1000 resultados para territoire vécu
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Suite à la demande d’exploitation de la zone de Bourgeois par les professionnels, la Direction Départementale du Territoire et de la Mer (DDTM) a demandé la réalisation d’une étude sanitaire en vue du classement de cette zone de production pour les bivalves fouisseurs (groupe 2 ).Cette étude réalisée par le Laboratoire Environnement ressources des Pertuis Charentais bénéficie d’un financement de la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL). Basée sur le paramètre microbiologique (Escherichia coli) et chimiques (plomb, mercure, cadmium), l’étude sanitaire a pour objectifs : d’estimer la qualité microbiologique et chimique de la zone en vue du classement sanitaire de la zone par l’administration conformément aux exigences du Règlement CE n° 854/2004 ; et de déterminer la stratégie d’échantillonnage à mettre en œuvre dans le cadre de la surveillance sanitaire régulière de cette zone suite à son classement. L’étude des informations disponibles a permis l’identification de sources de contamination potentielle et la définition d’une stratégie d’échantillonnage. Trois points de suivi ont été positionnés dans des secteurs jugés sensibles aux sources de contamination et ont été échantillonnés du 21 juillet 2011 au 20 août 2012. Les concentrations maximales en cadmium, mercure et plomb sont inférieures aux critères chimiques réglementaires et sont compatibles avec un classement en A, B ou C. Le suivi microbiologique réalisé indique une qualité B pour chacun des trois points de suivi selon les seuils microbiologiques définis par le règlement (CE) n° 854/2004. La qualité de la zone est donc estimée B dans son ensemble. Le point « Bonnemort » est retenu pour la surveillance régulière REMI du groupe 2 dans la zone n° 17-51 Bourgeois.
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Ce document contient une étude et une analyse du modèle de dispensation de services sociaux qui existe au Nouveau-Brunswick. Cette analyse et cette critique représentent un aboutissement car jamais, dans cette Province, une telle étude n'a été menée à terme. En plus d'être critique et analytique, cette étude contient des recommandations afin d'améliorer les nombreuses lacunes administratives et la programmation des activités conduite par ce Ministère. Les usagers des services offerts par le ministère des Services sociaux perçoivent difficilement les lacunes, mais vivent à tous les jours les déficiences dans la programmation des services. Il est donc proposé de donner juste valeur à tant de vécu par la clientèle et aux besoins exprimés par les intervenants sociaux. Ce document pourra aussi servir lors de la formation de futurs travailleurs sociaux. L'approche utilisée fera ressortir, par sa vision différente, les besoins exprimés par le client, et surtout les besoins et les valeurs véhiculées par les intervenants de première ligne. Nous sommes cependant d'avis que les administrateurs, dans ce système, ont le souci de bien gérer les capitaux provenant des taxes de tous les contribuables. La raison fondamentale de ce mémoire réside dans le questionnement suivant: Est-ce que la planification, la programmation et la gestion des activités et services répondent aux besoins exprimés par la clientèle? De plus, répondent-elles aux activités professionnelles menées par ses employés dans chacune des divisions? Nous allons tenter de répondre à ces interrogations dans les prochains chapitres. [...]
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Apprendre avec le support d'aides-apprenants se veut un programme préventif du décrochage scolaire visant l'ensemble des jeunes fréquentant les écoles de niveau primaire. Il vise essentiellement, à travers le processus d'apprentissage de l'élève, une modification ou un changement dans l'intervention et les interactions des différents acteurs scolaires, qu'ils soient directeur-trice, enseignants-es, parents et élèves afin d'améliorer la qualité du vécu pédagogique de ces jeunes. La motivation scolaire, l'estime de soi, la responsabilisation dans les apprentissages et la coopération sont les thèmes au centre de la conception de ce projet qui a été expérimenté et évalué auprès de deux groupes d'élèves (N = 54) d'une école primaire de la Commission Scolaire Catholique de Sherbrooke. L'évaluation a permis de recueillir des données de nature quantitative ainsi que de nature qualitative, permettant de justifier, l'efficience et l'efficacité d'un tel projet dans la recherche d'une meilleure qualité de vie au plan pédagogique. Les résultats obtenus démontrent la pertinence de poursuivre et d'assurer la continuité d'une telle démarche pédagogique afin que puissent en bénéficier à court, moyen et long terme les premiers utilisateurs des services éducatifs, à savoir les élèves. Un guide : Apprendre avec le support d'aides-apprenants, construit à partir de l'expérimentation du projet Apprendre à apprendre, permet aux différents partenaires-éducateurs l'élaboration de nouvelles stratégies pédagogiques amenant à la réalisation de l'école milieu de vie.
