899 resultados para Lumières suisses
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Au dbut des annes 80, deux secousses touchent la Suisse avec d'un ct l'explosion du mouvement punk et de l'autre de fortes mobilisations au sein de la jeunesse du pays, les Achtziger Jugendunruhen. Cet article analyse l'articulation de ces deux phnomnes. Au sein d'un espace contestataire fortement composite, le punk finit par jouer un rle central, le mouvement dans son ensemble mettant en avant certains enjeux culturels, reprenant des lments de la panoplie punk comme l'dition de fanzine, et choisissant des musiciens punks parmi ses porte-paroles. Cette jonction marque la forte spcificit de la Suisse, autant par l'implication de la scne punk au sein d'un mouvement contestataire plus large que par la recrudescence des mobilisations de la jeunesse au moment o elles se font de plus en plus rares en Europe. Elle peut se comprendre par une communaut d'intrts (obtenir des lieux pour exprimer sa propre culture) et de valeurs (l'opposition au conservatisme). Nanmoins, cette force prsence des aspects culturels au sein des Achtziger Jugendunruhen ne doit pas conduire les rduire ces seuls enjeux. Au contraire, les diffrents discours du mouvement mettent en avant l'autonomie comme volont de changement radical, ainsi que des revendications plus larges comme la solidarit internationale ou la question du logement. Ainsi cet article vise la fois mieux comprendre la nature des Achtziger Jugendunruhen et dvelopper une analyse historique des annes 80 d'une part et du conservatisme helvtique d'autre part.
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ECTIFS: Analyser les mouvements de patients entre cantons et selon les pathologies principales. Prsentation du contexte, des enjeux et de l'interprtation des donnes. MTHODOLOGIE: Analyse, faite partir de la base de donnes de la Statistique Hospitalire Suisse, de tous les transferts survenus entre 1998 et 2008 selon les variables suivantes : le sexe, l'ge, le canton d'hospitalisation, le canton de domicile du sujet et la pathologie. RSULTATS: Les transferts inter-cantonaux reprsentaient entre 2.7% (Genve) et 81.6% (Appenzell Rhodes intrieur) de la totalit des transferts entre hpitaux. La majorit des transferts concerne les pathologies suivantes : cardiovasculaire (20.1%), osto-articulaire (9.3%), troubles mentaux (6.5%), oncologique (4.6%) et troubles respiratoires (2.6%). Les facteurs influenant la sant (28.7%) et les causes externes (12%) n'ont pas t inclus dans l'analyse. Le flux des transferts est orient selon les tendances suivantes : attraction des cantons possdant un hpital universitaire, l'accessibilit gographique (distances/obstacles), diversit des mouvements selon les pathologies et l'influence linguistique. L'attractivit des cantons est associe au nombre d'hpitaux (r=0.82, p<0.001) ou de lits (r=0.85, p<0.001) qu'ils possdent ainsi qu' leur densit de lits (r=0.51, p<0.01), mais pas leur densit hospitalire (r=0.08, p<0.7). CONCLUSION: Les cantons universitaires jouent leur rle de ple de comptences. Ce phnomne confirme que les transferts se font selon une logique de rationalisation des moyens techniques. Les mouvements de patients sont plus importants dans les cantons almaniques. On constate une tendance moins forte parmi les cantons latins " exporter " des patients. Les accords inter-cantonaux de transferts jouent un rle dans le flux des patients en Suisse. [Auteur]
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Cette contribution a pour objectif d'analyser comment les responsables cantonaux des finances peroivent l'influence de certaines variables sur les soldes budgtaires publics. A cet effet, elle modlise la faon dont une erreur de perception peut influencer l'cart entre le solde budgt et le solde effectif. Ensuite, elle prsente le questionnaire utilis pour connatre la perception des responsables des finances des cantons suisses. Finalement, les rsultats de l'enqute sont analyss, puis confronts ceux obtenus pralablement par des tudes conomtriques. L'analyse montre qu'un consensus se dgage pour prter une forte influence certains facteurs (consensus autour de l'ide que les recettes dterminent les dpenses, etc.). Ces perceptions sont confondes aux conclusions des analyses conomtriques. Pour d'autres facteurs (ancrage rural de la population etc.), elle montre que les perceptions divergent, alors que l'conomtrie constate une influence significative et univoque. Ces rsultats permettent de formuler quelques recommandations pour l'laboration des budgets publics et pour la poursuite des tudes visant modliser les soldes budgtaires.
