977 resultados para Christian literature, Latin


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À l’aide des écrits d’humanistes chrétiens, ayant exercé un contrôle sur la pratique des arts après le Concile de Trente, nous tenterons d’expliquer le développement du genre paysager en peinture. Le cardinal Federico Borromeo, Louis Richeôme ainsi que Jean Calvin figurent parmi les théologiens qui ont contribué à cette littérature chrétienne influente. Nous nous servirons surtout de l’historiographie récente afin de prouver le rôle essentiel joué par la pensée chrétienne dans le développement de la représentation de la nature en art. Prenant appui sur certaines études importantes, nous analyserons des exemples tant picturaux qu’architecturaux qui reflètent cette influence chrétienne sur la perception de la nature. Au préalable, nous tenterons de dresser un portrait de l’environnement culturel et religieux dans lequel ces humanistes chrétiens ont vécu et développé leur pensée. Notre objectif sera de prouver que l’humanisme chrétien a joué un rôle important pour l’essor du paysage à l’époque de la Contre-Réforme. Les sources contemporaines ainsi que leur interprétation par les historiens et les historiens d’art modernes permettront de mieux comprendre le rôle joué par la pensée chrétienne au sein de ce développement artistique.

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Ce mémoire propose une analyse du roman historique La Carthagénoise (Germán Espinosa, 1982). Ce roman porte sur l’échange des idées entre l’Amérique coloniale et l’Europe éclairée. L’invasion française au port caraïbe de Carthagène d’Indes en 1697 est l’événement historique qui déclenche sa trame. Cette œuvre littéraire effectue un parcours à travers deux espaces et périodes historiques – l’Amérique sous domination espagnole et l’Europe des Lumières – dans lesquels s’entrecroisent des personnages réels et fictionnels. L’analyse que propose le présent travail aborde en premier lieu les antécédents du roman historique en Amérique latine. Dans une deuxième partie, il se penche sur les stratégies narratives utilisées dans le roman d’Espinosa et sur l’impact éventuel de ces procédés sur la facette critique de l’œuvre. L’hypothèse centrale de ce travail est que la fiction historique contribue à une vision critique de l’histoire officielle et qu’elle propose une réflexion sur les causes de la stagnation épistémologique en Amérique latine ainsi que des processus historiques inachevés tels que la libération épistémologique et la consolidation des épistémologies émergentes suggérées par la théorie postcoloniale et la pensée décoloniale. Le roman montre également la naissance, la mise en œuvre et l’échec de ce projet de libération épistémologique mené par un personnage féminin. Ce projet vise à finir avec la marginalisation du savoir latino-américain plutôt qu’à sa décolonisation. Parmi les conclusions tirées par ce mémoire, il y a l’idée qu’en raison de la causalité historique de l’Amérique latine, telle que montrée par le roman, le moment n’est pas encore venu de l’avènement d’une libération culturelle qui permette la consolidation des épistémologies émergentes, dans la ligne de ce que suggèrent les études postcoloniales et la décolonialité. Une autre conclusion importante à mentionner est que l’évolution des idées est un processus historique dans lequel les courants idéologiques ne sont pas absolus et sont assujettis aux conjonctures sociales qui déterminent leur existence et permanence.

