958 resultados para HUMAN DENDRITIC CELLS
Resumo:
L'interleukine IL-18 (IL-18), un membre de la famille de l’IL-1, est une cytokine pro-inflammatoire multifonctionnelle. Elle est produite par les monocytes, les macrophages, les cellules dendritiques, les cellules épithéliales, les kératinocytes et le cortex surrénal dans le corps humain. Cette cytokine est d'abord produite comme une protéine précurseure inactive, qui est par la suite clivée en une forme mature par la caspase-1 activée. La caspase, en elle-même, existe comme précurseur inactif dans les cellules humaines et requiert l'assemblage d'inflammasomes pour son activation. L'IL-18 pour joue un rôle clé dans la médiation des conditions inflammatoires. Notre laboratoire et d'autres ont montré que l'infection par le VIH est accompagnée d'une augmentation des taux circulants d'IL-18 avec une diminution des niveaux de son antagoniste, l'interleukine-18 binding protein (IL-18BP). Dans cette thèse, nous démontrons pour que l'IL-18 est également produite et sécrétée par les plaquettes humaines lors de leur activation. Les plaquettes contiennent des composants de l'inflammasome. Ils assemblent et activent la caspase-1, qui ensuite traite le précurseur de l'IL-18 dans sa forme mature au cours du processus d'activation des plaquettes. La cytokine est synthétisée de novo lors de l'activation des plaquettes. Contrairement à l'IL-18, les plaquettes expriment constitutivement l’IL-18BP, et la libèrent de manière constitutive, ainsi que lors de l'activation. L'IL-18 et l'IL-18BP sont colocalisés avec CD63, un marqueur pour les granules α des plaquettes. L'IL-18 libéré des plaquettes constitue la source principale de cette cytokine dans la circulation humaine chez les individus sains. Nous avons identifié des concentrations faibles de cette cytokine dans les lysats de plaquettes chez les individus infectés par le VIH par rapport à ceux en santé. D'autre part, les concentrations ont été augmentées dans le sérum et le plasma pauvre en plaquettes chez les individus infectés. Des résultats similaires ont été obtenus avec l'IL-18BP dans les lysats de plaquettes d'individus sains et infectés par le VIH. Cependant, des quantités plus faibles de cet antagoniste ont été trouvées dans le sérum et le plasma pauvre en plaquettes d'individus infectés par le VIH par rapport à ceux en santé. Nos résultats ont des implications importantes pour les maladies inflammatoires chroniques dans laquelle une activité accrue de l'IL-18 joue un rôle pathogène. Le VIH est également accompagné par une inflammation intestinale et une diminution de l'intégrité intestinale, mesurée par la réparation de la muqueuse, la régénération et la perméabilité. Cependant, on en sait peu sur la relation entre le niveau élevé de l'IL-18 associé à l'infection au VIH et la perméabilité intestinale: ceci n'a jamais été étudié. Dans cette thèse, nous démontrons le rôle du virus et sa protéine Tat à augmenter la production d'IL-18 chez deux lignées de cellules épithéliales intestinales (HT29 et Caco2) ainsi qu'une diminution de l'IL-18BP. L'IL-18 induit une hyperperméabilité de la barrière épithéliale en perturbant à la fois les jonctions serrées et adhérentes, et ce, en modulant l'expression et la distribution de l'occludine, de claudine-2 et de la bêta-caténine. Une désorganisation de l'actine F a également été observée dans les cellules lors de l'incubation avec l'IL-18. Les mêmes observations ont été faites avec la protéine Tat du VIH-1. Après une incubation prolongée, l'IL-18 a causé la mort des cellules intestinales et induit l'apoptose par l'activation de la caspase-1 et la caspase-3. Fait intéressant, les taux plasmatiques de lipopolysaccharides chez trois catégories différentes de patients au VIH (ART-naïf, ART-traitée et contrôleurs élite) sont en corrélation avec les niveaux plasmatiques de l'IL-18. Enfin, nous avons étudié la voie de signalisation à travers laquelle l'IL-18 induit une perméabilité intestinale accrue. En bref, nos études identifient les plaquettes comme une source importante d'IL-18, et leur activation lors d'une infection à VIH contribue à des concentrations accrues de cette cytokine. Le virus entraine également l'augmentation de la production de cytokines par les cellules épithéliales intestinales. L'activité biologique accrue de ces cytokines contribue à la pathogenèse du sida en augmentant la perméabilité intestinale et en causant la mort des cellules intestinales. L'IL-18 pourrait servir de cible moléculaire pour retarder la progression du sida et réduire l'inflammation chronique dans un stade précoce d'une infection à VIH.
