925 resultados para OSTEOPOROTIC FRACTURES
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Ce travail consiste en l'analyse et la revue des différentes prises en charge de la pseudarthrose de la diaphyse fémorale dans un groupe nommé « Echantillon CHUV » formé par 16 patients. Les patients ont tous été opérés au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, CHUV, entre 2008 et 2011 pour cure de pseudarthrose. Une présentation succincte des fractures de la diaphyse fémorale ainsi que de la pseudarthrose de la diaphyse fémorale consiste en la première partie du rapport. La deuxième partie est une revue des cas des patients de l'échantillon CHUV. Des paramètres tels que le mode initial de fracture, la durée effective de la pseudarthrose, le nombre de révisions avant la consolidation ou la répartition des pseudarthroses selon leur type font partie des différents éléments caractéristiques répertoriés puis analysés dans cette revue. 25 cures de pseudarthroses sont effectuées sur les 16 patients. Les techniques de fixations les plus utilisées sont la fixation par plaque après réduction ouverte (ORIF, 64%, 16 cures sur 25) et l'enclouage centromédullaire (24%, 6 cures sur 25). L'utilisation de substituts osseux est très souvent complémentaire à la refixation mécanique lors des cures de pseudarthrose (recours à la greffe osseuse dans 72% des cures). Le taux d'union après la première cure de pseudarthrose s'établit à 63% et il monte à 100% après l'ensemble des cures. Le retour à une fonction adéquate du membre inférieur est obtenu chez 14 des 16 patients (1 patient est traité par arthrodèse du genou sur pseudarthrose du tiers distal de la diaphyse fémorale et 1 patient tétraplégique est traité par résection de la tête et du col fémoral sur pseudarthrose du tiers proximal de la diaphyse fémorale). La revue quantifie la durée de l'invalidité causée par la pseudarthrose de la diaphyse fémorale : la longueur totale du traitement avant union est d'au minimum 12 mois pour 75% des patients. 8 patients sur 16 ont un temps avant union supérieur à 20 mois. La pseudarthrose de la diaphyse fémorale doit être considérée comme une complication grave. La localisation au niveau du fémur réduit voire abolit l'autonomie de marche du patient et limite ses activités de la vie quotidienne. Elle entrave le retour au travail et réduit terriblement la qualité de vie pendant souvent plus d'une année. L'ensemble des symptômes ont un effet dévastateur sur la rééducation et peuvent parfois laisser d'importantes séquelles physiques ou psychologiques sur le long terme. Pour ces raisons, le traitement doit être adapté du mieux possible à la pseudarthrose du patient afin d'augmenter les chances de réussite de la cure.
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The efficacy of treatments for osteoporosis does not become evident when evaluated by fracture incidence (FI). Vertebral FI decreased in all controlled studies on calcitonin, but not significantly. Small sample sizes and short periods of treatment may have masked a possible therapeutic benefit, but longer, controlled studies with sodium fluoride or etidronate in larger groups of patients also failed to show a decrease in FI. The present analysis of nine published, therapeutic studies which indicate the FI per year and the initial prevalence of vertebral fractures, examines the question of whether the initial prevalence of fractures has an effect on the subsequent incidence of new fractures and whether the therapeutic effects have to be evaluated as a function of the initial prevalence of fractures. Bearing in mind the differences in roentgenological evaluation and in the size and quality of the various studies, the analysis revealed (1) that in the control groups there was a higher FI in patients with more than three vertebral fractures at baseline (estimated odds ratio (OR) = 49, p = 0.011); (2) that a similar trend, although not statistically significant, was observed in treated patients; (3) that the groups of control patients treated for more than 1 year showed in general an increase in FI beyond the first year and that the reverse was true in treated patients. In conclusion, failure to allow for the initial prevalence of vertebral fractures at the individual level in therapeutic trials of calcitonin to treat osteoporosis and prevent new fractures might have contributed to the absence of a demonstrable benefit of the treatment in those studies.
