999 resultados para Aorte, mesure
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L'administration fdrale canadienne et la Commission europenne ont construit, dans le courant des annes 2000, deux rseaux de Systmes d'informations gographiques (SIG): le Systme national d'information forestire au Canada, et l'Infrastructure d'information gographique dans la Communaut europenne. Ces SIG permettent le traitement gographique de donnes sociales et environnementales ainsi que leur reprsentation sur des cartes. Nous apprhendons ces deux rseaux de SIG sous l'angle de leur valeur heuristique: leur analyse nous permet d'tudier les configurations institutionnelles dans lesquelles ils ont t dvelopps, c'est--dire, dans ces cas prcis, ce qu'il est convenu d'appeler la gouvernance. Les SIG sont des instruments de mesure et de reprsentation de certains phnomnes: ils appartiennent la classe des instruments d'objectivation. En tant qu'instruments d'objectivation, ils nous permettent de discuter deux lments thoriques de la gouvernance : le rapport entre les administrations centrales et les administrations locales ; le rapport entre les administrations tatiques et les organisations non-tatiques. A travers cette discussion, nous montrons d'une part que la rarticulation de paliers de gouvernement diffrents ne signifie pas, comme cela a pu tre crit, un retrait de l'administration centrale au profit des administrations locales, mais au contraire une manire de contrler plus troitement celles-ci. Nous montrons d'autre part que cette rengociation des rapports entre les administrations centrales et locales ne s'accompagne pas, en pratique, dune rengociation des rapports entre administrations tatiques et organisations non-tatiques. En rvlant que les donnes non-tatiques ne sont pas intgres dans les rseaux de SIG tatiques, nous relativisons les thories qui voient dans la gouvernance un mode de gouvernement ouvert aux organisations non-tatiques. Cela nous conduit approfondir la piste qui envisage les instruments tatiques d'objectivation comme des moyens d'carter de l'objectivation des phnomnes sociaux ou naturels les lments qui contredisent l'action gouvernementale. Cette exgse politique de deux ensembles de programmes informatiques particuliers les SIG nous amne, en conclusion, proposer de considrer certains programmes informatiques comme des institutions politiques.
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Le contrle immunitaire des infections virales est effectu, en grande partie, par les lymphocytes T CD8+ cytotoxiques. Pour y parvenir, les lymphocytes T CD8+ doivent tre en mesure de reconnatre les cellules infectes et de les liminer. Cette reconnaissance des cellules infectes seffectue par linteraction du rcepteur T (TCR) des lymphocytes T CD8+ et des peptides viraux associs au complexe majeur dhistocompatibilit (CMH) de classe I la surface des cellules htes. Cette interaction constitue llment dclencheur permettant llimination de la cellule infecte. On comprend donc toute limportance des mcanismes cellulaires menant la gnration des peptides antigniques partir des protines virales produites au cours dune infection. La vision traditionnelle de cet apprtement protique menant la prsentation dantignes par les molcules du CMH propose deux voies cataboliques distinctes. En effet, il est largement admis que les antignes endognes sont apprts par la voie dite classique de prsentation antignique par les CMH de classe I. Cette voie implique la dgradation des antignes intracellulaires par le protasome dans le cytoplasme, le transport des peptides rsultant de cette dgradation lintrieur du rticulum endoplasmique, leur chargement sur les molcules du CMH de classe I et finalement le transport des complexes peptide-CMH la surface de la cellule o ils pourront activer les lymphocytes T CD8+. Dans la seconde voie impliquant des antignes exognes, le dogme veut que ceux-ci soient apprts par les protases du compartiment endovacuolaire. Les peptides ainsi gnrs sont directement chargs sur les molcules de CMH de classe II lintrieur de ce compartiment. Par