994 resultados para Calculated after Luo et al. (2012)
Resumo:
L'état de mal épileptique est une condition médicale sévère fréquemment rencontrée dont la mortalité est importante. Son traitement représente donc une urgence médicale. Il a déjà été démontré par des études bien conduites (Treiman et al., 1998) que l'administration de benzodiazépines est efficace en première intention. Or, 35-45% des états de mal échappent à ce traitement et malheureusement, les données scientifiques concernant le traitement de deuxième ligne sont nettement moins consistantes. Par ailleurs, si le rôle pronostique des caractéristiques de l'état de mal (type de crise, étiologie, état de conscience, âge du patient) sont connues (Rossetti et al., 2006), (Neligan and Shorvon, 2011), le rôle des comorbidités n'a reçu que peu d'attention à ce Dans la première partie de ce travail publiée dans Epilepsia (Alvarez et al., 2011) nous nous sommes intéressé au traitement de deuxième ligne et principalement aux trois substances les plus prescrites : la phénytoine (PHT), le valproate (VPA) et plus récemment le lévétiracetam (LEV). A ce jour, aucune étude n'avait comparé l'efficacité de ces substances pourtant largement utilisées. Ainsi, afin de savoir lequel ces anti-épileptiques utilisés en 2ème ligne est le plus efficace, nous avons extrait de notre base de données regroupant tout les états de mal épileptiques traités au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, tous les épisodes durant lesquelles le traitement par benzodiazépines à échoué (187 épisodes). Nous avons ensuite comparé les différentes caractéristiques cliniques et les différents outcomes de trois groupes de patients (ceux qui ont reçu de la PHT, du VPA ou du LEV). Nous avons pu mettre ainsi en évidence certaines différences d'efficacité inconnues jusqu'alors entre le VPA et le LEV, impliquant une certaine prudence face à l'emploi grandissant de ce dernier. La seconde partie de notre publiée dans Epilepsia (Alvarez et al., 2012) s'est portée sur les facteurs pronostiques de l'état de mal et plus précisément sur le rôle joué par les comorbidités. En utilisant la même base de données, nous avons pu démontrer que le pronostique d'un état de mal est très majoritairement influencé par l'étiologie et l'âge et que les comorbidités ne jouent qu'un rôle marginal. La présence de comorbidités n'impliquant pas forcément une mauvaise issue, la fragilité de certains patients ne doit pas dissuader les cliniciens à traiter adéquatement ces patients souffrant d'une condition aussi sévère qu'un état de mal épileptique.
Resumo:
In response to our suggestion to define substance use disorders via 'heavy use over time', theoretical and conceptual issues, measurement problems and implications for stigma and clinical practice were raised. With respect to theoretical and conceptual issues, no other criterion has been shown, which would improve the definition. Moreover, heavy use over time is shown to be highly correlated with number of criteria in current DSM-5. Measurement of heavy use over time is simple and while there will be some underestimation or misrepresentation of actual levels in clinical practice, this is not different from the status quo and measurement of current criteria. As regards to stigma, research has shown that a truly dimensional concept can help reduce stigma. In conclusion, 'heavy use over time' as a tangible common denominator should be seriously considered as definition for substance use disorder.
