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Limited treatment options are available for implant-associated infections caused by methicillin (meticillin)-resistant Staphylococcus aureus (MRSA). We compared the activity of daptomycin (alone and with rifampin [rifampicin]) with the activities of other antimicrobial regimens against MRSA ATCC 43300 in the guinea pig foreign-body infection model. The daptomycin MIC and the minimum bactericidal concentration in logarithmic phase and stationary growth phase of MRSA were 0.625, 0.625, and 20 microg/ml, respectively. In time-kill studies, daptomycin showed rapid and concentration-dependent killing of MRSA in stationary growth phase. At concentrations above 20 microg/ml, daptomycin reduced the counts by >3 log(10) CFU/ml in 2 to 4 h. In sterile cage fluid, daptomycin peak concentrations of 23.1, 46.3, and 53.7 microg/ml were reached 4 to 6 h after the administration of single intraperitoneal doses of 20, 30, and 40 mg/kg of body weight, respectively. In treatment studies, daptomycin alone reduced the planktonic MRSA counts by 0.3 log(10) CFU/ml, whereas in combination with rifampin, a reduction in the counts of >6 log(10) CFU/ml was observed. Vancomycin and daptomycin (at both doses) were unable to cure any cage-associated infection when they were given as monotherapy, whereas rifampin alone cured the infections in 33% of the cages. In combination with rifampin, daptomycin showed cure rates of 25% (at 20 mg/kg) and 67% (at 30 mg/kg), vancomycin showed a cure rate of 8%, linezolid showed a cure rate of 0%, and levofloxacin showed a cure rate of 58%. In addition, daptomycin at a high dose (30 mg/kg) completely prevented the emergence of rifampin resistance in planktonic and adherent MRSA cells. Daptomycin at a high dose, corresponding to 6 mg/kg in humans, in combination with rifampin showed the highest activity against planktonic and adherent MRSA. Daptomycin plus rifampin is a promising treatment option for implant-associated MRSA infections.
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Objectifs - Identifier les facteurs de vulnérabilité sociaux et médicaux associés au recours multiple aux consultations des urgences. - Déterminer si les patients à recours multiple sont plus à même de combiner ces facteurs dans un système d'assurance universelle. Méthode Il s'agit d'une étude cas-contrôle rétrospective basée sur l'étude de dossiers médico-administratifs comparant des échantillons randomisés de patients à recours multiple à des patients n'appartenant pas à cette catégorie, au sein des urgences du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois et de la Policlinique Médicale Universitaire de Lausanne. Les auteurs ont défini les patients à recours multiple comme comptabilisant au moins quatre consultations aux urgences durant les douze mois précédents. Les patients adultes (>18 ans) ayant consulté les urgences entre avril 2008 et mars 2009 (période d'étude) étaient inclus ; ceux quittant les urgences sans décharge médicale étaient exclus. Pour chaque patient, le premier dossier d'urgence informatisé inclus dans la période d'étude était sélectionné pour l'extraction des données. Outre les variables démographiques de base, les variables d'intérêt comprennent des caractéristiques sociales (emploi, type de résidence) et médicales (diagnostic principal aux urgences). Les facteurs sociaux et médicaux significatifs ont été utilisés dans la construction d'un modèle de régression logistique, afin de déterminer les facteurs associés avec le recours multiple aux urgences. De plus, la combinaison des facteurs sociaux et médicaux a été étudiée. Résultats Au total, 359/Γ591 patients à recours multiple et 360/34'263 contrôles ont été sélectionnés. Les patients à recours multiple représentaient moins d'un vingtième de tous les patients des urgences (4.4%), mais engendraient 12.1% de toutes les consultations (5'813/48'117), avec un record de 73 consultations. Aucune différence en termes d'âge ou de genre n'est apparue, mais davantage de patients à recours multiples étaient d'une nationalité autre que suisse ou européenne (n=117 [32.6%] vs n=83 [23.1%], p=0.003). L'analyse multivariée a montré que les facteurs de vulnérabilité sociaux et médicaux les plus fortement associés au recours multiple aux urgences étaient : être sous tutelle (Odds ratio [OR] ajusté = 15.8; intervalle de confiance [IC] à 95% = 1.7 à 147.3), habiter plus proche des urgences (OR ajusté = 4.6; IC95% = 2.8 à 7.6), être non assuré (OR ajusté = 2.5; IC95% = 1.1 à 5.8), être sans emploi ou dépendant de l'aide sociale (OR ajusté = 2.1; IC95% = 1.3 à 3.4), le nombre d'hospitalisations psychiatriques (OR ajusté = 4.6; IC95% = 1.5 à 14.1), ainsi que le recours à au moins cinq départements cliniques différents durant une période de douze mois (OR ajusté = 4.5; IC95% = 2.5 à 8.1). Le fait de comptabiliser deux sur quatre facteurs sociaux augmente la vraisemblance du recours multiple aux urgences (OR ajusté = 5.4; IC95% = 2.9 à 9.9) ; des résultats similaires ont été trouvés pour les facteurs médicaux (OR ajusté = 7.9; IC95% = 4.6 à 13.4). La combinaison de facteurs sociaux et médicaux est fortement associée au recours multiple aux urgences, puisque les patients à recours multiple étaient dix fois plus à même d'en comptabiliser trois d'entre eux (sur un total de huit facteurs, IC95% = 5.1 à 19.6). Conclusion Les patients à recours multiple aux urgences représentent une proportion modérée des consultations aux urgences du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois et de la Policlinique Médicale Universitaire de Lausanne. Les facteurs de vulnérabilité sociaux et médicaux sont associés au recours multiple aux urgences. En outre, les patients à recours multiple sont plus à même de combiner les vulnérabilités sociale et médicale que les autres. Des stratégies basées sur le case management pourraient améliorer la prise en charge des patients à recours multiple avec leurs vulnérabilités afin de prévenir les inégalités dans le système de soins ainsi que les coûts relatifs.
