173 resultados para Flagellin, TLR5, Immuntherapie, Allergie, Fusionsprotein,
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During bacterial infections, the balance between resolution of infection and development of sepsis is dependent upon the macrophage response to bacterial products. We show that priming of murine bone marrow-derived macrophages (BMMs) with CSF-1 differentially regulates the response to two such stimuli, LPS and immunostimulatory (CpG) DNA. CSF-1 pretreatment enhanced IL-6, IL-12, and TNF-alpha production in response to LPS but suppressed the same response to CpG DNA. CSF-1 also regulated cytokine gene expression in response to CpG DNA and LPS; CpG DNA-induced IL-12 p40, IL-12 p35, and TNF-alpha mRNAs were all suppressed by CSF-1 pretreatment. CSF-1 pretreatment enhanced LPS-induced IL-12 p40 mRNA but not TNF-alpha and IL-12 p35 mRNAs, suggesting that part of the priming effect is posttranscriptional. CSF-1 pretreatment also suppressed CpG DNA-induced nuclear translocation of NF-kappaB and phosphorylation of the mitogen-activated protein kinases p38 and extracellular signal-related kinases-1/2 in BMMs, indicating that early events in CpG DNA signaling were regulated by CSF-1. Expression of Toll-like receptor (TLR)9, which is necessary for responses to CpG DNA, was markedly suppressed by CSF-1 in both BMMs and thioglycolate-elicited peritoneal macrophages. CSF-1 also down-regulated expression of TLR1, TLR2, and TLR6, but not the LPS receptor, TLR4, or TLR5. Hence, CSF-1 may regulate host responses to pathogens through modulation of TLR expression. Furthermore, these results suggest that CSF-1 and CSF-1R antagonists may enhance the efficacy of CpG DNA in vivo.
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Rapport de synthèse : Le récepteur activé par protéase de type 2 (PAR2) intervient dans l'inflammation dans divers modèles expérimentaux de maladies inflammatoires et auto-immunes, mais le mécanisme par lequel il exerce cette fonction reste mal compris. PAR2 est exprimé sur des cellules endothéliales et immunitaires et a été impliqué dans la différentiation des cellules dendritiques (DC). Avec leur rôle central dans la réponse immune, les DC pourraient jouer un rôle clef, l'activation de PAR2 à leur surface modulant la réponse immune. Des recherches précédentes ont montré que PAR2 a un effet dans le développement et la maturation des DC de moelle osseuse in vitro, ainsi que dans la promotion de la réponse immune en allergie. Dans cette étude, nous avons évalué l'impact in vivo de l'activation de PAR2 sur les DC et les cellules T dans des souris déficientes en PAR2 (KO) en utilisant un peptide agoniste spécifique du PAR2 (AP2). L'activation de PAR2 a augmenté la fréquence de DC matures dans les ganglions lymphatiques 24 heures après l'administration d'AP2 d'une manière significative. En outre, ces DC avaient une expression augmentée des molécules de co-stimulation CD86 et du complexe majeur d'histocompatibilité type 2 (MHC-II). 48 heures après l'injection d'AP2, nous avons également observé une élévation significative des lymphocytes T CD4+ et CD8+ activés, (CD44+CD62-) dans ces ganglions. Des changements dans le profil d'activation des DC et des cellules T n'ont pas été observés au niveau de a rate. L'influence de la signalisation de PAR2 sur le transport d'antigène aux ganglions lymphatiques inguinaux a été évaluée dans le contexte d'hypersensibilité retardée de type IV. Les souris KO sensibilisées par peinture de la peau avec fluorescéine isothyocyanate (FITC) afin d'induire une hypersensibilité retardée avaient un pourcentage diminué de DC FITC+ dans les ganglions lymphatiques 24 heures après l'application du FITC en comparaison avec les souris sauvages avec le même fond génétique (0.47% vs 0.95% des cellules ganglionnaires totales). En conclusion, ces résultats démontrent que la signalisation de PAR2 favorise et renforce la maturation et le transport d'antigène par des DC .vers les ganglions lymphatiques ainsi que l'activation ultérieure des lymphocytes T, et de ce fait fournissent une explication pour l'effet pro inflammatoire de PAR2 dans les modèles animaux d'inflammation. Une meilleure compréhension de ce mécanisme de modulation du système immun via PAR2 peut s'avérer particulièrement utile pour le développement des vaccins, ainsi que pour la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques dans le contexte de l'allergie, l'auto-immunité, et les maladies inflammatoires.