la suite, des mcanismes de recyclage vsiculaire assurent le transport des complexes peptide-CMH de classe II la surface de la cellule afin de stimuler les lymphocytes T CD4+. Cependant, cette stricte sgrgation des voies dapprtement antignique a t durement prouve par la capacit des cellules prsentatrices dantignes effectuer lapprtement dantignes exognes et permettre leur prsentation sur des molcules de CMH de classe I. De plus, lidentification rcente de peptides dorigine intracellulaire associs des molcules de CMH de classe II a clairement indiqu la prsence dinteractions entre les deux voies dapprtement antignique permettant de transgresser le dogme pralablement tabli. Lobjectif du travail prsent ici tait de caractriser les voies dapprtement antignique menant la prsentation dantignes viraux par les molcules du CMH de classe I lors dune infection par le virus de lHerps simplex de type I (HSV-1). Dans les rsultats rapports ici, nous dcrivons une nouvelle voie dapprtement antignique rsultant de la formation dautophagosomes dans les cellules infectes. Cette nouvelle voie permet le transfert dantignes viraux vers un compartiment vacuolaire dgradatif dans la phase tardive de linfection par le virus HSV-1. Cette mise en branle dune seconde voie dapprtement antignique permet daugmenter le niveau de prsentation de la glycoprotine B (gB) virale utilise comme modle dans cette tude. De plus, nos rsultats dcrivent la formation dune nouvelle forme dautophagosomes drivs de lenveloppe nuclaire en rponse linfection par le virus HSV-1. Ces nouveaux autophagosomes permettent le transfert dantignes viraux vers un compartiment vacuolaire lytique, action galement assure par les autophagosomes dits classiques. Dans la deuxime partie du travail prsent ici, nous utilisons linfection par le virus HSV-1 et la production de la gB qui en rsulte pour tudier le trafic membranaire permettant le transfert de la gB vers un compartiment vacuolaire dgradatif. Nos rsultats mettent en valeur limportance du rticulum endoplasmique, et des compartiments autophagiques qui en drivent, dans ces mcanismes de transfert antignique permettant damplifier la prsentation antignique de la protine virale gB sur des CMH de classe I via une voie vacuolaire. Lensemble de nos rsultats dmontrent galement une troite collaboration entre la voie classique de prsentation antignique par les CMH de classe I et la voie vacuolaire soulignant, encore une fois, la prsence dinteraction entre les deux voies.
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Les sdiments sont des sites importants dlimination dazote (N) puisquils possdent des gradients doxydorduction leur confrant les conditions idales pour les ractions microbiennes de transformation de N. Leutrophisation des rgions ctires peut altrer ces gradients, par des changements dans la concentration doxygne (O2) de leau interstitielle, et modifier limportance relative des processus transformant le N. Afin de mieux comprendre comment lO2 pourrait influencer les transformations de N, nous avons mesur les flux diffusifs de diazote (N2), nitrate (NO3-), oxygne et ammonium (NH4+) dans les sdiments de lEstuaire Maritime du St-Laurent (EMSL), et nous avons estim les taux de dnitrification. Limportance du couple nitrification-dnitrification en fonction dun gradient de concentrations dO2 dans la zone dhypoxie de lEMSL fut aussi value. La concentration des gaz dissous fut mesure en utilisant une nouvelle approche dveloppe dans cette tude. Les flux diffusifs de N2, O2, NO3- et NH4+ variaient de 5.5 8.8, de -37.1 -84.8, de -4.0 -5.8 et de 0.6 0.8 mol N m-2 h-1 respectivement. Les concentrations de N2 et NO3- dans leau porale et les flux de NO3- et de N2 des sdiments, suggrent que la diffusion de NO3- provenant de leau la surface des sdiments ne peut pas expliquer par elle-mme la production de N2 observe. En utilisant une approche stoichiomtrique, les taux de nitrification potentielle estims comptent pour 0.01 52% du flux total de NO3 ncessaire pour aboutir aux flux de N2 observs et diminuent avec laugmentation de lhypoxie.
