594 resultados para leucémie aiguë pédiatrique
Resumo:
Introduction: Seulement 25-30% des patients avec syndrome coronarien aigu (SCA) atteignent les valeurs cibles de LDL-cholestérol (LDL-C) dans leur suivi. L'objectif de cette étude pré/post est de tester une alerte automatique centralisée pour améliorer les pratiques. L'alerte apparaît sur les feuilles de laboratoire pour tous les patients ayant une troponine >= 0,1 microg/l; elle précise notamment les recommandations en matière de profil lipidique (LDL-C cible) à atteindre. Méthode: Tout patient admis au CHUV pour un SCA avec troponine >= 0,1 microg/l était éligible. Durant les 2 phases de l'étude (du 23.11.2008 au 15.08.201), un bilan lipidique complet a été dosé à l'admission et à 3 mois. La phase 1 (pré) était observationnelle et le message d'alerte a été introduit pour la phase 2 (post). Résultats: Phase 1: 157 patients dont 56 (35%) étaient déjà traités par une statine: 114 hommes (âge moyen 62 ans) et 43 femmes (73 ans). LDL-C moyen: 3,4 ± 1,0 mmol/l à l'admission et 2,4 ± 0,8 mmol/l à 3 mois (p <0,001). Phase 2: 140 patients dont 42 (30%) étaient déjà traités par une statine: 116 hommes (62 ans) et 24 femmes (67 ans). LDL-C moyen: 3,4 ± 1,1 mmol/l à l'admission et 2,2 ± 1,0 mmol/l à 3 mois (p <0,001). 66 % (104 patients) atteignent un LDL-C cible < = 2,6 mmol/l à 3 mois lors de la phase 1, versus 78% (110 patients) lors de la phase 2 (p = 0,2). Les patients déjà sous statine à l'admission ont une faible diminution du LDL-C à 3 mois (de 2,8 à 2,5 mmol/l phase 1, p <0,05; de 2,5 à 2,6 mmol/l phase 2, p = 0.2), alors que les patients chez qui une statine est introduite à l'admission ont une baisse significative et plus importante du LDL-C à 3 mois (de 3,8 à 2,3 mmol/l phase 1, p <0,001; de 3,7 à 2,1 mmol/l phase 2, p <0,001) que les patients déjà sous statine au préalable. Conclusion: La phase observationnelle montre un taux élevé de patients atteignant un LDL-C cible à 3 mois. L'introduction d'une alarme automatique centralisée n'a pas permis d'améliorer ces résultats. Par contre, les patients arrivant à l'hôpital avec un SCA et étant déjà sous statine devraient avoir une intensification de leur traitement.
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Introduction: Les données épidémiologiques montrent que seuls25-30% des patients avec syndrome coronarien aigu (SCA) atteignentles valeurs cibles de LDL-cholestérol (LDL-C). Les recommandationsexistantes précisent le choix et le dosage des statines à utiliser enfonction du LDL-C cible souhaité. Le but de cette étude observationnelleétait de connaître les pratiques actuelles au CHUV avant d'introduireune étude d'intervention.Méthode: Pour être inclus, les patients devaient être admis au CHUVpour un SCA avec troponine positive (>= 0.1 microg/l) entre le23.11.2008 et le 29.05.2010. Un bilan lipidique complet (CT, HDL-C,LDL-C, TG) a été dosé à leur admission et un nouveau contrôle desparamètres lipidiques a été effectué à 3 mois. Les hypolipémiantsutilisés durant cette période ont été analysés pour chaque patient.Résultats: 141 patients, 101 hommes (âge moyen 63 ± 13 ans) et 40femmes (âge moyen 73 ± 13 ans) admis aux urgences pour un SCAavec troponine positive ont été inclus. La valeur moyenne du LDL-C àl'admission était de 3,4 ± 1,1 mmol/l (hommes 3,5 ± 1,1; femmes 3,3 ±1,1) et de 2,4 ± 0,8 mmol/l (hommes 2,4 ± 0,8; femmes 2,2 ± 0,7) aucontrôle de 3 mois. Parmi ces 141 patients, 52 (37%) étaient déjàtraités par une statine (36 hommes et 16 femmes). Leur valeur deLDL-C à l'admission était de 2,8 ± 0,9 mmol/l et de 2,5 ± 0,6 mmol/l aucontrôle de 3 mois. 7 patients (13%) ont eu une augmentation dudosage de leur statine, 14 patients (27%) ont eu un changement destatine et 31 patients (60%) n'ont eu aucune modification de leurtraitement. 89 patients n'avaient pas de statine (65 hommes et 24femmes) à leur admission mais ont quitté l'hôpital sous une statine.Leur valeur de LDL-C à l'entrée s'élevait à 3,8 ± 1 mmol/l et à 2,3 ± 0,8mmol/l au contrôle de 3 mois.Conclusion: Chez les patients hospitalisés pour un SCA mais sanstraitement par statine préalable, les résultats montrent une bonneadéquation (peut-être liée au hasard au vu d'une prescriptionstandardisée) entre le traitement prescrit et l'obtention d'un LDL-C ciblesouhaitable à 3 mois. Chez les patients déjà sous traitement de statine,les résultats montrent une faible baisse du LDL-C à 3 mois malgré leurrisque cardio-vasculaire plus élevé. Une prise en charge individualiséesemble d'autant plus nécessaire que le risque est élevé.
