192 resultados para Coupes partielles
Resumo:
Référence bibliographique : Weigert, 690
Resumo:
Référence bibliographique : Weigert, 725
Resumo:
Référence bibliographique : Weigert, 726
Resumo:
Messages à retenir: La scanographie hélicoïdale à collimation fine sur l'ensemble du thorax est l'examen de référence pour le diagnostic et l'évaluation de la distributiontopographique et de l'étendue des bronchectasies.Les reformations multiplanaires et les techniques de projection d'intensité maximum et minimum améliorent les performances diagnostiques et permettent unemeilleure détection des lésions associées des petites voies aériennes (bronchiolite infectieuse, bronchiolite oblitérative).Chez les patients atteints de bronchectasies, le degré d'épaississement pariétal bronchique ainsi que l'étendue des zones hypodenses hypoperfusées traduisantdes lésions d'obstruction bronchiolaire sont parfaitement corrélés à la sévérité du retentissement fonctionnel de la maladie .La scanographie est peu fiable pour reconnaître le diagnostic étiologique des bronchectasies. Résumé: La scanographie hélicoïdale multidétecteur à collimation fine sur l'ensemble du thorax au cours d'une seule et même apnée inspiratoire est supérieure auxexamens en coupes fines incrémentales haute résolution avec un intervalle de coupes de 10 mm, pour le diagnostic et l'évaluation de l'étendue desbronchectasies. L'usage des reformations multiplanaires améliore la détection des bronchectasies, augmente la reproductibilité des radiologues pour lediagnostic des bronchectasies ainsi que leur niveau de confiance pour apprécier la distribution lésionnelle . L'examen scanographique évalue le nombre et ladistribution des impactions mucoïdes dans des bronches dilatées et le retentissement de l'atteinte bronchique sur les voies aériennes distales et le parenchymepulmonaire. La recherche d'atteinte associée des petites voies aériennes est systématique : détection des foyers de bronchiolite infectieuse et évaluation de l'étendue des zones hypodenses, hypoperfusées, avec piégeage, qui reflètent les lésions de bronchiolite oblitérative . Ces dernières sont corrélées au degré desévérité de l'obstruction fonctionnelle. La scanographie reste peu fiable pour le diagnostic étiologique des bronchectasies. Inversement, certains mécanismessont facilement identifiés, tels que les bronchectasies post-obstructives et les bronchectasies par traction des fibroses pulmonaires .
Resumo:
Résumé Les rongeurs utilisent leurs moustaches (vibrisses) pour explorer le milieu environnant. Chaque moustache est mue par un système des muscles. Les récepteurs situés à sa base transmettent les informations au système nerveux central. La transmission vers l'écorce se fait via trois neurones de relais qui se trouvent au niveau du ganglion trigéminé, du tronc cérébral et du thalamus. La représentation corticale d'une vibrisse est une concentration des axones thalamo-corticaux (ATC) autour desquelles s'organisent leurs cibles, les cellules de la couche IV. La structure peut être identifiée histologiquement en coupes tangentielles et porte le nom de « barrel » (« tonneau »). Cette correspondance vibrisse - barrel fait de ce système un model idéal pour étudier l'influence de l'activité périphérique sur l'établissement et le maintien des cartes somatotopiques. Notre laboratoire dispose d'une souche de souris qui a subi une mutation spontanée pour le gène codant l'adenylyl cyclase I (ACI). Cette enzyme membranaire catalyse la formation de l'AMPc et joue un rôle important dans le guidage axonal, la libération des neurotransmetteurs et l'intégration des signaux postsynaptiques. Nous avons démontré dans un premier temps que cette souris adulte ne développe pas de barrels. Cela est dû à un manque d'organisation des ATC et aussi des cellules de la couche IV. De plus, les résultats électrophysiologiques montrent que les informations venant des vibrisses adjacentes ne sont pas intégrées d'une manière normale. Dans ce travail de thèse, j'ai analysé la morphologie des ATC révélés individuellement avec de la biocytine. L'analyse quantitative des ATC a mis en évidence les points suivants: 1. Les axones de la souris normale (NOR) quittent le thalamus, traversent la capsule interne et la substance blanche sous-corticale et pénètrent dans le cortex somato-sensoriel primaire. A l'intérieur de l'écorce ils traversent au maximum 3 colonnes corticales adjacentes dont une contient le barrel cible. En passant à travers les couches VI et V, ces axones arborisent et convergent progressivement vers le barrel dans lequel ils forment une riche arborisation. Un petit nombre des branches « errantes », pleines de boutons synaptiques, pénètrent dans les barrels voisins. Deux axones NOR provenant de corps cellulaires très proches dans le thalamus peuvent avoir un cheminement très divergent lors de la traversée de la capsule interne et de la substance blanche sous-corticale mais, à leur entrée dans le cortex, ils sont distants d'au maximum 2 colonnes corticales de la colonne qui contient le barrel cible et ils convergent progressivement vers ce barrel. 2. Les axones de la souris mutante (BRL) ont le même trajet sous-cortical que les axones NOR, mais leur entrée dans le cortex somato-sensoriel primaire est aléatoire. A l'interface entre la substance blanche sous-corticale et le cortex, l'axone principal se divise rapidement en troncs axonaux qui traversent les couches VI et V d'une manière divergente pour arriver dans la couche IV. Cela contraste beaucoup avec la trajectoire des NOR qui convergent graduellement vers leur barrel cible. Le nombre de branches radiales que les axones BRL utilisent pour entrer dans le cortex et dans la couche IV est double par rapport aux axones NOR. Parmi ces branches, seules quelques-unes donnent des arborisations, les autres ne sont pas développées et leur morphologie est semblable à celle des branches formées par les axones de la souris normale lors du développement. Deux axones BRL issus de corps cellulaires proches dans le thalamus peuvent avoir une trajectoire très divergente jusqu'à leur entrée dans la couche IV, mais à ce niveau ils sont réorientés pour se retrouver et faire un nombre maximal de branches et boutons synaptiques dans la même région corticale. Dans un cas extrême, un des axones observés est entré dans le cortex à la limite entre l'aire somatosensorielle primaire et secondaire et a parcouru une distance de 2 mm pour retrouver son partenaire thalamique et donner avec celui-ci un nombre maximal de branches dans la même région de la couche IV. 3. Les mesures quantitatives ont montré que les arborisations corticales des axones NOR ont une longueur moyenne de 18mm et sont formées par 200 segments qui portent 1200 boutons synaptiques. Par rapport à la souris NOR, les axones BRL ont en moyenne la même longueur, le même nombre de segments et boutons synaptiques, mais donnent deux fois plus de branches radiales. La surface tangentielle occupée par les arborisations BRL dans la couche IV est 2 fois plus grande que celle des NOR. Cela signifie que les 1000 boutons synaptiques qui caractérisent les arborisations NOR et BRL dans la couche IV sont disséminés sur une surface tangentielle double chez les derniers, et donc que la densité des boutons par unité de surface corticale est en moyenne plus faible. En effet, l'augmentation de la surface corticale tangentielle des BRL est due aux surfaces de faible et moyenne densité synaptique (0 - 8 boutons / 400pn2) qui augmentent 2 fois tandis que les surfaces de haute densité synaptiques (8 - 64 boutons / 4001.tm2) sont les mêmes. Nous émettons l'hypothèse selon laquelle, durant le développement, les ATC de la souris BRL divergent et forment un nombre exubérant de branches. Grâce à cette divergence et aux branches supranuméraires, ils trouvent l'endroit de l'écorce où se trouvent leurs voisins thalamiques et arborisent abondamment dans cette région. Cependant, le déficit en AGI ne leurs permet pas par la suite, sous influence de l'activité périphérique, de retirer les branches qui se trouvent dans les endroits inappropriés de l'écorce, avec de possibles conséquences sur la discrimination tactile.