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Introduction. - « Ostéo-Mobile Vaud » est un projet pilote visant àinformer et promouvoir les mesures générales de prévention del'ostéoporose chez les femmes vaudoises de 60 ans et plus. Son butest également d'évaluer le risque de fracture dans cette populationen associant les facteurs de risque cliniques, la mesure de la DMOpar DXA de la colonne lombaire et du fémur proximal (Hologic Discovery),la recherche des fractures vertébrales préexistantes parVFA et une appréciation de la « qualité osseuse » par TBS. Une phaseprospective de 5 ans est prévue. Le Trabecular Bone Score (TBS) estun procédé qui consiste à appliquer un traitement informatique àl'image 2D de projection de la DXA basé sur la quantification desvariations locales de niveaux de gris. Un modèle mathématiquerelie le paramètre TBS avec des paramètres de microarchitecture 3Dtels la connectivité 3D, le nombre de travées et l'espace inter-trabéculaire.Ce modèle fait de TBS une mesure indirecte de microarchitectureosseuse.Résultats. - Fin juillet 2011, 510 femmes de ± 67 ans, IMC ± 26 kg/m2,ont été évaluées. Une ou plusieurs fractures de fragilité ont été rapportéeschez 72 femmes, parmi lesquelles 39 avec fractures vertébrales.TBS diminue avec l'âge (-0.005 par année, p < 0,001) etdiminue en fonction de l'IMC (- 0,011 par kg/m2, p < 0,001). La corrélationentre TBS et la DMO de la colonne lombaire est faible(r = 0,4, p < 0,001) et un grand pourcentage de la variabilité du TBSest indépendant de la DMO (> 84%). TBS discrimine les femmes avecfractures vertébrales des femmes sans fracture vertébrale et lesfemmes avec OP clinique (fractures de fragilité) de celles sans OPclinique. Ce pouvoir discriminatif est indépendant de la DMO de lacolonne lombaire ou du T-score le plus bas, après ajustement pourl'âge et l'IMC.Odd ratio (OR, 95 % IC) pour une diminution d'une déviation standarddu TBS, ajusté pour l'âge, l'IMC et la mesure de DMO :Conclusion. - TBS représente une plus-value par rapport à la DMOdans l'appréciation du risque de fracture chez les femmes vaudoisesde 60 ans et plus.
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Due to the increasing survival of thalassemic patients, osteopathy is a mounting clinical problem. Low bone mass alone cannot account for the high fracture risk described; impaired bone quality has been speculated but so far it cannot be demonstrated noninvasively. We studied bone quality in thalassemia major using trabecular bone score (TBS), a novel texture measurement extracted from spine dual-energy X-ray absorptiometry (DXA), proposed in postmenopausal and secondary osteoporosis as an indirect index of microarchitecture. TBS was evaluated in 124 adult thalassemics (age range 19-56 years), followed-up with optimal transfusional and therapeutical regimens, and in 65 non-thalassemic patients (22-52 years) undergoing DXA for different bone diseases. TBS was lower in thalassemic patients (1.04 ± 0.12 [range 0.80-1.30]) versus controls (1.34 ± 0.11 [1.06-1.52]) (p < 0.001), and correlated with BMD. TBS and BMD values correlated with age, indicating that thalassemia negatively affects both bone quality and quantity, especially as the patient gets older. TBS was 1.02 ± 0.11 [0.80-1.28] in the osteoporotic thalassemic patients, 1.08 ± 0.12 [0.82-1.30] in the osteopenic ones and 1.15 ± 0.10 [0.96-1.26] in those with normal BMD. No gender differences were found (males: 1.02 ± 0.13 [0.80-1.30], females 1.05 ± 0.11 [0.80-1.30]), nor between patients with and without endocrine-metabolic disorders affecting bone metabolism. Our findings from a large population with thalassemia major show that TBS is a valuable tool to assess noninvasively bone quality, and it may be related to fragility fracture risk in thalassemic osteopathy.