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Le diocèse de Sherbrooke fut érigé par le Pape Pie IX. La bulle d'érection, datée de Rome le 28 août 1874, confirmait ainsi le voeu de l'épiscopat de la province ecclésiastique de Québec, émis au cinquième concile provincial du 23 mai 1873. Le nouveau diocèse comprenait un démembrement des diocèses de Québec, de St-Hyacinthe et des Trois-Rivières; Québec cédait trois cantons plus une paroisse; St-Hyacinthe, dix-huit cantons; et Trois-Rivières, vingt-quatre. Moins de la moitié de la population de ce territoire était catholique, soit seulement 30,255 sur une population totale de 68,283 habitants, d'après le recensement de 1870. Par une bulle romaine du premier septembre 1874, Antoine Racine, prêtre desservant de l'église Saint-Jean-Baptiste de Québec, était nommé premier évêque du nouveau diocèse. L'évêque élu avait été prévenu quelques jours auparavant par une lettre de Rome. Consacré à Québec, le 18 octobre 1874, des mains de Mgr Elzéar Alexandre Taschereau, archevêque de Québec, Mgr Antoine Racine prit possession du siège de Sherbrooke le 20 du même mois. Pendant dix-neuf ans, soit jusqu'à sa mort survenue le 17 juillet 1893, l'évêque de Sherbrooke conduisit son diocèse avec prudence, le dotant d'institutions stables. Ses nécrologistes et ses biographes le considèrent comme un des principaux artisans de la pénétration catholique et française dans les Cantons de l'Est. […]
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Au Mali, le monde rural est un système complexe dont le développement implique son appréhension dans sa complexité. Cependant, la réalité malienne montre un manque de formation, d'organisation et une exploitation irrationnelle des ressources entravant les efforts du développement. Dans cette situation, il est difficile au crédit rural de jouer son rôle dans le développement. Les paysans du Mali, et plus précisément ceux dans la zone Office de la Haute Vallée du Niger (OHVN), tirent annuellement de leurs cultures, des revenus assez faibles. Malheureusement ces sommes ne restent pas dans le secteur rural pour faciliter la promotion de l'agriculture. Elles sont, pour la plupart, utilisées pour payer les arriérés de crédit. Ainsi, au cours d'un stage que nous avons eu à effectuer à Bancoumana (un secteur tabacole encadré par l'Office), il a été constaté que les paysans sont confrontés à plusieurs problèmes, qu'ils soient d'origine économique, sociologique ou autre. Entre autres problèmes: la faiblesse des revenus d'où incapacité d'investir et d'épargner; - l'insuffisance de sensibilisation sur le crédit rural; - l'insuffisance de formation en gestion et organisation. Dans cette problématique, nous soulevons des points d'ordre économique et social. En fait, dans la politique de crédit pratiquée par de nombreux organismes de développement (expérience vécue en Madagascar), on ne tient pas compte des habitudes et de la tradition en matière de crédit. Les politiques de crédit restent incomprises et inappliquées par les paysans. L'élaboration de ces politiques ne s'appuie pas solidement sur le vécu des participants et des bénéficiaires-cibles, encore moins sur les valeurs. En se basant sur nos investigations antérieures, nous avons jugé nécessaire de voir comment évolue la politique de crédit dans la zone de l'Office de la Haute Vallée du Niger. La présente étude a pour but de comprendre le fonctionnement du crédit rural dans notre zone d'étude, à l'aide d'une analyse descriptive. Nous proposons des recommandations et des suggestions s'il y a lieu.