Resumo:
Référence bibliographique : Weigert, 347
Resumo:
Référence bibliographique : Weigert, 750b
Resumo:
Contient : « FOLQUET DE MARCELHA » ; « GUIRAUTZ DE BORNELH » ; « PEIRE VIDAL DE THOLOSA » ; « BERNARTZ DE VENTEDORN » ; « GAUCELM FAYDIT » ; « RAYMON DE MIRAVALH » ; « AYMERICS DE PEGULHAN » ; « PEIROLS » ; « ARNAUTZ DE MARUELH » ; « PONS DE CAPDUELH » ; « RAYMBAUT DE VAQUIEYRAS » ; « GUILLEMS DE SANT DESDIER » ; « BERTRANS DE BORN » ; « N'AYMERIC DE BELHENUEY » ; « RAYMON JORDA, vescoms de Sant Antoni » ; « CADENET » ; « GUILLEM AYMAR » ; « DAUDE DE PRADAS » ; « MARCABRU » ; « PEIRE D'ALVERNHE » ; « LO MORGUE DE MONTAUDO » ; « GAUSBERT DE PUEGCIBOT » ; « PEIRE ROGIER de Mirapeys » ; « RAYMBAUT D'AURENCA » ; « ARNAUTZ DANIEL » ; « BERENGUIER DE PALOU » ; « GUILLEM DE BERGUEDA » ; « GUILLEM DE CABESTANH » ; « JAUFRE RUDEL DE BLAYA » ; « GUI D'UYSEL » ; « RIGAUT DE BERBEZILH » ; « HELYAS DE BARJOLS » ; « HUC DE SANT CIRC » ; « FALQUET DE ROTHMAS » ; « COMS DE PEYTIEUS » ; « HELYAS CAYBEL » ; « ALBERT DE SESTARO » ; « PERDIGOS » ; « RAYMON DE THOLOSA » ; « GUILLEM PEIRE DE CAZALS » ; « GUILLEM FIGUEIRA » ; « GUIRAUTZ DE CALANSON » ; « PEIRE BERMON RICAS NOVAS » ; « HUC BRUNENC de Rodes » ; « BERNART DE VENZAC » ; « GUILLEMS MONTANHAGOL » ; « SORDEL » ; « BERTRAN D'ALAMANO » ; « GUIRAUDO LO ROS » ; « AYMAR DE ROCAFICHA » ; « RAYMON DE CASTELNOU » ; « PEIRE CARDENAL del Puey » ; « GUIRAUT RIQUIER DE NARBONA » ; « SERVEZI DE GIRONA » ; « GAVAUDA » ; « PAULET DE MARCELLA » ; « FOLQUET DE LUNELH » ; « BERNAT MARTI » ; « BERNATZ DE ROVENNAC » ; « JOHAN ESTEVE DE BEZERS » ; « RAYMON GAUCELM DE BEZERS » ; « JORDAN DE COFOLEN » ; « PISTOLETA » ; « GUIRAUTZ D'ESPANHA, DE THOLOZA » ; « LAMBERTI DE BONANELH » ; « PONS DE SA GARDIA » ; « AYMAR LO NIER » ; « RAYMON VIDAL DE BEZAUDU » ; « GUILLEM ANELIER DE THOLOZA » ; « LAMFRANCO SIGUALA » ; « ARNAUT CATALAN » ; « HELYAS FONTSALADA » ; « MORGUE DE FOYSSAN » ; « HUC DE LA BACALLARIA » ; « BERNATZ DE TOT LO MON » ; « GUILLEM MAIGRET » ; « PEIRE ESPANHOL » ; « En BLACATZ » ; « GUILLEM MOGIER DE BEZERS » ; « ARNAUTZ DE QUINTENAC » ; « G. DE SANT GREGORI » ; « GRANET » ; « PEIRE DE BOCINHAC » : (A la table « O GUILLEM ».) ; « POJOLS » ; « ALEGRET » ; « PONS D'ORTAFAS » ; « GUILLEM DE SALANHAC » ; « PEIRE DE LA MULA » ; « GUILLEM FABRE BORZES DE NARBONA » ; « HUC DE LESCURA » ; « ARNAUT PLAGES » ; « CLARA D'ANDUZA » ; « SERCAMONS » ; « LO REYS N'AMFOS » ; « GENEYS LO JOGLARS » ; « JOHANS AGUILA » ; « BERTRAN DEL PUGET » ; « ROSTANH DE MERGUAS » ; « PONS SANTOLH DE THOLOZA » ; « AUSTORC D'AORLAC » ; « SALH D'ESCOLA » ; « BERNAT SICART DE MARVEIOL » ; « GUILLEM DE LEMOTJAS » ; « DURAN DE CARPENTRAS » ; « OZILS DE CADARTZ » ; « PEIRE BERMON LO TORT » ; « BERNAT DE LA FON » ; « PEIRE DE MAENSAC » ; « GUILLEM DE BIARS » ; « BERNAT TORTITZ » ; « PEIRE DE COLS D'AORLAC » ; « GAUCELM ESTACA » ; « GUILLEM HUC D'ALBI » ; « US CAVALIERS DEL TEMPLE » ; « GUI DE CAVALHO » ; « GUILLEM DE BALAZUC » ; « GUILLEM D'IEYRAS » ; « GUILLEM DE MURS » ; « YZARN RIZOLS » ; « N'AUSTORC DE SEGRET » ; « JOYOS DE THOLOZA » ; « AUGIER DE SANT DONAT » ; « PEIRE CAMOR » ; « OGIER NIELLA » ; « LA COMTESSA DE DIA » ; « GUILLEM GODI » ; « HUC DE PENA » ; « FRAIRE MENOR » ; « RAIMON ESCRIVAN » ; « RAIMON D'AVINHO » ; « RAYMON DE LA SALA » ; « NAT DE MONS » ; « Mayestre PEIRE DE CORBIA » ; « HUC DE MUREL » ; « NA GORMUNDA » ; « ARNAUT DE BRANTALO » ; « N'AUDOY » ; « N'ESPERDUT » ; « GAUTIER DE MURS » ; « RAYMON RIGAUT » ; « YZARN MARQUES » ; « PEIRE YMBERT » ; « Mecier MATFRE ERMENGAU » ; « RAIMON MENUDET » ; « Mayestre MATIEUS DE CAERSI » ; « GUILLEM EVESQUE, joglar d'Albi » ; « TIBAUT DE BLIZON » ; « GUILLEM DE DURFORT » ; « GUILLEM D'AUTPOLH » ; « BONIFASSI DE CASTELLANA » ; « PONS FABRE D'UZES » ; « Mosenher En PEIRE, reys d'Arago » ; « Resposta de PEIRE SALVAGGE » ; « Mayestre BERNAT D'AURIAC, mayestre de Bezers » ; « BERNAT ALANHAN DE NARBONA » ; « Tenso d'En MAIGRET e d'En GUILLEM RAYNOLS » ; « Tenso d'En CABRIT e d'En RICAU » ; « Tenso d'En GUIONET e d'En RAYMBAUT » ; « Partimen d'En PONS DE MONLAUR e d'En ESPERDUT » ; « Partimen d'En PEIRE e d'En ALBERT » ; « Partimen d'En BERTRAN DE SANT FELITZ e d'En UGO » ; « Partimen d'En JORIS e d'En GUIGO » ; « Partimen d'En SORDELH e d'En MONTANHAGOL » ; « Partimen d'En GUI D'UYSSELH e de madona Na MARIA » ; « Torneyamen d'En AYMAR e d'En PERDIGOS e d'En RAYMBAUT » ; « Partimen d'En BERTRAN e d'En SORDELH » ; « Partimen d'En ARNAUT e del coms BERENGUIER de Proensa » ; « Partimen d'En PREBOST e d'En SAVARIC » ; « Partimen d'En N'EBLE e d'En GAYMAR » ; « Torneyamen d'En GAUCELM FAIDIT e d'En UGO e d'En SAVARIC » ; « Partimen d'En GAUCELM FAIDIT e d'En AYMERIC DE PEGULHA » ; « Partimen d'En YMBERT e d'En GUILLEM » ; « Partimen d'En HELYAS e del COZI » ; « Partimen d'En COYNE e d'En RAYMBAUT » ; « Partimen del coms e d'En GUI » ; « Tenso d'En GAUBERT e d'En BERTRAN » ; [Partimen de PUJOL et de...] ; « Partimen d'En BERNART e d'En GUIGO » ; « Partimen d'En BONAFOS e d'En CAVAIRE » ; « Partimen d'En N'EBLE e d'En GUIDUY » ; « Partimen d'En BERNAT DE LA BARTA e d'En PEIRE DE CAZALS » ; « GAUCELM FAIDIT e N'ALBERT » ; « Partimen d'En GAUCELM FAIDIT e d'En PERDIGO » ; « Partimen d'En AYMERIC DE PEGULA e d'En BERGUEDA » ; « Partimen d'En GAUCELM FAIDIT e d'En PEYROL »