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Cette thèse analyse l’articulation de l’expérience de la perte d’expérience à laquelle donnent lieu les dictatures et les post-dictatures au Chili et en Argentine dans Lumpérica (1983) de Diamela Eltit, Los planetas (1999) de Sergio Chejfec, et Los rubios (2003) d’Albertina Carri. Les dernières dictatures militaires dans le Cône sud latino-américain imposent ou préparent le terrain pour l’implantation d’un nouvel ordre néolibéral qui s’intensifie sous les régimes démocratiques postérieurs. Au cours de cette transition, le terrorisme d’État au moyen duquel les gouvernements militaires visent à éliminer toute forme de résistance à la reconfiguration de la société nécessaire à la mise en place de politiques néolibérales, donne lieu à une expérience inédite, difficile à communiquer. De plus, autant les dictatures que les démocraties post-dictatoriales mettent en oeuvre des mécanismes d’oubli du passé, soit par la répression, le consensus politique ou les moyens de communication de masse. C’est dans ce contexte que l’expérience disparaît. Le questionnement sur l’expérience de la perte d’expérience est basé principalement sur deux axes théoriques: le concept de transition de l’État au Marché dans le Cône sud latino-américain développé par des intellectuels tels que Willy Thayer, Idelber Avelar ou Brett Levinson, parmi d’autres, ainsi que sur les réflexions sur l’expérience dictatoriale de Sergio Rojas et sur la crise de l’expérience dans la modernité de Walter Benjamin. Le premier chapitre, dédié à Lumpérica, interprète le rituel nocturne où la protagoniste, une femme appelée L. Iluminada, séduit le protagoniste masculin du roman, un panneau électrique appelé “el luminoso” qui projette des messages publicitaires au milieu d’une place publique de Santiago, pour que celui-ci la blesse et marque sa peau, comme la mise en scène d’un “désir photographique” de garder une empreinte de la transition que d’autres moyens de communication tendent à effacer. Le deuxième chapitre traite de la figuration de l’excès dans Los planetas et analyse comment l’écriture, la photographie et l’espace urbain, en assumant une fonction de suppléments de la voix et de la présence de M, séquestré et disparu pendant la dictature argentine, rendent compte de l’expérience de la perte de l’expérience d’une plénitude. Après avoir exposé le rôle des jouets dans la polémique générée par Los rubios, le troisième chapitre analyse comment le film de Carri sur la mémoire de ses parents disparus transmet l’expérience des générations post-dictatoriales et fait face à l’héritage du passé par le jeu.

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La recherche, construction et révision de l’identité nationale ont très longtemps constitué les éléments propulseurs de la production littéraire et intellectuelle de Porto Rico. Pourtant vers le milieu des années 90, un nouveau consensus émerge entre les écrivains qui revendiquent massivement la fin de la littérature en tant que lieu d’où forger la conscience nationale et refuse le leadership intellectuel qui avait jusqu’alors définit le travail littéraire. Les auteurs qui commencent à se manifester à ce moment se désintéressent du nationalisme comme thème littéraire. Le militantisme politique et la volonté de confrontation, modes représentationnels caractéristiques de la génération antérieure, disparaissent pour laisser place à une écriture exploratoire, centrée sur ses propres procédés, et apparemment apolitique. Une telle perte d’ancrages nationaux et territoriaux est significative de la conscience exacerbée que possèdent ces écrivains de la complexité des dynamiques culturelles qui régissent le monde postmoderne et globalisé, ainsi que de la « valeur » et de la position « marginale » qu’on leur attribue dans l’écologie mass-médiatique culturelle actuelle. La production narrative de Mayra Santos-Febres est paradigmatique de ces changements. J’aborde dans son écriture une série de dispositifs métalittéraires, autoréflexifs, « érographiques », et historiographiques qui, bien qu’ils résistent à une catégorisation homogène, démontrent un même intérêt pour des phénomènes interstitiels. En me basant sur les concepts de liminalité, principalement depuis la perspective de Victor Turner et d’écriture auto-réflexive (Patricia Waugh, Linda Hutcheon), j’analyse le positionnement liminal qu’assume Santos-Febres dans la structure culturelle globalisée actuelle, et la façon dont sa prise de position, également liminale, c’est-à-dire, sa prise de parole et son engagement se traduisent par un rapprochement narcissique à l’exercice littéraire autant dans les formes qu’elle crée qu’au niveau sémantique, narratif et discursif. Le premier chapitre analyse les contes « Dilcia M. » et « Acto de Fe » (Pez de vidrio) comme témoignages de l’érosion du patriotisme et militantisme antérieur; « La escritora» (Pez de vidrio) qui marque pour l’auteure un passage vers une esthétique centrée sus ses propres procédés créatifs; et le roman Cualquier miércoles soy tuya qui dramatise le positionnement assumé par les écrivains dans la chaine culturelle globalisée actuelle. Le second chapitre aborde la configuration des corps, espaces urbains et de l’écriture dans El cuerpo correcto qui, à travers une exubérance sexuelle/textuelle, projette des variantes réactualisées de la traditionnelle dichotomie corps/écriture. Le troisième chapitre se penche sur la configuration du travesti dans Sirena Selena vestida de pena. J’y propose de voir le travestisme, le boléro et l’écriture comme un triple exercice métalittéraire. Le dernier chapitre aborde le procédé de re-signification littéraire des images sédimentées de subordination et d’infériorité de sujet « noir ». Nuestra Señora de la Noche se penche sur la re-signification de l’hyper-sexualisation et « exotisation » qui a cimenté la construction de « l’immoralité » de la femme noire. Fe en disfraz aborde le sadomasochisme comme espace de re-signification des schèmes de domination et soumission inscrits dans l’histoire esclavagiste de Porto Rico et du trauma qui origine, et subsiste, d’une telle hiérarchie.