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Lendothline-1 (ET-1) est un puissant agent vasoconstricteur dont la production est drgule dans plusieurs maladies inflammatoires o lexpression des cyclooxygnases-1/2 (COX-1/2) est augmente. Puisquil est connu que la voie p38 MAPK est implique dans la rgulation de lET-1 au niveau de lARNm, nous avons tudi le rle de lun de ses substrats, la kinase MK2 dans la rgulation post-transcriptionnelle de lET-1 et des COX. Pour ce faire, nous avons utilis des souris MK2-dficientes (MK2-/-) ainsi que des contrles (MK2+/+) issus de la mme porte. Des paramtres de la fonction cardiaque ont t mesurs sous anesthsie laide dun cathter Millar et la ractivit vasculaire de lartre fmorale a t mesure par myographe. Lexpression de ET-1, COX-1 et COX-2 a t quantifie dans la cellule endothliale aortique (CE) par qPCR. En rponse lET-1 (100 nM), lexpression de la prproET-1 dans les CE augmente en fonction du temps (p<0.05) : cette variation est accentue chez les souris MK2-/-. Bien que la pression artrielle soit similaire entre les souris MK2+/+ et MK2-/-, linhibition de COX (indomtacine, 1 M) augmente (p<0.05) la contraction lET-1 des vaisseaux isols provenant de souris MK2+/+ mais pas des MK2-/-. Ces donnes suggrent un rle de MK2 dans la rponse vasculaire lET-1 et possiblement dans la signalisation post-rcepteur de lET-1 en gnral.
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Jusqu maintenant, la prison a surtout t analyse partir du point de vue des dtenus et celui des surveillants comme si le vcu de lenfermement et la relation dtenus-surveillants taient les seuls points de vue permettant den apprendre sur ce quelle est et den saisir le fonctionnement. Nous pensons, pour notre part, que dautres points de vue sont possibles, voire mme souhaitables. Cest le cas, notamment, de celui des enseignants qui exercent leur mtier en prison. Bien que thoriquement en mesure doffrir un complment intressant aux fonctions de dissuasion et de rinsertion sociale que la prison remplit difficilement elle seule, le projet ducatif carcral constitue une activit plus ou moins marginalise qui est ramene au niveau des autres activits pnitentiaires. Au premier chef, cest la prison que nous sommes tents den imputer la responsabilit et, de fait, elle y est pour quelque chose. Dabord conue pour neutraliser des criminels, il lui est difficile de les duquer en mme temps. Mais cette marginalisation, nous le verrons, nest pas le seul fait de la prison. Elle tient aussi beaucoup au mandat quils se donnent et la faon dont les enseignants se reprsentent leur travail. Stant eux-mmes dfini un mandat ambitieux de modelage et de remodelage de la personnalit de leurs lves dlinquants dtenus, prrequis, selon eux, un retour harmonieux dans la collectivit, les enseignants dplorent quon ne leur accorde pas toute la crdibilit qui devrait leur revenir. Cette situation est dautant plus difficile vivre, qu titre de travailleurs contractuels pour la plupart, ils sont dj, aux yeux du personnel correctionnel, objets dune mfiance qui sera dautant plus grande que, pour effectuer leur travail, ils doivent se faire une reprsentation du dlinquant et du dlit peu compatibles avec celles qui prvalent dans le milieu. Cest ainsi qu la marginalisation comme fait organisationnel se superpose une auto-marginalisation, incontournable, qui est le fait des enseignants eux-mmes et qui se traduit par leur attitude de rserve lgard de la prison. La chose est dautant plus paradoxale que le mandat que se donnent les enseignants, bien quils sen gardent de le dire, correspond tout fait au projet correctionnel. Mais la prison, davantage proccupe par la gestion du risque que par la rinsertion sociale des dtenus, na dintrt pour lducation en milieu carcral que dans la mesure o elle permet une socialisation lidologie pnitentiaire et contribue consolider la paix lintrieur des murs avec la complicit des enseignants eux-mmes. Du reste, ces derniers ne sont pas dupes et lui en font grief, encore quil soit permis de nous demander si on ne lui reproche pas, plus simplement, de ne pas leur donner toute la place quils croient leur revenir et de les laisser suspendus dans le vide carcral.