Resumo:
Contient : « FOLQUET DE MARCELHA » ; « GUIRAUTZ DE BORNELH » ; « PEIRE VIDAL DE THOLOSA » ; « BERNARTZ DE VENTEDORN » ; « GAUCELM FAYDIT » ; « RAYMON DE MIRAVALH » ; « AYMERICS DE PEGULHAN » ; « PEIROLS » ; « ARNAUTZ DE MARUELH » ; « PONS DE CAPDUELH » ; « RAYMBAUT DE VAQUIEYRAS » ; « GUILLEMS DE SANT DESDIER » ; « BERTRANS DE BORN » ; « N'AYMERIC DE BELHENUEY » ; « RAYMON JORDA, vescoms de Sant Antoni » ; « CADENET » ; « GUILLEM AYMAR » ; « DAUDE DE PRADAS » ; « MARCABRU » ; « PEIRE D'ALVERNHE » ; « LO MORGUE DE MONTAUDO » ; « GAUSBERT DE PUEGCIBOT » ; « PEIRE ROGIER de Mirapeys » ; « RAYMBAUT D'AURENCA » ; « ARNAUTZ DANIEL » ; « BERENGUIER DE PALOU » ; « GUILLEM DE BERGUEDA » ; « GUILLEM DE CABESTANH » ; « JAUFRE RUDEL DE BLAYA » ; « GUI D'UYSEL » ; « RIGAUT DE BERBEZILH » ; « HELYAS DE BARJOLS » ; « HUC DE SANT CIRC » ; « FALQUET DE ROTHMAS » ; « COMS DE PEYTIEUS » ; « HELYAS CAYBEL » ; « ALBERT DE SESTARO » ; « PERDIGOS » ; « RAYMON DE THOLOSA » ; « GUILLEM PEIRE DE CAZALS » ; « GUILLEM FIGUEIRA » ; « GUIRAUTZ DE CALANSON » ; « PEIRE BERMON RICAS NOVAS » ; « HUC BRUNENC de Rodes » ; « BERNART DE VENZAC » ; « GUILLEMS MONTANHAGOL » ; « SORDEL » ; « BERTRAN D'ALAMANO » ; « GUIRAUDO LO ROS » ; « AYMAR DE ROCAFICHA » ; « RAYMON DE CASTELNOU » ; « PEIRE CARDENAL del Puey » ; « GUIRAUT RIQUIER DE NARBONA » ; « SERVEZI DE GIRONA » ; « GAVAUDA » ; « PAULET DE MARCELLA » ; « FOLQUET DE LUNELH » ; « BERNAT MARTI » ; « BERNATZ DE ROVENNAC » ; « JOHAN ESTEVE DE BEZERS » ; « RAYMON GAUCELM DE BEZERS » ; « JORDAN DE COFOLEN » ; « PISTOLETA » ; « GUIRAUTZ D'ESPANHA, DE THOLOZA » ; « LAMBERTI DE BONANELH » ; « PONS DE SA GARDIA » ; « AYMAR LO NIER » ; « RAYMON VIDAL DE BEZAUDU » ; « GUILLEM ANELIER DE THOLOZA » ; « LAMFRANCO SIGUALA » ; « ARNAUT CATALAN » ; « HELYAS FONTSALADA » ; « MORGUE DE FOYSSAN » ; « HUC DE LA BACALLARIA » ; « BERNATZ DE TOT LO MON » ; « GUILLEM MAIGRET » ; « PEIRE ESPANHOL » ; « En BLACATZ » ; « GUILLEM MOGIER DE BEZERS » ; « ARNAUTZ DE QUINTENAC » ; « G. DE SANT GREGORI » ; « GRANET » ; « PEIRE DE BOCINHAC » : (A la table « O GUILLEM ».) ; « POJOLS » ; « ALEGRET » ; « PONS D'ORTAFAS » ; « GUILLEM DE SALANHAC » ; « PEIRE DE LA MULA » ; « GUILLEM FABRE BORZES DE NARBONA » ; « HUC DE LESCURA » ; « ARNAUT PLAGES » ; « CLARA D'ANDUZA » ; « SERCAMONS » ; « LO REYS N'AMFOS » ; « GENEYS LO JOGLARS » ; « JOHANS AGUILA » ; « BERTRAN DEL PUGET » ; « ROSTANH DE MERGUAS » ; « PONS SANTOLH DE THOLOZA » ; « AUSTORC D'AORLAC » ; « SALH D'ESCOLA » ; « BERNAT SICART DE MARVEIOL » ; « GUILLEM DE LEMOTJAS » ; « DURAN DE CARPENTRAS » ; « OZILS DE CADARTZ » ; « PEIRE BERMON LO TORT » ; « BERNAT DE LA FON » ; « PEIRE DE MAENSAC » ; « GUILLEM DE BIARS » ; « BERNAT TORTITZ » ; « PEIRE DE COLS D'AORLAC » ; « GAUCELM ESTACA » ; « GUILLEM HUC D'ALBI » ; « US CAVALIERS DEL TEMPLE » ; « GUI DE CAVALHO » ; « GUILLEM DE BALAZUC » ; « GUILLEM D'IEYRAS » ; « GUILLEM DE MURS » ; « YZARN RIZOLS » ; « N'AUSTORC DE SEGRET » ; « JOYOS DE THOLOZA » ; « AUGIER DE SANT DONAT » ; « PEIRE CAMOR » ; « OGIER NIELLA » ; « LA COMTESSA DE DIA » ; « GUILLEM GODI » ; « HUC DE PENA » ; « FRAIRE MENOR » ; « RAIMON ESCRIVAN » ; « RAIMON D'AVINHO » ; « RAYMON DE LA SALA » ; « NAT DE MONS » ; « Mayestre PEIRE DE CORBIA » ; « HUC DE MUREL » ; « NA GORMUNDA » ; « ARNAUT DE BRANTALO » ; « N'AUDOY » ; « N'ESPERDUT » ; « GAUTIER DE MURS » ; « RAYMON RIGAUT » ; « YZARN MARQUES » ; « PEIRE YMBERT » ; « Mecier MATFRE ERMENGAU » ; « RAIMON MENUDET » ; « Mayestre MATIEUS DE CAERSI » ; « GUILLEM EVESQUE, joglar d'Albi » ; « TIBAUT DE BLIZON » ; « GUILLEM DE DURFORT » ; « GUILLEM D'AUTPOLH » ; « BONIFASSI DE CASTELLANA » ; « PONS FABRE D'UZES » ; « Mosenher En PEIRE, reys d'Arago » ; « Resposta de PEIRE SALVAGGE » ; « Mayestre BERNAT D'AURIAC, mayestre de Bezers » ; « BERNAT ALANHAN DE NARBONA » ; « Tenso d'En MAIGRET e d'En GUILLEM RAYNOLS » ; « Tenso d'En CABRIT e d'En RICAU » ; « Tenso d'En GUIONET e d'En RAYMBAUT » ; « Partimen d'En PONS DE MONLAUR e d'En ESPERDUT » ; « Partimen d'En PEIRE e d'En ALBERT » ; « Partimen d'En BERTRAN DE SANT FELITZ e d'En UGO » ; « Partimen d'En JORIS e d'En GUIGO » ; « Partimen d'En SORDELH e d'En MONTANHAGOL » ; « Partimen d'En GUI D'UYSSELH e de madona Na MARIA » ; « Torneyamen d'En AYMAR e d'En PERDIGOS e d'En RAYMBAUT » ; « Partimen d'En BERTRAN e d'En SORDELH » ; « Partimen d'En ARNAUT e del coms BERENGUIER de Proensa » ; « Partimen d'En PREBOST e d'En SAVARIC » ; « Partimen d'En N'EBLE e d'En GAYMAR » ; « Torneyamen d'En GAUCELM FAIDIT e d'En UGO e d'En SAVARIC » ; « Partimen d'En GAUCELM FAIDIT e d'En AYMERIC DE PEGULHA » ; « Partimen d'En YMBERT e d'En GUILLEM » ; « Partimen d'En HELYAS e del COZI » ; « Partimen d'En COYNE e d'En RAYMBAUT » ; « Partimen del coms e d'En GUI » ; « Tenso d'En GAUBERT e d'En BERTRAN » ; [Partimen de PUJOL et de...] ; « Partimen d'En BERNART e d'En GUIGO » ; « Partimen d'En BONAFOS e d'En CAVAIRE » ; « Partimen d'En N'EBLE e d'En GUIDUY » ; « Partimen d'En BERNAT DE LA BARTA e d'En PEIRE DE CAZALS » ; « GAUCELM FAIDIT e N'ALBERT » ; « Partimen d'En GAUCELM FAIDIT e d'En PERDIGO » ; « Partimen d'En AYMERIC DE PEGULA e d'En BERGUEDA » ; « Partimen d'En GAUCELM FAIDIT e d'En PEYROL »