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Abstract: The increasingly high hygienic standards characterizing westernized societies correlate with an increasingly high prevalence of allergic disease. Initially based on these observations, the hygiene hypothesis postulates that reduced microbial stimulation during infancy impairs the immune system development and increases the risk of allergy. Moreover, there is increasing evidence that the crosstalk existing between the intestine and the resident microbiota is crucial for gut homeostasis. In particular, bacterial colonization of the gut affects the integrity of the gut barrier and stimulates the development of the gut associated immune tissue, both phenomena being essential for the immune system to mount a controlled response to food antigens. Therefore, alterations in the microbial colonization process, by compromising the barrier homeostasis, may increase the risk of food allergy. In this context, antibiotic treatment, frequently prescribed during infancy, affects gut colonization by bacteria. However, little is known about the impact of alterations in the colonization process on the maturation of the gut barrier and on the immunological response to oral antigens. The objective of this work was to determine the impact of a commercial antibiotic preparation employed in pediatric settings on the gut barrier status at the critical period of the suckling/weaning transition and to evaluate the physiological consequences of this treatment in terms of immune response to food antigens. We established an antibiotic-treated suckling rat model relevant to the pediatric population in terms of type, dose and route of administration of the antibiotic and of changes in the patterns of microbial colonization. Oral tolerance to a novel luminal antigen (ovalbumin) was impaired when the antigen was introduced during antibiotic treatment. These results paralleled to alterations in the intestinal permeability to macromolecules and reduced intestinal expression of genes coding for the major histocomptatibility complex II molecules, which suggest a reduced capacity of antigen handling and presentation in the intestine of the antibiotic-treated animals. In addition, low luminal IgA levels and reduced intestinal expression of genes coding for antimicrobial proteins suggest that protection against pathogens was reduced under antibiotic treatment. In conclusion, we observed in suckling rats that treatment with abroad-spectrum antibiotic commonly used in pediatric practices reduced the capacity of the immune system to develop tolerance. The impact of the antibiotic treatment on the immune response to the antigen-was likely mediated by the alterations of the gut microbiota, through impairment in the mechanisms of antigen handling and presentation. This work reinforces the body of data supporting a key role of the intestinal microbiota modulating the risk of allergy development and leads us to propose that the introduction of new food antigens should be avoided during antibiotic treatment in infants. Résumé: L'augmentation du niveau d'hygiène caractérisant les sociétés occidentales semble être fortement corrélée avec l'augmentation des cas d'allergie dans ces pays. De cette observation est née l'hypothèse qu'une diminution des stimuli microbiens pendant l'enfance modifie le développement du système immunitaire augmentant ainsi le risque d'allergie. En ce sens, un nombre croissant de données indiquent que les interactions existant entre l'intestin et les bactéries résidantes sont cruciales pour l'équilibre du système. En effet, la présence de bactéries dans l'intestin affecte l'intégrité de sa fonction de barrière et stimule le développement du système immunitaire intestinal. Ces deux paramètres étant essentiels à la mise en place d'une réponse contrôlée vis à vis d'un antigène reçu oralement, toute modification du processus naturel de colonisation compromettant l'équilibre intestinal pourrait augmenter le risque d'allergie. Les traitements aux antibiotiques, fréquemment prescrits en pédiatrie, modifient de façon conséquente le processus de colonisation bactérienne. Cependant peu de données existent concernant l'impact d'une altération du processus de colonisation sur la maturation de la barrière intestinale et de la réponse immunitaire dirigée contre un antigène. L'objectif de ce travail était de déterminer l'impact d'un antibiotique commercial et employé en pédiatrie sur l'état de la barrière intestinale au moment critique du sevrage et d'évaluer les conséquences physiologiques d'un tel traitement sur la réponse immune à un antigène alimentaire. Nous avons mis en place un modèle de rats allaités, traités à l'antibiotique, le plus proche possible des pratiques pédiatriques, en terme de nature, dose et voie d'administration de l'antibiotique. Nous avons constaté que l'établissement de la tolérance orale à un nouvel antigène (l'ovalbumine) est altéré quand celui-ci est donné pour la première fois au cours du traitement antibiotique. Ces résultats coïncident avec une diminution de la