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Resumo:
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie démyélinisante du système nerveux central (SNC) provoquant des pertes motrices, sensitives et cognitives. La SEP se déclare chez le jeune adulte ayant des prédispositions génétiques, mais semble induite, par des facteurs environnementaux. La SEP touche principalement les femmes et sa prévalence dans les zones à haut risque, tel que la Suisse, est de 0.1%. Bien que son étiologie exacte reste méconnue, nous savons que la maladie est médiée par des lymphocytes T autoréactifs périphériques, qui infiltrent le SNC où ils activent d'autres cellules immunitaires ainsi que les cellules du SNC elles-mêmes, créant un foyer inflammatoire, qui va attaquer et finir par tuer les oligodendrocytes et les neurones. Les épisodes inflammatoires sont entrecoupés par des phases de rémission associées à une guérison partielle des lésions. Cette première phase de la maladie, comprenant des épisodes inflammatoires et de rémissions est appelé SEP récurrente-rémittente (SEP-RR) et touche 90% des patients. Elle évolue, dans deux-tiers des cas, vers une SEP secondaire progressive (SEP-SP), qui est caractérisée par une progression constante de la maladie, associée à une réduction de l'inflammation mais une augmentation de la neurodégénérescence. Les patients souffrants de SEP primaire progressive (SEP-PP) développent directement les symptômes de la phase progressive de la maladie. Les thérapies disponibles ont considérablement amélioré l'évolution de la maladie des patients SEP-RR, en agissant sur une diminution de la réponse immunitaire et donc de l'inflammation. Cependant, ces traitements sont inefficaces chez les patients SEP-SP et SEP-PP, n'agissant pas sur la neurodégénérescence. IL-22, une cytokine sécrétée notoirement par les cellules Th17, a été associée à la SEP en contribuant à la perméabilisation de la barrière hémato-encéphalique et à l'inflammation du SNC, qui sont des étapes clés de la pathogenèse de la maladie. En outre, le gène codant pour un inhibiteur puissant d'IL- 22, 'IL-22 binding protein' (IL-22BP), a été démontré comme un facteur de risque de la SEP. Ces indices nous ont poussés à nous intéresser de plus près au rôle de l'IL-22 dans la SEP. Nous avons pu montrer qu'IL-22 et IL-22BP étaient augmentées dans le sang des patients SEP par rapport à des sujets sains. Nous avons trouvé qu'IL-22 cible spécifiquement les astrocytes dans le SNC et que son récepteur est particulièrement exprimé dans les lésions des patient SEP. Contre toute attente, nous avons pu montrer que l'IL-22 semble soutenir la survie des astrocytes. Cette découverte, suggérant qu'IL-22 serait protecteur pour le SNC et pour la SEP, confirme de récentes publications et ouvre la voie à de potentielles applications thérapeutiques. En parallèle, dans le but de mieux comprendre l'immunopathogenèse de la SEP, nous avons développé les techniques de culture de cellules souches pluripotentes induites (iPSC). Nos iPSC sont dérivées du sang des donneurs et acquièrent toutes les propriétés des cellules souches embryonnaires après induction. Les iPSC peuvent ensuite être différenciées en différents types de cellules, dont les cellules du SNC. Nous avons ainsi pu obtenir avec succès des neurones, dérivés de cellules du sang, en passant par le stade des iPSC. La prochaine étape consiste à générer des cultures d'astrocytes et d'oligodendrocytes et ainsi obtenir les principales cellules du SNC, le but étant de former de véritables 'cerveaux-en-culture'. Cet outil semble particulièrement adapté à l'étude de l'activité de diverses molécules sur les cellules du SNC, comme par exemple l'IL-22 et d'autres molécules ayant un potentiel intérêt thérapeutique au niveau du SNC. Le but ultime étant de développer des co-cultures de cellules du SNC avec des cellules immunitaires autologues, de patients SEP et de sujets sains, afin de mettre en évidence l'attaque des cellules du SNC par des leucocytes autoréactifs. Ce projet prospectif a permis d'accroître nos connaissance sur des aspects immunitaires de la SEP et à pour but de mieux comprendre l'immunopathogenèse de la SEP afin d'élaborer de nouvelles stratégies thérapeutiques. -- La sclérose en plaques est une maladie auto-inflammatoire du système nerveux central conduisant à la destruction de la myéline, indispensable à la conduction nerveuse, et finalement à la mort des neurones eux-mêmes. Cela a pour conséquence des pertes motrices, sensorielles et cognitives, qui ont tendance à s'aggraver au fil de la maladie. Elle se déclare chez le jeune adulte, entre l'âge de 20 et 40 ans, et prédomine chez la femme. En Suisse, environ une personne sur l'OOO est atteinte de sclérose en plaques. Les causes exactes de cette maladie, qui incluent des facteurs génétiques et environnementaux, sont encore mal connues. Des traitements de plus en plus efficaces ont été développés ces dernières années et ont permis de drastiquement améliorer l'évolution de la maladie chez les patients atteints de sclérose en plaques. Cependant, ces traitements ne sont efficaces que sur certaines catégories de patients et peuvent engendrer de lourds effets secondaires. Ces thérapies agissent presque exclusivement