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Ma recherche vise à comprendre de quelle façon les principales questions économiques (carences alimentaires et énergétiques), sociales (émigration massive, inégalités, racisme), politiques (manque de liberté, autoritarisme) et culturelles (immobilisme, censure) qui se produisent à Cuba depuis 1990 jusqu’à nos jours, se reflètent sur l’œuvre artistique d'un certain nombre de groupes musicaux. L’objectif de cette étude est de définir si ces expressions artistiques peuvent être considérées comme un miroir de la société de cette période, puisque elles contemplent des aspects d’intérêt public que le discours officiel tait. L’analyse veut examiner les stratégies discursives des paroles d’une certaine production musicale représentative d’un champ musical riche et complexe. D’autre part, l’étude vise à comprendre si la musique peut être considérée comme un espace de société civile dans un contexte qui empêche la libre formation d’agents sociaux. Cette étude considère l’œuvre de cinq artistes qui cultivent des genres musicaux bien différents : trova (Frank Delgado et Carlos Varela), rap (Krudas Cubensi et Los Aldeanos) et punk (Porno Para Ricardo). L’étude sera principalement littéraire, puisque l’analyse se centrera sur les paroles des chansons, qui sont considérées comme des textes littéraires. Après avoir sélectionné un corpus significatif de chansons, celui-ci sera analysé de façon systématique et transversale, en essayant de mettre en évidence les effets produits et leurs significations, évidentes et symboliques. De façon ponctuelle, je ferai aussi référence au performance et à l’esthétique. Cette étude prétend mettre en lumière la production littéraire/musicale d'artistes peu connus hors de Cuba et peu valorisés et diffusés à l’intérieur de l’île. L’un des buts est de montrer comment, dans un contexte politique dominé par l’autoritarisme et la censure, il peut exister des formes d’expressions capables de communiquer des messages subversifs et dissidents.

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Notre mémoire cherche à étudier la poétique de l’espace qui articule le roman Nadie me verá llorar publié en 1999 par l’écrivaine mexicaine contemporaine Cristina Rivera Garza. En inscrivant sa démarche romanesque dans la perspective postmoderne d’une nouvelle histoire culturelle, Rivera Garza dépeint un moment fondamental de l’histoire du Mexique allant de la fin du Porfiriato jusqu’aux lendemains de la Révolution mexicaine en l’incarnant dans le destin des laissés pour compte. Ce faisant, elle présente un texte où une multitude de récits se fondent et se confondent en un tout complexe où sont mis en perspective une série d’espaces de nature ambigüe. Notre analyse tâche d’expliquer cette interrelation des chronotopes de l’Histoire et du privé en tenant compte de son impact sur la structure narrative. En décrivant les différentes modalités des espaces évoqués dans l’oeuvre, nous nous intéressons au type de relations qui unit l’ensemble de ces espaces au grand temps de l’Histoire officielle mexicaine en démontrant que tous ces éléments sont régis par une politique hétérotopique qui lézarde le fini du discours officiel en y insérant un ensemble d’éléments qui le subvertissent. L’identification et la description de cette stratégie discursive est pertinente dans la mesure où elle offre un éclairage autre sur le roman et semble caractériser l’ensemble des oeuvres de Cristina Rivera Garza.