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La dérégulation du compartiment de cellules B est une conséquence importante de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH-1). On observe notamment une diminution des nombres de lymphocytes B sanguins ainsi qu’une variation des fréquences relatives des différentes populations de lymphocytes B chez les individus infectés par rapport aux contrôles sains. Notre laboratoire a précédemment démontré l’implication des cellules dendritiques dans la dérégulation des lymphocytes B via la roduction excessive de BLyS/BAFF, un stimulateur des cellules B. De plus, lors l’études menées chez la souris transgénique présentant une maladie semblable au SIDA, et chez la souris BLyS/BAFF transgénique, l’infection au VIH-1 fut associée à une expansion de la zone marginale (MZ) de la rate. De façon intéressante, nous observons chez les contrôleurs élites une diminution de la population B ‘mature’ de la MZ. Il s’agit du seul changement important chez les contrôleurs élites et reflète possiblement un recrutement de ces cellules vers la périphérie ainsi qu’une implication dans des mécanismes de contrôle de l’infection. Pour tenter d’expliquer et de mieux comprendre ces variations dans les fréquences des populations B, nous avons analysé les axes chimiotactiques CXCL13-CXCR5, CXCL12-CXCR4/CXCR7, CCL20-CCR6 et CCL25-CCR9. L’étude longitudinale de cohortes de patients avec différents types de progression clinique ou de contrôle de l’infection démontre une modulation des niveaux plasmatiques de la majorité des chimiokines analysées chez les progresseurs rapides et classiques. Au contraire, les contrôleurs élites conservent des niveaux normaux de chimiokines, démontrant leur capacité à maintenir l’homéostasie. La migration des populations de cellules B semble être modulée selon la progression ou le contrôle de l’infection. Les contrôleurs élites présentent une diminution de la population B ‘mature’ de la MZ et une augmentation de la fréquence d’expression du récepteur CXCR7 associé à la MZ chez la souris, suggérant un rôle important des cellules de la MZ dans le contrôle de l’infection au VIH-1. De façon générale, les résultats dans cette étude viennent enrichir nos connaissances du compartiment de cellules B dans le contexte de l’infection au VIH-1 et pourront contribuer à élaborer des stratégies préventives et thérapeutiques contre ce virus.
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Les patients atteints de la fibrose kystique (FK) ont désormais un âge médian de survie dépassant la cinquantaine. Par contre, avec ce vieillissement surviennent de nouvelles complications dont l'une des plus prévalente est la maladie osseuse associée à la FK. Les souris dont le Cftr est invalidé génétiquement présentent une densité osseuse amoindrie qui découle d’un débalancement du remodelage osseux caractérisé par une diminution de la formation et une augmentation de la résorption osseuse. L'observation que plusieurs modèles murins FK ont un phénotype ostéopénique et ce, même en absence de certains facteurs étiologiques (inflammation chronique, prise de glucocorticoïdes, insuffisance pancréatique etc.) laisse croire que le Cftr, le gène muté dans la FK, joue un rôle non-négligeable dans le métabolisme osseux. Le présent projet étudiera l’impact de l’absence du CFTR, sur les ostéoblastes (Ob) et ostéoclastes (Oc) dans un modèle murin de FK, soit les souris Cftr-/- de souche BALB/c. De plus, les Ob, sont reconnus comme ayant un effet modulateur sur le microenvironnement leucocytaire de la moelle osseuse (MO). Ce projet visera également à investiguer l’impact de l’absence du CFTR sur la niche leucocytaire de la MO. Nos résultats de densitométrie osseuse et de microtomographie à rayons X ont confirmé que les souris Cftr -/- ont une densité osseuse et un contenu minéral osseux abaissé, une diminution du volume osseux trabéculaire, un nombre amoindri de travées osseuses et une plus grande séparation entre les travées comparé aux souris Cftr+/+. Afin de mieux comprendre ce phénotype osseux, nous avons vérifié et confirmé que l’expression génique et protéique du CFTR est présente chez des Ob dérivés de la MO, mais est absent au niveau des Oc dérivés de la MO. Ces observations corroborent nos résultats portant sur la différenciation des cellules osseuses où nous avons démontré que seule la différenciation et fonction ostéoblastique sont affectées par l'absence du CFTR. Ce défaut ostéoblastique semble influencer négativement la leucopoïèse puisque nous observons une quantité moindre de cellules T, de macrophages et de cellules dendritiques chez les souris Cftr -/- vs. Cftr +/+. À la lumière de ces résultats, l'absence du CFTR semble avoir un impact important sur les ostéoblastes et la moelle osseuse.