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Cette thse souvre avec des commentaires du sicle dernier sur les opinions de Luther propos de lautorit du gouvernement et de lglise, ainsi que sur la nature humaine et la fonction de la loi. Je prsente ensuite o ces critiques situent Luther par rapport la tradition scholastique et par rapport la tradition romaine au sein de lglise. Puis, jexplore les uvres de Luther pour mettre en lumire ses arguments concernant lglise, la source de son autorit, ainsi que la relation de celle-ci avec les gouvernements, autrement dit les autorits temporelles. De l, je mintresse la comparaison que le rformateur fait entre la place de lglise dans la socit et celle de lautorit temporelle. Enfin, janalyse les crits de Luther propos de deux vnements concernant la construction du Royaume de Dieu et plus prcisment, dans quelle mesure lglise dpend, ou non, des autorits temporelles pour construire ce Royaume. Nous allons trouver une rponse surprenante la question de comment lglise est indpendante de lautorit temporelle dans louvrage spcifique au royaume de Dieu. Le but de ma thse est de rpondre certains critiques qui reprochent Luther de sappuyer sur lautorit temporelle pour tablir lglise, et par consquent de donner au temporel le contrle sur le spirituel. Nous dcouvrirons que Luther tire son autorit des critures. Nous dcouvrirons aussi les consquences que cette autorit a sur sa philosophie politique, c'est--dire limportance de la soumission aux autorits gouvernantes en mme temps que la libration des individus de la tyrannie dune fausse doctrine.
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Contexte et objectif. Lvasion fiscale a gnr des pertes annuelles variant entre 2 et 44 milliards au Canada entre 1976 et 1995. Avec la croissance de lvasion fiscale dans les annes 1980 et 1990 plusieurs lgislations se sont attaques ce phnomne en mettant en place des mesures telles que les amnisties, les rformes fiscales et les nouvelles lois. Ces dernires reposent non seulement sur des principes thoriques distincts, mais leur efficacit mme est remise en question. Bien que plusieurs auteurs affirment que les criminels en col blanc sont rceptifs aux sanctions pnales, une telle affirmation repose sur peu de preuves empiriques. Lobjectif de ce mmoire est donc de raliser une synthse systmatique des tudes valuatives afin de faire un bilan des lois fiscales et dvaluer leurs effets sur la fraude fiscale. Mthodologie. La synthse systmatique est la mthodologie considre comme la plus rigoureuse pour se prononcer sur leffet produit par une population relativement homogne dtudes. Ainsi, 18 bases de donnes ont t consultes et huit tudes ont t retenues sur les 23 723 rfrences. Ces huit tudes contiennent neuf valuations qui ont estim les retombs des lois sur 17 indicateurs de fraude fiscale. Lensemble des tudes ont t codifies en fonction du type de loi et leur rigueur mthodologique. La mthode du vote-count fut employe pour se prononcer sur lefficacit des lois. Rsultats. Sur les 17 indicateurs, sept indiquent que les lois nont eu aucun effet sur lvasion fiscale tandis que six tmoignent deffets pervers. Seulement quatre rsultats sont favorables aux lois, ce qui laisse prsager que ces dernires sont peu efficaces. Toutefois, en scindant les rsultats en fonction du type de loi, les rformes fiscales apparaissent comme une mesure efficace contrairement aux lois et amnisties. Conclusion. Les rsultats dmontrent que les mesures bases sur le modle conomique de Becker et qui rendent le systme plus quitable sont prometteuses. Les amnisties qui visent aller chercher des fraudeurs en leur offrant des avantages conomiques et en suspendant les peines sont non seulement inefficaces, mais menaceraient le principe dautocotisation bas sur lquit.
