1000 resultados para Relation russo-suisses
Droit des auteurs et droit de la consommation dans le cyberespace : la relation auteur / utilisateur
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L'expertise psychiatrique est requise au tribunal dans plusieurs situations juridiques tant en matire criminelle que civile et elle est soumise aux mmes rgles de preuve que n'importe quelle expertise. Pourtant, la psychiatrie et son objet sont tout fait particuliers. La relation que peuvent entretenir le juge et l'expert-psychiatre est teinte par plusieurs lments de nature sociale et professionnelle, mais aussi simplement juridique et procdural. Alors que les juristes parlent de cette relation comme d'une usurpation du rle du juge par l'expert-psychiatre, les psychiatres, au contraire, croient que leur expertise est totalement pervertie dans le processus judiciaire. Mais la ralit n'est pourtant pas univoque: si l'expertise psychiatrique est de faon gnrale une preuve parmi les autres, elle peut galement occuper une place centrale dans le mcanisme dcisionnel.
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Trois protines de la famille TRIM (Motif TRIpartite), TIF1, (Transcriptional Intermediary Factor 1) et PML (ProMyelocytic Leukaemia), font lobjet de cette tude. TIF1 est connu comme un coactivateur des rcepteurs nuclaires et TIF1 comme le corpresseur universel des protines KRAB-multidoigt de zinc dont le prototype tudi ici est ZNF74. PML possde divers rles dont le plus caractris est celui dtre lorganisateur principal et essentiel des PML-NBs (PML-Nuclear Bodies), des macrostructures nuclaires trs dynamiques regroupant et coordonnant plus de 40 protines. Il est noter que la fonction de TIF1, et PML est rgule par une modification post-traductionnelle, la sumoylation, qui implique le couplage covalent de la petite protine SUMO (Small Ubiquitin like MOdifier) des lysines de ces trois protines cibles. Cette thse propose de dvelopper des mthodes utilisant le BRET (Bioluminescence Resonance Energy Transfert) afin de dtecter dans des cellules vivantes et en temps rel des interactions non-covalentes de protines nuclaires mais aussi leur couplage covalent SUMO. En effet, le BRET na jamais t explor jusqualors pour tudier les interactions non-covalentes et covalentes de protines nuclaires. Ltude de linteraction de protines transcriptionnellement actives est parfois difficile par des mthodes classiques du fait de leur grande propension agrger (famille TRIM) ou de leur association la matrice nuclaire (ZNF74). Lhomo et lhtrodimrisation de TIF1, ainsi que leur interaction avec ZNF74 sont ici testes sur des protines entires dans des cellules vivantes de mammifres rpondant aux rsultats conflictuels de la littrature et dmontrant que le BRET peut tre avantageusement utilis comme alternative aux essais plus classiques bass sur la transcription. Du fait de lhtrodimrisation confirme de TIF1 et , le premier article prsent ouvre la possibilit dune relation troite entre les rcepteurs nuclaires et les protines KRAB- multidoigt de zinc. Des tudes prcdentes ont dmontr que la sumoylation de PML est implique dans sa dgradation induite par lAs2O3 et dpendante de RNF4, une E3 ubiquitine ligase ayant pour substrat des chanes de SUMO (polySUMO). Dans le second article, grce au dveloppement dune nouvelle application du BRET pour la dtection dinteractions covalentes et non-covalentes avec SUMO (BRETSUMO), nous tablissons un nouveau lien entre la sumoylation de PML et sa dgradation. Nous confirmons que le recrutement de RNF4 dpend de SUMO mais dmontrons galement limplication du SBD (Sumo Binding Domain) de PML dans sa dgradation induite par lAs2O3 et/ou RNF4. De plus, nous dmontrons que des srines, au sein du SBD de PML, qui sont connues comme des cibles de phosphorylation par la voie de la kinase CK2, rgulent les interactions non-covalentes de ce SBD mettant en vidence, pour la premire fois, que les interactions avec un SBD peuvent dpendre dun vnement de phosphorylation (SBD phospho-switch). Nos rsultats nous amnent proposer lhypothse que le recrutement de PML sumoyl au niveau des PML-NBs via son SBD, favorise le recrutement dune autre activit E3 ubiquitine ligase, outre celle de RNF4, PML tant lui-mme un potentiel candidat. Ceci suggre lexistence dune nouvelle relation dynamique entre phosphorylation, sumoylation et ubiquitination de PML. Finalement, il est suggr que PML est dgrad par deux voies diffrentes dpendantes de lubiquitine et du protasome; la voie de CK2 et la voie de RNF4. Enfin une tude sur la sumoylation de TIF1 est galement prsente en annexe. Cette tude caractrise les 6 lysines cibles de SUMO sur TIF1 et dmontre que la sumoylation est ncessaire lactivit rpressive de TIF1 mais nest pas implique dans son homodimrisation ou son interaction avec la bote KRAB. La sumoylation est cependant ncessaire au recrutement dhistones dactylases, dpendante de son homodimrisation et de lintgrit du domaine PHD. Alors que lon ne connat pas de rgulateur physiologique de la sumoylation outre les enzymes directement impliques dans la machinerie de sumoylation, nous mettons en vidence que la sumoylation de TIF1 est positivement rgule par son interaction avec le domaine KRAB et suggrons que ces facteurs transcriptionnels recrutent TIF1 lADN au niveau de promoteur et augmentent son activit rpressive en favorisant sa sumoylation.