sur les cellules du système immunitaire en les désactivant partiellement, mais pas sur les cellules nerveuses, qui sont pourtant celles qui conditionnent le devenir du patient. Le développement de médicaments protégeant ou permettant la régénération des cellules du système nerveux central est donc primordial. L'étude de l'interleukine-22 nous a permis de montrer que cette cytokine ('hormone' du système immunitaire) pouvait cibler spécifiquement les astrocytes, des cellules gliales qui jouent un rôle central dans le maintien de l'équilibre du système nerveux central. Nos recherches ont montré que cette interleukine-22 permettrait une meilleure survie des astrocytes durant la phase aiguë de la maladie et aurait aussi des propriétés neuroprotectrices. En parallèle, nous sommes en train de développer un nouveau modèle in vitro d'étude de la sclérose en plaques grâce à la technologie des cellules souches pluripotentes induites. Ces cellules souches sont induites à partir de cellules du sang du donneur et acquièrent toutes les caractéristiques des cellules souches embryonnaires présentes dans un organisme en formation. Ainsi, ces cellules souches pluripotentes ont, par exemple, la capacité de se différencier en cellules du système nerveux central. Nous avons pu, de cette manière, obtenir des neurones. Le but ultime serait de pouvoir reconstituer une ébauche de cerveau in vitro, en cultivant ensemble différents types de cellules du système nerveux central, afin d'y réaliser des expériences avec des cellules immunitaires du même donneur. Ces travaux ont pour but d'améliorer notre compréhension de la pathogenèse de la sclérose en plaques et de permettre le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques. --Multiple sclerosis (MS) is a demyelinating disease of the central nervous system leading to cognitive, sensitive and motor disabilities. MS occurs in genetically predisposed young adults with probable environmental triggers. MS affects predominantly women and its prevalence in high risk area such as Switzerland is 0.1%. Though its exact aetiology remains undetermined, we know that autoreactive T cells from de periphery are reactivated and recruited into the central nervous system (CNS) were they further activate other immune cells and resident cells, creating inflammatory foci, where oligodendrocytes and neurons are insulted and, eventually, killed. Inflammatory episodes, called relapses, are interspersed with remission phases where partial recovery of the lesions occurs. This first phase of the disease, occurring in 90% of the patients, is called relapsing-remitting MS (RR-MS) and is leading, in two-third of the cases, to secondary-progressive MS (SP-MS), where there is a continuous steady progression of the disease, associated with reduced inflammation but increased neurodegeneration. Primary-progressive MS (PP-MS) patients experience directly this progressive phase of the disease. Whereas disease modifying therapies have dramatically ameliorated the disease course of RR-MS patients by dampening immunity and, in turn, inflammation, treatments of SP-MS and PP-MS patients, who suffer primarily from the neurodegenerative aspect of the disease, are still inexistent. IL-22, a pro-inflammatory Th17 cell cytokine, has been associated with MS by participating to blood-brain barrier infiltration and CNS inflammation, which are crucial steps in MS pathogenesis. In addition, the gene coding for IL-22 binding protein (IL-22BP), which is a potent secreted IL-22 inhibitor, has been associated with MS risk. These findings call for further investigation on the role of IL-22 in MS. We detected increased IL-22 and IL-22BP in the blood of MS patients as compared to healthy controls. Acting exclusively on cells of nonhematopoietic origin, we found that IL-22 targets specifically astrocytes in the CNS and that its receptor is highly expressed in the lesion of MS patients. Unexpectedly, we found that IL-22 seems to promote survival of astrocytes. This finding, suggesting that IL-22 might be protective for the CNS in the context of MS, is consistent with recent publications and might open putative therapeutic applications at the CNS level. In parallel, with the aim of better understanding the immunopathogenesis of MS, we developed induced pluripotent stem cell (iPSC) techniques. IPSC are derived from blood cells of the donors and bear embryonic stem cell properties. IPSC can be differentiated into various cell types including CNS cells. We successfully obtained neurons derived from the donor blood cells, through iPSC. We further aim at developing astrocytes and oligodendrocytes cultures to recreate a 'brain-in-a-dish'. This would be a powerful tool to test the activity of various compounds on CNS cells, including IL-22 and other putative neuroprotective drugs. Ultimately, the goal is to develop co-cultures of CNS cells with autologous immune cells of MS patients as well as healthy controls to try to expose evidence of CNS cells targeted by autoreactive leukocytes. This prospective project has increased our knowledge of immune aspects of MS and further aims at better understanding the immunopathology of MS in order to pave the way to the elaboration of new therapeutic strategies.
