976 resultados para Modèle d’évaluation d’actifs
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This thesis follows and analyses the involvement of both social actors and the state in the industrial transformation of Mexico. While these actors have been key associates in the development of the Mexican economy for decades, with the 1982 debt crisis, and especially after the promotion of a structural reform in 1986, the patterns of their involvement changed. However, this change was more limited than expected, and the state did not abandon its participation in some key industrial sectors. This thesis will demonstrate that the role of the state remained important during the process of change towards an Export-Oriented developmental paradigm, although the state continued to participate in fashioning social relations, it did so in new ways that can be termed protective liberalization.
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Au cours du vieillissement, des modifications dans la comprhension du discours ont t rapportes, attribues en partie aux changements cognitifs encourus lors du vieillissement. Nanmoins, diverses tudes suggrent une rorganisation crbrale lors du vieillissement. Cette tude a pour but d'valuer l'influence de l'ge lors d'une tche de comprhension du discours l'aide de l'imagerie optique. Comme premire hypothse, il est attendu que les participants jeunes auront plus de bonnes rponses au niveau des micropropositions et des macropropositions et des performances quivalentes au niveau du modèle de situation. La deuxime hypothse est que les rseaux neuronaux utiliss lors de la comprhension du discours subiront une rorganisation crbrale lors du vieillissement. Trente-deux participants ont pris part cette tude : 16 jeunes adultes et 16 adultes gs. Alors que les participants taient sous enregistrement en imagerie optique au niveau du cortex prfrontal (CPF), ils ont lu des courtes histoires chacune suivie dune phrase et devaient dcider si elle tait en accord ou non avec la prcdente histoire. Les rsultats ne montrent aucune diffrence entre les groupes au niveau de lexactitude des rponses, contrairement la littrature. Le CPF a t davantage activ par les adultes gs comparativement aux jeunes adultes tmoignant dune rorganisation crbrale.
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Les tches de vision articielle telles que la reconnaissance dobjets demeurent irrsolues ce jour. Les algorithmes dapprentissage tels que les Rseaux de Neurones Articiels (RNA), reprsentent une approche prometteuse permettant dapprendre des caractristiques utiles pour ces tches. Ce processus doptimisation est nanmoins difcile. Les rseaux profonds base de Machine de Boltzmann Restreintes (RBM) ont rcemment t proposs an de guider lextraction de reprsentations intermdiaires, grce un algorithme dapprentissage non-supervis. Ce mmoire prsente, par lentremise de trois articles, des contributions ce domaine de recherche. Le premier article traite de la RBM convolutionelle. Lusage de champs rceptifs locaux ainsi que le regroupement dunits caches en couches partageant les mme paramtres, rduit considrablement le nombre de paramtres apprendre et engendre des dtecteurs de caractristiques locaux et quivariant aux translations. Ceci mne des modèles ayant une meilleure vraisemblance, comparativement aux RBMs entranes sur des segments dimages. Le deuxime article est motiv par des dcouvertes rcentes en neurosciences. Il analyse limpact dunits quadratiques sur des tches de classication visuelles, ainsi que celui dune nouvelle fonction dactivation. Nous observons que les RNAs base dunits quadratiques utilisant la fonction softsign, donnent de meilleures performances de gnralisation. Le dernire article quand lui, offre une vision critique des algorithmes populaires dentranement de RBMs. Nous montrons que lalgorithme de Divergence Contrastive (CD) et la CD Persistente ne sont pas robustes : tous deux ncessitent une surface dnergie relativement plate an que leur chane ngative puisse mixer. La PCD "poids rapides" contourne ce problme en perturbant lgrement le modèle, cependant, ceci gnre des chantillons bruits. Lusage de chanes tempres dans la phase ngative est une faon robuste dadresser ces problmes et mne de meilleurs modèles gnratifs.