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Dans les centres dhbergement et de soins de longue dure (CHSLD), jusqu 80 % des personnes admises vivent avec une dmence (Conseil des ans, 2007). Parmi ces personnes ges, plusieurs crient. Ce comportement a fait lobjet de quelques tudes, mais ces tudes ne fournissent pas une comprhension des sens de ces cris qui pourrait orienter le choix dinterventions face ces personnes et leur entourage. laide de la perspective infirmire de Leininger (2001) et de la thorie de la communication et des interactions lintrieur de triades dAdams et Gardiner (2005), le but de cette tude tait de dcrire les sens des cris de personnes ges vivant avec une dmence et les facteurs les influenant en tenant compte de la perspective des personnes ges, de leurs aidants familiaux et de leurs soignants. Pour atteindre ce but, lethnographie critique a t choisie comme mthode. Ltude sest dcoule dans un CHSLD au sein duquel sept triades, composes de personnes ges vivant avec une dmence qui crient, daidants familiaux principaux et de soignants, ont t recrutes selon un chantillonnage thorique. Diverses mthodes de collecte des donnes ont t utilises dont lobservation des personnes ges et du milieu et des entrevues semi-diriges auprs des aidants et soignants. Lanalyse des donnes a t effectue laide des quatre approches proposes par Spradley (1979) soit lanalyse : des domaines, taxonomique, componentielle et thmatique. Les rsultats ont permis didentifier des thmes sur les sens des cris et sur les facteurs influenant ceux-ci. Les cris peuvent avoir pour sens la vulnrabilit, la souffrance et la perte de sens vcues par la personne ge. Ce comportement peut aussi indiquer diverses finalits, par exemple lexpression dinsatisfactions ou dmotions. Ces finalits peuvent tre distingues partir de critres de modulation tels que la prvisibilit des cris ou un facis motif. Par ailleurs, divers aspects rendent les sens des cris singuliers. La stabilit et la flexibilit dans la faon dorganiser les soins ainsi que leffet rciproque entre les personnes ges qui crient et les autres personnes dans le CHSLD se sont dgages comme tant des facteurs qui influencent les sens des cris. Il sest aussi rvl que les cris de chaque personne ge peuvent tre considrs comme un langage unique que les aidants et les soignants sont en mesure dapprendre et qui influence linterprtation des sens des cris. Laccompagnement de la personne ge, en tenant compte de ses volonts, ses besoins et de sa personnalit, les fluctuations dans les relations de pouvoir au sein des triades personnes ges-aidants-soignants et les sentiments dimpuissance et de culpabilit des aidants et des soignants sont dautres facteurs qui influencent les cris. Les connaissances dcoulant de cette tude augmentent la comprhension sur les sens des cris des personnes ges vivant avec une dmence. Elles ont des implications pour les divers champs dactivits des infirmires et qui pourront contribuer offrir des soins culturellement cohrents et caring pour les personnes ges vivant avec une dmence et leur entourage.
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Essai cinique randomis
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Nous nous proposons dans ce papier d'etudier la question de la cooperation a la lumiere de la moralite. Cela nous conduit a discerner deux formes de moralite, celle concue comme un devoir (imperatif categorique de Kant) et celle concue comme un choix (l'altruisme). Neanmoins, ces deux representations se recoupent dans leur traitement de la cooperation. Dans la mesure ou elles sont formalisees dans le cadre d'un jeu statique, les resultats qui en ressortent ne nous disent pas plus qu'il est dans l'interet d'un individu de s'y soumettre lorsque les autres en ont fait autant. Toutefois, il n'est pas explique comment les autres en sont venus a adopter un comportement moral. Cela souleve en substance le probleme de l'outil utilise, celui-ci definissant les comportements a l'equilibre sans nous livrer la moindre information sur la situation qui predominait avant d'arriver a l'equilibre.