perméabilité intestinale aux macromolécules, ainsi qu'avec une diminution de l'expression des gènes codant pour les molécules du complexe majeur d'histocomptatibilité de classe II, suggérant une modification de l'apprêtement et de la présentation de l'antigène au niveau intestinal chez les rats traités à l'antibiotique. De plus, un faible taux d'IgA et une diminution de l'expression des gènes codant pour des protéines antimicrobiennes, observés après l'administration d'antibiotique, laissent à penser que la protection contre un pathogène est diminuée lors d'un traitement antibiotique. En conclusion, nous avons observé qu'un traitement antibiotique à large spectre d'activité, couramment utilisé en pédiatrie, réduit la capacité d'induction de la tolérance orale chez le rat allaité. L'impact du traitement antibiotique sur la réponse immune semble induite par l'altération de la flore intestinale via son effet sur les mécanismes d'apprêtement et de présentation de l'antigène. Ce travail renforce l'ensemble des données existantes qui accorde à la flore intestinale un rôle clef dans la modulation du risque de développement d'allergie et nous amène à recommander d'éviter l'introduction d'un nouvel aliment lorsqu'un enfant est traité aux antibiotiques.
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Toxoplasma gondii infection is an important mediator of ocular disease in Brazil more frequently than reported from elsewhere. Infection and pathology are characterized by a strong proinflammatory response which in mice is triggered by interaction of the parasite with the toll-like receptor (TLR)/MyD88 pathway. A powerful way to identify the role of TLRs in humans is to determine whether polymorphisms at these loci influence susceptibility to T. gondii-mediated pathologies. Here we report on a small family-based study (60 families; 68 affected offspring) undertaken in Brazil which was powered for large effect sizes using single nucleotide polymorphisms with minor alleles frequencies > 0.3. Of markers in TLR2, TLR5 and TLR9 that met these criteria, we found an association Family Based Association Tests [(FBAT) Z score = 4.232; p = 1.5 x 10-5; p corrected = 1.2 x 10-4] between the C allele (frequency = 0.424; odds ratio = 7; 95% confidence interval 1.6-30.8) of rs352140 at TLR9 and toxoplasmic retinochoroiditis in Brazil. This supports the hypothesis that direct interaction between T. gondii and TLR9 may trigger proinflammatory responses that lead to severe pathologies such as the ocular disease that is associated with this infection in Brazil.
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Les allergies sont très fréquentes au sein de la population générale puisque 30% ont un terrain atopique et 20% souffrent d'allergies (1). Parmi ces allergies, il en existe qui concernent essentiellement les boulangers et autres corps de métier gravitant autour de la formation du pain et d'autres produits. Il s'agit de l'allergie aux farines et enzymes utilisées dans la fabrication de pain et d'autres produits contenant de la farine (2). Cette allergie peut atteindre les voies respiratoires avec l'asthme et la rhinite, les muqueuses oculaires (conjonctivite) et la peau (eczéma) (3,4). Ce sont essentiellement les farines de blé et de seigle qui sont responsables de l'asthme professionnel chez le boulanger (5,6). En ce qui concerne les enzymes, c'est principalement l'alpha-amylase qui cause l'asthme du boulanger (2). L'allergie à la farine ou aux enzymes chez le boulanger est l'allergie professionnelle la plus fréquente en Suisse. Elle contraint bien trop souvent les allergiques à se réorienter professionnellement, principalement lorsqu'il y a de l'asthme. Notons que par crainte de perdre leur emploi et d'être obligés de se reconvertir, beaucoup de boulangers ne déclarent pas leur maladie (7). En effet, en Suisse, le nombre de personnes atteintes par un asthme professionnel n'a fait qu'augmenter durant le XXème Siècle et atteint chaque année plus de 100 personnes travaillant en boulangerie ou en pâtisserie. Plus de 50 d'entre elles doivent renoncer à leur activité et se réorienter professionnellement (8). Ces maladies sont souvent sous-déclarées, en particulier les rhinites qui passent souvent inaperçues (1). Les recherches ont montré que le risque de développer de telles allergies augmente avec la concentration de farines et additifs dans l'air ambiant (8,9). Le risque diffère en fonction de la présence ou non d'un terrain atopique. En effet, pour un travailleur non atopique ou non sensibilisé, la probabilité de développer des symptômes modérés du système respiratoire supérieur et la progression vers des symptômes sévères atteignant le système respiratoire inférieur s'élève à 0.4%, ce risque est deux fois supérieur pour un travailleur atopique (10). En outre, parmi les personnes présentant une allergie professionnelle en boulangerie, 36% ont des symptômes sévères sur une sensibilisation à la farine et 22% sur une sensibilisation à l'alpha- amylase. Il faut en moyenne une période d'environ 10 ans pour développer des symptômes respiratoires (3).
