant le Christ, le c Pilate et le a le narrateur. Au f. 155, le m est partiellement développé sous la forme "mans.". Ces indications nous renseignent sur les pratiques de la lecture liturgique, qui s'effectuait à plusieurs voix. Nombreuses corrections marginales ou interlinéaires à l'encre rouge ou noire, mots à corriger parfois surlignés en couleur (cf. "aliquid" f. 76v surligné en violet), mots réécrits par-dessus grattage aux ff. 115v-116 (par le copiste E).Dans le Capitulare evangeliorum, on remarquera, parmi un sanctoral à dominante romaine, la présence de deux saints mérovingiens du Hainaut, saint Ursmer, fêté le 18 avril (f. 226v), et sainte Amalberge, fêtée le 10 juillet (f. 228), ainsi que celle des saints Emerentienne et Macaire l'Egyptien, fêtés le 23 janvier (f. 225v), et des saints martyrs romains Pierre et Marcellin, fêtés le 2 juin (f. 227). Ursmer et Amalberge ont tous deux un lien avec l'abbaye bénédictine Saint-Pierre de Lobbes: le premier en est le véritable fondateur, la seconde y a été ensevelie, mais cela n'implique pas nécessairement que le ms. ait été exécuté à Lobbes, car le culte de ces deux saints jouissait d'une diffusion régionale. Quant aux autres saints, le culte de sainte Emerentienne et de saint Macaire était répandu en particulier dans les diocèses de Cambrai et Reims et celui des martyrs Pierre et Marcellin autour de Valenciennes, Gand et Soissons, où se trouvaient depuis le IXe siècles leurs reliques ; cf. sur le culte d'Amalberge, Pierre et Marcellin: F. Dolbeau, "La bibliothèque de l'abbaye d'Hasnon...", Revue des études augustiniennes 34 (1988), p. 237-246; sur celui d'Ursmer: F. Dolbeau, "La diffusion de la Vita S. Ursmari de Rathier de Vérone", Scribere sanctorum gesta. Recueil d'études d'hagiographie médiévale offert à Guy Philippart, Turnhout, 2005, p. 181-207.Au f. 231v ont été rajoutées diverses maximes et formules pieuses, par deux mains différentes, des XIIe-XIIIe siècles.
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Rindfleisch (Daniel). Album amicorum (1590-1591)
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En tête du volume (f. 3-5), pièce de vers adressée à Louis XI à l'occasion de la fondation de l'ordre de Saint-Michel. — Au f. 3, miniature, représentant St Michel apparaissant à Louis XI ; autre miniature figurant St Michel combattant un dragon, au f. 6.
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Contient : Notes sur l'abbaye de Fontaines les Blanches. Au feuillet 15 r° dessin à l'encre des armoiries de ladite abbaye ; Notes sur l'abbaye de La Guiche ; Notes sur l'abbaye de Lepvroux ; Note sur l'abbaye du Landais ; Notes sur Moulin, sous Lepvroux ; Note sur Buzançois ; Notes sur l'abbaye de Marmoutiers ; Notes sur l'abbaye de Pontlevoy. Au feuillet 127, « cachet de Pontlevoy ». Au feuillet 130 r°, dessin à l'encre des armes de Pontlevoy. Le feuillet 131 est occupé par une lettre autographe signée : « GIRARDEAU », datée de Pontlevoy, 14 mars 1678, et adressée à l'abbé Bégon. Les feuillets 132-133 sont occupés par une lettre autographe signée : « Fr. MARTIN FILANE, m. b. », datée de Pontlevoy, 7 mai 1678, et adressée à M. l'abbé Bégon. Au fol. 138-139, lettre incomplète datée de Monteaux, 1er juillet 1678. Au fol. 144-145, lettre autographe signée : « P. GIRARDEAU » et datée de Blois, 29 avril 1678, à l'abbé Bégon ; Notes sur l'abbaye de S. Calais ; Notes sur l'abbaye de S. Laumer. Au feuillet 203, dessin à l'encre intitulé : « Main de justice, non sine causa ». Aux feuillets 208, 208 bis et 209, dessins à l'encre représentant les armoiries de l'abbaye de S. Lomer et des « tombeaux de l'eglise de S. Laumer de Blois », savoir : « armes de M. l'abbé de Morvilliers » ; armes de « Guy Pot, chambellan de Charles VIII » ; « armes de Mr de La Vieuville, evesque de Rennes et abbé de S. Lomer ; armes de « monseigneur le cardinal de Sourdy, archevesque de Bourdeaux, abbé de S. Lomer » ; « armes de Mr Fouquet de La Varenne, abbé de S. Lomer, qui fit retablir et recouvrir l'eglise de S. Laumer, l'an 1610 » ; Lettre autographe, signée : « B. CAMUSAT » et datée de Paris, 8 janvier 1681. A l'abbé Bégon ; Armes de la ville de Vendôme, dessinées à l'encre ; Note sur S. Dyé, envoyée à l'abbé Bégon, avec, à la fin, quelques lignes autographes, signées : « POIRIER, presbtre, curé de St Dyé », et datées de S. Dyé, le 7 juillet 1679 ; Lettre autographe signée : « GAIGNAISON, curé de Thenay », et datée de Thenay le 25 août 1678. A l'abbé Bégon ; Note sur la paroisse de Centenay, écrite par le « prieur curé de Centenay », qui signe : « HONYER » ; Note sur la « paroisse de Fleuré », par le curé de Fleuré ; Note sur S. Claude de Diray, écrite par le curé dudit lieu qui signe : « VACHER, curé de S. Claude de Diray », 3 juillet 1682. A l'abbé Bégon ; Lettre autographe signée : « GRYMAULDI,... à monsieur, monsieur Begon, conseiller et secretaire du roy, maison et couronne de France, à Paris... A Blois, ce IX apvril 1653 » ; Lettre autographe datée : « Au Mans, le 28 aoust 1680, et signée : « ETTE. chan. ind. de St Pierre ». A l'abbé Begon ; Note sur la paroisse de Monts, envoyée à l'abbé Bégon par le curé de cette paroisse, dans une lettre dont la signature est mutilée ; Note sur la paroisse de Chambon par le curé de Chambon, qui a signé : « BLE » ; Lettre autographe de l'abbé Bégon à son père. Elle est datée de Paris, 28 juin 1662. La signature, si toutefois ladite lettre était signée, a été enlevée par une mutilation du feuillet 398
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Contient : 1 « Comment le pont d'Avignon fust commensé myraculeusement ». Lettre ; 2 « Pax inter archiepiscopum et capitulum Lugdunenses ex una, et cives ex altera... Actum anno Incarnationis Dominice milesimo ducentesimo octavo mense septembrii ». En latin ; 3 Note sur « ung lac bien profond et appoissonné », qui était autrefois « entre le chasteau » de « Pierrescise et les murailles de la ville » ; A la suite, lavis représentant les deux sceaux de la ville de Lyon : «... sigillum secretum universitatis communitatis Lugduni » ; 4 « Des anciennes pompes funeralles ». Premiers mots : « La vanité supersticieuse des payens ydolastres... ». Derniers mots : « ... il fit graver et entailler des navires » ; 5 Epitaphes et autres curiosités, en latin et en français ; a « Epitaphium Lucrecie : Collatinus Tarquinius dulcissimae conjugi et incomparabili Lucrecie, pudicie decori... » ; b « Rome. D. M. » Epitaphium Euphrosinae. Premier vers : « Quid sibi vult queris tellus congesta viator... » ; c « Aliud Rome. D. M. ». Premier vers : « Hic jacet exiguis Dionisia flebilis annis... » ; d « Rome, et est declaracio epitaphii ejusdem nobilis mulieris de greco in latinum ». Epitaphium Somoneae. Premiers vers : « Ego que cantu eram Syrenis suavior, ego que apud Bachum,... » ; e « Aliud Rome ». Epitaphium ejusdem (?) Somoneae. Premier vers : « Tu qui secura procedis mente parumper... » ; f « Epitaphium Lucrecie nuper repertum in episcopatu Viterbiensy. D. M. S. : Collatinus Tarquinus (sic) dulcissime conjugi et imparabili (sic)... » ; g « Mundus ». Épitaphe en vers ; h Épigramme en vers français. « Rondeau : Vielle mule du temps passé... » ; i Autre épigramme sur la prise de Brescia. « Rondeau : Regina celi letare. Alleluia, car Bresse est prise, Et Venise un chascun desprise. Elle entend très mal son carré... » ; j Autre épigramme contre la république de Venise. « Rondeau : Veniciens de maulvaiz cresme... » ; k « Rondeau : Royalle dame, triomphe des humains... » ; l « Ce que j'ey leu en ung roc au piet de la tour du far près la coloingne en qualité que l'on dit une des bonnes d'Ercules, que fit ediffier ledict Ercules pour sa memoire : Marti Aug... » ; m « Signum Karoli, gloriosi regis, in Ynsulle Barbare, anno ab Incarnacionis (sic) Dominy (sic) DCCCC LXXV » ; n « Le signet du roy Clovis, premier roy crestien » ; o « Le signet du roy Lothaire » ; p « Le signet du roy Pyppin » ; 6 « Des anticquytés de Nostre Dame de l'Isle, près Lion » ; 7 « De anticalia Lugduni ». Recueil d'extraits d'auteurs anciens concernant Lyon (Senèque, Suétone, Ptolemée, Juvénal, Eusèbe, Tacite), et d'inscriptions ou d'épitaphes qui se lisent à Lyon. En latin ; 8 Extrait en latin concernant la tarasque, monstre en forme de dragon, qui autrefois infestait la contrée située le long du Rhône, entre Arles et Avignon, dans les environs de Tarascon, et qui fut dompté par sainte Marthe. En tête on lit : « Je Pierre Sala ey pris se qui s'ensuit sus l'original d'un très ancien livre, qui est en l'eglise de Tarascon, et ce fut environ l'an 1505 ». A cet extrait est joint un portrait de la tarasque, dessiné à la plume ; 9 Extraits, en latin et en français, concernant le squelette du géant « Briart », trouvé le 5 novembre 1456 en la baronnie de Crussol, près S. Peray, « au ruisseau Mederie ». Un de ces extraits est