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La sclérodermie (SSc) est une maladie rare affectant les personnes génétiquement prédisposées d’une réponse immunitaire défectueuse. Malgré les derniers avancements et développements dans le domaine, l’étiologie et la pathogénèse de la maladie demeurent peu comprises. Par ailleurs, il y a un ralentissement dans la compréhension de cette maladie à cause du manque de modèle animal représentatif de la SSc humaine. Malgré plusieurs lacunes, les souris traitées avec la bléomycine ou portant des modifications génétiques (TSK-1) sont très utilisées dans les études précliniques de la SSc mais elles ne présentent pas toutes les caractéristiques de cette maladie. Pour contribuer à la recherche sur la SSc, la stagiaire postdoctorale Dre Heena Mehta a développé dans le laboratoire du Dre Sarfati en collaboration avec le Dr Senécal, un modèle de souris expérimental induit par l’immunisation de cellules dendritiques (DCs) chargées de peptides de la protéine topoisomérase I (TOPOIA et TOPOIB). Dans le but de caractériser ce modèle murin et d’établir un profil immunitaire, j’ai concentré mes analyses principalement sur les caractéristiques de la SSc telles que la fibrose, l’inflammation, l’hyper-γ-globulinémie polyclonale, la vasculopathie ainsi que de l’expression de cytokines. Brièvement, l’immunisation de souris avec les DCs chargées avec la topoisomérase I (TOPOI) a induit l’inflammation pulmonaire et cutanée, en plus de la fibrose sous forme diffuse (dcSSc). Les souris présentaient également des symptômes de la vasculopathie ainsi que des taux élevés d’anticorps polyclonaux. Les résultats démontraient que les peptides TOPOIA étaient efficaces dans l’induction de la fibrose et de la réponse inflammatoire alors que les peptides TOPOIB étaient surtout impliqués dans la fibrose cutanée. En plus de nos résultats, les observations préliminaires sur le profil de cytokines tissulaires suggéraient que ce modèle pourrait remplacer ou complémenter les autres modèles animaux de SSc.
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4-1BB (CD137) est un membre de la superfamille TNFR qui est impliqué dans la transmission des signaux de survie aux lymphocytes. TRAF1 est une protéine adaptatrice qui est recrutée par 4-1BB et autres TNFRs et est caractérisée par une expression très restreinte aux lymphocytes, cellules dendritiques et certaines cellules épithéliales. TRAF1 est nécessaire pour l’expansion et la survie des cellules T mémoire en présence d'agonistes anti-4-1BB in vivo. De plus, TRAF1 est requise en aval de 4-1BB pour activer (phosphoryler) la MAP kinase Erk impliquée dans la régulation de la molécule pro-apoptotique Bim. Suite à l’activation du récepteur 4-1BB, TRAF1 et ERK sont impliqués dans la phosphorylation de Bim et la modulation de son expression. L’activation et la régulation de TRAF1 et Bim ont un rôle important dans la survie des cellules T CD8 mémoires. Dans cette étude, nous avons utilisé une approche protéomique afin de pouvoir identifier de nouveaux partenaires de liaison de TRAF1. Utilisant cette stratégie, nous avons identifié que LSP1 (Leukocyte Specific Protein 1) est recruté dans le complexe de signalisation 4-1BB de manière TRAF1 dépendante. Une caractérisation plus poussée de l’interaction entre TRAF1 et LSP1 a montré que LSP1 lie la région unique N-terminal de TRAF1 de façon indépendante de la région conservée C-terminal. À l’instar des cellules T déficientes en TRAF1, les cellules T déficientes en LSP1 ne sont pas capables d’activer ERK en aval de 4-1BB et par conséquent ne peuvent pas réguler Bim. Ainsi, TRAF1 et LSP1 coopèrent en aval de 4-1BB dans le but d’activer ERK et réguler en aval les niveaux de Bim dans les cellules T CD8. Selon la littérature, le récepteur 4-1BB n’est pas exprimé à la surface des cellules B murines, mais le récepteur 4-1BB favorise la prolifération et la survie des cellules B humaines. Cependant, il est important d'étudier l'expression du récepteur 4-1BB dans les cellules B murines afin de disposer d'un modèle murin et de prédire la réponse clinique à la manipulation de 4-1BB. En utilisant différentes stimulations de cellules B murines primaires, nous avons identifié que le récepteur 4-1BB est exprimé à la surface des cellules B de souris suite à une stimulation avec le LPS (Lipopolysaccharides). Une caractérisation plus poussée a montré que le récepteur 4-1BB est induit dans les cellules B murines d'une manière dépendante de TLR4 (Toll Like Receptor 4). Collectivement, notre travail a démontré que la stimulation avec le LPS induit l’expression du récepteur 4-1BB à la surface des cellules B murines, menant ainsi à l'induction de TRAF1. De plus, TRAF1 et LSP1 coopèrent en aval de 4-1BB pour activer la signalisation de la Map kinase ERK dans les cellules B murines de manière similaire aux cellules T. Les cellules B déficientes en TRAF1 et les cellules B déficientes en LSP1 ne sont pas en mesure d'activer la voie ERK en aval de 4-1BB et montrent un niveau d’expression du récepteur significativement diminué comparé aux cellules B d’une souris WT. Ainsi, TRAF1 et LSP1 sont nécessaires pour une expression maximale du récepteur 4-1BB à la surface cellulaire de cellules B murines et coopèrent en aval de 4-1BB afin d'activer la cascade ERK dans les cellules B murines.