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Lobsit constitue un problme de sant publique au Canada, particulirement chez les populations autochtones o les prvalences les plus leves ont t rapportes. Daprs les crits recenss, plusieurs mthodes ont t essayes pour tudier la relation entre lalimentation et lobsit, mais les rsultats sont inconstants. Le but de cette thse est didentifier, en termes quantitatif et qualitatif, les diffrences dans lalimentation des obses et non-obses. Pour y parvenir, nous avons dvelopp une nouvelle mthode laide dune banque de donnes portant sur les enfants Mohawk de Kahnawake afin didentifier les diffrences dans les choix alimentaires. Cette mme mthode a t ensuite applique deux autres banques de donnes (celle des adultes cris de la Baie James et celle des autochtones de lenqute ESCC 2.2). Globalement, les rsultats nont pas montr de diffrences significatives dans lalimentation des participants selon les catgories dIMC en considrant les indicateurs relis la quantit et la qualit de lalimentation comme lapport nergtique total, lapport nergtique en provenance des lipides, les fibres alimentaires, la densit nergtique et la diversit alimentaire. Par contre, les rsultats de la nouvelle mthode fonde sur la slection des items alimentaires frquemment consomms par au moins 10 % des participants ont rvl que les enfants de Kahnawake risque dexcs de poids consommaient plus frquemment de croustilles (p=0.001) et moins frquemment de craquelins que les enfants avec excs de poids ou ceux ayant un poids normal (p=0.015). Ensuite, en prenant la catgorie de poids normal comme rfrence, le rapport de cte (Odds ratio : OR) dtre risque dexcs de poids tait de 2.16 (95 % IC : 1.14 - 4.09) fois plus lev chez les enfants de Kahnawake qui consommaient plus frquemment de croustilles comparativement aux non-consommateurs de croustilles, et ce, aprs ajustement pour lge. Par contre, le rapport de cte dtre risque dexcs de poids diminuait de 79 % (OR = 0.21; 95 % IC : 0.06 0.72) chez les enfants consommateurs de craquelins comparativement leurs homologues non-consommateurs. Aprs avoir corrig les quantits pour lge, on note que les enfants avec excs de poids consommaient plus de frites que les enfants risque dexcs de poids ou ceux ayant un poids normal (p = 0.027). Chez les femmes cries, les rsultats de la nouvelle mthode ont montr que le colorant caf tait associ un risque lev dobsit (OR = 4.64, 95 % IC : 1.04 - 0.54); alors que le lait faible en matires grasses tait associ un moindre risque dembonpoint (OR = 0.38, 95 % IC : 0.17 - 0.82), aprs ajustement pour lge. Quant aux hommes cris, le lait entier tait associ un moindre risque davoir de lembonpoint (OR ajust pour lge = 0.38, 95 % IC : 0.20 - 0.71) et, en termes de quantit corrige pour lge, les hommes obses buvaient plus de boissons sucres aux fruits comparativement aux hommes de poids normal ou ceux ayant de lembonpoint (p=0.015). Selon les rsultats de cette mthode applique aux donnes de lenqute ESCC 2.2, les garons risque dexcs de poids ou avec excs de poids consommaient moins frquemment de pain blanc que ceux de poids normal (p=0.048). En termes de quantit toutefois, ils consommaient plus de pain blanc (p=0.040), utilisaient plus de farine de bl (p=0.006) et de levure (p=0.002). Aprs avoir ajust les quantits consommes pour lge et lindice dactivit physique, les femmes avec embonpoint ou obses utilisaient plus de farine de bl (p< 0.001) que leurs homologues de poids normal. Chez les hommes, il n'y avait pas de diffrences ni dans les frquences de consommation ni dans les quantits consommes. Concernant les filles, leurs apports alimentaires n'taient pas valides (facteur d'activit de Goldberg < 1.2 dans la catgorie embonpoint / obse). Les rsultats de cette mthode innovatrice pourraient dune part, permettre daxer la sensibilisation sur des aliments particuliers en plus des recommandations gnrales du Guide Alimentaire Canadien. Dautre part, ils nous renvoient aux donnes biologiques de laboratoire afin didentifier les composantes des items susceptibles de contribuer au dveloppement de lobsit.