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Formes lors de leffondrement gravitationnel dun nuage de gaz molculaire, les toiles naissantes auront diffrentes masses variant entre 0.08 et environ 100M . La majorit de la population stellaire de la Galaxie est constitue dtoiles dont la masse est infrieure environ 0.6 M . Le dernier vnement de formation stellaire dans le voisinage solaire sest produit dans la bulle locale il y a au plus 100 millions dannes, vraisemblablement provoqu par le passage dune onde de choc dans le bras local de la Galaxie. Cest ainsi que se formrent de jeunes associations dtoiles dont les membres se caractrisent en particulier par une vitesse spatiale et une position commune dans la Galaxie. Les associations jeunes tant peu densment peuples et relativement proches du Soleil, leurs membres se font plutt rares et disperss sur toute la vote cleste. Jusqu prsent, surtout les toiles les plus massives (brillantes) ont t rpertories. Les toiles jeunes de faible masse, constituant la majorit de la population, restent pour la plupart tre identifies. Les toiles jeunes de faible masse reprsentent une population clef pour contraindre les modles volutifs des toiles M et des naines brunes. Elles sont galement dexcellentes candidates pour chercher des exoplantes via les techniques dimagerie directe. Ce mmoire prsente une nouvelle mthode utilisant un modle cinmatique enrichi dune analyse statistique Bayesienne pour identifier des toiles jeunes de faible masse dans les associations beta Pictoris, Tucana-Horologium et AB Doradus. partir dun chantillon de 1080 toiles K et M, toutes comportant des indicateurs de jeunesse tels lmission Halpha et une forte luminosit dans les rayons X, leurs proprits cinmatiques (mouvement propre) et photomtriques sont analyses pour en extraire 98 candidates hautement probables membres dune des trois associations. Une confirmation de leur statut comme membre ncessitera en particulier une mesure de leur vitesse radiale (prdit par notre analyse) et une mesure de la largeur quivalente du lithium 6708 pour mieux contraindre leur ge.
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Ayant recours aux thories de lintertextualit et de la citation telles que dveloppes par Genette, Compagnon et Morawski, ce mmoire met en relation deux corpus distincts mais complmentaires : les principaux essais dHubert Aquin, de Gaston Miron et des collaborateurs de la revue Parti pris sont analyss comme rcriture des textes (ou rlaboration des ides) dAim Csaire, de Frantz Fanon et dAlbert Memmi, figures dominantes du discours de la dcolonisation francophone. Lapproche adopte vise mettre en lumire les bases sur lesquelles les intellectuels qubcois tchrent de justifier leur rutilisation du discours de la dcolonisation. Elle permet aussi dobserver dans quelle mesure ce discours orienta la rflexion entourant la redfinition du nationalisme au Qubec, en plus de faciliter sa diffusion. Articul autour de trois grands axes lidentit culturelle, les conflits linguistiques ainsi que le rle de la littrature et de lcrivain dans le combat pour lmancipation nationale , ce mmoire dmontre que l'tablissement d'un tel partenariat symbolique a t d'un grand apport quant l'appartenance du Qubec la francophonie.
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Cette thse porte sur le comportement des lites politiques durant les priodes de crise nationale et plus particulirement sur leurs ractions aux attentats terroristes. Elle dmontre que les crises terroristes sont tout comme les conflits militaires ou diplomatiques propices aux unions nationales et notamment aux ralliements des partis dopposition auprs du gouvernement. Lanalyse statistique dactes terroristes stant produits dans cinq tats dmocratiques (Allemagne, Espagne, tats-Unis dAmrique, France et Royaume-Uni) entre 1990 et 2006 rvle que lampleur dun attentat en termes de pertes humaines ainsi que la rptition de ces attentats influencent dans une large mesure la raction des lites politiques. Ainsi plus lampleur dun attentat est leve, plus la probabilit dun ralliement est grande. En revanche, la multiplication des attentats augmente la possibilit de dissension entre lopposition et le gouvernement. Par ailleurs, lopposition est plus susceptible de se rallier au gouvernement lorsque lattentat est perptr par des terroristes provenant de ltranger. Lanalyse quantitative indique galement que lexistence dun accord formel de coopration dans la lutte antiterroriste entre le gouvernement et lopposition favorise lunion des lites. Enfin, les donnes analyses suggrent que la proportion des ralliements dans les cinq pays est plus importante depuis les attentats du 11 septembre 2001. Une analyse qualitative portant exclusivement sur la France et couvrant la priode 1980-2006 confirme la validit des variables identifies dans la partie quantitative, mais suggre que les lites ragissent au nombre total de victimes (morts mais aussi blesss) et que la rptition des actes terroristes a moins dimpact lors des vagues dattentats. Par ailleurs, les analyses de cas confirment que les lites politiques