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Introduction :¦Le syndrome de Brugada (SB) se définit par une élévation du segment ST dans les dérivations précordiales droites (V1-V3) associée à une incidence élevée de mort subite par arythmies chez des patients sans cardiopathie structurelle. La prévention de la mort subite repose sur la pose d'un défibrillateur automatique implantable (DAI).¦Matériel et méthode :¦Cette étude est une analyse rétrospective de tous les patients avec SB implantés d'un DAI au CHUV entre 1998 et 2010. Le profil des patients, les complications, ainsi que les thérapies appropriées et inappropriées délivrées par le défibrillateur ont été évaluées. Une thérapie appropriée est définie par l'action appropriée du DAI (choc ou stimulation anti-tachycardie = ATP) en réponse à une TV ou une FV correctement détectée. La thérapie inappropriée est définie comme une thérapie délivrée par l'appareil en l'absence d'une arythmie ventriculaire.¦Résultats :¦Durant la période étudiée (01.01.1998 - 31.12.2010) nous avons collecté au total 23 patients soit 19 hommes (83%) et 4 femmes (17%) âgés de 12 à 60 ans (41 13 ans). Le rapport hommes/femmes est de 4.75. Le suivi quant à lui porte sur 21 patients: un patient, après échec de primo-implantation au CHUV, a été implanté d'un défibrillateur dans un autre canton et un second patient a été perdu de vue entre l'implantation et le premier contrôle prévu. Le suivi moyen des 21 patients restants est de 8432 mois (37-149 mois, médiane : 78 mois). Il y a eu au total 45 thérapies délivrées : 12 appropriées (8 chocs; 4 ATP) et 33 inappropriées. 18% des patients ont eu ≥ 1 thérapie appropriée alors que 43% ont eu ≥ 1 choc inapproprié. 14 des 23 patients (61%) ont eu ≥ 1 complication (9 avec chocs inappropriés, 7 avec complications opératoires après primo-implantations ou ré-interventions, 6 avec dysfonction de sonde ventriculaire et 1 avec explantation).¦Conclusion :¦Le profil de ce petit collectif de patients avec SB implantés d'un DAI au CHUV est comparable à celui décrit dans la littérature. Durant un suivi moyen de 7 ans après la primo-implantation, l'incidence d'arythmies ventriculaires malignes est faible, avec un taux annuel de 2.6%. Le taux de complication est quant à lui élevé (8.7%/an). Près des trois-quarts des thérapies délivrées par le DAI sont inappropriées et les patients avec thérapies inappropriées sont 2.4x plus fréquents que les patients avec thérapies appropriées.
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BACKGROUND: The frequency of HIV-1 co/super-infection is unknown despite their implications for public health and vaccine development. This issue was addressed during an epidemic of both CRF11 and B subtype among intravenous drug users (IVDUs). METHODS: Bulk sequencing of reverse transcriptase, protease and C2V3 regions and subtype-specific nested polymerase chain reaction (PCR) in plasma and proviral DNA were performed using baseline and follow-up samples collected in recently infected IVDUs between 1998-2002 and in IVDUs with chronic infection living in the same area and presenting an unexpected rise of viremia (> 1 log10). RESULTS: In 58 recently infected patients, three B/CRF-11 co-infections, 25 B, 28 CRF-11 and two other subtypes were detected at baseline. In the three co-infected patients, both CRF-11 and B were detected in plasma and proviral DNA and persisted during follow-up. B- and CFR-11-specific PCR performed on follow-up samples of 40 of 58 recently infected patients (median follow-up, 14.5 months) revealed a transient B super-infection in a patient initially infected by CRF-11. Five of 156 chronic IVDUs (total follow-up: 346 years) had an unexpected rise of viremia. In two of them, aviremic without treatment for years after an initial B infection, a symptomatic CRF-11 super-infection occurred and was associated with high viral load and a fall of CD4 cell count. CONCLUSIONS: In recently infected IVDUs, co-infection B/CRF-11 is relatively frequent (5%). In chronically infected IVDUs super-infection may be transient and may occur in patients controlling efficiently HIV infection by the initial strain.