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Résumé Valeur prédictive des anticorps dirigés contre le cytoplasme des neutrophiles (ANCA) dans les vasculites des vaisseaux de petit calibre But du travail : Les vasculites sont des pathologies le plus souvent sévères et parfois létales ; elles nécessitent une reconnaissance et un traitement précoces. Il est donc utile de pouvoir disposer de marqueurs diagnostiques, et éventuellement de marqueurs qui puissent prédire l'activité de la maladie. Les « antineutrophil cytoplasm antibodies » (ANCA) constituent une famille d'autoanticorps dirigés contre des antigènes du cytoplasme des neutrophiles, cellules clés du processus inflammatoire au cours des vasculites. De nombreuses études ont tenté de préciser l'utilité des ANCA dans le diagnostic et le suivi des vasculites avec des résultats contradictoires. Le but de ce travail a été de passer en revue l'évolution clinique des patients suivis dans notre service pour une vasculite à ANCA et évaluer la valeur prédictive des ANCA comme marqueur de récidive. Méthode: Les dossiers médicaux de 36 patients, suivis à notre consultation ambulatoire d'immunologie et allergie du CHUV pour une vasculite à ANCA entre janvier 1990 et décembre 2001, ont été analysés de manière rétrospective afin d'établir une base de données. Les données démographiques, le type de vasculite (granulomatose de Wegener ou polyangéite microscopique) et ses caractéristiques (organes touchés), les traitements reçus, les dosages des ANCA (par immunofluorescence et par ELISA avec détermination des anti-PR3 et/ou anti-MPO), et l'évolution clinique (récidive/rémission) ont été considérés. La valeur pronostique des ANCA dans notre population a été calculée utilisant les valeurs prédictives positive et négative, la likelihood et les odds ratios. La valeur statistique a été examinée par les tests Chi-square test ou Fisher's exact test (valeur significative définie comme p <0.05) à l'aide du programme GraphPad Instat software version 3, San Diego, CA. Résultats : Vingt-trois patients atteints d'une maladie de Wegener et treize d'une polyangéite microscopique ont été suivis pour une durée médiane de cinq ans (entre 1 mois et 16 ans). La plupart des patients ont été traités avec des corticostéroïdes associés à du cyclophosphamide. Une rémission a été obtenue chez 21 patients (91 %) atteints d'une maladie de Wegener, mais 74% ont présenté par la suite une récidive. Tous les patients atteints d'une polyangéite microscopique sont entrés en rémission et 33% ont par la suite récidivé. Une élévation persistante (définie comme supérieure à 6 mois) des ANCA ne s'est pas révélée associée à un risque statistiquement significatif de récidive (p=0.14). En revanche, une élévation soudaine du taux des ANCA s'est démontrée prédictive d'une récidive (table 3). Conclusion : Durant le suivi de certaines vasculites, comme la granulomatose de Wegener et la polyangéite microscopique une élévation des ANCA doit faire redouter une exacerbation de la maladie et, par conséquent, justifie une surveillance accrue.