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PURPOSE: To develop a consensus opinion regarding capturing diagnosis-timing in coded hospital data. METHODS: As part of the World Health Organization International Classification of Diseases-11th Revision initiative, the Quality and Safety Topic Advisory Group is charged with enhancing the capture of quality and patient safety information in morbidity data sets. One such feature is a diagnosis-timing flag. The Group has undertaken a narrative literature review, scanned national experiences focusing on countries currently using timing flags, and held a series of meetings to derive formal recommendations regarding diagnosis-timing reporting. RESULTS: The completeness of diagnosis-timing reporting continues to improve with experience and use; studies indicate that it enhances risk-adjustment and may have a substantial impact on hospital performance estimates, especially for conditions/procedures that involve acutely ill patients. However, studies suggest that its reliability varies, is better for surgical than medical patients (kappa in hip fracture patients of 0.7-1.0 versus kappa in pneumonia of 0.2-0.6) and is dependent on coder training and setting. It may allow simpler and more precise specification of quality indicators. CONCLUSIONS: As the evidence indicates that a diagnosis-timing flag improves the ability of routinely collected, coded hospital data to support outcomes research and the development of quality and safety indicators, the Group recommends that a classification of 'arising after admission' (yes/no), with permitted designations of 'unknown or clinically undetermined', will facilitate coding while providing flexibility when there is uncertainty. Clear coding standards and guidelines with ongoing coder education will be necessary to ensure reliability of the diagnosis-timing flag.
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Les patients déments, comme les patients psychotiques, peuvent présenter des angoisses d'intrusion ou de morcellement. L'histoire de Monsieur D témoigne du fait que les packs permettent de diminuer cette souffrance en offrant une expérience intense de contenance et d'unité. Malgré une démence avancée, Monsieur D a ainsi pu intégrer progressivement cette enveloppe maternante et thérapeutique pour recréer le lien à l'autre et le lien à lui-même.
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BACKGROUND: Artemisinin-resistant Plasmodium falciparum has emerged in the Greater Mekong sub-region and poses a major global public health threat. Slow parasite clearance is a key clinical manifestation of reduced susceptibility to artemisinin. This study was designed to establish the baseline values for clearance in patients from Sub-Saharan African countries with uncomplicated malaria treated with artemisinin-based combination therapies (ACTs). METHODS: A literature review in PubMed was conducted in March 2013 to identify all prospective clinical trials (uncontrolled trials, controlled trials and randomized controlled trials), including ACTs conducted in Sub-Saharan Africa, between 1960 and 2012. Individual patient data from these studies were shared with the WorldWide Antimalarial Resistance Network (WWARN) and pooled using an a priori statistical analytical plan. Factors affecting early parasitological response were investigated using logistic regression with study sites fitted as a random effect. The risk of bias in included studies was evaluated based on study design, methodology and missing data. RESULTS: In total, 29,493 patients from 84 clinical trials were included in the analysis, treated with artemether-lumefantrine (n = 13,664), artesunate-amodiaquine (n = 11,337) and dihydroartemisinin-piperaquine (n = 4,492). The overall parasite clearance rate was rapid. The parasite positivity rate (PPR) decreased from 59.7 % (95 % CI: 54.5-64.9) on day 1 to 6.7 % (95 % CI: 4.8-8.7) on day 2 and 0.9 % (95 % CI: 0.5-1.2) on day 3. The 95th percentile of observed day 3 PPR was 5.3 %. Independent risk factors predictive of day 3 positivity were: high baseline parasitaemia (adjusted odds ratio (AOR) = 1.16 (95 % CI: 1.08-1.25); per 2-fold increase in parasite density, P <0.001); fever (>37.5 °C) (AOR = 1.50 (95 % CI: 1.06-2.13), P = 0.022); severe anaemia (AOR = 2.04 (95 % CI: 1.21-3.44), P = 0.008); areas of low/moderate transmission setting (AOR = 2.71 (95 % CI: 1.38-5.36), P = 0.004); and treatment with the loose formulation of artesunate-amodiaquine (AOR = 2.27 (95 % CI: 1.14-4.51), P = 0.020, compared to dihydroartemisinin-piperaquine). CONCLUSIONS: The three ACTs assessed in this analysis continue to achieve rapid early parasitological clearance across the sites assessed in Sub-Saharan Africa. A threshold of 5 % day 3 parasite positivity from a minimum sample size of 50 patients provides a more sensitive benchmark in Sub-Saharan Africa compared to the current recommended threshold of 10 % to trigger further investigation of artemisinin susceptibility.