Resumo:
L'imagerie est de plus en plus utilisée en médecine forensique. Actuellement, les connaissances nécessaires pour interpréter les images post mortem sont faibles et surtout celles concernant les artéfacts post mortem. Le moyen radiologique le plus utilisé en médecine légale est la tomodensitométrie multi-coupes (TDMC). Un de ses avantages est la détection de gaz dans le corps. Cette technique est utile au diagnostic d'embolie gazeuse mais sa très grande sensibilité rend visible du gaz présent même en petite quantité. Les premières expériences montrent que presque tous les corps scannés présentent du gaz surtout dans le système vasculaire. Pour cette raison, le médecin légiste est confronté à un nouveau problème : la distinction entre du gaz d'origine post-mortem et une embolie gazeuse vraie. Pour parvenir à cette distinction, il est essentiel d'étudier la distribution de ces gaz en post mortem. Aucune étude systématique n'a encore été réalisée à ce jour sur ce sujet.¦Nous avons étudié l'incidence et la distribution des gaz présents en post mortem dans les vaisseaux, dans les os, dans les tissus sous-cutanés, dans l'espace sous-dural ainsi que dans les cavités crânienne, thoracique et abdominale (82 sites au total) de manière à identifier les facteurs qui pourraient distinguer le gaz post-mortem artéfactuel d'une embolie gazeuse¦Les données TDMC de 119 cadavres ont été étudiées rétrospectivement. Les critères d'inclusion des sujets sont l'absence de lésion corporelle permettant la contamination avec l'air extérieur, et, la documentation du délai entre le moment du décès et celui du CT-scan (p.ex. rapport de police, protocole de réanimation ou témoin). La présence de gaz a été évaluée semi-quantitativement par deux radiologues et codifiée. La codification est la suivante : grade 0 = pas de gaz, grade 1 = une à quelques bulles d'air, grade 2 = structure partiellement remplie d'air, grade 3 = structure complètement remplie d'air.¦Soixante-quatre des 119 cadavres présentent du gaz (62,2%), et 56 (75,7%) ont montré du gaz dans le coeur. Du gaz a été détecté le plus fréquemment dans le parenchyme hépatique (40%); le coeur droit (ventricule 38%, atrium 35%), la veine cave inférieure (infra-rénale 30%, supra-rénale 26%), les veines sus-hépatiques (gauche 26%, moyenne 29%, droite 22 %), et les espaces du porte (29%). Nous avons constaté qu'une grande quantité de gaz liée à la putréfaction présente dans le coeur droit (grade 3) est associée à des collections de gaz dans le parenchyme hépatique (sensibilité = 100%, spécificité = 89,7%). Pour décrire nos résultats, nous avons construit une séquence d'animation qui illustre le processus de putréfaction et l'apparition des gaz à la TDMC post-mortem.¦Cette étude est la première à montrer que l'apparition post-mortem des gaz suit un modèle de distribution spécifique. L'association entre la présence de gaz intracardiaque et dans le parenchyme hépatique pourrait permettre de distinguer du gaz artéfactuel d'origine post-mortem d'une embolie gazeuse vraie. Cette étude fournit une clé pour le diagnostic de la mort due à une embolie gazeuse cardiaque sur la base d'une TDMC post-mortem.¦Abstract¦Purpose: We investigated the incidence and distribution of post-mortem gas detected with multidetector computed tomography (MDCT) to identify factors that could distinguish artifactual gas from cardiac air embolism.¦Material and Methods: MDCT data of 119 cadavers were retrospectively examined. Gas was semiquantitatively assessed in selected blood vessels, organs and body spaces (82 total sites).¦Results: Seventy-four of the 119 cadavers displayed gas (62.2%; CI 95% 52.8 to 70.9), and 56 (75.7%) displayed gas in the heart. Most gas was detected in the hepatic parenchyma (40%); right heart (38% ventricle, 35% atrium), inferior vena cava (30% infrarenally, 26% suprarenally), hepatic veins (26% left, 29% middle, 22% right), and portal spaces (29%). Male cadavers displayed gas more frequently than female cadavers. Gas was detected 5-84 h after death; therefore, the post-mortem interval could not reliably predict gas distribution (rho=0.719, p<0.0001). We found that a large amount of putrefaction-generated gas in the right heart was associated with aggregated gas bubbles in the hepatic parenchyma (sensitivity = 100%, specificity = 89.7%). In contrast, gas in the left heart (sensitivity = 41.7%, specificity = 100%) or in peri-umbilical subcutaneous tissues (sensitivity = 50%, specificity = 96.3%) could not predict gas due to putrefaction.¦Conclusion: This study is the first to show that the appearance of post-mortem gas follows a specific distribution pattern. An association between intracardiac gas and hepatic parenchymal gas could distinguish between post- mortem-generated gas and vital air embolism. We propose that this finding provides a key for diagnosing death due to cardiac air embolism.