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Le diabte est une maladie mtabolique qui se caractrise par une rsistance linsuline des tissus priphriques et par une incapacit des cellules pancratiques scrter les niveaux dinsuline appropris afin de compenser pour cette rsistance. Pour mieux comprendre les mcanismes dficients dans les cellules des patients diabtiques, il est ncessaire de comprendre et de dfinir les mcanismes impliqus dans le contrle de la scrtion dinsuline en rponse au glucose. Dans les cellules pancratiques, le mtabolisme du glucose conduit la production de facteurs de couplage mtabolique, comme lATP, ncessaires la rgulation de lexocytose des vsicules dinsuline. Le mcanisme par lequel la production de lATP par le mtabolisme oxydatif du glucose dclenche lexocytose des vsicules dinsuline est bien dcrit dans la littrature. Cependant, il ne peut lui seul rguler adquatement la scrtion dinsuline. Le malonyl-CoA et le NADPH sont deux autres facteurs de couplage mtaboliques qui ont t suggrs afin de relier le mtabolisme du glucose la rgulation de la scrtion dinsuline. Les mcanismes impliqus demeurent cependant tre caractriss. Le but de la prsente thse tait de dterminer limplication des navettes du pyruvate, dcoulant du mtabolisme mitochondrial du glucose, dans la rgulation de la scrtion dinsuline. Dans les cellules , les navettes du pyruvate dcoulent de la combinaison des processus danaplrose et de cataplrose et permettent la transduction des signaux mtaboliques provenant du mtabolisme du glucose. Dans une premire tude, nous nous sommes intresss au rle de la navette pyruvate/citrate dans la rgulation de la scrtion dinsuline en rponse au glucose, puisque cette navette conduit la production dans le cytoplasme de deux facteurs de couplage mtabolique, soit le malonyl-CoA et le NADPH. De plus, la navette pyruvate/citrate favorise le flux mtabolique travers la glycolyse en roxydation le NADH. Une tude effectue prcdemment dans notre laboratoire avait suggr la prsence de cette navette dans les cellules pancratique. Afin de tester notre hypothse, nous avons cibl trois tapes de cette navette dans la ligne cellulaire pancratique INS 832/13, soit la sortie du citrate de la mitochondrie et lactivit de lATP-citrate lyase (ACL) et lenzyme malique (MEc), deux enzymes cls de la navette pyruvate/citrate. Linhibition de chacune de ces tapes par lutilisation dun inhibiteur pharmacologique ou de la technologie des ARN interfrant a corrl avec une rduction significative de la scrtion dinsuline en rponse au glucose. Les rsultats obtenus suggrent que la navette pyruvate/citrate joue un rle critique dans la rgulation de la scrtion dinsuline en rponse au glucose. Paralllement notre tude, deux autres groupes de recherche ont suggr que les navettes pyruvate/malate et pyruvate/isocitrate/-ctoglutarate taient aussi importantes pour la scrtion dinsuline en rponse au glucose. Ainsi, trois navettes dcoulant du mtabolisme mitochondrial du glucose pourraient tre impliques dans le contrle de la scrtion dinsuline. Le point commun de ces trois navettes est la production dans le cytoplasme du NADPH, un facteur de couplage mtabolique possiblement trs important pour la scrtion dinsuline. Dans les navettes pyruvate/malate et pyruvate/citrate, le NADPH est form par MEc, alors que lisocitrate dshydrognase (IDHc) est responsable de la production du NADPH dans la navette pyruvate/isocitrate/-ctoglutarate. Dans notre premire tude, nous avions dmontr limportance de lexpression de ME pour la scrtion adquate dinsuline en rponse au glucose. Dans notre deuxime tude, nous avons test limplication de IDHc dans les mcanismes de rgulation de la scrtion dinsuline en rponse au glucose. La diminution de lexpression de IDHc dans les INS 832/13 a stimul la scrtion dinsuline en rponse au glucose par un mcanisme indpendant de la production de lATP par le mtabolisme oxydatif du glucose. Ce rsultat a ensuite t confirm dans les cellules disperses des lots pancratiques de rat. Nous avons aussi observ dans notre modèle que lincorporation du glucose en acides gras tait augmente, suggrant que la diminution de lactivit de IDHc favorise la redirection du mtabolisme de lisocitrate travers la navette pyruvate/citrate. Un mcanisme de compensation travers la navette pyruvate/citrate pourrait ainsi expliquer la stimulation de la scrtion dinsuline observe en rponse la diminution de lexpression de IDHc. Les travaux effectus dans cette