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Allergy to nonsteroidal antiinflammatory drugs (NSAIDs) is a very common affliction, especially among patients with asthma and chronic urticaria. These reactions are most often of a non-immunological nature but related to pharmacologic intolerance and linked to arachidonic acid metabolism and leukotriene release. Therefore, crossed reactions implying all non-selective and semi-selective NSAIDs constitute the rule, especially during respiratory reactions to NSAIDs and for patients with chronic urticaria. In isolated acute urticaria, crossed reactions are difficult to predict so caution is necessary. Tolerance induction is possible, especially when aspirin has to be administered in small doses as antiplatelet agent. Finally, acetaminophen and selective NSAIDs as celecoxib are well tolerated by most of these patients. L'allergie aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) est très fréquente, en particulier chez les asthmatiques ou dans l'urticaire chronique. Il s'agit en général de réactions non immunologiques, mais dues à une intolérance pharmacologique liée au métabolisme de l'acide arachidonique et à la formation de leucotriènes. Ainsi, les réactions croisées impliquant tous les AINS non sélectifs et semi-sélectifs sont la règle, surtout lors de réactions respiratoires aux AINS et dans l'urticaire chronique. Lors d'urticaire aiguë isolée, les réactions croisées sont difficiles à prédire, ainsi la prudence s'impose. Une induction de tolérance est possible, en particulier lorsque l'aspirine est nécessaire à dose faible, comme antiagrégant plaquettaire. Enfin, le paracétamol et les AINS sélectifs sont supportés par la grande majorité de ces patients.
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Résumé Introduction : La conjonctivite giganto-papillaire chez des patients porteurs de lentilles de contact survient lors d'une intolérance et/ou d'une allergie aux lentilles de contact. L'éotaxine est un CC chémokine produisant un puissant effet chémotactique sur les éosinophiles, qui sont impliqués dans les allergies. Le but de cette étude est de mesurer le taux d'éotaxine dans les larmes de patients porteurs de lentilles de contact et de le comparer à celui de sujets normaux. Les taux d'éotaxine sont également corrélés avec le degré de conjonctivite giganto-papillaire. Méthode : Environ 10 Ill de larmes ont été collectés avec une rnicropipette en verre chez 16 patients porteurs de lentilles de contact et chez 10 volontaires normaux. La conjonctivite giganto-papillaire a été évaluée selon une échelle de 0 à 4 en référence à des images photographiques de la paupière supérieure réalisées à la lampe à fente. La concentration de l'éotaxine dans les larmes a été mesurée par un ELISA utilisant un anticorps d'éotaxine de souris dirigé contre l'anticorps humain. Pour l'analyse statistique des résultats, le test de Wilcox/Kruskal-Wallis a été utilisé. Résultats : La concentration moyenne d'éotaxine était de 2698 +233 (SEM) pg/ml chez les patients porteurs de lentilles de contact et de 1498 139 pg/ml chez les sujets normaux. La différence était statistiquement significative avec P = 0.0004. Le score moyen des papilles était de 1.75 ±0.19 chez les patients porteurs de lentilles de contact et de 0.2 +0.13 chez les sujets normaux (P <0.0001). Le grading des papilles a pu être mis en relation avec le taux d'éotaxine dans les larmes (R2- 0.6562 avec P <0.0001). Conclusion : Une augmentation du taux d'éotaxine dans les larmes a été mesurée chez les patients porteurs de lentilles de contact. Les taux d'éotaxine ont été corrélés avec la sévérité de la conjonctivite giganto-papillaire. Ces données suggèrent que l'éotaxine pourrait jouer un rôle important dans la formation des papilles. Abstract : Purpose: Giant papillary conjunctivitis in patients wearing contact lenses occurs after intolerance and/or allergy to contact lenses. Eotaxin is a CC chemokine with a potent and specific chemotactic effect for eosinophils, which are involved in allergies. The purpose of this study is to measure the eotaxin levels in tears of patients wearing contact lenses and in normal subjects. Eotaxin levels were also correlated with the grade of giant papillary conjunctivitis. Methods: Around 10µL of tears were collected with glass capillaries in 16 patients wearing contact lenses and in 10 normal volunteers. Giant papillary conjunctivitis was graded from 0 to 4 by reference to standard slit-lamp photographs of the superior tarsal conjunctiva. Eotaxin concentration in tears was measured by ELSA using mouse anti-human eotaxin monoclonal antibodies. For the statistical analysis of the results, the paired Wilcoxon/Kruskai-Wallis test was used. Results: The mean concentration of eotaxin was 2698 ± 233 (SEM) pg/mL in patients wearing contact lenses and 1498 ± 139 pg/mL normal subjects. The difference was statistically significant (P =0.0004). The mean score of papilla grade was 1.75 ± 0.19 in patients wearing contact lenses and 01 ± 0.13 in normal subjects (P < 0.0001). Papilla grade could be correlated to the eotaxin level in tears (R2 = 0.6562 and P< 0.0001), Conclusion: An increase of eotaxin levels in tears was measured in patients wearing contact lenses. Eotaxin levels correlated with the severity of giant papillary conjunctivitis. These data suggest that eotaxin could play a role in papilla formation.