une « epistre » en vers « faicte par monseigneur de MAILLE, en françois, suyvant le latin » qui la précède, « le roy Loys XI estant à séjour à Vallence ». Ces extraits sont précédés d'une peinture donnant une idée de l'endroit où fut trouvé le géant Briart, et dudit géant, peinture qui remplit le revers du feuillet 48, au droit duquel est dessiné le portrait de la tarasque ci-dessus énoncé ; 10 « L'epitre de Senecque à Lucille, du feu qui brulla Lion, qui pour lors estoit sus le mont de Fourvières, et se fut environ 50 ans avant la nativité Nostre Seigneur ». Traduction ; 11 Inscriptions latines à S. Michel auprès d'Aina y et « en l'Anticaille » ; 12 « Des ars qui sont partie à Lyon, partie dehors, près Sainct Hyrinier, Chappono, en plusieurs aultres lieux ». Premiers mots : « Lesdictz ars sont appellées (sic) par le peuple rudde et barbare ars des Sarazins... ». Derniers mots : « ... à l'archediacre de Saluces, etc. »
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Ce titre est suivi de quatre vers latins que voici : « Ecce recente toga venio, liber undique mundus, Promere quos reges Francia celsa tulit ; Tempora, gesta, locos, sortem, preludia, famam, Ex multis lecta codice claudo brevi » . Au-dessous de ces vers on lit, semble-t-il, Gaguinettus », comme si l'auteur du présent abrégé, se comparant à Gaguin, voulait signifier par ce diminutif « Gaguinettus », qu'il est un petit Gaguin, un abrégé de Gaguin. Puis vient une devise : « Pour esperer mieulx prosperer ». Sur le feuillet 3 v°, en face du feuillet 4 r°, qui contient le titre ci-dessus énoncé, est tracée à l'encre l'image d'une dame ayant un dragon à ses pieds. Elle tient de la main droite un écusson, aux armes de France, et de la gauche un autre écusson où sont représentées 3 tortues, deux en chef et une en pointe. Les feuillets 5-7 sont occupés par une dédicace de l'auteur « Audebrand, advocat d'Aulge et de Honnefleu... à très prudent et ingenieux homme Michelot Feré, grand architecteur du Havre de Grace ». Cette dedicace est datée « de Honnefleu, ce derrain jour de l'an 1518 ». Après la dédicace qui précède, terminée par la devise : « Par esperer mieulx prosperer », s'ouvre le « prologue du present livre », où l'auteur énumère ses autorités : Bérose, Manéthon, Métasthènes, Josèphe, Diodore, Pline, Robert Frescher, Robert Gaguin, Jean Lemaire de Belges. (Fol. 8-10). Le traité intitulé : Les Antiquités de Gaule commence (fol. 11) par : « Ante aquarum cladem... Or dit Berose que devant le deluge... » et finit (fol. 138) par : «... la fondation du Havre de Grace, que le roi François Ier a faict pour la protection de son royaulme... au cap de Caulx ». L'auteur attribue l'honneur d'avoir conduit les travaux à « monseigneur de Chillon, vis-admiral de France et capitaine de Honnefleu », et l'exécution à Michelot Feré, « homme... plain d'ingenieuse solercie, grand maistre et architecteur de l'oeuvre ». Il termine par le souhait que la construction du Havre soit menée à bonne fin, «... priant à Dieu donner au bon roy et à ses amys par esperer bien prosperer ». Puis il ajoute, ledit traité étant divisé en six livres : « La fin du VIe livre des Antiquités de Gaulle et consequemment de tout nostre petit labeur sur la 4e lignée des roys de France, selon la tradition de Gaguin ». Reliure du XVIe siècle en cuir estampé. Sur le premier plat, autour de la Vierge et de S. Jean, au pied de la croix on lit : « Christus filius Dei, vivis miserere nobis ». Sous la croix deux anges soutiennent un écu contenant l'agneau nimbé et portant la croix, surmonté de trois fleurs de lis. Le second plat représente la Pentecôte. Légende : « Veni, sancte spiritus, reple tuorum corda ».
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Contient : « Cy commence le livre appellé Ymaige de vie, traict des Secretz des philosophes, sur la fleur de alkymie » ; « Explicit liber vocatus Ymago vite. Deo gratias. Amen » ; « Téorique de la déclaration de la praticque et du régime qui est contenu ou livre appellé Ymaige de vie dessus escript. » Incomplet ; les derniers mots (fol. 48 v° ) sont : « dedans les ellemens [qui sont convertiz ensemble...] » ; « Incipit verbum abreviatum fratris RAYMUNDY GAUFFRID de leone viridi. » Sur Raymond Gaufridi, général des frères Mineurs, particulièrement sur le Verbum abbreviatum, cf. B. Hauréau, dans Histoire littéraire de la France, t. XXVII (1877), pp. 119-121 ; Notes diverses d'alchimie