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Travail de recherche ralis lhiver 2009 dans le cadre du cours ARV1050 Introduction larchivistique sous la direction de Sabine Mas.
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La prsente recherche a comme objectif dtudier leffet de lenvironnement de travail sur lengagement affectif envers son organisation. Le concept de lenvironnement de travail se compose de trois dimensions, savoir les caractristiques de lemploi, la communication managriale et la perception du soutien organisationnel. Cette recherche vise galement comprendre sil existe un effet modrateur de la gnration sur la relation entre ces dimensions de lenvironnement de travail et lengagement affectif. Les gnrations Baby-boomers, X et Y sont celles ltude. Les donnes ont t collectes au sein de deux compagnies prives dont la main-duvre nest pas syndique. Au total, 110 participants ont rpondu au questionnaire. Des analyses de rgression multiple ont permis de vrifier leffet distinct de chaque dimension de lenvironnement de travail sur lengagement affectif alors que des analyses de rgression hirarchique ont test la prsence dun effet modrateur de la gnration dans cette relation. Les rsultats indiquent que les seules dimensions de lenvironnement de travail ayant un effet direct et significatif sur lengagement organisationnel affectif sont la communication managriale et la perception du soutien organisationnel. En ce qui a trait la gnration laquelle appartient le travailleur, il semble que cette variable ne modre pas la relation entre les dimensions de lenvironnement de travail et lengagement affectif. Les apports thoriques et pratiques de cette tude sont discuts tout comme ses limites et quelques recommandations pour les recherches futures.
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Cette recherche a t inspire par les travaux de John Bowlby sur lattachement ainsi que par les crits psychanalytiques de Sigmund Freud et de Donald Winnicott sur le dveloppement de la relation pre-garon. Trois objectifs ont t formuls dans la prsente tude : A) Les jeunes garons dge prscolaire pourraient-ils projeter, travers quelques sessions de jeu symbolique libre, leurs reprsentations paternelles? B) Sils les projettent, quelle est la nature de ces reprsentations paternelles? C) Existe-t-il une relation entre le type dattachement (valu par un instrument standard) et les reprsentations paternelles projetes dans le jeu symbolique libre? Dix garons de quatre ans ont t films la maison et dans une garderie pendant, en moyenne, quatre sessions totalisant par enfant, une dure moyenne de deux heures trente minutes de jeu symbolique. Le type dattachement a t valu laide de lAttachment Story Completion Task. Les rsultats dmontrent que lensemble des garons ont t en mesure de projeter des reprsentations paternelles bases sur la figure du pre. Tous ces garons ont peru le pre comme une figure de protection et huit enfants sur dix ont exprim verbalement leur attachement ce dernier. Un enfant de type vitant (type A) na pas voqu la figure du pre dans son jeu. Ce pre tait rarement la maison pour soccuper de son garon. Enfin, le dernier enfant, de type ambivalent (un enfant particulirement agressif de type C), a prsent dans son jeu des interactions ngatives avec le pre et ce, tout au long des sessions de jeu symbolique. Il appert ainsi que le jeu symbolique permet lenfant de projeter des reprsentations de la figure paternelle. Ces reprsentations sont en lien avec le type dattachement que lenfant dtient au moment de lvaluation.
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La definition psychosociale de lattitude en fait un etat mental predisposant a agir dune certaine maniere lorsque la situation implique la presence reelle ou symbolique de lobjet dattitude, dou leffort recurrent devaluer ce lien qui existe entre les reponses verbales et les actes. Lauteur presente ainsi trois generations de travaux qui abordent, avec des eclairages differents la question de la consistance entre attitude et comportement : ceux qui concluent a une relation tres faible, ceux qui concluent a une relation moderee, ceux qui mettent en evidence des conditions necessaires a la predictivite des attitudes.