deuxime tude remettent en question limplication de lactivit de IDHc, et de la navette pyruvate/isocitrate/-ctoglutarate, dans la transduction des signaux mtaboliques reliant le mtabolisme du glucose la scrtion dinsuline. La navette pyruvate/citrate est la seule des navettes du pyruvate conduire la production du malonyl-CoA dans le cytoplasme des cellules . Le malonyl-CoA rgule le mtabolisme des acides gras en inhibant la carnitine palmitoyl transfrase 1, lenzyme limitante dans loxydation des acides gras. Ainsi, llvation des niveaux de malonyl-CoA en rponse au glucose entrane une redirection du mtabolisme des acides gras vers les processus destrification puis de lipolyse. Plus prcisment, les acides gras sont mtaboliss travers le cycle des triglycrides/acides gras libres (qui combinent les voies mtaboliques destrification et de lipolyse), afin de produire des molcules lipidiques signaltiques ncessaires la modulation de la scrtion dinsuline. Des tudes effectues prcdemment dans notre laboratoire ont dmontr que lactivit lipolytique de HSL (de langlais hormone-sensitive lipase) tait importante, mais non suffisante, pour la rgulation de la scrtion dinsuline. Dans une tude complmentaire, nous nous sommes intresss au rle dune autre lipase, soit ATGL (de langlais adipose triglyceride lipase), dans la rgulation de la scrtion dinsuline en rponse au glucose et aux acides gras. Nous avons dmontr que ATGL est exprim dans les cellules pancratiques et que son activit contribue significativement la lipolyse. Une rduction de son expression dans les cellules INS 832/13 par RNA interfrant ou son absence dans les lots pancratiques de souris dficientes en ATGL a conduit une rduction de la scrtion dinsuline en rponse au glucose en prsence ou en absence dacides gras. Ces rsultats appuient lhypothse que la lipolyse est une composante importante de la rgulation de la scrtion dinsuline dans les cellules pancratiques. En conclusion, les rsultats obtenus dans cette thse suggrent que la navette pyruvate/citrate est importante pour la rgulation de la scrtion dinsuline en rponse au glucose. Ce mcanisme impliquerait la production du NADPH et du malonyl-CoA dans le cytoplasme en fonction du mtabolisme du glucose. Cependant, nos travaux remettent en question limplication de la navette pyruvate/isocitrate/-ctoglutarate dans la rgulation de la scrtion dinsuline. Le rle exact de IDHc dans ce processus demeure cependant tre dtermin. Finalement, nos travaux ont aussi dmontr un rle pour ATGL et la lipolyse dans les mcanismes de couplage mtabolique rgulant la scrtion dinsuline.
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Le droit de la proprit intellectuelle prsente, depuis quelques annes, un intrt particulier l'volution de la recherche sur les plantes. Ceci s'est traduit, au plan international, par l'adoption de plusieurs instruments visant assurer une meilleure protection des investissements consentis dans ce domaine. Il s'agit notamment de la Convention de l'UPOV, qui s'inscrit dans une logique de protection par la voie sui generis avec la possibilit de dlivrance de certificat d'obtention vgtale aux slectionneurs; de l'Accord ADPIC, qui, en plus de recommander un systme sui generis efficace, ouvre l'option de protection par brevet ou en dfinitive par le cumul des deux systmes; de la Convention sur la Diversit Biologique (CDB) et du Trait de la FAO portant sur les ressources phytogntiques pour l'alimentation et l'agriculture, qui, favorables aux deux prcdentes formes de protection, demandent que soient prises en compte des considrations relatives aux droits souverains des pays sur leurs ressources vgtales, au partage des bnfices, etc. Au plan rgional, on distingue, entre autres, l'initiative de l'Afrique, visant assurer la protection des plantes suivant une logique partage entre l'alignement sur les normes internationales existantes (Accord de Bangui) ou l'institution d'une autre lgislation originale qui reflte les ralits et proccupations du continent (Loi modèle). Il apparat donc qu'il existe plusieurs instruments pour cerner la mme ralit. Ceci est forcment la source de quelques difficults qui sont d'ordre conceptuel, socioconomique, environnemental et juridique. Pour les pallier, il est important que certaines conditions soient satisfaites afin d'harmoniser les points de vue entre les diffrents acteurs concerns par la question et d'assurer une appropriation consquente des instruments adopts.