Resumo:
Rapport de synthèse : Introduction : Les premières applications cliniques de la thérapie photodynamique (PDT) remontent à plus d'une vingtaine d'années. Basée sur l'activation d'un médicament photosensibilisateur par une source lumineuse à une longueur d'onde spécifique, la PDT permet la destruction sélective de tissus contenant le produit actif. Ce procédé a été expérimenté dans le traitement de cancers en raison de la propriété du médicament à se concentrer dans les tumeurs tout en épargnant les structures normales contigües. Cependant, les photosensibilisateurs utilisés jusqu'à ce jour n'ont pas démontré une accumulation exclusive dans les tissus néoplasiques mais également dans les structures saines avoisinantes induisant une destruction tissulaire non sélective. Notamment, d'importantes complications ont été rapportées suite à l'utilisation de la PDT dans la cavité thoracique après la résection de mésothéliomes pleuraux, et ce malgré l'arrivée de photosensibilisateurs de secondes générations. De ce fait, plusieurs études expérimentales ont été menées afin d'améliorer la sélectivité tumorale du médicament en modulant différentes conditions de traitement et en modifiant la structure du photosensibilisateur par pégylation. Le but de cette étude expérimentale est de corréler l'activité photodynamique, la phototoxicité et la distribution du m-tetrahydroxyphenylchlorin (mTHPC) et de sa forme pégylée, le PEG-mTHPC. De ce fait, un modèle de souris nues porteur de xenogreffes de mésothéliome humain a été utilisé pour étudier les deux photosensibilisateurs. De récents travaux avec ce modèle ont montré que la mesure de la concentration tissulaire du mTHPC et de sa forme pégylée par HPLC restait limitée afin de prédire l'activité photodynamique. De ce fait, nous pensons que les mesures de fluorescence peuvent être plus appropriée. Le signalement fluorescent est mesuré dans le tissu tumoral et dans une région contrôle de la peau afin d'étudier la distribution et l'intensité des deux sensibilisateurs. Méthode : Des souris nues (cd1nu/nu mice) de 8 semaines ont été transplantées avec des fragments de mésothéliome malin humain (H-meso-1). Ces derniers ont été obtenus à partir d'une suspension cellulaire. Au moins trois passages ont été faits dans les animaux, avant que le traitement soit initié. Deux groupes de 6 souris chacun ont été utilisés pour l'injection intraveineuse par la queue du mTHPC à 0.15 mg/kg et du PEG-mTHPC à dose équimolaire. Après trois jour, la tumeur ainsi qu'une région contrôle de la cuisse ont été illuminées sur une surface d'un diamètre de 1.2 cm et pendant 133 secondes avec un laser à une longueur d'onde à 652 nm (fluence 20 J/cm2, fluence rate 150 mW/cm2). Les animaux ont été ensuite sacrifiés 72 heures après l'illumination. L'étendue de la nécrose tumorale et de la région contrôle ont été déterminées en aveugle par histomorphometrie par un pathologue (HJA). La fluorescence microscopique a été évaluée dans 12 souris à une concentration de 0.15 et 0.5 mg/kg pour le mTHPC, et à doses équimolaires pour le PEG-mTHPC. Trois animaux ont été injectés avec le mTHPC à 0.15 mg/kg, 3 autres à dose équimolaire avec la forme pégylée et 6 souris avec le mTHPC à 0.5 mg/kg et à dose équimolaire. Les animaux ont été sacrifiés 72 heures après injection. L'intensité fluorescente des sensibilisateurs a été mesurée dans la tumeur et la région contrôle. Suite à cela, les coupes ont été fixées par H&E et superposées aux images fluorescentes, afin de localiser la distribution des deux photosensibilisateurs dans les différents compartiments tissulaires. Six souris transplantées n'ayant ni été injectées avec les sensibilisateurs ou illuminées ont servi de groupe contrôle. Résultats : Trois jours après l'illumination, la PDT provoque une nécrose tumorale de 10 ±5.4 mm2 pour le mTHPC à 0.15mg/kg et 5.2 ± 4.6 mm2 pour sa forme pégylée à dose équimolaire. Cependant, la nécrose tumorale induite par les deux formulations du sensibilisateur est significativement plus élevée que dans le groupe contrôle (0.33 ± 0.58 mm2) (P=0.02). Toutefois, le mTHPC pégylé provoque une photosensibilité cutanée moins importante que la forme non-pegylée. Dans les deux groupes, aucune nécrose n'a été observée dans la cuisse des animaux. Trois jours après l'injection du mTHPC et de la forme pégylée à 0.15 mg/kg, aucune activité fluorescente n'a été détectée. Cependant, à 0.5 mg/kg, la fluorescence microscopique révèle une distribution hétérogène des deux photo-sensibilisateurs dans le tissu tumoral avec une accumulation prédominante dans les régions peri-vasculaires. Les deux médicaments montrent une distribution intracellulaire homogène dans le cytoplasme et une absence de signalement dans le nucleus. La mesure de l'intensité fluorescente du mTHPC à 0.5mg/kg ne montre pas de différence significative entre le tissu tumoral et la région contrôle. Par contre, le PEG-mTHPC montre une intensité fluorescente supérieure dans le tissu tumoral que dans la peau (ratio tumeur- peau 0.94 pour le mTHPC et 1.73 pour le PEG-mTHPC). Conclusion : L'utilisation du mTHPC à 0.15mg/kg induit une nécrose tumorale similaire à celle du PEG-mTHPC à dose équimolaire. Cependant, ce dernier démontre une photo-toxicité plus atténuée de la peau. La fluorescence microscopique permet de localiser les deux sensibilisateurs dans les différents compartiments tissulaires à partir d'une dose de 0.5 mg/kg. Le PEG-mTHPC induit un signalement fluorescent supérieur dans le tissu tumoral par rapport à la peau. La mesure du signalement fluorescent a le potentiel de prédire l'activité photodynamique du mTHPC et de sa forme pégylée dans les xénogreffes de mésothéliome humain dans un modèle de souris nue.