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RSUM: Lobjectif de ce mmoire de recherche tait double, soit de mesurer leffet des conditions de lorganisation du travail sur la consommation de mdicaments psychotropes ainsi que de mesurer leffet modrateur de la famille sur cette relation dans la population de travailleurs canadiens. Les donnes utilises pour mener terme cette recherche sont des donnes secondaires provenant de lEnqute sur la Sant dans les Collectivits Canadiennes (ESCC cycle 2.1) de Statistique Canada. La consommation de mdicaments psychotropes fut mesure sur une priode dun mois. La prvalence de consommation chez les travailleurs canadiens slve 8.8%, plus particulirement 6.3% pour les hommes et 11.7% en ce qui concerne les femmes. lgard des conditions de lorganisation du travail, le nombre dheures travailles est associ de manire ngative la consommation de mdicaments psychotropes. Ainsi, plus le nombre dheures travailles augmente, plus le risque de consommer des mdicaments psychotropes est faible. Quant la situation familiale, le fait de vivre seul, ainsi que le fait davoir un revenu conomique lev sont tous deux associs la consommation de mdicaments psychotropes. Les rsultats de cette tude suggrent une influence de la part des conditions de lorganisation du travail et de la famille sur la consommation de mdicaments psychotropes. Toutefois, il nous est impossible cette tape de montrer un effet modrateur de la famille sur la relation entre les conditions de lorganisation du travail et la consommation de mdicaments psychotropes. MOTS CLS : Conditions de lorganisation du travail, mdicaments psychotropes, famille, population active canadienne
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Des tudes ont observ que le statut socio-conomique (SSE) est inversement associ avec le risque de cancer du poumon. Cette thse approfondit diffrents aspects de la relation entre le SSE et le risque de cancer du poumon afin de contribuer la comprhension des facteurs influenant le risque de cette maladie. Son objectif gnral consiste tudier les associations entre le SSE et le risque de cancer du poumon en fonction la fois : 1) de lindicateur du SSE ; 2) des types dajustement pour le tabagisme, et ; 3) des facteurs de risque intermdiares potentiels de lassociation entre le SSE et le cancer du poumon. Les donnes dune vaste tude cas-tmoins mene Montral entre 1996 et 2002 et portant sur lidentification de facteurs environnementaux impliqus dans ltiologie du cancer du poumon ont t utilises. Lchantillon analys tait constitu de 1203 cas (738 hommes et 465 femmes) diagnostiqus en 1996-1997 dans les 18 principaux hpitaux du Grand Montral et 1513 tmoins (899 hommes et 614 femmes). Les tmoins, recruts au hasard partir de la liste lectorale, ont t apparis aux cas selon lge, le sexe et le district lectoral. Les sujets ont t interviews afin de colliger de linformation entre autres sur les caractristiques sociodmographiques et conomiques, les habitudes de tabagisme, lhistoire professionnelle et lalimentation. Une collecte de donnes additionnelle a t effectue spcifiquement pour la prsente thse. En effet, lvaluation foncire de la rsidence correspondant ladresse de chacun des sujets lentrevue a t obtenue partir des bases de donnes publiques de la ville de Montral. Le premier article portait sur la comparaison de diffrents indices de disponibilit financire chacun en 5 catgories: un indice de valeur rsidentielle, le revenu mdian issu des donnes du recensement et le revenu familial auto-rapport. En comparant au revenu familial auto-rapport, une trs bonne concordance a t obtenue pour 73% et 64% des individus respectivement pour lindice de valeur rsidentielle et le revenu du recensement. Le Kappa pondr tait plus lev pour la comparaison du revenu familial auto-rapport avec lindice de valeur rsidentielle (Kappap=0.36, IC 95%: 0.31-0.40) quavec le revenu mdian issu du recensement (Kappap=0.22, IC 95%: 0.17-0.27). Le choix dun indice dpend toutefois des objectifs et de la faisabilit de son utilisation dans la population tudie. Le deuxime article prsentait les associations entre les trois indices de disponibilit financire et le risque de cancer du poumon. Les fortes associations observes initialement sont disparues aprs un ajustement pour plusieurs dimensions du tabagisme. Ce dernier jouait un rle de grande importance dans la relation entre le SSE et le risque de cancer du poumon. Finalement, les facteurs de risque intermdiares des associations entre trois diffrentes dimensions du SSE ducation, revenu, classe professionnelle ont t tudis. Les rsultats ont suggr que les 3 facteurs de risque intermdiares potentiels tudis: tabagisme, consommation de fruits et lgumes riches en carotnodes, expositions professionnelles avaient un effet mdiateur indpendant dans la relation entre le SSE et le cancer du poumon. Le plus important mdiateur tait le tabagisme, suivi de lalimentation et un degr moindre, les expositions professionnelles. Il nous parat particulirement pertinent dvaluer diffrents indicateurs du SSE lorsque possible, et deffectuer un ajustement dtaill pour le tabagisme lorsque la relation entre le SSE et le risque de cancer du poumon est tudie. Une bonne connaissance et la prise en compte des facteurs de risque intermdiares sont essentielles la formulation des mesures de prvention du cancer du poumon.