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Contexte et objectif. Lvasion fiscale a gnr des pertes annuelles variant entre 2 et 44 milliards au Canada entre 1976 et 1995. Avec la croissance de lvasion fiscale dans les annes 1980 et 1990 plusieurs lgislations se sont attaques ce phnomne en mettant en place des mesures telles que les amnisties, les rformes fiscales et les nouvelles lois. Ces dernires reposent non seulement sur des principes thoriques distincts, mais leur efficacit mme est remise en question. Bien que plusieurs auteurs affirment que les criminels en col blanc sont rceptifs aux sanctions pnales, une telle affirmation repose sur peu de preuves empiriques. Lobjectif de ce mmoire est donc de raliser une synthse systmatique des tudes valuatives afin de faire un bilan des lois fiscales et dvaluer leurs effets sur la fraude fiscale. Mthodologie. La synthse systmatique est la mthodologie considre comme la plus rigoureuse pour se prononcer sur leffet produit par une population relativement homogne dtudes. Ainsi, 18 bases de donnes ont t consultes et huit tudes ont t retenues sur les 23 723 rfrences. Ces huit tudes contiennent neuf valuations qui ont estim les retombs des lois sur 17 indicateurs de fraude fiscale. Lensemble des tudes ont t codifies en fonction du type de loi et leur rigueur mthodologique. La mthode du vote-count fut employe pour se prononcer sur lefficacit des lois. Rsultats. Sur les 17 indicateurs, sept indiquent que les lois nont eu aucun effet sur lvasion fiscale tandis que six tmoignent deffets pervers. Seulement quatre rsultats sont favorables aux lois, ce qui laisse prsager que ces dernires sont peu efficaces. Toutefois, en scindant les rsultats en fonction du type de loi, les rformes fiscales apparaissent comme une mesure efficace contrairement aux lois et amnisties. Conclusion. Les rsultats dmontrent que les mesures bases sur le modèle conomique de Becker et qui rendent le systme plus quitable sont prometteuses. Les amnisties qui visent aller chercher des fraudeurs en leur offrant des avantages conomiques et en suspendant les peines sont non seulement inefficaces, mais menaceraient le principe dautocotisation bas sur lquit.
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Ce mmoire traite des Saturnales de Macrobe, haut fonctionnaire du 5ime sicle aprs J.C. et encyclopdiste latin. Malgr lopinion reue, selon laquelle les Saturnales dpendraient presque exclusivement dun nombre trs restreint de sources, souvent copies mot mot, on a reconnu depuis longtemps que Macrobe remanie de son propre chef lune de ces sources, les Propos de Table de Plutarque, dans son septime livre. Ce mmoire dmontre que ce modèle, tout comme les sources mineures, latines et grecques, avec lesquelles Macrobe le complte, lui tait assez familier pour servir larticulation dune vision propre; les Saturnales ne peuvent donc tre cits comme preuve de la dcadence de leur poque. Ce mmoire fournit une traduction et un commentaire des chapitres 7.1-3 des Saturnales, avec une explication de leurs rapports avec les Propos de Table 1.1 et 2.1 de Plutarque ainsi que des lments propre Macrobe, afin de reconstruire sa mthode de composition et de dterminer ses attentes par rapport son lecteur de lempire tardif. Le commentaire est prcd dune introduction de lauteur, de luvre, et du septime livre.