Resumo:
One of the most intriguing functions of the brain is the ability to learn and memorize. The mechanism through which memory and learning are expressed requires the activation of NMDA receptors (NMDARs). These molecular entities are placed at the postsynaptic density of excitatory synapses and their function is tightly controlled by the actions of several modulators at the extracellular, intracellular and pore sites. A large part of the intracellular modulation comes from the action of G-protein coupled receptors (GPCRs). Through intracellular cascades typically involving kinases and phosphatases, GPCRs potentiate or inhibit NMDARs, controlling the conductive state but also the trafficking within the synapse. The GPCRs are involved in the modulation of a variety of brain functions. Many of them control cognition, memory and learning performance, therefore, their effects on NMDARs are extensively studied. The orexinergic system signals through GPCRs and it is well known for the regulation of waking, feeding, reward and autonomic functions. Moreover, it is involved in potentiating hippocampus-related cognitive tasks. Orexin receptors and fibers are present within the hippocampus, but whether these directly modulate hippocampal cells and synapses has not yet been determined. During my thesis, I studied orexinergic actions on excitatory synaptic transmission via whole-cell patch-clamp recordings in rat acute hippocampal slices. I observed that exogenously applied orexin-A (ox-A) exerted a strong inhibitory action on NMDAR-mediated synaptic potentials at mossy fiber (MF)-CA3 synapses, by postsynaptically activating orexin-2 receptors, a minor inhibition at Schaffer collateral-CAl synapses and did not affect other synapses with the CA3 area. Moreover, I demonstrated that the susceptibility of NMDARs to ox- A depends on the tone of endogenous orexin known to fluctuate during the day-night cycle. In fact, in slices prepared during the active period of the rats, when endogenous orexin levels are high, NMDAR-currents were not affected by exogenously applied ox-A. The inhibitory effect of ox-A was, however, reverted when interfering with the orexinergic system through intraperitoneal injections of almorexant, a dual orexin receptor antagonist, during the active phase prior to slice preparation. This thesis work suggests that the orexinergic system regulates NMDAR-dependent information flow through select hippocampal pathways depending on the time-of-day. The specific orexinergic modulation of NMDARs at MFs dampens the excitability of the hippocampal circuit and could impede the mechanisms related to memory formation, possibly also following extended periods of waking. -- La capacité d'apprentissage et de mémorisation est une des fonctions les plus intrigantes de notre cerveau. Il a été montré qu'elles requièrent l'activation des récepteurs NMDA (NMDARs). Ces entités moléculaires sont présentes au niveau de la densité post-synaptique des synapses excitatrices et leur fonction est étroitement contrôlée par l'action de nombreux modulateurs au niveau extracellulaire, intracellulaire et membranaire de ces récepteurs. Une grande partie de la modulation intracellulaire s'effectue via l'action de récepteurs couplés aux protéines G (GPCRs). Grace à leurs cascades intracellulaires typiquement impliquant des kinases et des phosphatases, les GPCRs favorisent l'activation ou l'inhibition des NMDARs, contrôlant ainsi leur perméabilité mais aussi leur mouvement à la synapse. Les GPCRs sont impliquées dans de nombreuses fonctions cérébrales telles que la cognition, la mémoire ainsi que la capacité d'apprentissage c'est pour cela que leurs effets sur les NMDARs sont très étudiés. Le système orexinergique fait intervenir ces GPCRs et est connu par son rôle dans la régulation de fonctions physiologiques telles que l'éveil, la prise alimentaire, la récompense ainsi que d'autres fonctions du système nerveux autonome. De plus, ce système est impliqué dans la régulation de tâches cognitives liées à l'hippocampe. Bien que les fibres et les récepteurs à l'orexine soient présents dans l'hippocampe, leur mécanisme d'action sur les cellules et les synapses de l'hippocampe n'a pas encore été élucidé. Durant ma thèse, je me suis intéressée aux effets de l'orexine sur la transmission synaptique excitatrice en utilisant la méthode d'enregistrement en patch-clamp en configuration cellule entière sur des tranches aiguës d'hippocampes de rats. J'ai observé que l'application exogène d'orexine A d'une part inhibe fortement les courants synaptiques dépendants de l'activation des NMDARs au niveau de la synapse entre les fibres moussues et CA3 via l'activation post-synaptique des orexine récepteurs 2 mais d'autre part n'inhibe que de façon mineure la synapse entre les collatérales de Schaffer et CAI et n'affecte pas les autres synapses impliquant CA3. J'ai également démontré que la sensibilité des NMDARs à l'orexine A dépend de sa concentration endogène qui fluctue durant le cycle éveil-sommeil. En effet, lorsque les coupes d'hippocampes sont préparées durant la période active de l'animal correspondant à un niveau endogène d'orexine élevé, l'application exogène d'orexine A n'a aucun effet sur les courants dépendants de l'activation des NMDARs. Cependant, l'injection dans le péritoine, durant la phase active de l'animal, d'un antagoniste des orexine récepteurs, l'almorexant, va supprimer l'effet inhibiteur de l'orexine A. Les résultats de ma thèse suggèrent donc que le système orexinergique module les informations véhiculées par les NMDARs via des voies de signalisation sélectives de l'hippocampe en fonction du moment de la journée. La modulation orexinergique des NMDARs au niveau des fibres moussues diminue ainsi l'excitabilité du circuit hippocampal et pourrait entraver les mécanismes liés à la formation de la mémoire, potentiellement après de longues périodes d'éveil.