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Les petites entreprises au Canada et au Nouveau-Brunswick sont devenues depuis une quinzaine d'années la principale source de création de nouveaux emplois. Les petites entreprises canadiennes (celles qui comptent moins de 1(X) employés) employaient 37% de la population active en 1987 et elles ont créé 81% des nouveaux emplois entre 1979 et 1988. Pour le Nouveau-Brunswick, les petites entreprises jouent un rôle encore plus grand: elles employaient 38% de la population active en 1987 et ont créé 88% des nouveaux emplois durant cette même période. La vitalité et la croissance des petites entreprises sont donc des facteurs cruciaux dans le développement socio-économique du Canada en général et du Nouveau-Brunswick en particulier. Pour assurer leur croissance, les petites entreprises ont besoin de financement, bien sûr, mais elles requièrent aussi du support technique sous forme de conseils et de perfectionnement de leurs ressources humaines. Jusqu'en 1990, les entrepreneurs du Nouveau-Brunswick qui cherchaient sur leur territoire du capital de risque n'avaient autre choix que de s'adresser au gouvernement fédéral ou provincial car ce service d'appui à la petite entreprise n'était pas offert dans le secteur privé, ou du moins n'était pas publiquement connu. En avril 1990, le Mouvement Coopératif Acadien annonça la création de la Société d'Investissement du Mouvement Acadien (SIMA) et lui donna justement le mandat de fournir aux petites entreprises coopératives et à capital-actions un accès à du capital de risque et au support technique pour assurer leur croissance. La SIMA adresse ses services aux entreprises acadiennes du Nouveau-Brunswick étant donné la spécificité culturelle de son membership. Quel genre de portefeuille d'investissement la SIMA a-t-elle constituté jusqu'à date? Quelle contribution a-t-elle apporté après deux ans à la croissance des entreprises acadiennes et au perfectionnement de leurs ressources humaines? C est à ces questions que s'intéresse ce travail et à lesquelles nous tenterons de répondre. Cet essai cherchera précisément à évaluer l'impact de la SIMA depuis 1990 jusqu'à la première moitié de 1992. Nous devons toutefois tenir compte du fait que notre étude ne pourra mesurer la performance ultime de la SIMA après deux ans d'activités. Comme le cycle d'affaires d'une société de capital de risque varie entre cinq et sept ans, nous apprécierons les accomplissements nous nous intéresserons aux tendances qui se dessinent en date de juin 1992. Afin de mieux saisir le caractère stratégique de l'initiative de la SIMA, nous examinerons dans un premier chapitre l'état de la petite entreprise et de l'emploi. Ensuite nous nous pencherons sur la problématique du financement de la petite entreprise, qu'elle soit coopérative ou à capital-actions, pour constater l'arrivée opportune de cette société d'investissement sur la scène acadienne. Nous découvrirons aussi les besoins non-monétaires des petites entreprises et cela nous permettra de vérifier si l'offrande de la SIMA en appui technique correspond aux besoins réels des entrepreneurs. Ayant ainsi pris connaissance de la dimension de la problématique, nous formulerons quelques hypothèses, dont les variables nous permettront de confirmer ou au contraire d'infirmer l'impact social et l'impact économique de la SIMA au Nouveau-Brunswick, Nous tiendrons compte, bien sûr, qu'au moment de notre enquête la Société n'est que dans la première phase de sa relation avec ses partenaires. Dans le deuxième chapitre, nous prendrons connaissance de la nature de cette activité économique qu'est le capital de risque. Nous ferons un recul dans l'histoire pour retracer les débuts de cette forme de capitalisme et nous dresserons un portrait sommaire de cette activité au Canada. Étant donné que ces services étaient déjà offerts au Nouveau-Brunswick avant 1990, avant l'arrivée de la SIMA, nous prendrons connaissance des principaux acteurs pour être en mesure de comparer leurs approches à celles de la SIMA. Afin de mieux connaître la Société d'Investissement du Mouvement Acadien, la dernière-née du Mouvement Coopératif Acadien, nous étudierons dans un autre chapitre sa structure interne et ses politiques d'investissement dans les petites entreprises. Nous ferons aussi la genèse de la SIMA, ce qui nous permettra de découvrir une pratique courante de collaboration entre le Mouvement Acadien et le Mouvement Desjardins du Québec. Nous ferons par la suite une analyse des données que nous avons recueillies sur le terrain dans le but de mesurer l'impact social de la SIMA. Nous ferons état de notre enquête dans les archives des médias francophones qui s'adressent à la communauté d'affaires acadienne ainsi qu'auprès de la Société elle-même pour constater ses démarches de communication. Parce que l'activité vedette la SIMA est celle d'investir, nous étudierons ensuite ses investissements dans les entreprises et nous tenterons d'évaluer l'impact économique de ses initiatives. Nous ferons également état des