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Ce mmoire aborde la question de la responsabilit prcontractuelle en regardant son incidence en droit qubcois ainsi qu'en droit international. Plus prcisment, il s'agit de savoir comment est traite la rupture des ngociations lorsqu'aucun avant-contrat n'a t rdig cet effet. Afin de pouvoir dterminer ses grands paramtres, le texte aborde dans un premier temps la nature de cette responsabilit. N'tant pas codifie en droit qubcois et ne faisant l'objet d'aucune spcification dans les grands instruments internationaux, cette nature doit tre associe l'un des deux grands rgimes de responsabilit soit: contractuel ou extracontractuel. L'importance de cette dtermination n'est pas simplement thorique puisqu'elle a une influence directe sur plusieurs lments comme la prescription ou le droit international priv. Au Qubec, la doctrine et la jurisprudence ont choisi d'associer la responsabilit prcontractuelle au domaine extracontractuel. Ainsi, elle devra suivre le modèle classique de faute, dommage et lien causal. Cependant, en droit international, la question de la nature reste encore nbuleuse compte tenu de la diversit des membres qui composent les comits d'laboration des normes. Tous s'entendent pourtant sur un concept fondamental entourant la responsabilit prcontractuelle : la bonne foi. Elle est au centre de la faute et dicte une thique des pourparlers. Ainsi, dans un deuxime temps, la mise en uvre de la responsabilit est aborde. De cette notion de bonne foi dcoulent de nombreux devoirs que les parties ngociantes se doivent de respecter. Ils sont de cration jurisprudentielle et demandent une tude au cas par cas. La libert contractuelle tant le principe de base dans la formation des contrats, les tribunaux qubcois sanctionnent rarement les cas de rupture des ngociations. C'est ce principe de libert qui empche les pays de common law d'accepter le concept de bonne foi et de responsabilit prcontractuelle, mme s'ils sanctionnent, par l'intermdiaire de mcanismes, les comportements fautifs dans les pourparlers. Finalement, les dommages et les intrts pouvant tre rclams varient. Au Qubec et en France, autant les pertes subies que les gains manqus sont indemniss tandis que les instruments internationaux sont plus rticents pour accorder un montant pour le gain manqu. Bref, la responsabilit prcontractuelle est en pleine construction et son utilisation devant les tribunaux est encore peu frquente.
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Essai cinique randomis
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Le VIH-1 a dvelopp plusieurs mcanismes menant la dgradation de son rcepteur cellulaire, la molcule CD4, dans le but daugmenter la relche de particules virales infectieuses et dviter que la cellule soit surinfecte. Lun de ces mcanismes est la dgradation, induite par la protine virale Vpu, du CD4 nouvellement synthtis au niveau du rticulum endoplasmique (RE). Vpu doit lier CD4 et recruter lubiquitine ligase cellulaire SCF-TrCP, via sa liaison -TrCP, afin de dgrader CD4. Puisque CD4 doit tre retenu au RE pour permettre Vpu dinduire sa dgradation via le systme ubiquitine-protasome, il a t suggr que ce processus implique un mcanisme semblable une voie cellulaire de dgradation des protines mal-replies appele ERAD ( endoplasmic reticulum-associated degradation ). La dgradation par ERAD implique gnralement la dislocation des protines du RE vers le cytoplasme afin de permettre leur poly-ubiquitination et leur dgradation par le protasome. Nous avons dmontr que Vpu induit la poly-ubiquitination de CD4 dans des cellules humaines. Nos rsultats suggrent aussi que CD4 doit subir une dislocation afin dtre dgrad par le protasome en prsence de Vpu. De plus, un mutant transdominant ngatif de lATPase p97, qui est implique dans la dislocation des substrats ERAD, inhibe compltement la dgradation de CD4 par Vpu. Enfin, nos rsultats ont montr que lubiquitination sur des rsidus accepteurs de lubiquitine (lysines) de la queue cytoplasmique de CD4 ntait pas essentielle, mais que la mutation des lysines ralentit le processus