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The objective of this study was to estimate the incidence of hip fracture in the canton of Vaud, Switzerland (total population 584 000), for the period 1986-1991 using routine hospital discharge data collected by the Cantonal Service of Statistical Research and Information (SCRIS). For the survey period, the estimated average annual crude incidence rate of hip fractures was 167 per 100 000 persons aged 20 or older (241 for women and 84 for men). For the population aged 50 years or older, the crude incidence rate was 388 per 100 000 persons (546 for women and 185 for men). The average annual age-specific rates rose exponentially by successive 5-year age groups. The median age of patients at the time of the fracture was 82 years in women and 74 years in men. There was no significant difference between the total number of cervical and trochanteric fractures. Between the ages of 20 and 84 years, the cumulative risk for a woman to be admitted to hospital with a hip fracture was twice that of a man (15.8% vs 7.8%). From 1986 to 1991, the age- and sex-adjusted incidence, like the ratio of cervical to trochanteric fractures, did not show any significant trend, although it was consistent with an increase in men (p=0.09). However, the annual number of fractures rose from 644 to 776, particularly among very aged men. The mean length of stay in the acute care hospital fell from 38 days in 1986 to 25 days in 1991. Finally, the comparison of these results with those obtained in 1986 for the same population from more exhaustive sources has confirmed the provision of a consistent, although overestimated, assessment of hip fracture incidence by means of these routine hospital statistics in the canton of Vaud, Switzerland.
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This paper, fundamentally stratigraphic, is based on the vertical distribution of fauna in sediments which constitute the Montgri Massif. The stratigraphic series is composed of two units: one allochtonous (Mesozoic) and a second one autochtonous (Paleogene). The latter crops out in front of the thrust belt and presents the typical facies described by PALLI (1972). The allochtonous part is formed by the following units (from bottom to top): variegated gypsiferous shales of Keuper age; marls, limestones and dolomites from the Lias (Domerian); gray breccia ted dolomites: supraliassic; and Cretaceous limestones with rare interbeds of calcareous marls and nodular shaly marls. In this unit the Neocomian, Barremian (?), Aptian, Albian, Cenomanian, Turonian (?) and Santonian haven been recognized. Structurally, the Montgri Massif is part of a thrust belt which has been divided into three parts of different development ang age. Both parts are affected by ample synclinal folds of NE-SW directions and fractures of NW-SE orientation. The fractures condition the torrential streams as well as the karstic phenomena present in the Massif. These and the eolian actions are the main causes of the present geomorphology of the Montgri
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Background/Purpose: Denosumab (DMAb) is an approved therapy for the treatment of postmenopausal women with osteoporosis at increased risk for fracture. A favorable risk/benefit profile was demonstrated in the pivotal, 3-year FREEDOM trial (Cummings et al NEJM 2009). The open-label, active-treatment FREEDOM Extension study is investigating the efficacy and safety of DMAb for up to 10 years. The Extension trial enrolled women who had received DMAb or placebo in FREEDOM and provides an opportunity to evaluate the long-term efficacy and safety of continuous DMAb treatment (long-term group), and to replicate the DMAb findings observed in FREEDOM (cross-over group). Here, we report the results from the first 3 years of the Extension, representing up to 6 continuous years of DMAb exposure. Methods: During the Extension, each woman is scheduled to receive 60 mg DMAb every 6 months and supplemental calcium and vitamin D daily. For the analyses reported here, women from the FREEDOM DMAb group received 3 more years of DMAb for a total of 6 years of exposure (long-term group) and women from the FREEDOM placebo group received 3 years of DMAb exposure (cross-over group). Results: Of the 5928 women eligible for the Extension, 4550 (77%) enrolled (N_2343 long-term; N_2207 cross-over). In the long-term group, further significant mean increases in bone mineral density (BMD) occurred 4044 for cumulative 6-year gains of 15.2% at the lumbar spine and 7.5% at the total hip (Figure). During the first 3 years of DMAb treatment during the Extension, the cross-over group had significant mean gains in BMD at the lumbar spine (9.4%) and total hip (4.8%), similar to those observed in the long-term DMAb group during the first 3 years of FREEDOM (lumbar spine, 10.1%; total hip, 5.7%). Serum CTX was rapidly and similarly reduced after the 1st (cross-over) or 7th (long-term) DMAb dose with the characteristic attenuation observed at the end of the dosing period. In the cross-over group, yearly incidences of new vertebral and nonvertebral fractures were lower than in the FREEDOM placebo group. Fracture incidence remained low in the long-term group. Incidences of adverse events (AEs) and serious AEs did not increase over time with DMAb treatment. There were 2 subjects with AEs adjudicated to ONJ in the cross-over group and 2 in the long-term group. Both cases in the cross-over group healed completely and without further complications; 1 of these subjects continues to receive DMAb. Both women in the long-term group continue to be followed. No atypical femur fractures have been observed to date. Figure. Percent changes in bone mineral density during FREEDOM and the Extension Conclusion: DMAb treatment for 6 continuous years (long-term group) remained well tolerated, maintained reduced bone turnover, and continued to significantly increase BMD. Fracture incidence remained low. DMAb treatment for 3 years in the cross-over group reproduced the original observations in FREEDOM
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Between 2007 and 2009, aggressions by security agents of nightclubs on clients increased from 6% to 10% among community violence situations encountered at the Violence Medical Unit (VMU) at the Lausanne University Hospital in Switzerland. Most victims were young men who had been drinking alcohol before the assault. About one quarter (25.7%) presented with one or several fractures, all of them in the head area. (For more details, refer to the previous article "When nightclub security agents assault clients" published in 2012(1).) Following this first study, we performed a second qualitative study in order to bring more information about the context and highlight victims' behaviors and experiences. Four themes emerged: how the assault began; the assault itself; third-party involvement; and the psychological state of victims when they consulted the VMU. The findings of this second study complemented the statistical results of the first study by showing under what circumstances security agents of nightclubs respond with physical violence to situations they consider a threat to security. Furthermore, the study described consequences for the victims that could be quite serious. Our findings support the need for nightclubs to improve selection and training of security staff.