Resumo:
RESUME Il a longtemps été admis que le glucose était le principal, sinon le seul substrat du métabolisme énergétique cérébral. Néanmoins, des études récentes indiquent que dans des situations particulières, d'autres substrats peuvent être employés. C'est le cas des monocarboxylates (lactate et pyruvate principalement). Bien que la barrière hématoencéphalique soit peu perméable à ces molécules, elles deviennent néanmoins des substrats possibles si elles sont produites localement. Les deux systèmes enzymatiques pivots des voies glycolytiques et oxydatives sont la lactate déshydrogénase (LDH, EC 1.1.1.27) qui catalyse l'interconversion du pyruvate et du lactate et le complexe pyruvate déshydrogénase qui catalyse la conversion irréversible du pyruvate en acétyl-CoA qui entre dans la respiration mitochondriale. Nous avons étudié la localisation, tant régionale que cellulaire, des isoformes LDH-1, LDH-5 et PDHEla dans le cerveau du chat et dé l'homme au moyen de diverses techniques histologiques. Dans un premier temps, des investigations par hybridation in situ au moyen d'oligosondes marquées au 33P sur de coupes de cerveau de chat ont permis de montrer une différence de l'expression des enzymes à vocation oxydative (LDH-1 et PDHA1, le gène codant pour la protéine PDHEIa) par rapport à LDH-5, isoforme qui catalyse préférentiellement la formation de lactate. LDH-1 et PDHA 1 ont des distributions similaires et sont enrichies dans de nombreuses structures cérébrales, comme l'hippocampe, de nombreux noyaux thalamiques et des structures pontiques. Le cortex cérébral exhibe également une expression importante de LDH-1 et PDH. LDH-5 a par contre une expression largement plus diffuse à travers le cerveau, bien que l'on trouve néanmoins un enrichissement plus important dans l'hippocampe. Ces résultats sont en accord avec les observations que nous avons précédemment publiées chez le rongeur pour LDH-1 et LDH-5 (Laughton et collaborateurs, 2000). Des analyses par PCR en temps réel ont confirmé que dans certaines régions, LDH-1 est exprimée de façon nettement plus importante que LDH-5. Dans un deuxième temps, nous avons appliqué sur des coupes histologiques d'hippocampe et de cortex occipital humain post-mortem des anticorps monoclonaux spécifiques de l'isoforme LDH-5 et la sous-unité PDHela du complexe pyruvate déshydrogénase. Là aussi, les immunoréactions révèlent une ségrégation régionale mais aussi cellulaire des deux enzymes. Dans les deux régions étudiées, LDH-5 est localisée exclusivement dans les astrocytes. Dans le cortex occipital, la matière blanche et également la couche I corticale sont immunopositives pour LDH-5. Dans l'hippocampe, le CA4 et l'alveus exhibe l'immunomarquage le plus intense pour LDH-5. Seuls des neurones (à de rares exceptions quelques astrocytes) sont immunopositifs à l'anticorps monoclonal dirigé contre PDHela. La couche IV du cortex occipital présente la plus forte immunoréaction. Dans l'hippocampe, une immunoréactivité est observée dans le stratum granulosum et à travers la région CA1 jusqu'à la région CA3. L'ensemble de ces résultats montre une hétérogénéité métabolique dans le cerveau et étaye l'hypothèse "astrocyte-neurone lactate shuttle" (ANL5) (Bittar et collaborateurs, 1996; Magistretti et Pellerin, 1999) qui propose que les astrocytes fournissent aux neurones activés du lactate comme substrat alternatif de leur métabolisme énergétique. ABSTRACT For a long time now, glucose has been thought to be the main, if not the sole substrate for brain energy metabolism. Recent data nevertheless suggest that other molecules, such as monocarboxylates (lactate and pyruvate mainly) could be suitable substrates. Although monocarboxylates poorly cross the blood brain barrier (BBB), such substrates could replace glucose if produced locally. The two key enzymatic systems required for the use and production of these substats are lactate dehydrogenase (LDH; EC 1.1.1.27) that catalyses the interconversion of lactate and pyruvate and the pyruvate dehydrogenase complex that irreversibly funnels pyruvate towards the mitochondrial TCA cycle and oxydative phosphorylation. Our study consisted in localizing these different systems with various histochemical procedures in the cat brain and two regions, i.e. hippocampus and primary visual cortex, of the human brain. First, by means of in situ hybridization with 33P labeled oligoprobes, we have demonstrated that the more oxidative enzymes (LDH-1 and PDHA1, the gene coding for PDHEla) are highly expressed in a variety of feline brain structures. These structures include the hippocampus, various thalamic nuclei and the pons. The cerebral cortex exhibits also a high LDH-1 and PDHAl expression. On the other hand, LDH-5 expression is poorer and more diffuse, although the hippocampus does seem to have a higher expression. These fmdings are consistent with our previous observation of the expression of LDH1 and LDH-5 in the rodent brain (Laughton et al, 2000). Real-time PCR (TagMan tm) revealed that, in various regions, LDH-1 is effectively more highly expressed than LDH-5. In a second set of experiments, monoclonal antibodies to LDH-5 and PDHeIa were applied to cryostat sections of post-mortem human hippocampus and occipital cortex. These procedures revealed not only that the two enzymes have different regional distributions, but also distinct cellular localisation. LDH-5 immunoreactivity is solely observed in astrocytes. In the occipital cortex, the white matter and layer I are immunopositive. In the hippocampus, the alveus and CA4 show LDH-5 immunoréactivity. PDHeIa has been detected, with few exceptions, only in neurons. Layer IV of the occipital cortex was most immmunoreactive. In the hippocampus, PDHela immunoreactivity is noticed in the stratum granulosum and through CA 1 to CA3 areas. The overall observations made in this study show that there is a metabolic heterogeneity in the brain and our findings support the hypothesis of an astrocyte-neuron lactate shuttle (ANLS)(Bittar et al., 1996; Magistretti & Pellerin, 1999) where astrocytes export to active neurons lactate to fuel their energy demands.
Resumo:
Un âge synchrone (partie moyenne de l'Aptien inférieur) de l'ennoiement de la plate-forme Urgonienne helvétique en relation avec l'événement océanique anoxique 1a ("événement Selli"). - La fin de la plate-forme urgonienne, calibrée par analyse des isotopes stables du carbone sur roche totale et par biostratigraphie basée sur les ammonites, est datée du milieu de l'Aptien inférieur (Près de la limite des zones weissi et deshayesi). Cet arrêt, synchrone dans des coupes représentatives du domaine helvétique alpin, est un événement environemental majeur renregistré en France, en Espagne, au Protugal, en Oman, au Mexique et dans le domaine Pacifique. En tenant compte des limites de résolution de la biostatrigraphie et des autres techniques de datation, cet épisode semble également être synchrone à l'échelle globale. Pour beaucoup d'auteurs, la disparition de récifs de coraux et de rudistes corrélée à la fin de la sédimentation urgonienne correspond à la mise en place de conditions anoxiques à l'Aptien inférieur. Celles-ci caractérisent un événement d'importance global: l'événement anoxique OAE 1a.
Resumo:
Abstract The late Neoproterozoic or Ediacaran period, (635 to -543 Ma) is a primordial time in the Earth history corresponding to the beginning of animal life and the most extreme ice ages on Earth. In this dissertation, palaeoenvironmental conditions were reconstructed for Ediacaran, post-Gaskiers shelf deposits in SW- Gondwana and their changes were evaluated according to the diversity of organisms. The present study addresses the question of interactions between biodiversity and environmental change by using the elemental and isotopic geochemistry of sedimentary rocks and associated organic matter, as well as the distribution of hydrocarbon biomarkers. The studied sedimentary sequences are from a large basin extended from the Paraguay belt to the Rio de la Plata craton, including the Corumbâ Group in SW-Brazil (Paraguay belt), the Arroyo del Soldado Group in Uruguay and the Sierras Bayas Group in Argentina (both in the Rio de la Plata craton). Several geochemical signatures of the sediments from Corumbâ and Sierras Bayas groups provides evidence for an euxinic setting in the Ediacaran Ocean: 1) The occurrence of syngenetic pyrite in the Corumbâ Group together with hydrocarbon biomarkers of an anoxic microbial consortium including traces of gammacerane, a distribution of hopanes with maxima at C29 as well as a low pristane/phytane (Pr/Ph) ratio; 2) the occurrence of 34S enrichments within sulfides of the Sierras Bayas Group exceeding the sulfur