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A method for optimizing the strength of a parametric phase mask for a wavefront coding imaging system is presented. The method is based on an optimization process that minimizes a proposed merit function. The goal is to achieve modulation transfer function invariance while quantitatively maintaining nal image delity. A parametric lter that copes with the noise present in the captured images is used to obtain the nal images, and this lter is optimized. The whole process results in optimum phase mask strength and optimal parameters for the restoration lter. The results for a particular optical system are presented and tested experimentally in the labo- ratory. The experimental results show good agreement with the simulations, indicating that the procedure is useful.
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Chest pain is a common presenting symptom in emergency departments, and a typical manifestation of acute myocardial infarction (AMI). Recognition of ECG changes in AMI is essential for timely diagnosis and treatment. Right bundle branch block (RBBB) may be an isolated sign of AMI, and was previously considered as a criterion for fibrinolytic therapy. Since the most recent European Society of Cardiology and American Heart Association guidelines in 2013, RBBB alone is no longer considered a diagnostic criterion of AMI, even if it occurs in the context of acute chest pain, as RBBB does not usually interfere with the interpretation of ST-segment alteration. Our case illustrates an acute septal myocardial infarction with an isolated RBBB, and thus the importance of recognising this pattern in order to permit timely diagnosis and treatment.
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We present a case study of a patient with pure autonomic failure who was successfully treated with ambulatory norepinephrine (NE) infusions over a 9-year-period of time before death occurred unexpectedly. Given this patient's response to the NE infusion treatment, we discuss the option of ambulatory NE infusions as a treatment for severe orthostatic hypotension that is refractory to common treatments.
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AIMS/HYPOTHESIS: Exposure of pancreatic beta cells to cytokines released by islet-infiltrating immune cells induces alterations in gene expression, leading to impaired insulin secretion and apoptosis in the initial phases of type 1 diabetes. Long non-coding RNAs (lncRNAs) are a new class of transcripts participating in the development of many diseases. As little is known about their role in insulin-secreting cells, this study aimed to evaluate their contribution to beta cell dysfunction. METHODS: The expression of lncRNAs was determined by microarray in the MIN6 beta cell line exposed to proinflammatory cytokines. The changes induced by cytokines were further assessed by real-time PCR in islets of control and NOD mice. The involvement of selected lncRNAs modified by cytokines was assessed after their overexpression in MIN6 cells and primary islet cells. RESULTS: MIN6 cells were found to express a large number of lncRNAs, many of which were modified by cytokine treatment. The changes in the level of selected lncRNAs were confirmed in mouse islets and an increase in these lncRNAs was also seen in prediabetic NOD mice. Overexpression of these lncRNAs in MIN6 and mouse islet cells, either alone or in combination with cytokines, favoured beta cell apoptosis without affecting insulin production or secretion. Furthermore, overexpression of lncRNA-1 promoted nuclear translocation of nuclear factor of κ light polypeptide gene enhancer in B cells 1 (NF-κB). CONCLUSIONS/INTERPRETATION: Our study shows that lncRNAs are modulated during the development of type 1 diabetes in NOD mice, and that their overexpression sensitises beta cells to apoptosis, probably contributing to their failure during the initial phases of the disease.