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RESUMEN Antecedentes y Justificación: El cáncer de pulmón es la principal causa de muerte relacionada con Cáncer en el mundo. El cáncer pulmonar de células no pequeñas (Non-Small-cell lung cancer NSCLC) representa el 85% de todos los cánceres de pulmón y en un 40% es diagnosticado tardíamente y con los tratamientos disponibles actualmente (cirugía, radioterapia y quimioterapia) presenta una supervivencia a 5 años entre el 10 y el 15%. En los últimos años han surgido nuevos tratamientos basados en la inmunoterapia que prometen mejorar la supervivencia de estos pacientes. Objetivo: Determinar la eficacia de la inmunoterapia en el tratamiento del cáncer de pulmón de células no pequeñas (NSCLC) con el fin de integrar la información disponible para su posterior uso en la clínica. Metodología: Se realizó búsqueda exhaustiva de la literatura disponible del 1 de Enero de 2003 al 31 de Diciembre de 2013. Se examinaron las siguientes bases de datos: Pubmed, Scielo, Medline, Lilacs, EMBASE, Bandolier, peDRO y Cochrane. Se utilizaron los términos MeSH de búsqueda: immunotherapy, NSCLC, clinical trials. Resultados: de 163 referencias identificadas en las bases de datos, 12 fueron seleccionadas para la revisión. Se identificaron 11 estrategias inmunoterapéuticas que fueron complementarias al uso de quimioterapia, radioterapia o ambas. No se encontró diferencia significativa entre la supervivencia global de los grupos de intervención y controles con excepción de 1 artículo. La mayoría de efectos secundarios fueron de leves a moderados y no hubo diferencias significativas entre los grupos. Discusión: no se evidenció un aumento significativo de la supervivencia global con la utilización de inmunoterapias, a excepción de la que emplea células asesinas inducidas por citocinas junto a células dendríticas. Sin embargo es necesario esperar resultados de estudios fase III en curso.
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Toll-like receptors (TLR) recognize microbial and viral patterns and activate dendritic cells (DC). TLR distribution among human DC subsets is heterogeneous: plasmacytoid DC (PDC) express TLR1, 7 and 9, while other DC types do not express TLR9 but express other TLR. Here, we report that mRNA for most TLR is expressed at similar levels by murine splenic DC sub-types, including PDC, but that TLR3 is preferentially expressed by CD8α+ DC while TLR5 and TLR7 are selectively absent from the same subset. Consistent with the latter, TLR7 ligand activates CD8α– DC and PDC, but not CD8α+ DC as measured by survival ex vivo, up-regulation of surface markers and production of IL-12p40. These data suggest that the dichotomy in TLR expression between plasmacytoid and non-plasmacytoid DC is not conserved between species. However, lack of TLR7 expression could restrict the involvement of CD8α+ DC in recognition of certain mouse pathogens.