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Introduction: L'efficacité d'une séance de VNI est habituellement évaluée selon la réponse clinique, l'amélioration de l'acidose respiratoire et de l'hypercapnie. Le but de cette étude était d'évaluer l'intérêt de la mesure du CO2 en fin d'expiration (PETCO2) pour estimer la PaCO2 et son évolution dans le temps. Patients et Méthodes: Des patients de réanimation souffrant d'une insuffisance respiratoire aiguë hypercapnique (PaCO2 >45 mmHg) ont été inclus dans cette étude prospective. La PETCO2était mesurée à l'aide d'un capteur nasobuccal (SmartLine®, Oridion) au cours d'une séance de VNI de 60 minutes. Une gazométrie artérielle et la valeur de PETCO2 étaient enregistrées au début de la séance puis chaque 15 minutes. Des manoeuvres d'expiration complète passives et actives étaient effectuées à 30 et 60 minutes. Le gradient de CO2 (PaCO2- PETCO2) a été calculé pour l'ensemble des mesures, spécifiquement pour chaque manoeuvre d'expiration complète, ainsi qu'individuellement pour chaque patient. Ces grandeurs sont exprimées en moyenne et écart-type pour évaluer le biais et la dispersion observés entre PaCO2 et PETCO2. La différence entre chaque valeurs consécutives de gradient de CO2 (delta gradient de CO2) a été calculées par patient. Cette mesure quantifie la variation au cours du temps du gradient de CO2 pour un patient donné. Résultats: 11 patients ont été inclus (7 BPCO, 1 restrictif et 1 syndrome d'apnée du sommeil). Sur l'ensemble des mesures, le gradient de CO2 était de 14.7 + 10.6 mmHg, lors des manoeuvres d'expiration complètes active il était de 8.1 + 13.0 mmHg, et de 8.8 + 11.9 mmHg lors des expirations passives. Conclusion: Chez les patients présentant une insuffisance respiratoire aiguë hypercanique traitée par VNI, la mesure de la PETCO2 par capteur nasobuccal ne permet de prédire ni la valeur de PaCO2, ni son évolution dans le temps. Les manoeuvres d'expiration complète n'apportent aucune plus value.
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Since current data on vasopressin (AVP) secretion during the early phase of myocardial infarction is not extensive, plasma AVP was measured in 26 patients with acute myocardial infarction. Twelve had an increased AVP concentration (23.2 +/- 7.0 pg/ml; mean +/- SEM) whereas 14 had an AVP level less than 3 pg/ml (1.96 +/- 0.14 pg/ml). The patients with AVP greater than 3 pg/ml had higher heart rate and plasma osmolality than those with AVP less than 3 pg/ml. Blood pressure values were the same in both groups of patients. There was no difference in peak CPK and iso CPK activities between the two groups. Seven patients with AVP greater than 3 pg/ml died within the next few days, while only 1 patient with AVP less than pg/ml died. It thus appears that increased AVP concentration during acute myocardial infarction is associated with a poor prognosis. Whether it is a cause or a consequence of an unfavourable course of myocardial infarction remains to be determined.
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Hospitalization in older patients is frequently associated with functional decline. Hospital factors and inadapted process of care are factors leading to this decline. Acute care units specifically developed for older patients can prevent functional decline. These units usually include a comprehensive geriatric evaluation, an interdisciplinary meeting, protocols for the treatment of geriatric syndromes and specific teaching for the care team. Globally, patients' cares are organized to preserve and improve functional performances. This article presents a pilot unit inspired by this model.
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Early reperfusion with prompt re-establishment of coronary blood flow improves survival in patients suffering from acute ST-elevation myocardial infarction (STEMI). Leaving systemic thrombolysis for primary percutaneous coronary intervention (PCI) is justified by clinical results in favor of PCI. Nevertheless, primary PCI necessitates additional transfer time and requires an efficient territorial networking. The present article summarizes the up-to-dated management of patients with acute STEMI and/or overt cardiogenic shock.