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Introduction :Une grossesse chez l'adolescente est dfinie selon l'Office Fdral de la Statistique (OFS) comme une grossesse survenant avant l'ge de 20 ans. Dans notre tude, nous avons choisi d'tudier plus particulirement les grossesses d'adolescentes de moins de 18 ans, l'ge de la majorit civile tant fix 18 ans selon le Code pnal suisse. En Suisse, en 2009, ont eu lieu 647 naissances d'enfants de mres de moins de 20 ans (OFS). Plus rares sont les naissances de mres de moins de 18 ans ; entre 2005 et 2009, elles taient 461 donner naissance(OFS). Dans la littrature, la controverse est grande au sujet d'un ventuel risque augment de complications obsttricales et nonatales lors de grossesses l'adolescence. Des programmes adapts laPrise en charge de l'adolescente enceinte ont t mis en place dans de nombreux pays et ont dmontr des bnfices par l'amlioration des perspectives sociales, ducationnelles et mdicales de ces jeunes filles.But de l'tude :Cette recherche se divise en trois parties dont les objectifs sont bien distincts :I. Analyse Statistique des donnes suisses du point de vue mdical et psychosocial concernant les grossesses et les accouchements chez les adolescentes.II. Identifier La prsence en Suisse De spcialistes et/ou de programmes spcifiques pour la prise en charge de l'adolescente enceinte.III. Explorer En parallle le vcu individuel par rapport au suivi de grossesse d'une jeune fille concerne.Mthode:I. Analyse Statistique des donnes de l'Association des Cliniques De Gyncologie-ˇ‐Obsttrique Suisse (AGOS).II. Envoi De questionnaires via programme LimeSurvey A 85 professionnels en Suisse, Rpartis selon quatre corps de mtiers: mdecins cadre en gyncologie-ˇ‐obsttrique sans formation spcifique relative l'adolescente, mdecin gyncologue-ˇ‐obsttricien ayant une formation spcifique en gyncologie de l'adolescente, sages-‐femmes, assistantes sociales (taux de rponses: 63%, n=54).III. Entretien Structur avec une jeune femme ayant accouch avant l'ge de 18 ans.Rsultats:I.Selon Les donnes de l'Association des Cliniques De Gyncologie-ˇ‐Obsttrique Suisse, Il n'y a pas d'augmentation significative des complications obsttricales et nonatales lors de grossesses chez les adolescentes. Toutefois, Les diffrences se situent plutt sur le plan des dpendances aux substances et des issues psychosociales des grossesses.II. Une part importante des adolescentes enceintes est prise en charge par des professionnels non spcifiquement forms en mdecine de l'adolescence. Malgr cela, nous constatons une volont gnrale de porter une attention particulire ces grossesses avec la mise en place d'une prise en charge individualise. De plus, le suivi est le plus souvent multidisciplinaire. La Plupart des professionnels non spcifiquement forms prenant en charge ces patientes pensent que les structures non spcialises actuelles suffisent. En Suisse, Les principaux obstacles au dveloppement de structures spcifiques sont le petit nombre de patientes potentielles et les faibles moyens financiers disposition pour de tels projets.III. Organiser Les rencontres avec les adolescentes s'est avr difficile, plusieurs adolescentes ne s'tant pas prsentes aux rendez‐vous convenus malgr un consentement initial spontan. L'unique Adolescente qui a finalement pu tre interviewe a bnfici d'une prise en charge multidisciplinaire, principalement au CHUV. Questionne Sur le regard qu'elle portait sur le suivi, elle s'est dite satisfaite tout en souhaitant que plus d'attention soit accorde ses dsirs. Cependant, La ncessit de protger l'enfant est souvent un facteur limitant l'accs aux demandes des adolescentes.