de dgradation de CD4. Ce rsultat suggre que lubiquitination de la queue cytosolique de CD4 pourrait reprsenter un vnement important dans le processus de dgradation induit par Vpu. Lattachement de lubiquitine a gnralement lieu sur les lysines de la protine cible. Toutefois, lubiquitination sur des rsidus non-lysine (srine, thronine et cystine) a aussi t dmontre. Nous avons dmontr que la mutation de tous les sites potentiels dubiquitination cytoplasmiques de CD4 (K, C, S et T) inhibe la dgradation par Vpu. De plus, la prsence de cystines dans la queue cytoplasmique apparat suffisante pour rendre CD4 sensible Vpu en absence de lysine, srine et thronine. Afin dexpliquer ces rsultats, nous proposons un modèle dans lequel lubiquitination de la queue cytosolique de CD4 serait ncessaire sa dgradation et o les sites dubiquitination de CD4 seraient slectionns de faon non spcifique par lubiquitine ligase recrute par Vpu. Enfin, nous avons observ que la co-expression dune protine Vpu incapable de recruter -TrCP (Vpu S52,56/D) semble stabiliser le CD4 qui est retenu au RE. De plus, dautres mutants de Vpu qui semblent capables de recruter -TrCP et CD4 sont toutefois incapables dinduire sa dgradation. Ces rsultats suggrent que lassociation de Vpu CD4 et -TrCP est essentielle mais pas suffisante pour induire la dgradation de CD4. Par consquent, ces rsultats soulvent la possibilit que Vpu puisse recruter dautres facteurs cellulaires pour induire la dgradation de CD4. Les rsultats prsents ont permis de mieux dfinir le mcanisme de dgradation de CD4 par Vpu dans des cellules humaines. De plus, ces rsultats nous ont permis dlaborer un modèle dans lequel lubiquitine ligase cellulaire SCF-TrCP dmontre de la flexibilit dans le choix des rsidus ubiquitiner afin dinduire la dgradation de CD4. Enfin, ces tudes jettent un oeil nouveau sur le rle de Vpu dans ce processus puisque nos rsultats suggrent que Vpu doive recruter dautres partenaires cellulaires, mis part -TrCP, pour induire la dgradation de CD4.
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Formes lors de leffondrement gravitationnel dun nuage de gaz molculaire, les toiles naissantes auront diffrentes masses variant entre 0.08 et environ 100M . La majorit de la population stellaire de la Galaxie est constitue dtoiles dont la masse est infrieure environ 0.6 M . Le dernier vnement de formation stellaire dans le voisinage solaire sest produit dans la bulle locale il y a au plus 100 millions dannes, vraisemblablement provoqu par le passage dune onde de choc dans le bras local de la Galaxie. Cest ainsi que se formrent de jeunes associations dtoiles dont les membres se caractrisent en particulier par une vitesse spatiale et une position commune dans la Galaxie. Les associations jeunes tant peu densment peuples et relativement proches du Soleil, leurs membres se font plutt rares et disperss sur toute la vote cleste. Jusqu prsent, surtout les toiles les plus massives (brillantes) ont t rpertories. Les toiles jeunes de faible masse, constituant la majorit de la population, restent pour la plupart tre identifies. Les toiles jeunes de faible masse reprsentent une population clef pour contraindre les modèles volutifs des toiles M et des naines brunes. Elles sont galement dexcellentes candidates pour chercher des exoplantes via les techniques dimagerie directe. Ce mmoire prsente une nouvelle mthode utilisant un modèle cinmatique enrichi dune analyse statistique Bayesienne pour identifier des toiles jeunes de faible masse dans les associations beta Pictoris, Tucana-Horologium et AB Doradus. partir dun chantillon de 1080 toiles K et M, toutes comportant des indicateurs de jeunesse tels lmission Halpha et une forte luminosit dans les rayons X, leurs proprits cinmatiques (mouvement propre) et photomtriques sont analyses pour en extraire 98 candidates hautement probables membres dune des trois associations. Une confirmation de leur statut comme membre ncessitera en particulier une mesure de leur vitesse radiale (prdit par notre analyse) et une mesure de la largeur quivalente du lithium 6708 pour mieux contraindre leur ge.