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Fractures or the medial wall of the orbit are uncommon and clinical signs are often discreet. This report was focused on isolated fractures of the medial wall of the orbit. Blow-out trauma is usually the cause. In these cases the clinical signs ranged from simple ecchymosis to blindness by haematoma of the orbital cone. Computed tomography is a major tool for diagnosis and making therapeutic indications for these fractures. Treatment depends on the oculomotor involvements as measured by forced duction tests.
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Résumé Introduction et objectif : l'articulation du coude est vulnérable à l'enraidissement, en particulier après un traumatisme. Le but de cette étude est d'évaluer les résultats du traitement chirurgical des raideurs post-traumatiques du coude. Type d'étude : étude rétrospective de cohorte. Les patients : dix-huit patients ont été évalués cliniquement par un observateur indépendant dans un intervalle moyen de 16 mois (6 à 43) après avoir subi une arthrolyse ouverte du coude, avec comme indication opératoire une raideur post traumatique du coude. Les traumatismes subis étaient : 11 fractures isolées, 1 luxation isolée, 6 fracture-luxations complexes. Les prises en charge initiales étaient : non-chirurgicales pour 3 patients, résection de la tête radiale pour 1 patient, réduction ouverte et ostéosynthèse pour 14 patients. Les patients ont présenté des types de raideurs mixtes pour la plupart d'entre eux. Type d'intervention : arthrolyse ouverte du coude. Evaluation : la fonction du coude et la satisfaction des patients furent les principales données récoltées. Lacs de l'évaluation, les scores de SECEC (Société Européenne de Chirurgie d'Epaule et du Coude) ont été calculés. Une analyse radiologique a aussi été effectuée. Résultats : trois patients ont présenté des complications postopératoires mineures : 1 déhiscence de plaie, 1 infection sous-cutanée, 1 sérome. Aucune de ces complications n'a eu de répercussion sur le résultat final. Le gain d'amplitude articulaire moyen était de 40°, avec un gain moyen en flexion du coude de 14° (0°-45°), et de 26° en extension (5°-67°) Aucun patient n'a présenté d'instabilité du coude. Il n'y a pas eu de signe de progression d'arthrose sur les clichés radiographiques à la revue. Nous n'avons pas mis en évidence de rapport entre le type de raideur et la voie d'abord sur les résultats. Les patients ayant présentés les raideurs les plus importantes ont bénéficiés des meilleurs résultats en terme de mobilité (p<0.001). Les meilleurs résultats ont été obtenus pour les patients opérés dans la première année aptes le traumatisme initial (p=0.008). Le score SECEC moyen était de 88 points pour les coudes opérés (52-100), et de 96 points pour les coudes sains (88-100). Conclusion : l'arthrolyse ouverte confère de bons résultats pour les patients présentant une raideur post traumatique du coude. Les meilleurs résultats sont obtenus pour les patients présentant une raideur sévère, prise en charge dans l'année qui suit le traumatisme initial.