témoignages de quelques experts et observateurs de la question économique au Nouveau-Brunswick que nous avons interrogés dans le cadre de ce travail. Nous terminerons cet essai en dressant un bilan de l'intervention de la SIMA depuis sa création et, le cas échéant, nous formulerons quelques recommandations aux dirigeants de la SIMA. Nous sommes donc en présence d'un phénomène inusité dans le contexte acadien: une activité hautement capitaliste entreprise par un mouvement coopératif qui en a ai l'expérience, ni les valeurs. Et par ailleurs, nous effectuons notre étude de cette société bien avant la fin de son cycle productif, pour ainsi dire. C'est son caractère innovateur qui incite à son étude, même si les données que l'on pourra cueillir ne traduisaient que partiellement sa performance ultime. Par conséquent, ce travail ne saurait être une analyse d'impact dans le sens classique du terme, car il n'attend pas la fin du processus avant de poser un regard qui pourrait être utile aux coopérateurs dans le champ. Notre approche, qui combine la cueillette et l'analyse de données à des observations critiques d'experts, peut constituer un outil utile dans l'étude pilote d'un projet innovateur en coopération.
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Comment expliquer que les coopératives et le développement régional soient si naturellement associés comme les éléments d'une même stratégie de développement? Idéologie, réflexe naturel, artifice du discours? Bien malin qui peut répondre de manière catégorique. Certes, il s'en trouve encore quelques-uns pour soutenir que les régions constituent, grâce à leur tissu social homogène, un terreau propice à l'émergence des coopératives. Mais l'explication la plus répandue insiste plutôt sur la capacité qu'auraient les coopératives de répondre directement et efficacement aux besoins de la communauté et de devenir, par effet d'entraînement, des forces économiques toutes désignées pour le développement par la base de la communauté, et progressivement, des régions. Malheureusement, force est de constater que cette supposée affinité entre les coopératives et le développement régional n'a pas su garantir à elle seule l'essor d'une dynamique de développement des régions par les coopératives. De fait, la répartition des coopératives sur l'ensemble du territoire des régions du Québec n'a pas empêché l’émergence des problèmes de développement que connaissent plusieurs régions périphériques. L'objectif de cet essai consiste à cerner l'état de l'analyse et du discours sur les coopératives et le développement régional. Notre réflexion est le résultat d'une recherche bibliographique exhaustive sur ce sujet et de quatre entrevues semi-directives conduites auprès de hauts fonctionnaires de la Direction des coopératives du ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Technologie (MICT), au mois de mai 1990. Dans un premier temps, nous ferons un rappel historique des principaux courants théoriques qui ont guidé l'évolution du concept de développement régional. Dans un deuxième temps, à l'aide des éléments dégagés dans notre premier chapitre, nous tenterons de cerner l'état de l'analyse sur le rôle des coopératives dans le développement des régions. Puis enfin, dans notre dernier chapitre, nous analyserons la philosophie d'intervention de l'État concernant le rôle des coopératives en région. Pourquoi l'État? Parce que l'État, via ses dirigeants politiques et son appareil public, a fortement contribué à l'évolution de l'analyse et du discours à ce sujet. Les praticiens sont absents de cette démarche. Pourquoi? Mener l'enquête-terrain qu'aurait nécessitée l'analyse de la conception que les coopérateurs nourrissent à l'égard de leur rôle dans les régions aurait dépassé de loin l'objectif et les conditions de travail requis par cet essai. De plus, notre objectif de recherche s'en tient uniquement au rôle attribué aux coopératives en région par les chercheurs et les dirigeants politiques, et non pas à leur rôle effectif dans ces régions.
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Le premier chapitre de cet essai expose la problématique du développement local. Ainsi, nous saurons à quelles sortes d'irritants s'attaquent les individus qui cherchent à se développer "localement". Pour cela, je fais une rapide récapitulation de l'évolution de la croissance économique et de ses impacts sur la société en général. Conséquemment, le matériel de base pour corriger les problèmes relevés est expliqué dans les parties intitulées : le territoire, la création d'emploi et les initiatives locales. Pour comprendre sur le terrain, ce que sont les initiatives locales, j'ai travaillé avec un organisme sherbrookois qui fait la promotion de telles activités. Le deuxième chapitre traite de ce promoteur et du concept de son initiative particulière. J'y décris aussi la méthodologie utilisée pour étudier ce cas. Le troisième chapitre fait simplement le compte rendu de mes observations plus une évaluation-synthèse de l'initiative qui s'est déroulée pendant l'hiver 1993.