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Le module de l'apprenant est l'une des composantes les plus importantes dun Systme Tutoriel Intelligent (STI). L'extension du modèle de l'apprenant n'a pas cess de progresser. Malgr la dfinition dun profil cognitif et lintgration dun profil motionnel, le module de lapprenant demeure non exhaustif. Plusieurs senseurs physiologiques sont utiliss pour raffiner la reconnaissance des tats cognitif et motionnel de lapprenant mais lemploi simultan de tous ces senseurs lencombre. De plus, ils ne sont pas toujours adapts aux apprenants dont les capacits sont rduites. Par ailleurs, la plupart des stratgies pdagogiques excutes par le module du tuteur ne sont pas conues la base dune collecte dynamique de donnes en temps rel, cela diminue donc de leur efficacit. Lobjectif de notre recherche est dexplorer lactivit lectrique crbrale et de lutiliser comme un nouveau canal de communication entre le STI et lapprenant. Pour ce faire nous proposons de concevoir, dimplmenter et dvaluer le systme multi agents NORA. Grce aux agents de NORA, il est possible dinterprter et dinfluencer lactivit lectrique crbrale de lapprenant pour un meilleur apprentissage. Ainsi, NORA enrichit le module apprenant dun profile crbral et le module tuteur de quelques nouvelles stratgies neuropdagogiques efficaces. Lintgration de NORA un STI donne naissance une nouvelle gnration de systmes tutoriels : les STI Crbro-sensibles (ou STICS) destins aider un plus grand nombre dapprenants interagir avec lordinateur pour apprendre grer leurs motions, maintenir la concentration et maximiser les conditions favorable lapprentissage.
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RSUM Ltiologie de la schizophrnie est complexe et le modèle de vulnrabilit-stress (Nuechterlein & Dawson, 1984) propose que des facteurs de vulnrabilit dordre gntique combins une histoire environnementale de stress particulier pousseraient lindividu vers un tat clinique de psychose. Lobjectif principal de cette thse est de mieux comprendre la raction physiologique des personnes schizophrnes face un stress psychologique, tout en conceptualisant les symptmes psychotiques comme faisant partie dun continuum, plutt que de les restreindre sur un plan catgoriel. Afin de faire la diffrence entre les patients schizophrnes et les individus de la population gnrale, au-del de la svrit de leurs symptmes psychotiques, leur raction au stress est compare et le phnomne de seuil critique dans la raction de cortisol est explor en tant que point dcisif pouvant distinguer entre les deux groupes. La premire tude de cette thse (Brenner et al., 2007) examine la fiabilit, la validit et la structure factorielle du Community Assessment of Psychic Experiences (CAPE) (Stefanis et al., 2002), avec un chantillon francophone et anglophone de la population nord amricaine, un questionnaire auto-administr de 42 items qui value les expriences quasi-psychotiques prsentes dans la population gnrale : des symptmes positifs (ou psychotiques), ngatifs (ou vgtatifs) et dpressifs. Ce questionnaire a t complt par un chantillon de 2 275 personnes de la population montralaise. Les rsultats appuient la consistance interne des 3 sous-chelles originales. De plus, lanalyse factorielle exploratoire suggre des solutions de 3-5 facteurs, o les solutions 4 et 5 facteurs proposent de sparer les symptmes positifs en sous-catgories plus spcifiques. Finalement, cette tude suggre une version plus courte du CAPE, avec seulement 23 items, tout en prservant les mmes trois chelles originales. La toile de fond de cet article confirme lexistence du phnomne du continuum de la psychose, o une variation de symptmes psychotiques peut se retrouver aussi bien dans la population gnrale que dans la population clinique. Dans une deuxime tude (Brenner et al., 2009), cette thse examine quel point la rponse de lhormone de stress, le cortisol, un test de stress psychosocial nomm le Trier Social Stress Test (TSST) (Kirschbaum, Pirke, & Hellhammer, 1993), peut tablir une diffrence entre les sujets tmoins et les patients schizophrnes, tout en contrlant des variables importantes. Un groupe de 30 personnes schizophrnes et un groupe de 30 sujets de la population gnrale, recruts lors de la premire tude de cette thse, ont particip cette recherche qui est construite selon un plan exprimental. Le groupe tmoin inclut des personnes lgrement symptomatiques et un chevauchement des scores psychotiques existe entre les deux groupes. Suite au stresseur, les deux groupes dmontrent une augmentation significative de leur rythme cardiaque et de leur pression artrielle. Cependant, leur rponse de cortisol a tendance diffrer : les patients schizophrnes prsentent une rponse de cortisol plus petite que celle des tmoins, mais en atteignant un seuil statistique significatif seulement la mesure qui suit immdiatement le stresseur. Ces rsultats significatifs sont obtenus en contrlant pour la svrit des symptmes positifs, un facteur discriminant significatif entre les deux groupes. Ainsi, le niveau de cortisol mesur immdiatement aprs le stresseur se rvle tre un marqueur de seuil critique pouvant tablir une distinction entre les deux groupes. Aussi, leur rponse de cortisol maximale a tendance apparatre plus tard que chez les sujets tmoins. De faon gnrale, la raction au stress des deux groupes tudis est un autre moyen dobserver la continuit dun comportement prsent chez les individus, jusqu ce quun seuil critique soit atteint. Ainsi, il est possible de trancher, un moment donn, entre psychose clinique ou absence de diagnostic.