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The ability of Staphylococcus aureus to colonize the human nares is a crucial prerequisite for disease. IsdA is a major S. aureus surface protein that is expressed during human infection and required for nasal colonization and survival on human skin. In this work, we show that IsdA binds to involucrin, loricrin, and cytokeratin K10, proteins that are present in the cornified envelope of human desquamated epithelial cells. To measure the forces and dynamics of the interaction between IsdA and loricrin (the most abundant protein of the cornified envelope), single-molecule force spectroscopy was used, demonstrating high-specificity binding. IsdA acts as a cellular adhesin to the human ligands, promoting whole-cell binding to immobilized proteins, even in the absence of other S. aureus components (as shown by heterologous expression in Lactococcus lactis). Inhibition experiments revealed the binding of the human ligands to the same IsdA region. This region was mapped to the NEAT domain of IsdA. The NEAT domain also was found to be required for S. aureus whole-cell binding to the ligands as well as to human nasal cells. Thus, IsdA is an important adhesin to human ligands, which predominate in its primary ecological niche.
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Many viruses, including human influenza A virus, have developed strategies for counteracting the host type I interferon (IFN) response. We have explored whether avian influenza viruses were less capable of combating the type I IFN response in mammalian cells, as this might be a determinant of host range restriction. A panel of avian influenza viruses isolated between 1927 and 1997 was assembled. The selected viruses showed variation in their ability to activate the expression of a reporter gene under the control of the IFN-beta promoter and in the levels of IFN induced in mammalian cells. Surprisingly, the avian NS1 proteins expressed alone or in the genetic background of a human influenza virus controlled IFN-beta induction in a manner similar to the NS1 protein of human strains. There was no direct correlation between the IFN-beta induction and replication of avian influenza viruses in human A549 cells. Nevertheless, human cells deficient in the type I IFN system showed enhanced replication of the avian viruses studied, implying that the human type I IFN response limits avian influenza viruses and can contribute to host range restriction.
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Recent biochemical studies have identified high molecular complexes of the HIV Gag precursor in the cytosol of infected cells. Using immunoelectron microscopy we studied the time course of the synthesis and assembly of a HIV Gag precursor protein (pr55gag) in Sf9 cells infected with recombinant baculovirus expressing the HIV gag gene. We also immunolabeled for pr55gag human T4 cells acutely or chronically infected with HIV-1. In Sf9 cells, the time course study showed that the first Gag protein appeared in the cytoplasm at 28-30 h p.i. and that budding started 6-8 h later. Colloidal gold particles, used to visualize the Gag protein, were first scattered randomly throughout the cytoplasm, but soon clusters representing 100 to 1000 copies of pr55gag were also observed. By contrast, in cells with budding or released virus-like particles the cytoplasm was virtually free of gold particles while the released virus-like particles were heavily labeled. Statistical analysis showed that between 80 and 90% of the gold particles in the cytoplasm were seen as singles, as doublets, or in small groups of up to five particles probably representing small oligomers. Clusters of gold particles were also observed in acutely infected lymphocytes as well as in multinuclear cells of chronically infected cultures of T4 cells. In a few cases small aggregates of gold particles were found in the nuclei of T4 lymphocytes. These observations suggest that the Gag polyprotein forms small oligomers in the cytoplasm of expressing cells but that assembly into multimeric complexes takes place predominantly at the plasma membrane. Large accumulations of Gag protein in the cytoplasm may represent misfolded molecules destined for degradation.
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The ability of chito-oligosaccharides (COS) to inhibit selected intestinal bacteria was investigated. COS at 2.5 mg ml(-1) had no significant effect on the adhesion of three strains of verotoxigenic Escherichia coli (VTEC), Lactobacillus pentosus, L. casei or L. gasseri to human HT29 cells in tissue culture. However, COS significantly inhibited adhesion of three strains of enteropathogenic E. coli (EPEC) to below 30% of the level of adhesion seen in the controls. Dose-response curves were constructed to further characterise the inhibition of EPEC strains to HT29 cells. (c) 2005 Elsevier Ltd. All rights reserved.
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Background: There is little information about the relation between the fatty acid composition of human immune cells and the function of those cells over the habitual range of fatty acid intakes. Objective: The objective of the study was to determine the relation between the fatty acid composition of human peripheral blood mononuclear cell (PBMC) phospholipids and the functions of human immune cells. Design: One hundred fifty healthy adult subjects provided a fasting blood sample. The phagocytic and oxidative burst activities of monocytes and neutrophils were measured in whole blood. PBMCs were isolated and used to measure lymphocyte proliferation in response to the T cell mitogen concanavalin A and the production of cytokines in response to concanavalin A or bacterial lipopolysaccharide. The fatty acid composition of plasma and PBMC phospholipids was determined. Results: Wide variations in fatty acid composition of PBMC phospholipids and immune cell functions were identified among the subjects. The proportions of total Polyunsaturated fatty acids (PUFAs), of total n-6 and n-3 PUFAs, and of several individual PUFAs in PBMC phospholipids were positively correlated with phagocytosis by neutrophils and monocytes, neutrophil oxidative burst, lymphocyte proliferation, and interferon gamma production. The ratios of saturated fatty acids to PUFAs and of n-6 to n-3 PUFAs were negatively correlated with these same immune functions. The relation of PBMC fatty acid composition to monocyte oxidative burst was the reverse of its relation to monocyte phagocytosis and neutrophil oxidative burst. Conclusion: Variations in the fatty acid composition of PBMC phospholipids account for some of the variability in immune cell functions among healthy adults.