franaises sont plus susceptibles de se rallier quand un attentat vise un haut-fonctionnaire de ltat. Il apparat galement que les rivalits et rancurs politiques propre la France (notamment suite larrive de la gauche au pouvoir en 1981) ont parfois empch le ralliement des lites. Enfin, cette analyse qualitative rvle que si lextrme gauche franaise soutient gnralement le gouvernement, quil soit de gauche ou de droite, en priode de crise terroriste, lextrme droite en revanche saisit quasi systmatiquement lopportunit offerte par lacte terroriste pour critiquer le gouvernement ainsi que les partis de lestablishment. La thse est divise en sept chapitres. Le premier chapitre suggre que le comportement des lites politiques en priode de crises internationales graves (guerres et conflits diplomatiques) est souvent influenc par la raison dtat et non par lintrt lectoral qui prdomine lors des priodes plus paisibles. Le second chapitre discute du phnomne terroriste et de la littrature affrente. Le troisime chapitre analyse les causes du phnomne dunion nationale, soumet un cadre pour lanalyse de la raction des lites aux actes terroristes, et prsente une srie dhypothses. Le quatrime chapitre dtaille la mthodologie utilise au cours de cette recherche. Les chapitres cinq et six prsentent respectivement les rsultats des analyses quantitatives et qualitatives. Enfin, le chapitre sept conclut cette thse en rsumant la contribution de lauteur et en suggrant des pistes de recherche.
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Dans le domaine des relations industrielles, on a vu apparatre, ces dernires annes, diffrents changements au niveau des relations du travail, notamment en matire de ngociation collective. En effet, de nouvelles formes de ngociation ont vu le jour en rponse aux changements qui se sont produits sur le march du travail. De faon plus prcise, les thoriciens se sont penchs, dune part, sur des mthodes de ngociation moins conflictuelles et les acteurs concerns par la ngociation collective ont su les mettre en pratique, dautre part. Cependant, bien que certains aient tent de substituer ces mthodes plus coopratives la ngociation traditionnelle de faon intgrale, les thoriciens et praticiens se sont aperus quil tait plutt difficile de les adopter ltat pur et ce, de faon alternative la ngociation traditionnelle. Afin doptimiser les gains mutuels lors de la ngociation dune entente, les ngociateurs vont plutt opter pour un usage combin des mthodes plus traditionnelles et des nouvelles formes dites plus coopratives; on parle alors de ngociation mixte. Toutefois, peu dtudes portant sur la ngociation mixte ont t conduites. Nous croyons nanmoins que cette forme de ngociation est plus approprie, notamment en raison de la nature des enjeux traits loccasion dune ngociation collective. Sinsrant dans ce contexte, lobjet de notre recherche est donc ltude, par lentremise dun cas particulier, de la ngociation mixte. De faon plus prcise, nous cherchons valuer la mthode de ngociation adopte lors de la ngociation collective ayant eu lieu entre le Centre de la petite enfance Pomme Soleil (CPE) et le Syndicat des intervenantes en petite enfance de Montral (SIPEM) CSQ en 2005. Afin dy parvenir, nous avons vrifi les propositions et hypothses suivantes : (1) la nature du climat des ngociations prcdentes a une influence sur la mthode de ngociation de type mixte adopte par les parties au cours de la ngociation de la convention collective, (2) la nature du climat des relations industrielles a une influence sur la mthode de ngociation de type mixte adopte par les parties au cours de la ngociation de la convention collective, (3) le passage du temps a un effet de transition sur la mthode de ngociation de type mixte qui manifeste une dominante intgrative dans les tapes initiales de la ngociation et une dominante distributive dans les tapes finales, (4) les ngociateurs ayant reu une formation la ngociation base sur la rsolution de problmes ou base sur les intrts adoptent une mthode de ngociation de type mixte dominante intgrative, (5) lexprience des ngociateurs patronal et syndical a une influence sur la mthode de ngociation de type mixte adopte par les parties au cours de la ngociation de la convention collective, (6) la stratgie de ngociation initiale adopte par les parties a une influence sur la mthode de ngociation de type mixte au cours de la ngociation de la convention collective et (7) la ngociation des clauses incidence pcuniaire donne lieu une mthode de ngociation de type mixte dominante distributive. Grce aux rsultats que nous avons recueillis par lentremise de lobservation de la ngociation collective entre le CPE Pomme Soleil et le SIPEM, mais principalement par le biais des entrevues, nous sommes en mesure daffirmer que, conformment notre question de recherche, la ngociation fut mixte, dominante intgrative. Cependant, la question salariale, bien quelle ne fut pas aborde la table de ngociation mais avec le gouvernement provincial, prit une tangente distributive. En ce sens, nous pouvons dire que la ngociation fut mixte et ce, de faon squentielle.