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Plusieurs tudes ont rvl des problmes rcurrents au niveau de la performance et de la gestion des projets de reconstruction la suite des catastrophes dans les pays en voie de dveloppement (PEVD). Ces projets doivent faire face des conditions de vulnrabilit des habitants, engendres par des facteurs politiques, conomiques, sociaux et culturels. Les divers participants - contraints par un accs limit linformation - sont confronts travailler dans un contexte hostile ayant un niveau dincertitude lev. Ce niveau dincertitude augmente les risques du projet de reconstruction, particulirement le risque dinsatisfaction des usagers. Ce travail vise mettre en parallle lanalyse du systme organisationnel adopt pour la conduite dun projet de reconstruction et celle du niveau de satisfaction des usagers. Il met lhypothse suivante: deux facteurs organisationnels influencent largement le niveau de satisfaction de la part des bnficiaires dun projet de reconstruction de logements la suite dun dsastre en PEVD: (i) le niveau de centralisation de la prise de dcisions (jumele au manque dinformation) au sein de la Multi-Organisation Temporaire (MOT); et (ii) la capacit de la structure organisationnelle de la MOT dimpliquer la participation active des usagers au niveau de la planification, de la gestion, du financement et du design du projet. Afin datteindre cet objectif, une recherche empirique fut mene pour analyser le cas des inondations ayant eu lieu en 2003 dans une ville dans la rgion du Maghreb. Le niveau de satisfaction des usagers a t dtermin grce des indicateurs de transfert de technologie qui se basent sur lanalyse du Cadre Logique - une mthode d’évaluation largement utilise dans le domaine du dveloppement international. Les rsultats de la recherche ne visent pas identifier une relation de cause effet entre les deux variables tudies (la structure organisationnelle et la satisfaction des usagers). Cependant, ils mettent en vidence certains principes du montage et de la gestion des projets qui peuvent tre mis en place pour lamlioration des pratiques de reconstruction.
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Le projet porte sur ltude de leffet de leugnol, composant principal du clou de girofle, sur la douleur neuropathique. Lobjectif principal du projet tait de dterminer la contribution du systme nerveux central dans leffet analgsique de leugnol. Lors dune tude prliminaire, la pntrabilit de leugnol a t value dans le systme nerveux central du rat. Des chantillons de sang, de cerveau et de moelle pinire ont t prlevs et les concentrations deugnol dans ces diffrents tissus ont t analyses laide dun spectromtre de masse. Les rsultats ont montr que leugnol pntre bien le systme nerveux central avec une distribution plus importante dans la moelle pinire. Aprs linduction de la douleur neuropathique des rats Sprague-Dawley par le modèle de ligatures du nerf sciatique, des injections intrathcales deugnol furent ralises afin dvaluer leffet central de leugnol. La plus forte dose deugnol a attnu lallodynie secondaire aprs 15min, 2h et 4h et a aussi amlior lhyperalgsie thermique aprs 2h et 4h. Ces rsultats confirment lhypothse que leugnol attnue les deux aspects de la douleur neuropathique que sont lallodynie et lhyperalgsie. Les injections au niveau lombaire permettent de penser que leugnol, un agoniste/antagoniste des rcepteurs vanillodes pourrait diminuer la douleur neuropathique en agissant notamment au niveau des rcepteurs vanillodes situs dans la corne dorsale de la moelle pinire.