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En l'an de grâce 1973, les habitants de la république de Madawaska ont voté, par une forte majorité, l'annexion de leur territoire â l'État du Québec. Par arrêté en Conseil, le lieutenant-gouverneur de l'État du Québec a décrété que ce territoire devenait la onzième région administrative du Québec. L'Honorable Ministre des Affaires Sociales mandate une équipe de dix travailleurs sociaux pour implanter un centre de services sociaux dans cette région. En conformité avec la Loi 65 sur les Services Sociaux et de Santé, l'équipe doit réaliser le centre de services sociaux 11. Il y a déjà en place un groupe de travailleurs sociaux, de conseillers sociaux et d'aides sociaux relevant antérieurement de trois petites agences régionales. Un conseil d'administration provisoire a été formé de délégués des trois conseils d'administration des ex-agences. Les deux soussignés, en raison de leur expérience diversifiée en service social, l'un en enseignement et l'autre dans la pratique quotidienne, se sont vus confier la responsabilité de développer Je programme de formation du personnel et de l’appliquer aux neuf programmes de consultations et interventions auprès des clientèles.
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[…] l'objet de notre essai est donc de dégager une pédagogie qui aurait comme guide et fondement l'idéologie, les valeurs et les principes de la coopération. Cette pédagogie sera coopérative par sa manière de faire et de vivre l'idéologie, les valeurs et les principes de la coopération au niveau de méthodes et de structures qui refusent la formule verticale d'enseignement ainsi que la vision élitiste des rapports sociaux qu'elle entraîne. À part la suprématie de l'objet sur le sujet (pédagogie centrée sur le contenu du savoir) et la suprématie du sujet sur l'objet (pédagogie centrée sur la personne), il existe, selon Angers: "un troisième modèle qui est une volonté d'interaction entre le sujet et l'objet dans l'intervention éducative, c'est la perspective environnementale ". Filloux parle de cette troisième pédagogie corme étant celle de la réalité, ou pédagogie démocratique. Lerbet pour sa part la qualifie de "pédagogie psycho-sociale" et Rogers la nomme interactionnelle. Et pour nous, c'est la pédagogie coopérative. Le contenu de cet essai, de type théorique, porte en premier lieu sur l'exploration de notre vécu (identification, analyse et diagnostic de notre expérience d'enseignement). À partir des questionnements de cette expérience et fort de l'appui d'auteurs dans le domaine de l'éducation, du service social et de la coopération, nous voulons dans un second chapitre, dégager et expliciter des objectifs, des préalables ou conditions à mettre en place pour faire et vivre une pédagogie qui, pour être qualifiée de coopérative, devrait supposer un mode de fonctionnement et un mode d'implication découlant de l'idéologie, des valeurs et des principes de la coopération. La dernière partie expose à titre d'exemple un parcours d'apprentissage qui tente de véhiculer une pédagogie coopérative basée non pas tellement sur l'information reçue en ce domaine, mais davantage sur le vécu et l'implication des personnes en relation avec leur environnement.