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Cette thse est une recherche pluridisciplinaire sur le concept du pardon interpersonnel. Elle cherche circonscrire la porte et la dynamique du pardon, entre autres en rpondant la question Pourquoi pardonner ? Jusqu rcemment on trouvait peu dcrits sur le pardon. Mais les deux dernires dcennies ont vu un foisonnement de travaux de recherche sur le sujet de la part de psychologues veills ses bienfaits thrapeutiques. Paralllement, des philosophes et des thologiens se sont aussi intresss la question et ont commenc publier leurs rflexions. Deux hypothses marquent le parcours de notre recherche. La premire porte sur la signification de la deuxime partie de lnonc biblique en Luc 23, 34 Pre, pardonne-leur car ils ne savent pas ce quils font . Elle avance que le motif de lignorance que cette parole affirme a une porte universelle et soutient que loffenseur est en tat dignorance inconsciente lorsquil fait le mal. Le pardon des offenses serait donc le pardon de cette ignorance inconsciente. La seconde hypothse conjecture que le pardon interpersonnel sinscrit dans une dynamique spirituelle mme sil a quitt ses amarres religieuses. Nous avanons que la relation pardon-spiritualit est significative et que sa comprhension peut aider mieux saisir lessence dun pardon devenu sculier et en permettre lclosion. Pour tablir la valeur de cette hypothse, nous devons tudier la dynamique dune dmarche de pardon de mme qu dterminer le statut actuel de la spiritualit. La thse se divise en trois parties. La premire partie expose la pense dauteurs significatifs dans chacune des principales disciplines concernes par le pardon : philosophie, thologie, psychologie et spiritualit. Il y est question doffense pardonnable ou impardonnable, de pardon conditionnel ou inconditionnel, de corrlats du pardon comme loubli, la colre, la culpabilit, le repentir et des rsultats dtudes empiriques psychothrapeutiques sur le pardon. Cette premire partie se termine par une rflexion sur la spiritualit de faon voir dans quelle mesure le pardon devient une dynamique spirituelle. La deuxime partie est consacre lexamen de lhypothse concernant le sens et la porte du car ils ne savent pas ce quils font . Dans un premier temps on fait appel lexpertise exgtique pour situer lauthenticit et la porte de ce passage. Nous explorons ensuite la pense philosophique travers lhistoire pour comprendre le vritable sens du libre-arbitre et son impact sur la conception de la faute. La remise en cause philosophique du libre-arbitre nous ramnera la thse socratique selon laquelle Nul nest mchant volontairement . La thorie mimtique de Ren Girard vient dmontrer que les perscuteurs sont fondamentalement inconscients de ce quils font et la thologienne Lytta Basset identifie le fantasme de la connaissance du bien et du mal comme accroissant cette ignorance qui signore. La troisime partie de la thse intgre les rflexions et dcouvertes des deux premires parties, et les situent dans un parcours qui va de limpardonnable la gurison, tout en les conceptualisant avec une matrice de verticalit et dhorizontalit qui schmatise leurs interactions. Nous dcouvrons que si car ils ne savent pas ce quils font fournit la rponse logique la question Pourquoi pardonner ?, il existe aussi une deuxime voie qui conduit au pardon, lamour. Lamour est la cl du pardon bas sur le message vanglique, alors que lempathie est celle de lapproche psychothrapeutique. Enfin, la comparaison entre le pardon psychothrapeutique et le pardon vanglique nous fait conclure quil y a deux modes daccs majeurs au pardon : la raison et lamour.