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BACKGROUND & AIMS: Regulation of gene expression in the follicle-associated epithelium (FAE) over Peyer's patches is largely unknown. CCL20, a chemokine that recruits immature dendritic cells, is one of the few FAE-specific markers described so far. Lymphotoxin beta (LTalpha1beta2) expressed on the membrane of immune cells triggers CCL20 expression in enterocytes. In this study, we measured expression profiles of LTalpha1beta2-treated intestinal epithelial cells and selected CCL20 -coregulated genes to identify new FAE markers. METHODS: Genomic profiles of T84 and Caco-2 cell lines treated with either LTalpha1beta2, flagellin, or tumor necrosis factor alpha were measured using the Affymetrix GeneChip U133A. Clustering analysis was used to select CCL20 -coregulated genes, and laser dissection microscopy and real-time polymerase chain reaction on human biopsy specimens was used to assess the expression of the selected markers. RESULTS: Applying a 2-way analysis of variance, we identified regulated genes upon the different treatments. A subset of genes involved in inflammation and related to the nuclear factor kappaB pathway was coregulated with CCL20 . Among these genes, the antiapoptotic factor TNFAIP3 was highly expressed in the FAE. CCL23 , which was not coregulated in vitro with CCL20 , was also specifically expressed in the FAE. CONCLUSIONS: We have identified 2 novel human FAE specifically expressed genes. Most of the CCL20 -coregulated genes did not show FAE-specific expression, suggesting that other signaling pathways are critical to modulate FAE-specific gene expression.
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Many Gram-negative bacteria possess a type III secretion system (TTSS( paragraph sign)) that can activate the NLRC4 inflammasome, process caspase-1 and lead to secretion of mature IL-1beta. This is dependent on the presence of intracellular flagellin. Previous reports have suggested that this activation is independent of extracellular K(+) and not accompanied by leakage of K(+) from the cell, in contrast to activation of the NLRP3 inflammasome. However, non-flagellated strains of Pseudomonas aeruginosa are able to activate NLRC4, suggesting that formation of a pore in the cell membrane by the TTSS apparatus may be sufficient for inflammasome activation. Thus, we set out to determine if extracellular K(+) influenced P. aeruginosa inflammasome activation. We found that raising extracellular K(+) prevented TTSS NLRC4 activation by the non-flagellated P. aeruginosa strain PA103DeltaUDeltaT at concentrations above 90 mm, higher than those reported to inhibit NLRP3 activation. Infection was accompanied by efflux of K(+) from a minority of cells as determined using the K(+)-sensitive fluorophore PBFI, but no formation of a leaky pore. We obtained exactly the same results following infection with Salmonella typhimurium, previously described as independent of extracellular K(+). The inhibitory effect of raised extracellular K(+) on NLRC4 activation thus reflects a requirement for a decrease in intracellular K(+) for this inflammasome component as well as that described for NLRP3.