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Investigations of solute transport in fractured rock aquifers often rely on tracer test data acquired at a limited number of observation points. Such data do not, by themselves, allow detailed assessments of the spreading of the injected tracer plume. To better understand the transport behavior in a granitic aquifer, we combine tracer test data with single-hole ground-penetrating radar (GPR) reflection monitoring data. Five successful tracer tests were performed under various experimental conditions between two boreholes 6 m apart. For each experiment, saline tracer was injected into a previously identified packed-off transmissive fracture while repeatedly acquiring single-hole GPR reflection profiles together with electrical conductivity logs in the pumping borehole. By analyzing depth-migrated GPR difference images together with tracer breakthrough curves and associated simplified flow and transport modeling, we estimate (1) the number, the connectivity, and the geometry of fractures that contribute to tracer transport, (2) the velocity and the mass of tracer that was carried along each flow path, and (3) the effective transport parameters of the identified flow paths. We find a qualitative agreement when comparing the time evolution of GPR reflectivity strengths at strategic locations in the formation with those arising from simulated transport. The discrepancies are on the same order as those between observed and simulated breakthrough curves at the outflow locations. The rather subtle and repeatable GPR signals provide useful and complementary information to tracer test data acquired at the outflow locations and may help us to characterize transport phenomena in fractured rock aquifers.
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Isolated fractures of the zygomatic arch represent 5% to 14% of all zygomatic complex fractures. Bilateral isolated zygomatic arch fractures, which are defined as fractures of both zygomatic arches without any other facial fracture, are extremely rare. In this case report, we present a rare case of this facial fracture pattern.
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Introduction. - Le TBS ou Score Trabéculaire Osseux (TBS, Med- Imaps, France) est un index d'architecture osseuse apportant des informations indépendantes de la densité minérale osseuse (DMO), et calculé par la quantification des variations locales des niveaux de gris à partir d'examen de densitométrie (DXA) lombaire. Dans des études antérieures prospectives et cas-témoins, cet index a été considéré comme associé aux fractures. Nous avons comparé les effets du ranélate de strontium (RanSr) et de l'alendronate (ALN) sur l'architecture vertébrale à l'aide du TBS, chez des femmes ostéoporotiques ménopausées. Patients et méthodes. - Une analyse post hoc a été réalisée sur des DXA (Hologic and GE Lunar Devices) de 79 des 189 femmes incluses dans une étude en double aveugle et double placebo et réparties de façon randomisée entre un groupe à 2 g/jour de RanSr et un groupe à 70 mg/semaine d'ALN pendant 2 ans. Les paramètres de TBS ont été évalués en aveugle par TBS iNsight (v1,9) au niveau vertébral après 12 et 24 mois de traitement. Nous avons appliqué les règles de l'ISCD (International Society for Clinical Densitometry) pour chaque exclusion de vertèbre, de façon indépendante respectivement pour la DMO et le TBS. Des doubles mesures ayant été réalisées initialement, la reproductibilité est exprimée en % CV. Résultats. - Les caractéristiques initiales (moyenne ± DS) étaient identiques entre les groupes en termes d'âge, 69,2 ± 4,4 ans ; d'IMC, 23,8 ± 4,4 kg/m2 ; de T-score L1-L4, - 2,9 ± 0,9 et de TBS, 1,230 ± 0,09. Comme prévu, le coefficient de détermination entre la DMO et le TBS au niveau du rachis était très basse r2 = 0,12. Les reproductibilités brutes étaient respectivement de 1,1 et 1,6 % pour la DMO et le TBS au niveau vertébral. Après 1 et 2 ans, la DMO en L1-L4 a augmenté de façon significative de respectivement 5,6 % et 9 % dans le groupe RanSr et de respectivement 5,2 % et 7,6 % dans le groupe ALN. De même, le TBS au niveau vertébral a augmenté respectivement de 2,3 % (p < 0,001) et de 3,1 % (p < 0,001) dans le groupe RanSr et de 0,5 % (NS) et de 1 % (NS) dans le groupe ALN avec une différence entre groupe significative en faveur du RanSr (p = 0,04 et p = 0,03). Il n'y avait aucune corrélation entre la différence de DMO et de TBS à 1 ou 2 ans. Les deux traitements étaient bien tolérés. Discussion. - Ces résultats sur le TBS confortent des études précédentes qui sont en faveur de l'effet bénéfique du RanSr sur l'architecture osseuse. Conclusion. - Le ranélate de strontium a des effets plus importants que l'alendronate sur le score trabéculaire osseux, indice d'architecture osseuse au niveau vertébral, chez les femmes ayant une ostéoporose post-ménopausique, après 2 ans de traitement.