isotopic composition of coeval carbonate-associated sulfate. In the Arroyo del Soldado Group, an event of reducing conditions was revealed by higher concentrations of redox-sensitive trace elements and negative 513Ccar shifts in all sections. This event is extended to the whole unit in the deepest section and is restricted to tempestites in the two other shallow sections. The persistent negative. ôl3Ccar values recorded at the basinal setting implies strong isotopic gradient between shallow and deep water environments and therefore, a locus of deposition below the redox chemocline. In all studied sections, the excursions, the strong enrichment of authigenic trace-elements, the occurrence of longer chain «-alkanes, gammacerane and low Pr/Ph and Ph/>;-C]a ratios, combined with the previous sedimentological and paleontological observations indicate that the chemistry of the ocean was strongly controlled by the oxygen availability; waters being moderately oxic at the surface and anoxic at depth for much of the Neoproterozoic. This water column stratification was favourable to the storage of large amounts of nutrients in the deep ocean. During upwelling periods, the export of these nutrient-rich waters may have triggered an important bioproductivity in surface waters. Drops in Al3Cc,,.](Cr and positive ôl3Ccllr excursions highlight the increase in primary productivity. Preservation of organic carbon was ensured by reducing conditions at the bottom. The Al3ccar.kcr excursions could also reflect changes in the composition of the primary biomass. New geochemical evidence from SW-Gondwana sections supports a stratified Ediacaran ocean, outside restricted or hypersaline environments, in the aftermath of glaciations. The association of ocean stratification and the appearance of metazoans support the model that the evolution of eukaryotic life was related to the increase of oxygen levels in surface environments due to an efficient recycling of nutrients in the anoxic deep ocean. Résumé Le Néoprotérozoïque terminal, ou Édiacarien (635 à -543 Ma), est un période de première importance dans l'histoire de la Terre, car elle correspond a l'apparition des métazoaires pendant un intervalle de glaciations extrêmes. Le présent mémoire se propose de reconstituer les conditions paléoenvironnementales des dépôts de plateforme mis en place durant l'Édiacarien, au sud-ouest du Gondwana. Les interactions entre changements environnementaux et biodiversité sont évaluées en s'appuyant d'une part sur la composition élémentaire et isotopique des roches sédimentaires et de leur matière organique, et d'autre part sur la distribution moléculaire de biomarqueurs hydrocarbonés. Les séquences sédimentaires étudiées proviennent d'un grand bassin qui s'étend de la chaîne du Paraguay jusqu'au craton du Rio de la Plata. La séquence du Groupe Corumbâ au Sud Ouest du Brésil se situe dans la chaîne du Paraguay, tandis que le Groupe Arroyo del Soldado en Uruguay et le Groupe Sierras Bayas en Argentine sont situés sur le craton du Rio de la Plata. L'étude géochimique des sédiments des groupes Corumbâ et Sierras Bayas révèle de façon claire des conditions euxiniques dans l'océan édiacarien. On trouve ainsi, dans le Groupe Corumbâ, les biomarqueurs d'un cortège microbien anoxique et sulfurique comprenant des bactéries sulfato-réductrices, et dans les sulfures du Groupe Sierras Bayas, des enrichissements en Î4S excédant les rapports isotopiques du soufre dans le sulfate cogénétique associé aux carbonates. Dans la séquence de l'Arroyo del Soldado, un événement réducteur est mis en évidence par des teneurs plus élevées en éléments traces sensibles aux conditions redox et par des excursions négatives du 613Ccardans toutes les coupes. Cet événement affecte la totalité de la section la plus profonde et n'apparaît que dans les tempestites dans les sections les moins profondes. La persistance de valeurs négatives du ô13Ccarau large implique un gradient isotopique prononcé entre les environnements superficiels et profonds, et donc, ta présence d'une chémocline redox. Les excursions du. ôBCcar, l'enrichissement authigène en éléments traces, la présence de gammacérane et de rt-alcanes à longue chaîne, ainsi que de faibles rapports Pr/Ph et Ph/«-Cl8, viennent s'ajouter aux observations préliminaires sur la sédimentologie et la paléontologie pour indiquer que la chimie de l'océan était fortement contrôlée par la disponibilité d'oxygène, les eaux étant modérément oxiques à la surface et anoxiques en profondeur pendant la plus grande partie du Néoprotérozoïque. La stratification de la colonne d'eau était favorable au stockage de grandes quantités de nutriments dans l'océan profond. Dans les zones d'upwelling, la migration d'eaux profondes riches en nutriment vers la surface a pu provoquer une bioproductivité prononcée dans les eaux de surface. La conservation du carbone organique était assurée par les conditions anoxiques prévalant au fond. Les excursions du A13Ccar.kt.r pourraient aussi refléter des changements dans la biomasse primaire. Le présent travail apporte donc de nouvelles preuves qu'un océan stratifié s'est maintenu à la suite des glaciations néoprotérozoïques dans le Sud Ouest du Gondwana. L'association d'un océan stratifié et de l'apparition de la vie animale est en accord avec le modèle stipulant que l'évolution de la vie est associée à une meilleure oxygénation des environnements de surface. Résumé pour le grand public La période Ediacarienne (635 à -543 Ma) à la fin du Précambrien est l'une de plus énigmatiques dans l'histoire de la Terre, car elle est caractérisée par la diversification de la vie multicellulaire (eucaryote) pendant un intervalle de glaciations extrêmes. Dans ce travail de thèse, nous cherchons à déceler l'existence éventuelle d'un lien entre ces changements environnementaux et l'évolution de la vie eucaryote à travers une étude biogéochimique. La biogéochimie est l'étude des activités biologiques dans la géosphère, telles que celles intervenant dans les cycles des éléments chimiques (y compris les isotopes stables) et celles de production de composés carbonés caractérisant certains groups d'organismes ou taxons. La recherche des signatures paléoenvironnementales dans les roches précambriennes a été fortement facilitée par l'utilisation des biomarqueurs ou fossiles moléculaires. Ces composés, provenant des lipides biologiques (molécules avec des fonctions spécifiques dans les organismes), peuvent être reliés à des taxons spécifiques ou à des voies métaboliques. La transformation d'un biolipide en fossile moléculaire intervient lorsque des restes organiques déposés dans un substrat subissent un enfouissement et une augmentation de la pression (diagenèse). Ce processus mène à la formation de kérogène, un grand agrégat chimique de matière organique insoluble dans des solvants organiques, et de bitume ou fraction soluble (extractible) de la matière organique. L'analyse intégrée du kérogène et du bitume fournit des indications précieuses pour les reconstitutions paléoenvironnementales. Des conditions paléoenvironnementales ont ainsi été déterminées pour une plateforme marine Ediacarienne située dans la partie sud-américaine du bloc occidental du paléocontinent Gondwana. Les séquences sédimentaires étudiées appartiennent au même bassin qui s'étend de la ceinture du Paraguay (Groupe Corumbâ, Brésil) au craton du Rio de la Plata (Groupes Arroyo del Soldado, Uruguay et Sierras Bayas, Argentina). Nous nous sommes intéressés aux isotopes stables de carbonates et de la matière organique associée (kérogène et bitume), aux éléments majeurs et traces, ainsi qu'aux biomarqueurs caractérisant ces roches. Les résultats de cette dissertation suggèrent qu'au cours de l'Édiacarien, suite aux glaciations néoprotérozoïques dans le bloc occidental du Gondwana, l'océan était stratifié en zones spécifiques d'eaux riches en sulfures et dépourvues d'oxygène (euxiniques). L'association d'un océan stratifié et de l'apparition de la vie animale est en accord avec le modèle stipulant que l'évolution de la vie est associée à une meilleure oxygénation des environnements de surface. Les excursions isotopiques (tendance à des valeurs positives ou négatives) en constante fluctuation pour le carbone et très positives pour le soufre des sulfures, l'enrichissement en éléments trace et la présence de certains composés (e.g. gammacerane; Pr/Ph et Ph/«-Ci8 en basse proportion) conjugués aux observations sédimentologiques et paléontologiques des différents profils étudiés indiquent que la chimie de l'océan était fortement contrôlée par la disponibilité d'oxygène, avec des eaux modérément oxygénées en surface et euxiniques en profondeur pour la plupart du Néoprotérozoïque.