997 resultados para Suez, Canal de (Égypte) -- 19e siècle
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Continuation elleptique du "Tristan en prose", qui s'inscrit dans l'interstice séparant la naissance de Tristan du remariage de Méliadus avec la fille du roi Hoël, le "Roman de Meliadus" (1235-1240) est une oeuvre demeurée ouverte, de par son inachèvement et de par le dialogue constant qu'il instaure avec les autres romans arthuriens. S'il revendique sa filiation et assume son statut de récit puîné, les réminiscences qu'il exhibe masquent aussi les gauchissements, les infléchissements qui lui permettent de faire du neuf avec du vieux. C'est ce jeu - aux deux sens du terme - que Barbara Wahlen étudie et montre à voir, non seulement dans le "Roman de Meliadus" proprement dit, mais également dans trois de ses relectures, qui actualisent et renouvellent la signification du roman en profondeur. La première est une continuation de la toute fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle qui est aujourd'hui conservée par le seul manuscrit Ferrell 5. La deuxième actualisation retenue est celle qu'offre "Meliadus de Leonnoys", l'imprimé publié en 1528 par Galliot du Pré, fruit d'un minutieux travail de découpage et de remontage. La dernière enfin est l'extrait paru en 1776 dans la "Bibliothèque Universelle des Romans".
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Background: To report a single-center experience in 19 patients (pts) with anal canal cancer treated with helical tomotherapy (HT) and concurrent chemotherapy, and compare the dosimetric results with fixed-field intensitymodulated radiotherapy (IMRT) and 3D conformal radiotherapy (3D RT). Materials and Methods: Between 2007 and 2008, 19 consecutive pts were treated with HT and concurrent CT for anal canal cancer. Median age was 59 years (range, 38−83), and female/male ratio was 14/5. The majority of the pts had T2 or T3 tumours (68.4%), and 52.6% had positive lymph nodes. In all 19 pts, pelvic and inguinal nodes, and tumour irradiation was given using HT upto a median dose of 36 Gy (1.8 Gy/fr) followed by a 1-week gap. A boost dose of 23.4 Gy (1.8 Gy/fr) was delivered to the tumour and involved nodes using 3DRT (n = 12), HT (n = 6), or IMRT (n = 1). Simultaneous integrated boost was used in none of the pts. All but one patient with a T1N0 tumour received concomitant mitomycin/5- fluorouracil (n = 12) or mitomycin/capecitabin (n = 7) CT. Toxicity was scored according to the Common Terminology Criteria for Adverse Events (NCICTCAE v3.0). HT plans and treatments were generated using Tomotherapy, Inc., software and hardware; and 3D or IMRT boost plans with the CMS treatment planning system (TPS), using 6−18 MV photons from a Siemens Primus accelerator. For dosimetric comparison, computed tomography data sets of 10 pts were imported into the TPS, and 3D and 5-field step-andshoot IMRT plans were generated for each case. Plans were optimized with the aim of assessing organs at risk (OAR) and healthy-tissue sparing while enforcing highly conformal target coverage, and evaluated by dose-volume histograms (DVH) of planning target volumes (PTV) and OAR. Results: With a median follow-up of 13 months (range, 3−18), all pts are alive and well; except one patient developing local recurrence at 12 months. No patient developed grade 3 or more acute toxicity. No unplanned treatment interruption was necessary because of toxicity. With 360-degree-of-freedom beam projection, HT showed an advantage over 3D or IMRT plans in terms of dose conformity around the PTV, and dose gradients were steeper outside the PTV, resulting in reduced doses to OARs. Using HT, acute toxicity was acceptable, and seemed to be better than historical standards. Conclusion: We conclude that HT combined with concurrent chemotherapy for anal canal cancer is effective and tolerable. Compared to 3DRT or 5-field IMRT, there is better conformity around the PTV, and OAR sparing.
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Un travail consacré à la sculpture d'ornement implique de s'intéresser à un corps de métier qui n'a guère laissé de trace dans l'historiographie, les sculpteurs d'ornement. A Genève, un seul représentant de cette spécialité est passé à la postérité : Jean Jaquet (1754-1839). L'activité de celui-ci, couvrant les dernières décennies du XVIIIe et les premières années du XIXe siècle, apparaît par conséquent comme un moment de perfection de la sculpture d'ornement dans l'histoire de la République. Comment Jaquet, ce simple entrepreneur en décoration, est-il parvenu à acquérir une forme de notoriété et à entrer dans l'histoire de l'art genevoise ? En quoi son parcours professionnel se distingue-t-il de celui des autres sculpteurs d'ornement actifs à Genève au XVIIIe siècle, ses émules obscurs ? Afin de discuter ces questions, j'ai procédé en trois temps.D'abord, il a fallu se donner les moyens de connaître l'arrière-plan socio-professionnel. Un important travail de dépouillement de sources notamment des registres des permissions de séjour accordées par la Chambre des Etrangers - a permis de se faire une idée des rouages de l'entreprise de décoration, de l'activité des ateliers et de leur succession dans le temps. L'étude de la production reste néanmoins problématique. Le corpus de décorations conservées du XVIIIe siècle est en effet mal identifié et l'absence de documentation historique rend périlleuse toute tentative de classement par ateliers ou par tranches chronologiques. En raison de ces lacunes, il n'a pas paru opportun de chercher à présenter une vision globale de la décoration intérieures au XVIIIe siècle à Genève, ni de proposer une nouvelle carte des attributions. La deuxième partie de la thèse suit par conséquent un principe simple. En raison de l'omniprésence de Jaquet dans l'historiographie, elle analyse la manière dont le corpus de ses oeuvres a été constitué au fil des XIXe et XXe siècle. En d'autres termes, elle vise à déconstruire les mécanismes de l'attribution et à interroger la pertinence de ses critères. Une telle démarche permet de redessiner les contours de la production de décoration à Genève et d'en saisir les enjeux. Les ateliers ont-ils chacun leur manière propre - leur style propre ? Celui-ci se fonde-t-il sur l'expression d'une personnalité artistique autonome ? Ou leur production est-elle avant tout déterminée par une demande sociale stéréotypée, fondée sur la reproduction de modèles convenus ? Sans minimiser l'importance de Jaquet dans la décoration genevoise du XVIIIe siècle, ni la qualité de son travail, la deuxième partie de ce travail vise à révéler certaines faiblesses dans le système des attributions. Indirectement, cela permet de se faire une idée de l'apport d'autres entrepreneurs en ornement.Les deux premières parties posent les bases d'un discours critique sur les producteurs et leurs oeuvres. La troisième analyse, du XIXe au XXIe siècle, les modalités de la promotion et de la réception de Jaquet, en d'autres termes la construction de son image. Grâce à son ambition, le sculpteur s'est hissé au-dessus de sa condition. Parmi les entrepreneurs en décoration actifs à Genève, il est en effet le seul à avoir séjourné à l'étranger, fréquenté les académies, enseigné le dessin et fait quelques incursions dans le domaine de la sculpture figuriste. Par conséquent, il est aussi le seul à avoir une place dans l'histoire des Beaux-Arts, puis, à partir de la fin du XIXe siècle, dans celle des Arts décoratifs à Genève. Ni artiste de talent universel, ni ouvrier, Jaquet est un représentant de première qualité d'une catégorie professionnelle particulière, composée d'individus auxquels les historiens de l'art ne portent qu'un intérêt limité, parce qu'ils sont à la charnière des arts mécaniques et des arts libéraux.