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ABSTRACT Allergic asthma is a major complication of atopy. Its severity correlates with the presence of activated T lymphocytes and eosinophils in the bronchoalveolar lavage fluid (BALF). Mechanisms that protect against asthma are poorly understood. Based on oral models of mucosal tolerance induction, models using the nasal route showed that uptake of important amounts of antigen can induce tolerance and reverse the allergic phenotype. 1L-10 producing regulatory T cells were proposed as key players in tolerance induction, but other players, e.g. dendritic cells (DC), B cells and epithelial cells may have to be taken into consideration. The objective of the present study is to characterize the effects of a therapeutic intranasal treatment (INT) in a murine model of asthma and to determine, in this model, the cellular and molecular mechanisms leading to protection against asthma. First, we established an asthma model by sensitizing the BALB/c mouse to ovalbumin (OVA) by two intraperitoneal injections of alum-adsorbed OVA and three inhalations of aerosolized OVA. Then OVA was applied to the nasal mucosa of OVA- sensitized mice. Mice were later re-exposed to OVA aerosols to assess the protection induced by OVA INT. OVA sensitization induced strong eosinophil recruitment, OVA-specific T cell proliferation and IgE production. Three intranasal treatments at 24-hour intervals with 1.5 mg OVA drastically reduced inflammatory cell recruitment into the BALF and inhibited OVA-specific IgE production upon allergen re-exposure. T cell proliferation in ex vivo bronchial lymph node (BLN) cells was inhibited, as well as TH2 cytokine production. Protection against OVA-induced bronchial inflammation was effective for an extended period of time and treated mice resisted a second re-exposure. Transfer of CD4+ cells from BLN and lungs of OVA-treated mice protected asthmatic recipient mice from subsequent aerosol challenge indicating an involvement of CD4+ T regulatory cells in this protection. RESUME L'asthme allergique est une manifestation clinique majeure de l'atopie. La sévérité de l'asthme est liée à la présence de lymphocytes T activés ainsi que d'éosinophiles dans le lavage broncho-alvéolaire (LBA). Les mécanismes permettant de se prémunir contre l'asthme sont mal connus. Basés sur des modèles muqueux d'induction de tolérance par la voie orale, des modèles utilisant la voie nasale ont montré que d'importantes quantités d'antigène peuvent induire une tolérance et ainsi reverser le phénotype allergique. Des cellules régulatrices produisant de l'IL-10 pourraient jouer un rôle clé dans l'induction de la tolérance mais d'autres acteurs tels que les cellules dendritiques, les cellules B et les cellules épithéliales doivent aussi être prises en compte. L'objectif de la présente étude est de caractériser les effets d'un traitement intranasal thérapeutique dans un modèle murin d'asthme et de déterminer dans ce modèle les mécanismes cellulaires et moléculaires conférant une protection contre l'asthme. En premier lieu, un modèle d'asthme allergique a été établi en sensibilisant des souris BALB/c à l'ovalbumine (OVA) par deux injections intraperitonéales d'OVA adsorbé sur de l'alum et trois séances d'OVA en aérosol. Dans un second temps, de l'OVA a été administrée sur la muqueuse nasale des souris sensibilisées à l'OVA. Les souris furent ensuite challengées par des aérosols d'OVA afin d'évaluer la protection conférée par le traitement intranasal à l'OVA. La sensibilisation à l'OVA a induit un fort recrutement d'éosinophiles, une réponse proliférative des cellules T à l'OVA ainsi qu'une production d'lgE spécifiques. Trois traitements intranasaux à 24 heures d'intervalle avec 1.5 mg d'OVA ont permis de réduire drastiquement le recrutement des cellules inflammatoires dans le LBA ainsi que d'inhiber la production d'lgE spécifiques à l'OVA produits lors d'une ré-exposition à l'OVA. La prolifération en réponse à l'OVA de cellules extraites ex vivo de ganglions bronchiques a, elle aussi, été inhibée de même que la production de cytokines TH2. La protection contre l'inflammation provoquée par l'aérosol est efficace pour une longue période et les souris traitées résistent à une seconde ré- exposition. Le transfert de cellules CD4+ issues de ganglions bronchiques et de poumons de souris traitées à l'OVA protège les souris asthmatiques receveuses contre les effets inflammatoires d'un aérosol, indiquant que des cellules T CD4+ régulatrices