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Acute ankle sprain is the most frequent orthopaedic injury. Up to 4% of patients admitted to the emergency room will present with an acute ankle sprain. The lateral ligaments are involved at various degrees (anterior talo-fibular and calcaneo-fibular ligaments). Grade I acute ankle sprains are well treated with a compression bandage or an Aircast brace. Grade II and III acute ankle sprains are best treated with a below-knee cast. The Aircast brace is the next best treatment for such lesions (grades II and III) and will provide satisfactory support, but has been shown to be not as effective as the below-knee cast in terms of short to mid-term patients outcome (pain and function).
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Background: One third of hospitalized older-adults who developed a delirium are discharged prior to complete resolution of their symptoms. Others may develop symptoms shortly after their hospital discharge or an acute illness. Therefore, strategies for early detection and prevention of delirium at home must be created and implemented. Aims: The aim of the pilot study was two-fold. First, to develop and test the effectiveness of a nursing intervention to detect and prevent delirium among older- adults who were recently hospitalized or had an acute illness. Second, we assessed the feasibility and acceptability of this nursing intervention strategy with this specific population. Methods: A total of 114 patients age 65 and older were recruited in a home health service to participate between February and November 2012. Participants were randomized into an experimental group (n=56) or a control group (n=58). In addition to the control group which only receives standard home care, nursing interventions tailored to detect/prevent delirium were delivered to the experimental group at 5 time points following discharge (at 48 hours, 72 hours, 7 days, 14 days, and 21 days). Socio-demographic characteristics, body mass index, medications, comorbidities, delirium symptoms (Confusion Assessment Method), cognitive impairment (Mini- Mental State Examination) and functional status (Activities of Daily Living) were assessed at study entry (TT). Outcomes of delirium symptoms, cognitive impairment and functional status were assessed after one month (T2). Descriptive and bivariate methods were used to analyse the data. Results: The two groups were similar at baseline. At one month following discharge no statistical differences were observed between groups in terms of symptoms of delirium (p= 0.085), cognitive impairment (p= 0.151) and functional status (p= 0.235). However in the nursing intervention group, significant improvements in cognitive functioning (p= 0,005) and functional status (p= 0,000) as well as decreased delirium symptoms (p=0,003) were observed. The nursing intervention strategy was feasible and well received by the participants. Conclusion: Nursing intervention strategy to detect/prevent delirium appears to be effective but a larger clinical study is needed to confirm these preliminary findings. - Introduction : Un tiers des personnes âgées hospitalisées développent un état confusionnel aigu (ECA) et quittent l'hôpital sans que les symptômes ne soient résolus. D'autres peuvent développer des symptômes d'ECA à domicile après une hospitalisation ou une maladie aiguë. Pour ces raisons, des stratégies de détection et prévention précoces d'ECA doivent être développées, implantées et évaluées. But : Cette étude pilote avait pour but de développer et tester les effets d'une stratégie d'interventions infirmières pour détecter et prévenir l'ECA chez des personnes âgées à domicile après une hospitalisation ou une maladie récente. Dans un deuxième temps, la faisabilité et l'acceptabilité de l'implantation de cette stratégie auprès de cette population spécifique ainsi que de l'étude ont été évaluées. Méthode : Au total 114 personnes 65 ans) ont été recrutées entre février et novembre 2012. Les participants ont été randomisés, soit dans le groupe expérimental (GE, n=56), soit dans le groupe témoin (GT, n=58). En complément des soins usuels, une stratégie d'interventions de détection/prévention d'ECA a été dispensée au GE à 48 heures, 72 heures, 7 jours, 14 jours et 21 jours après le retour à domicile ou une maladie récente. Des données sociodémographiques et de santé (Indice de Masse Corporelle, relevé de la médication, comorbidités), la présence de symptômes d'ECA (Confusion Assessment Method), de troubles cognitifs (Mini évaluation de l'état mental) et de déficit fonctionnel (Activités de la vie quotidienne et instrumentales) ont été évalués à l'entrée de l'étude (T,). L'effet de la stratégie d'interventions a été mesuré sur le nombre de symptômes d'ECA, du déficit/état cognitif (Mini évaluation de l'état mental) et du déficit/état fonctionnel (Activités de la vie quotidienne) après un mois (T2). Des analyses descriptives et bivariées ont été effectuées. Résultats : Les deux groupes étaient équivalents au début de l'étude. Aucune différence significative n'a été retrouvée après un mois entre le GE et le GT par rapport au nombre de symptômes d'ECA (p= 0,085), au déficit cognitif (p= 0,151) et fonctionnel (p= 0,235). Toutefois, une amélioration significative a été observée dans le GE par rapport aux symptômes d'ECA (p= 0,003), aux déficits cognitifs (p= 0,005) et fonctionnels (p= 0,000) à un mois. La stratégie d'interventions s'avère faisable et a été bien acceptée par les participants. Conclusion : La stratégie d'interventions infirmières de détection/prévention d'ECA à domicile semble prometteuse, mais des études cliniques à large échelle sont nécessaires pour confirmer ces résultats préliminaires.