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Le contrle de la longueur des tlomres est une tape critique rgissant le potentiel rplicatif des cellules eucaryotes. A cause du problme de fin de rplication, les chromosomes raccourcissent chaque cycle de division. Ce raccourcissement se produit dans des squences particulires appeles tlomres. La longueur des tlomres est en relation directe avec les capacits prolifratives des cellules et est responsable de la limite de division de Hayflick. Cependant, dans certains types cellulaires et dans plus de 90% des cancers, la longueur des tlomres va tre maintenue par une enzyme spcialise appele tlomrase. Encore aujourdhui, comprendre la biognse de la tlomrase et savoir comment elle est rgule reste un lment cl dans la lutte contre le cancer. Depuis la dcouverte de cette enzyme en 1985, de nombreux facteurs impliqus dans sa maturation ont t identifis. Cependant, comment ces facteurs sont intgrs dans le temps et dans lespace, afin de produire une forme active de la tlomrase, est une question reste sans rponse. Dans ce projet, nous avons utilis la levure Saccharomyces cerevisi comme modle dtude des voies de biognse et de trafic intracellulaire de lARN de la tlomrase, en condition endogne. La premire tape de mon travail fut didentifier les facteurs requis pour lassemblage et la localisation de la tlomrase aux tlomres en utilisant des techniques dHybridation In Situ en Fluorescence (FISH). Nous avons pu montrer que la composante ARN de la tlomrase fait la navette entre le noyau et le cytoplasme, en condition endogne, dans les cellules sauvages. Nos travaux suggrent que ce trafic sert de contrle qualit puisquun dfaut dassemblage de la tlomrase conduit son accumulation cytoplasmique et prvient donc sa localisation aux tlomres. De plus, nous avons identifi les voies dimport/export nuclaire de cet ARN. Dans une deuxime approche, nous avons russi dvelopper une mthode de dtection des particules tlomrasiques in vivo en utilisant le systme MS2-GFP. Notre iv tude montre que contrairement ce qui a t prcdemment dcrit, la tlomrase nest pas associe de faon stable aux tlomres au cours du cycle cellulaire. En fin de phase S, au moment de la rplication des tlomres, la tlomrase se regroupe en 1 3 foci dont certains colocalisent avec les foci tlomriques, suggrant que nous visualisons la tlomrase active aux tlomres in vivo. La dltion des gnes impliqus dans lactivation et le recrutement de la tlomrase aux tlomres entraine une forte baisse dans laccumulation des foci dARN au sein de la population cellulaire. Nos rsultats montrent donc pour la premire fois la localisation endogne de lARN TLC1 in situ et in vivo et propose une vue intgre de la biogense et du recrutement de la tlomrase aux tlomres.
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Ce mmoire a pour objet linfluence du groupe informel sur la relation entre le leadership transformationnel et le climat organisationnel. Dans un premier temps, nous examinerons la thorie sur le leadership transformationnel. Le lien entre ce style de leadership et le climat organisationnel est ltude, car il semble que ces deux variables sont lis aux perceptions quont les employs de leur vcu en organisation. Les rsultats de notre tude confirment effectivement cette premire hypothse. Lobjectif central de notre recherche consiste voir comment le groupe informel agit sur la relation entre le leadership transformationnel et le climat organisationnel. Dabord, nous nous intresserons sur lappartenance un groupe informel comme variable modratrice de la relation entre nos deux autres variables. Par contre, les rsultats des analyses prsents nont pas russi confirmer ce modle. Ensuite, nous tudierons le groupe informel en tant que variable mdiatrice, o le chemin entre le leadership transformationnel et le climat organisationnel serait plutt indirecte. Nos analyses dmontrent que nos trois variables sont corrles entre-elles, mais quen contrlant pour leffet du leadership transformationnel, le groupe informel nest plus li au climat organisationnel. Nous sommes amens proposer que le leadership transformationnel contribue un contexte organisationnel qui satisfait aux besoins des employs, de sorte que le soutien social fourni par le groupe informel ne comble pas un manque. Ceci viendrait nuancer la dynamique lintrieur dun groupe informel par rapport ce quil apporte ses membres.