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"Le magasin de la mémoire est volontiers plus fourni de matière que n'est celui de l'invention" disait Montaigne dans ses Essais. Lointaine et proche, plurielle et éclatée, la présence sérafade qui traverse l’histoire et la culture de Bragance et de tout le Nord Est du Portugal convoque aujourd’hui comme hier, ici comme là-bas les thèmes de l’errance, de l’exil et du passage des frontières, soient-elles géographiques, politiques ou langagières. Cette édition du Forum de l’APEF - Association Portugaise d’Études Françaises réalisée à Bragance est l’occasion de réfléchir aux multiples enjeux (littéraires, politiques, éthiques) de telles notions, d’abord associées à un peuple historiquement contraint à l’exode, mais dont le destin peut servir de (pré)figuration à d’autres expériences exiliques, notamment dans notre actualité. Qu’elles convoquent la mémoire individuelle et collective en tant que fonds d’un vécu, d’une blessure, voire d’un trauma, quelles configurations prennent-elles aujourd’hui dans les oeuvres d’art et de langage? Quelles constructions symboliques, imaginaires, mythiques suscitent-elles? Quelle vision de l’histoire du présent et de celle de l’avenir traduisent-elles? Étendre ce questionnement aux littératures de langue française, prétendant moins à l’exhaustivité qu’à faire connaître, à même les oeuvres, le regard et les paroles singulières d’auteurs et acteurs tels que Jean-Marie Le Clézio, Tayeb Salih ou Leonora Miaono, Benjamin Stora, Leila Sebba ou Laura Acabo, Julien Gracq, Milan Kundera ou Patrick Modiano, tel est le fil conducteur de la trentaine de communications qui rythment nos deux journées de travail. Le but commun qui nous anime est de porter sur une littérature conçue au carrefour des langues et des cultures des analyses différentes mais complémentaires, car finalement aucune objectivation n’est juste et chaque parole, parce qu’elle s’élève de ce lieu intranquille et subjectif qu’est le langage est avant tout un acte de liberté.
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En 1975, le Centre de Services Sociaux 02 projetait de faire une étude sur le placement d'enfants. Cette étude originait d'interrogations croissantes de la part des gestionnaires sur le taux élevé d'enfants placés, de même que sur les critères de placement, sur le suivi de placement. Ces interrogations étaient partagées par le Ministère des Affaires Sociales qui désirait entreprendre une étude du genre qui a abouti à l'Opération 30,000 bien connue. Devant l'ampleur que pouvait prendre cette recherche au Centre de Services Sociaux 02 et le peu de ressources disponibles, il fut convenu de procéder plus modestement à un inventaire systématique de la situation du placement d'enfants au Centre de Services Sociaux 02. Cette opération entreprise il y a quatre ans maintenant, consistait à identifier quantitativement les enfants placés sur le territoire, à décrire le processus et les étapes du placement et à présenter les caractéristiques du personnel affecté au placement des enfants…
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Les ruptures amoureuses et les divorces sont très fréquents dans la société actuelle. La rupture d’une relation amoureuse est une épreuve difficile (Holmes & Rahe, 1967; Scully, Tosi, & Banning, 2000) qui génère une détresse émotionnelle importante (Birnbaum, Orr, Mikulincer, & Florian, 1997; Sbarra, 2006). Certains individus qui vivent une rupture iront même jusqu’à poser un geste suicidaire. En effet, le lien entre la rupture amoureuse et le comportement suicidaire est bien documenté à ce jour (Ide, Wyder, Kolves, & De Leo, 2010). La présente étude a investigué le rôle des insécurités d’attachement amoureux (anxiété d’abandon, évitement de l’intimité) dans la survenue des symptômes dépressifs et des comportements suicidaires (pensées et tentatives) à la suite d’une rupture. Pour ce faire, 50 participants adultes ayant vécu une rupture amoureuse dans les six derniers mois ont été recrutés auprès d’organismes d’aide (centre de prévention de suicide, centre psychologique, organisme communautaire), ainsi qu’à l’aide de publicités affichées en milieu universitaire, sur les réseaux sociaux et sur des réseaux de partenaires. Un intervenant formé en crise suicidaire a administré verbalement des questionnaires validés d’attachement amoureux, de symptômes dépressifs et de comportements suicidaires lors d’une entrevue individuelle. Les résultats des analyses de régressions multiples ont montré que l’anxiété d’abandon des adultes qui vivent une rupture est liée à davantage de symptômes dépressifs, ainsi qu’à la sévérité et l’intensité des idées suicidaires. Ces effets demeurent lorsque l’utilisation du réseau social est contrôlée. L’évitement de l’intimité n’est pas lié à ces variables. La discussion porte sur l’importance de l’anxiété d’abandon comme facteur de vulnérabilité dans les difficultés d’adaptation à la rupture, au-delà du réseau social, et propose des pistes d’évaluation et d’intervention pour les cliniciens.