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Les fractures du condyle externe de l'enfant sont un traumatisme relativement fréquent qui survient le plus souvent chez l'enfant entre 5 et 15 ans. Elles sont classées en 3 grades : le grade 1 sans déplacement qui peuvent être traitées conservativement et les grades 2 (déplacées) et 3 (disloquées) qui nécessitent une prise en charge chirurgicale par réduction ouverte et embrochage. Le traitement traditionnel de ces fractures consistent en la mise en place de broches/vis métalliques qui doivent être retirées quelques semaines plus tard lors d'une seconde intervention. Depuis les années 90, des matériaux bio-résorbables à base d'acide polyglycoliques sont apparus en chirurgie orthopédique et traumatologique. En raison de la survenue de complications telles que réactions inflammatoires, formation de séromes ou ostéolyse, l'utilisation du matériel conventionnel a été préférée. Cependant, depuis quelques années, de nouveaux matériaux en acide polylactique sont apparus sur le marché. La période de résorption étant beaucoup plus lente, ces matériaux induisent des réactions beaucoup plus faibles, sans conséquences cliniques relevées jusqu'à présent. Chez l'adulte, de récentes études ont prouvés l'efficacité et l'absence d'effets secondaires liés à ces matériaux. Par contre, chez l'enfant, peu d'études à moyen terme ont été réalisées et l'impact sur l'os en croissance est peu connu, même si pour l'heure aucune conséquence clinique n'a été relevée. Dans le cadre de notre étude, nous avons comparé 2 groupes d'enfants traités pour des fractures du condyle externe du coude. Le premier groupe traité par du matériel conventionnel et le second par matériel résorbable. Les enfants ont tous étés suivis de manière très étroite durant la première année et la récupération clinique est similaire pour les 2 groupes. A 4 ans du traumatisme, les résultats fonctionnels sont identiques pour les 2 groupes et aucune complication liée au matériel résorbable n'a été mise en évidence. Par ailleurs, à 1 et 4 ans, les clichés radiologiques montrent l'absence de lésions liées au matériel résorbable. En conclusion, dans le cadre de notre travail nous avons pu montrer l'efficacité des matériaux résorbables dans la prise en charge des fractures du condyle externe du coude chez l'enfant. Ces matériaux permettent d'optimiser la prise en charge de ce type de fracture en prévenant un risque opératoire et anesthésique liés à une seconde intervention nécessaire au retrait du matériel d'ostéosynthèse conventionnel. Par ailleurs le coût lié à la prise en charge globale de ce type de fracture est moindre lors de l'utilisation de matériel résorbable.
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Hormone replacement therapy (HRT) is an established approach for the treatment and the prevention of osteoporosis. Many studies with bone mineral density as primary outcome have shown significant efficacy. Observational studies have indicated a significant reduction of hip fracture risk in cohorts of women who maintained HRT therapy. The Women's Health Initiative is the first prospective randomised controlled study which showed a positive effect of HRT in terms of reduction of vertebral and hip fractures risk. Unfortunately, this study has been interrupted after 5.2 years because of the unsupportable increase of risk of cardiovascular disease and breast cancer. Compliance with HRT, however, is typically poor because of the potential side effects and possible increased risk of breast or endometrial cancer. Nevertheless, there is now evidence that lower doses of estrogens in elderly women may prevent bone loss while minimizing the side effects seen with higher doses. Combination therapies using low doses estrogen should probably be reserved for patients who continue to fracture on single therapy. Selective estrogen receptor modulators (SERMs) are very interesting drugs. The goal of these agents is to maximize the beneficial effect of estrogen on bone and to minimize or antagonize the deleterious effects on the breast and endometrium. Raloxifene, approved for the prevention and the treatment of osteoporosis, has been shown to reduce the risks of vertebral fracture in large clinical trials. However, they don't reduce non vertebral fractures. Tibolone is a synthetic steroid that increased bone mineral density at lumbar spine and femoral neck. But no trial has been performed with fractures as end point.