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This paper investigates the moral duties that human rights NGOs, such as Amnesty International, and development NGOs, such as Oxfam, have in relation to human rights especially in relation to the human right to a decent standard of living. The mentioned NGOs are powerful new agents on the global scene, and according to many they might be duty-bearers in relation to human rights. However, until now their moral duties have hardly been investigated. The present paper investigates NGO duties in relation to human rights by looking in particular to a moral theory recently proposed by Leif Wenar, a theory which has some similarities to utilitarianism. In applying this theory, a case for human-rights duties of NGOs is developed mainly by considering the indispensable role that civil society plays in protecting human rights. The paper concludes that, at least, NGOs bear duties with regard to human rights when, as in certain real-life cases, NGO involvement is the only way to achieve acceptable protection against standard threats to certain goods, such as a decent standard of living.
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Le concept multidimensionnel de lengagement organisationnel savre prpondrant dans les organisations de par son impact positif sur la sant mentale des travailleurs. Dailleurs, plusieurs chercheurs montrent clairement lexistence dun lien significatif entre lengagement organisationnel et la sant mentale au travail. Toutefois, on remarque que les recherches ce jour, se contredisent pour ce qui est du sens de la relation entre lengagement organisationnel et les problmes de sant mentale, dont la dtresse psychologique. Lobjectif principal de ce mmoire consiste vrifier (a) le sens de la relation entre le construit multidimensionnel de lengagement organisationnel et la dtresse psychologique chez les travailleurs et les travailleuses, ainsi que (b) leffet modrateur du genre sur la relation entre lengagement organisationnel et la dtresse psychologique. Les rsultats ont t obtenus partir dune population dtude compose de deux-cent-soixante-et-un rpondants provenant dune Socit dAssurance Canadienne. Les analyses factorielles ont dmontr que lengagement organisationnel est compos de quatre facteurs (affective, normative, continue et rsigne). Les rsultats obtenus rvlent donc quatre formes dengagement organisationnel. Les analyses de rgressions multiples stipulent que la composante affective et continue de lengagement organisationnel savre significativement relie de faon ngative la dtresse psychologique. Autrement dit, les employs engags de faon affective et continue au travail, risquent moins de souffrir de dtresse psychologique. Par ailleurs, la composante rsigne se montre significativement relie, mais de faon positive la dtresse psychologique. Donc, un travailleur engag de faon rsigne au travail, augmente ses probabilits de souffrir de dtresse psychologique. Cependant, lengagement normatif nest pas significativement associ la dtresse psychologique. Enfin, le genre exerce un effet modrateur sur seulement une composante de lengagement organisationnel, soit laffective. Les retombes de ces rsultats sont discutes.
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Lobjectif principal de ce mmoire est de vrifier leffet modrateur de la situation familiale sur la relation entre les conditions de lorganisation du travail et la dtresse psychologique dans la main duvre canadienne. De faon secondaire, nous nous intressons galement leffet direct que peut entretenir chacune des variables sur le risque de rapporter de la dtresse psychologique. Pour nous aider raliser cette tude, les donnes provenant de lEnqute sur la sant des collectivits canadiennes (ESCC) volet 2.1 par Statistique Canada ont t utilises. Les analyses multivaries ralises ont rvl que lhoraire irrgulier de travail tait significativement associ au risque de vivre de la dtresse psychologique. Par rapport la situation familiale, nous observons que ltat civil soit le fait dtre en couple agit en tant que facteur de protection contre la dtresse psychologique tandis que la suffisance du revenu augmente le risque de rapporter de la dtresse psychologique. De plus, les rsultats obtenus soutiennent partiellement un effet modrateur de la situation familiale, car seul le statut conomique du mnage modifie la relation entre lautorit dcisionnelle et les demandes physiques au travail dans lexplication de la dtresse psychologique. Ainsi, ces deux facteurs du travail augmenteraient le risque de dvelopper de la dtresse psychologique lorsque le statut conomique est pris en compte. Par consquent, leffet de certaines conditions de lorganisation du travail tend influer diffremment la dtresse psychologique selon la situation conomique du mnage.