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Face à l’augmentation observée des accidents de régénération en forêt boréale et leur impact sur la productivité et la résilience des peuplements denses d’épinette noire, une meilleure compréhension des mécanismes de résilience et une surveillance des risques d’accident de régénération sont nécessaires. L’objectif principal de cette étude visait donc le développement de modèles prédictifs et spatialement explicites de la régénération de l’épinette noire. Plus particulièrement, deux modèles ont été développés soit (1) un modèle théorique, développé à l’aide de données in situ et de données spatiales et (2) un modèle cartographique, utilisant uniquement des données spatiales accessibles telles que les inventaires forestiers provinciaux et l’indice spectral de sévérité des feux « differenced Normalized Burn Ratio » (dNBR). Les résultats obtenus ont permis de constater que la succession rapprochée (< 55 ans) d’une coupe et d’un feu n’entraîne pas automatiquement une ouverture des peuplements d’épinette noire. Tout d’abord, les peuplements affectés par la coupe de récupération de brûlis (1963), immatures lors du feu de 2005, sont caractérisés par une faible régénération. En contrepartie, la régénération à la suite du feu de 2005, observé dans les peuplements coupés entre 1948 et 1967, est similaire à celle observée dans les peuplements non perturbés dans les 60 années précédant le feu. Le modèle théorique sélectionné à l’aide des critères d’information d’Akaike a, quant à lui, permis d'identifier trois variables déterminantes dans le succès ou l’échec de la régénération de l’épinette noire soit (1) la végétation potentielle, (2) le pourcentage de recouvrement du sol par les sphaignes et (3) la sévérité du feu évaluée à l’aide du dNBR. Des validations bootstrap et croisée ont permis de mettre en évidence qu’un modèle utilisant ces trois variables explique 59 % de la variabilité de la régénération observée dans le territoire d’étude., Quant à lui, le modèle cartographique qui utilise uniquement les variables végétation potentielle et dNBR explique 32 % de la variabilité. Finalement ce modèle a permis la création d’une carte de risque d’accident de régénération. Basée sur la précision du modèle, cette carte offre un potentiel intéressant afin de cibler les secteurs les plus à risque et ainsi appuyer les décisions relatives aux reboisements dans les zones incendiées.
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Facebook joue un rôle déterminant dans la montée fulgurante en popularité des RSN sur Internet. Tout le fonctionnement de la plateforme repose sur la connexion aux comptes des autres membres. La popularité de Facebook doit beaucoup au partage public et réciproque des informations personnelles de ses usagers. Ce type de renseignement était jusqu’à présent réservé aux personnes appartenant à un cercle restreint de proches et d’intimes. Toutefois, les listes de contact des utilisateurs Facebook ne sont pas uniquement constituées d’amis proches, mais plutôt d’un ensemble de relations interpersonnelles – formé de connaissances, de collègues, d’anciens camarades de classe, etc. Les membres Facebook divulguent ainsi souvent leur intimité à un auditoire qui peut être qualifié de public en raison de sa taille et de sa diversité d’origine. Les recherches quantitatives sur le sujet sont nombreuses, néanmoins le point de vue de réels utilisateurs des réseaux sociaux numériques est très peu connu. Cette étude exploratoire vise les expressions visibles de l’intimité sur les réseaux sociaux numériques, tels que Facebook, et s’intéresse plus particulièrement à l’apparition d’une nouvelle forme d’intimité exclusive aux réseaux sociaux numériques. Pour ce faire, 15 entretiens individuels ont été menés auprès d’une population à forte utilisation de Facebook : les étudiantes universitaires de 18 à 24 ans. À l’aide des notions d’espace public, d’espace privé, d’intimité, d’extimité et de visibilité, ce mémoire explore la représentation que l’utilisateur se fait de l’envahissement du territoire de l’intimité par les réseaux sociaux. On y explique l’apparition d’une possible nouvelle forme d’intimité – engendré par les réseaux sociaux numériques – grâce au mouvement des frontières entre les espaces privés et publics. Selon les résultats présentés dans ce mémoire, les utilisateurs Facebook emploient un certain nombre de stratégies pour se protéger des effets négatifs de la diffusion de leur vie privée, tout en divulguant suffisamment d’information pour assurer l’entretient de leur relation avec leurs amis. Leur vie privée est donc publique, mais seulement pour leurs propres réseaux. L’intimité sur Facebook s’affiche aisément, selon des degrés déterminés par la communauté d’utilisateurs, alors qu’elle reste cachée dans la vie de tous les jours.