pourraient être impliquées dans cette protection. RESUME DESTINE A UN LARGE PUBLIC L'asthme est une affection des voies respiratoires qui se caractérise par une contraction de la musculature des voies aériennes, une production de mucus et d'anticorps de l'allergie (IgE). On parle d'asthme allergique lorsque les facteurs déclenchant l'asthme sont des allergènes inhalés tels que acariens, pollens ou poils d'animaux. Le système immunitaire des patients asthmatiques a un défaut de programmation qui le rend réactif à des substances qui sont normalement inoffensives. Le traitement actuel de l'asthme repose sur le soulagement des symptômes grâce à des produits à base de stéroïdes. Les techniques permettant de reprogrammer le système immunitaire (immunothérapie) ne sont pas efficaces pour tous les antigènes et prennent beaucoup de temps. En conséquence, il est nécessaire de mieux comprendre les mécanismes sous-tendant une telle reprogrammation afin d'en améliorer le rendement et l'efficacité. Dans ce but, des modèles d'immunothérapie ont été mis au point chez la souris. Ils permettent une plus grande liberté d'investigation. Dans cette étude, un modèle d'asthme allergique dans la souris a été établi par une sensibilisation à un antigène particulier : l'ovalbumine (OVA). Ce modèle présente les caractéristiques principales de l'asthme humain : recrutement de cellules inflammatoires dans les poumons, augmentation de la production d'anticorps et de la résistance des bronches aux flux respiratoires. Cette souris asthmatique a ensuite été traitée par application nasale d'OVA. Comparées aux souris non traitées, les souris traitées à l'OVA ont moins de cellules inflammatoires dans leurs poumons et produisent moins d'anticorps IgE. D'autres marqueurs inflammatoires sont aussi fortement diminués. Des cellules de poumons ou de ganglions bronchiques prélevées sur des souris traitées injectées dans des souris asthmatiques améliorent les symptômes de l'asthme. Ces cellules pourraient donc avoir un rôle régulateur dans l'asthme. Les caractériser et les étudier afin d'être capable de les générer est crucial pour les futures thérapies de l'asthme.
NLRC4 inflammasomes in dendritic cells regulate noncognate effector function by memory CD8⁺ T cells.
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Memory T cells exert antigen-independent effector functions, but how these responses are regulated is unclear. We discovered an in vivo link between flagellin-induced NLRC4 inflammasome activation in splenic dendritic cells (DCs) and host protective interferon-γ (IFN-γ) secretion by noncognate memory CD8(+) T cells, which could be activated by Salmonella enterica serovar Typhimurium, Yersinia pseudotuberculosis and Pseudomonas aeruginosa. We show that CD8α(+) DCs were particularly efficient at sensing bacterial flagellin through NLRC4 inflammasomes. Although this activation released interleukin 18 (IL-18) and IL-1β, only IL-18 was required for IFN-γ production by memory CD8(+) T cells. Conversely, only the release of IL-1β, but not IL-18, depended on priming signals mediated by Toll-like receptors. These findings provide a comprehensive mechanistic framework for the regulation of noncognate memory T cell responses during bacterial immunity.
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Helicobacter pylori (H. pylori) infection is one of the most common infections in human beings worldwide. H. pylori express lipopolysaccharides and flagellin that do not activate efficiently Toll-like receptors and express dedicated effectors, such as γ-glutamyl transpeptidase, vacuolating cytotoxin (vacA), arginase, that actively induce tolerogenic signals. In this perspective, H. pylori can be considered as a commensal bacteria belonging to the stomach microbiota. However, when present in the stomach, H. pylori reduce the overall diversity of the gastric microbiota and promote gastric inflammation by inducing Nod1-dependent pro-inflammatory program and by activating neutrophils through the production of a neutrophil activating protein. The maintenance of a chronic inflammation in the gastric mucosa and the direct action of virulence factors (vacA and cytotoxin-associated gene A) confer pro-carcinogenic activities to H. pylori. Hence, H. pylori cannot be considered as symbiotic bacteria but rather as part of the pathobiont. The development of a H. pylori vaccine will bring health benefits for individuals infected with antibiotic resistant H. pylori strains and population of underdeveloped countries.