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L’objectif général de notre projet est d’étudier l’interrelation entre espaces intérieurs, temporalité et sociabilités dans la littérature dite « mémorialiste » de Buenos Aires de la période 1880-1910. Notre recherche privilégie l’analyse des textes d’inspiration mémorialiste parus à Buenos Aires entre 1881 et 1904: Buenos Aires, desde setenta años atrás (José A. Wilde); La Gran Aldea (Lucio V. López); Las beldades de mi tiempo (Santiago Calzadilla); Memorias de un viejo (Víctor Gálvez) et Memorias. Infancia y adolescencia (Lucio V. Mansilla). Plus spécifiquement, nous essayons de définir notre concept de « dimension intérieure », à partir de l’intersection entre espace et temps perceptible chez les auteurs mémorialistes dès le commencement de leurs récits évocateurs. Parallèlement, nous cherchons à prouver que ce concept s’exprime comme la progression graduelle, à partir de la pensée des auteurs (c’est-à-dire, le premier espace intérieur, le plus intime), jusqu’à la conquête des espaces plus vastes, comme la maison de l’enfance, le quartier, la ville, la Nation. En même temps, nous explorons la relation problématique entre mémoire et espace intime, d’un côté, et les complexes relations entre mémoire et histoire nationale, de l’autre côté. Parallèlement, nous analysons la transition historique de la période coloniale à la période moderne -ce qui José Luis Romero appelle les ères « créole » et « alluviale »- depuis la perspective des sociabilités de la « haute société » et des « secteurs populaires ». Pour ce faire, nous analysons, en premier lieu, les espaces domestiques des grandes maisons coloniales de la « haute société » de Buenos Aires, dans Memorias. Infancia y adolescencia (Lucio V. Mansilla), avant de nous consacrer à d’autres sites qui nous permettent d’identifier les variables sociabilités historiques: « tertulias », magasins, « pulperías », cafés et clubs.

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El autor estudia La hoguera bárbara como texto inscrito en una doble tradición de la literatura latinoamericana, vigente hasta los años 60: reconstruye la vida de un caudillo, aspirando a refundar el sentido de lo nacional, y, por otro lado, problematiza los límites entre historia y literatura, en tanto el texto es alegoría de lo nacional y narrativa biográfica. La hoguera bárbara plantea una visión histórica en la que el héroe ocupa el lugar central, tiene un claro carácter nacionalista, lo que permite comprender la recuperación de este personaje histórico después del conflicto con el Perú de 1941. Más allá de su valor literario, el autor propone que La hoguera bárbara sea leída como un texto histórico.

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En este diálogo entre el escritor Francisco Proaño Arandi (Premio latinoamericano José María Arguedas, La Habana, 2010) y el lúcido crítico y ensayista Alejandro Moreano, se pasa revista a los años de formación del narrador, la década de los 60, los tzántzicos, la creación de la revista La bufanda del sol, el Frente Cultural en Quito. Proaño, hurgando en la memoria, reconstruye los diversos momentos de lo que fue el debate político y literario de esos años, el peso de la Revolución cubana, las ideas y las propuestas del compromiso del filósofo Jean-Paul Sartre, las luchas anticolonialistas en África, Mayo del 68 y su repercusión en la juventud del mundo, los escritores del boom de la narrativa latinoamericana, su experiencia como diplomático de carrera durante procesos y gobiernos que se sucedieron en el Ecuador en los años 80 y 90. El escritor también da cuenta de lo que es su universo narrativo, las obsesiones, la presencia de una ciudad como Quito en sus diversas novelas y cuentarios, así como la reflexión que a través de sus personajes realiza de las complejas relaciones de la pareja. Diálogo que no solo significó el encuentro de escritores de una misma generación, sino de dos amigos que han sabido compartir la pasión por la escritura de manera vital.

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Workers' remittances represent a resource flow from rich to poor countries. The global value of remittances has risen sharply to over US$100 billion a year. This represents the second largest external income source for developing countries behind foreign direct investment (FDI), and far outstrips official development assistance (ODA) (Orozco 2003a). Remittances to developing countries are becoming increasingly important as other sources of external income decline. The impact of remittances on development, however, is inadequately reflected in the literature. Latin America and the Caribbean (LAC) is the world's largest remittance-receiving region. With 9 per cent of the world's population, the region receives approximately 32 per cent of the world's remittances. It is appreciably greater than tourist revenues in many countries, and in five countries in this region, remittances account for over 10 per cent of GNP (World Bank 2003). Within LAC, Nicaragua stands out from other countries. While the US dollar value of remittances to Nicaragua, estimated at US$610 million in 2001, is quite modest compared with the US$10 billion flowing into Mexico, for example, the relative volume of this resource compared with other income flows, and the potential for the country's development, makes Nicaragua's case exceptional. Representing almost 24 per cent of its GNP, remittances to Nicaragua have a significant social and economic impact. The value of known remittances is greater than total export earnings, on a par with the country's ODA, and almost five times that of FDI. As such, remittances currently represent the second largest single resource flow into the country. This is a recent phenomenon.

