893 resultados para Forces de compression
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Les manifestations de crise, en Côte d'Ivoire, ont été extrêmement violentes. Au cours des quinze dernières années, plus de 400 personnes sont mortes, tuées dans des affrontements avec les forces de sécurités ou des contre-manifestants. Malgré la gravité du problème, peu d’études scientifiques y sont consacrées et les rares analyses et enquêtes existantes portent, de façon unilatérale, sur l’identité et la responsabilité pénale des auteurs et commanditaires putatifs de cette violence. La présente étude s’élève contre le moralisme inhérent à ces approches pour aborder la question sous l’angle de l’interaction : cette thèse a pour objectif de comprendre les processus et logiques qui sous-tendent l’usage de la violence au cours des manifestations. Le cadre théorique utilisé dans cette étude qualitative est l’interactionnisme symbolique. Le matériel d’analyse est composé d’entrevues et de divers documents. Trente-trois (33) entrevues semi-dirigées ont été réalisées avec des policiers et des manifestants, cooptés selon la technique de la boule de neige, entre le 3 janvier et le 15 mai 2013, à Abidjan. Les rapports d’enquête, de l’ONG Human Rights Watch, sur les manifestations de crise, les manuels de formation de la police et divers autres matériaux périphériques ont également été consultés. Les données ont été analysées suivant les principes et techniques de la théorisation ancrée (Paillée, 1994). Trois principaux résultats ont été obtenus. Premièrement, le système ivoirien de maintien de l'ordre est conçu selon le modèle d’une « police du prince ». Les forces de sécurité dans leur ensemble y occupent une fonction subalterne d’exécutant. Elles sont placées sous autorité politique avec pour mandat la défense inconditionnelle des institutions. Le style standard de gestion des foules, qui en découle, est légaliste et répressif, correspondant au style d’escalade de la force (McPhail, Schweingruber, & Carthy, 1998). Cette « police du prince » dispose toutefois de marges de manœuvre sur le terrain, qui lui permettent de moduler son style en fonction de la conception qu’elle se fait de l’attitude des manifestants : paternaliste avec les foules dites calmes, elle devient répressive ou déviante avec les foules qu’elle définit comme étant hostiles. Deuxièmement, à rebours d’une conception victimaire de la foule, la violence est une transaction situationnelle dynamique entre forces de sécurité et manifestants. La violence suit un processus ascendant dont les séquences et les règles d’enchainement sont décrites. Ainsi, le premier niveau auquel s’arrête la majorité des manifestations est celui d’une force non létale bilatérale dans lequel les deux acteurs, protestataires et policiers, ont recours à des armes non incapacitantes, où les cailloux des premiers répondent au gaz lacrymogène des seconds. Le deuxième niveau correspond à la létalité unilatérale : la police ouvre le feu lorsque les manifestants se rapprochent de trop près. Le troisième et dernier niveau est atteint lorsque les manifestants utilisent à leur tour des armes à feu, la létalité est alors bilatérale. Troisièmement, enfin, le concept de « l’indignité républicaine » rend compte de la logique de la violence dans les manifestations. La violence se déclenche et s’intensifie lorsqu’une des parties, manifestants ou policiers, interprète l’acte posé par l’adversaire comme étant en rupture avec le rôle attendu du statut qu’il revendique dans la manifestation. Cet acte jugé indigne a pour conséquence de le priver de la déférence rattachée à son statut et de justifier à son encontre l’usage de la force. Ces actes d’indignités, du point de vue des policiers, sont symbolisés par la figure du manifestant hostile. Pour les manifestants, l’indignité des forces de sécurité se reconnait par des actes qui les assimilent à une milice privée. Le degré d’indignité perçu de l’acte explique le niveau d’allocation de la violence.
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International audience
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Exogenous mechanical perturbations on living tissues are commonly used to investigate whether cell effectors can respond to mechanical cues. However, in most of these experiments, the applied mechanical stress and/or the biological response are described only qualitatively. We developed a quantitative pipeline based on microindentation and image analysis to investigate the impact of a controlled and prolonged compression on microtubule behaviour in the Arabidopsis shoot apical meristem, using microtubule fluorescent marker lines. We found that a compressive stress, in the order of magnitude of turgor pressure, induced apparent microtubule bundling. Importantly, that response could be reversed several hours after the release of compression. Next, we tested the contribution of microtubule severing to compression-induced bundling: microtubule bundling seemed less pronounced in the katanin mutant, in which microtubule severing is dramatically reduced. Conversely, some microtubule bundles could still be observed 16 hours after the release of compression in the spiral2 mutant, in which severing rate is instead increased. To quantify the impact of mechanical stress on anisotropy and orientation of microtubule arrays, we used the nematic tensor based FibrilTool ImageJ/Fiji plugin. To assess the degree of apparent bundling of the network, we developed several methods, some of which were borrowed from geostatistics. The final microtubule bundling response could notably be related to tissue growth velocity that was recorded by the indenter during compression. Because both input and output are quantified, this pipeline is an initial step towards correlating more precisely the cytoskeleton response to mechanical stress in living tissues.
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Shows fortifications and names of some residents.
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The aims of the present study were to determine the effect of firefighter's boots on the vertical component of the ground reaction force (GRF) at heel strike, also known as heel strike transient and to analyze the effect of the viscoelastic insoles placed into the firefighter’s boots on this force during the gait. The magnitude of the impact force (FZI) from the vertical ground reaction force, the time to the production of this force (TZI) and the loading rate (GC) were registered. 39 firefighters without any pathology during 2 years before the study were recruited. Three different walking conditions were tested: 1) gait with firefighter's boots, 2) gait with firefighter's boots and viscoelastic insoles and 3) gait with sport shoes. The results showed a higher production and magnitude of the impact force during gait with firefighter's boots than during gait with sport shoes (13,1 vs. 2,6 % of occurrence of the impact force and 61,39 ± 35,18 %BW (body weight) vs. 49,38 ± 22,99 %BW, respectively). The gait with viscoelastic insoles placed into the firefighter's boots did not show significant differences in any of the parameters characterizing the impact force compared to the gait without insoles. The results of this study show a lower cushioning of the impact force during the gait with firefighter's boots in comparison to the gait with sport shoes and the inefficiency of the viscoelastic insoles placed inside the firefighter's boots to ameliorate the cushioning of the impact force at natural walking speed.
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We demonstrate numerically light-pulse combining and pulse compression using wave-collapse (self-focusing) energy-localization dynamics in a continuous-discrete nonlinear system, as implemented in a multicore fiber (MCF) using one-dimensional (1D) and 2D core distribution designs. Large-scale numerical simulations were performed to determine the conditions of the most efficient coherent combining and compression of pulses injected into the considered MCFs. We demonstrate the possibility of combining in a single core 90% of the total energy of pulses initially injected into all cores of a 7-core MCF with a hexagonal lattice. A pulse compression factor of about 720 can be obtained with a 19-core ring MCF.