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Cette contribution explore le rle institutionnel, scientifique et clinique de l'lectroencphalogramme (EEG) dans l'tude et la prise en charge de l'pilepsie, entre neurologie et psychiatrie, des annes 1930 aux annes 1960. En Suisse, si une pileptologie se dveloppe partir de la fin des annes 1940 par le biais de l'EEG, on doit l'introduction de ce dernier la psychiatrie, partir des annes 1930. En tenant compte de l'apport de la psychiatrie suisse et de la lente reconnaissance de la neurologie en tant que discipline institutionnalise, je propose quelques lments historiques d'une clinique psychiatrique de l'pilepsie et de sa neurologisation. Au coeur des rflexions et des pratiques de certains psychiatres suisses spcialistes de l'EEG, s'inscrit un souci constant de prise en charge globale des patients et d'une intgration de l'EEG en tant qu'outil complmentaire de la clinique. C'est partir du dbut des annes 1960 que l'EEG et l'pilepsie deviennent respectivement une des mthodes d'investigation clinique et une des pathologies privilgies de la neurologie. Si quelques cas d'pilepsie dite essentielle sont toujours diagnostiqus et pris en charge dans les hpitaux psychiatriques, plusieurs facteurs tels que l'innovation technique, l'autonomisation de la neurologie comme spcialit mdicale reconnue, les considrations de cots d'hospitalisation, le raccourcissement des sjours des patients et la mise en avant d'une approche ambulatoire de l'EEG en pileptologie, vont peu peu tarir l'expertise et l'intrt des psychiatres hospitaliers au sujet de l'EEG et de l'pilepsie.
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Cet article vise expliquer les variations inter-cantonales du succs des autorits ainsi que du soutien populaire qui leur est accord en votation fdrale entre 1971 et 1999. A cette fin, l'auteur cherche intgrer deux courants de recherches dans un cadre d'analyse unique en dterminant l'impact respectif des mots d'ordre des partis politiques et des facteurs socio-structurels sur le rsultat de vote ainsi que leur effet conjugu. L'analyse empirique, qui est situ au niveau cantonal, est ralise l'aide d'une rgression logistique et d'un modle d'quations structurelles. Les rsultats obtenus montrent que le caractre almanique, catholique et agraire d'un canton se traduit par une rticence face la politique des autorits, qui peut s'amplifier selon le type juridique de la votation et l'enjeu politique soumis au vote. Plus qu'ailleurs, les partis politiques de ces cantons s'alignent cependant fermement derrire la recommandation de vote des autorits et exercent, de ce fait, un effet attnuateur qui contribue au nivellement des disparits inter-cantonales. Ces rsultats suggrent ainsi que les partis politiques cantonaux russissent, dans une certaine mesure, contrler le rsultat de vote par le biais d'une concertation accrue durant la phase rfrendaire.
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Dans le cadre du projet de modification du financement des hpitaux, les partenaires de deux des plus grands cantons suisses - Vaud (Lausanne) et Zrich - ont dcid d'exprimenter le mode de systme de paiement par cas trait ds le mois de janvier 2002, en utilisant la classification "All patient diagnosis related groups" (APDRGs). Pourquoi a t-on choisi les APDRGs? Ce systme de classification des patients est-il adapt au contexte helvtique? Quelles en sont les caractristiques? Quelles prcautions doit-on prendre pour limiter les risques attendus? Quelles adaptations implique ce nouveau financement pour les diffrents acteurs?