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La Patrística cristiana recibió la noción veterotestamentaria de asthéneia de la versión griega de los LXX. Entendida como “debilidad" y “falta de fuerza", se la asoció con “enfermedad" o “estado general de debilidad", significado que se conservó tanto en los libros históricos como en los poéticos. El término aparece con frecuencia también en los Evangelios y en los escritos de Pablo, posibilitando así una comprensión de la enfermedad en clave filosófico-teológica por parte de los Padres, entre los que se destaca el Patriarca de Constantinopla San Juan Crisóstomo, quien recurriendo a una exégesis literal de la Escritura según los principios de la escuela antioquena, analiza el concepto en sus comentarios a las Epístolas llamadas “Mayores" de San Pablo y, particularmente, a la Segunda Carta a los Corintios. De esta lectura se desprende la necesidad de considerar la asthéneia de manera inseparable de la antropología cristiana. En los orígenes del cristianismo la concepción de hombre resultaba extremadamente compleja, oscilando desde la antropología tripartita de San Pablo (I Tes. 5, 23) a la quíntuple presentada por ciertos textos gnósticos (Carta esotérica de Santiago 11, 36-12, 17; 14, 24-36) y a la década de Clemente de Alejandría (Strómata VI, 16, 135, 1-2). El estudio de la aplicación del concepto de asthéneia a los distintos componentes del hombre en la polifacética literatura cristiana primitiva, permite comprender la importancia asignada a cada uno de ellos según las distintas corrientes interpretativas.

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En el primer capitulo, la tesis se centró en las Crónicas del bulevar [1902] que condensan el desdoblamiento de la práctica ugarteana, es decir su actividad literaria y la escritura de crónicas periodísticas con un sesgo político y sociológico. Uno de los rasgos característicos fue el establecimiento de diagnósticos acerca de las tendencias culturales europeas o latinoamericanas del presente, una operación retórica que puede leerse como indicio mismo de la modernización de las letras hispanoamericanas. En este capitulo puede verse el modo en que Ugarte evalúa el ejercicio de la crónica francesa, el caso Dreyfus, los congresos de la juventud o la Exposición Universal de 1900. Por un lado, me detuve en su recepción de la conferencia de Jaures sobre el arte y el socialismo, a partir de lo cual pude describir las claves de su intervención intelectual: un socialismo eufemizado; la fe en la ciencia propia del ensayismo latinoamericano, aun cuando los observadores de la época conocían las doctrinas antipositivistas por las ediciones españolas de Sempere, por ejemplo. Finalmente, la interpretación del sentido indefectible de la humanidad hacia el socialismo y la necesidad de inscribir las practicas artísticas en ese sentido, lo que le da argumentos contra el modernismo, al que tilda de individualista y residual. Por otro lado, la afirmación juvenilista ugarteana a través de la cual aparece un diálogo temprano con el discurso de Rodo: sus crónicas sobre la juventud francesa y sudamericana, respectivamente, encierran una concepción de esta última como fuerza política. En el segundo capitulo, analizo su reflexión en torno a la identidad latinoamericana dio lugar a un progresivo abandono del dogma de la desigualdad de las razas y su función disonante respecto de las lecturas de la sociología positivista. A su vez, en relación con las reflexiones sobre la identidad latinoamericana, la te matización del discurso latinista europeo en función de estas. Esto permitió explicar tanto la singularidad de su programa de unión continental, cuanto las características del discurso antiimperialista que desarrolla tempranamente. En el capítulo 3, para comprender continuidades y desvíos respecto de la tradición antinorteamericana rioplatense, resulto necesario situar a Ugarte en el marco de dicha tradición. Allí pude reconocer una configuración epocal, legible en Martí, Darío, Rodo, Ugarte y García Calderon, caracterizada por la afirmación de "la América latina" como tierra de promesas, capaz de redimir al propio Occidente. La investigación me llevo, asimismo, a identificar con precisión no solo los puntos de contacto y diferencias de las intervenciones latinoamericanistas de Ugarte en relación con los socialistas argentinos, sino las propias tensiones doctrinarias que surgían de la posición periférica de los actores analizados, en el interior de dicha formación, en su etapa de constitución como partido que pretendía dar un marco nacional a sus acciones. La intervención universalista autorizada en el cientificismo, así como la afirmación identitaria continental, permiten a su vez explicar el ejercicio ugarteano de la critica literaria analizado en el cuarto capitulo. Lo primero quedo claro en la insistente patologización de los poetas modernistas y de la poética misma y de sus efectos. También advertí los modos singulares con que Ugarte interviene en el diseño de un programa para la literatura latinoamericana en el momento de emergencia de un campo intelectual en formación. En el último capitulo, reconstruí la trayectoria literaria ubicando tres momentos: los comienzos en Buenos Aires, con la creación de la Revista literaria, que revelan una temprana tendencia al emprendimiento de proyectos culturales, paralelamente a una iniciativa "religadora" [Zanetti] entre los escritores jóvenes del continente. El segundo momento, el más fecundo, se ubica entre su llegada a Paris y 1910, poco antes de su partida hacia América; intente mostrar que las primeras publicaciones retoman varios de los temas modernistas. En 1924 ubique el 3er momento de la trayectoria, en que Ugarte vuelve a la escribir después de 14 años de silencio literario. Ugarte incursiona en la novela, introduciendo procedimientos autorreferenciales pirandelianos, a través de una fabula alegórica con motivos modernistas [las mascaras, Pierrot, el poeta victima del mundo burgués]. Intente mostrar que Ugarte resuelve imaginariamente, dándole un cierre, los modos de su intervención intelectual marcada por el profetismo. La escritura libera así fantasmas políticos y autobiográficos, y propone una distopía respecto de los destinos emancipatorios de las sociedades modernas, exhibiendo una gran lucidez respecto de los resortes de la dominación simbólica