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Dendritic cells (DCs) are critical for the generation of T-cell responses. DC function may be modulated by probiotics, which confer health benefits in immunocompromised individuals, such as the elderly. This study investigated the effects of four probiotics, Bifidobacterium longum bv. infantis CCUG 52486, B. longum SP 07/3, L. rhamnosus GG (L.GG) and L. casei Shirota (LcS) on DC function in an allogeneic mixed leucocyte reaction (MLR) model, using DCs and T-cells from young and older donors in different combinations. All four probiotics enhanced expression of CD40, CD80 and CCR7 on both young and older DCs, but enhanced cytokine production (TGF-β, TNF-α) by old DCs only. LcS induced IL-12 and IFNγ production by DC to a greater degree than other strains, while Bifidobacterium longum bv. infantis CCUG 52486 favoured IL-10 production. Stimulation of young T cells in an allogeneic MLR with DC was enhanced by probiotic pretreatment of old DCs, which demonstrated greater activation (CD25) than untreated controls. However, pretreatment of young or old DCs with LPS or probiotics failed to enhance the proliferation of T-cells derived from older donors. In conclusion, this study demonstrates that ageing increases the responsiveness of DCs to probiotics, but this is not sufficient to overcome the impact of immunosenescence in the MLR.
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The characterization of human stem cells for the usability in regenerative medicine is particularly based on investigations regarding their differentiation potential in vivo. In this regard, the chicken embryo model represents an ideal model organism. However, the access to the chicken embryo is only achievable by windowing the eggshell resulting in limited visibility and accessibility in subsequent experiments. On the contrary, ex ovo-culture systems avoid such negative side effects. Here, we present an improved ex ovo-cultivation method enabling the embryos to survive 13 days in vitro. Optimized cultivation of chicken embryos resulted in a normal development regarding their size and weight. Our ex ovo-approach closely resembles the development of chicken embryos in ovo, as demonstrated by properly developed nervous system, bones, and cartilage at expected time points. Finally, we investigated the usability of our method for trans-species transplantation of adult stem cells by injecting human neural crest-derived stem cells into late Hamburger and Hamilton stages (HH26-HH28/E5-E6) of ex ovo-incubated embryos. We demonstrated the integration of human cells allowing experimentally easy investigation of the differentiation potential in the proper developmental context. Taken together, this ex ovo-method supports the prolonged cultivation of properly developing chicken embryos enabling integration studies of xenografted mammalian stem cells at late developmental stages.
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Objective The colonic microbiota ferment dietary fibres, producing short chain fatty acids. Recent evidence suggests that the short chain fatty acid propionate may play an important role in appetite regulation. We hypothesised that colonic delivery of propionate would increase peptide YY (PYY) and glucagon like peptide-1 (GLP-1) secretion in humans, and reduce energy intake and weight gain in overweight adults. Design To investigate whether propionate promotes PYY and GLP-1 secretion, a primary cultured human colonic cell model was developed. To deliver propionate specifically to the colon, we developed a novel inulin-propionate ester. An acute randomised, controlled cross-over study was used to assess the effects of this inulin-propionate ester on energy intake and plasma PYY and GLP-1 concentrations. The long-term effects of inulin-propionate ester on weight gain were subsequently assessed in a randomised, controlled 24-week study involving 60 overweight adults. Results Propionate significantly stimulated the release of PYY and GLP-1 from human colonic cells. Acute ingestion of 10 g inulin-propionate ester significantly increased postprandial plasma PYY and GLP-1 and reduced energy intake. Over 24 weeks, 10 g/day inulin-propionate ester supplementation significantly reduced weight gain, intra-abdominal adipose tissue distribution, intrahepatocellular lipid content and prevented the deterioration in insulin sensitivity observed in the inulin-control group. Conclusions These data demonstrate for the first time that increasing colonic propionate prevents weight gain in overweight adult humans