Resumo:
As was the case in 2010 when the National Institutes of Health issued a consensus statement on the prevention of Alzheimer’s and other dementias, there remains a lack of firm evidence for dementia prevention. Because of the difficulties in studying this phenomenon, no modifiable risk factors for dementia have been definitively established, and no pharmaceutical or nutritional supplements been proven to prevent Alzheimer’s disease or cognitive decline. However, longitudinal observational studies have identified several factors associated with dementia. A recent review article summarizes the current epidemiological evidence about Alzheimer’s and other dementias, and presents three ongoing large scale randomized control trials (RCTs) that focus on preventing dementia. The review argues that there is substantial evidence for many factors that, in combination, might reduce the risk of, or delay the onset of, dementia. Although no specific cure for dementia exists, and no specific pathway between risk factor and disease onset has been identified, several cardiovascular, stress, toxicity, and psychosocial variables have been repeatedly associated with dementia. Protective factors, such as high education, physical exercise, and not smoking cigarettes, have been identified as well. Intervention studies that account for these multiple factors may well identify strategies for preventing or delaying dementia. However, the protective effects and risk factors suggested by observational data have yet to be assessed in RCT research. The role of such factors in reducing or increasing the risk for dementia needs to be more specifically defined. Three ongoing RCT studies in Europe show promise in this area, as they target multiple risk and protective factors by promoting healthy lifestyle changes and medical treatment of vascular diseases. These are: FINGER, a Finnish trial involving 1,200 older adults at risk for dementia. This intervention features nutritional guidance, physical activity, cognitive and social engagement, and medical management of risk factors. Participants were involved in previous, intensive observational studies of vascular health and health behavior, so FINGER will provide a level of relevant information about its research subjects that is normally impossible for clinical RCTs to attain;MAPT, a multicenter study of 1,680 frail older adults in France. This study will compare the efficacy of omega-3 dietary supplementation with a multidomain training intervention that involves physical and cognitive training. The study will include follow-up assessments after five years;PreDIVA, a Dutch study of 3,534 community dwelling participants between 70 and 78 years old, recruited from primary care clinics. This study will compare standard medical care with a multicomponent vascular health intervention. The study will last for six years and measure both dementia and disability outcomes. These studies are an important step in dementia research, using earlier observational studies as the basis for rigorously assessed interventions. Although a cure for dementia has not been identified, this new research may identify preventive strategies against dementia. �� Source: Mangialasche F, Kivipelto M, et al. (2012). Dementia prevention: current epidemiological evidence and future perspective. Alzheimer’s Research and Therapy 4:6.
De la Médecine civile ou de la Police de la Médecine; introd. de Danièle Tosato-Rigo ... [et al.]
Propagation du virus de la grippe dans les transports aériens et survie du virus dans l'air ambiant
Resumo:
Chaque hiver en France, la grippe saisonnière touche entre 2 et 7 millions de personnes, dont environ 1 000 cas mortels, surtout parmi les personnes de plus de 65 ans. Elle constitue ainsi la première cause de mortalité par maladie infectieuse. L'agent causal est un virus à ARN très contagieux, pouvant appartenir à différent type (A, B ou C). Le type A est composé d'une large gamme de sous-types classés selon les différentes sortes et associations de protéines de surface du virus. Parmi ceux-ci, les sous-types H1N1 et H3N2 circulent actuellement chez l'Homme. La transmission inter-humaine de la maladie se fait principalement par voie aéroportée par le biais des gouttelettes riches en virus provenant des accès de toux et des éternuements des sujets infectés. Le coût sanitaire et social annuel de la grippe est estimé à 460 millions d'euros pour une épidémie moyenne. La prévention de la grippe repose sur une vaccination annuelle, proposée dans la plupart des pays industrialisés aux personnes à risque. Cependant, la couverture vaccinale en France n'était que de 23 % de la population générale en 2011-2012 (62 % chez les plus de 50 ans). Dès lors, environ 80 % des individus sont susceptibles de contracter la maladie. Les transports en commun constituent des environnements idéaux pour la dissémination des virus. En effet, la grande promiscuité entre les passagers potentiellement malades et les passagers sains favorise la propagation de la maladie. Dans ces conditions, l'évaluation du risque d'infection est utile pour appliquer une prévention ciblée. Le but du premier article analysé (Gupta et al., 2012) était, précisément, d'évaluer le risque, pour un passager sain, de contracter le virus de la grippe dans un avion transportant un passager malade. Les auteurs du second article analysé (Pyankov et al., 2012) ont estimé le temps de survie de différents sous-types de virus de la grippe dans l'air ambiant d'une chambre expérimentale.
Resumo:
Collection : Bulletin - Smithsonian institution. Bureau of American ethnology ; 40