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En el primer capitulo, la tesis se centró en las Crónicas del bulevar [1902] que condensan el desdoblamiento de la práctica ugarteana, es decir su actividad literaria y la escritura de crónicas periodísticas con un sesgo político y sociológico. Uno de los rasgos característicos fue el establecimiento de diagnósticos acerca de las tendencias culturales europeas o latinoamericanas del presente, una operación retórica que puede leerse como indicio mismo de la modernización de las letras hispanoamericanas. En este capitulo puede verse el modo en que Ugarte evalúa el ejercicio de la crónica francesa, el caso Dreyfus, los congresos de la juventud o la Exposición Universal de 1900. Por un lado, me detuve en su recepción de la conferencia de Jaures sobre el arte y el socialismo, a partir de lo cual pude describir las claves de su intervención intelectual: un socialismo eufemizado; la fe en la ciencia propia del ensayismo latinoamericano, aun cuando los observadores de la época conocían las doctrinas antipositivistas por las ediciones españolas de Sempere, por ejemplo. Finalmente, la interpretación del sentido indefectible de la humanidad hacia el socialismo y la necesidad de inscribir las practicas artísticas en ese sentido, lo que le da argumentos contra el modernismo, al que tilda de individualista y residual. Por otro lado, la afirmación juvenilista ugarteana a través de la cual aparece un diálogo temprano con el discurso de Rodo: sus crónicas sobre la juventud francesa y sudamericana, respectivamente, encierran una concepción de esta última como fuerza política. En el segundo capitulo, analizo su reflexión en torno a la identidad latinoamericana dio lugar a un progresivo abandono del dogma de la desigualdad de las razas y su función disonante respecto de las lecturas de la sociología positivista. A su vez, en relación con las reflexiones sobre la identidad latinoamericana, la te matización del discurso latinista europeo en función de estas. Esto permitió explicar tanto la singularidad de su programa de unión continental, cuanto las características del discurso antiimperialista que desarrolla tempranamente. En el capítulo 3, para comprender continuidades y desvíos respecto de la tradición antinorteamericana rioplatense, resulto necesario situar a Ugarte en el marco de dicha tradición. Allí pude reconocer una configuración epocal, legible en Martí, Darío, Rodo, Ugarte y García Calderon, caracterizada por la afirmación de "la América latina" como tierra de promesas, capaz de redimir al propio Occidente. La investigación me llevo, asimismo, a identificar con precisión no solo los puntos de contacto y diferencias de las intervenciones latinoamericanistas de Ugarte en relación con los socialistas argentinos, sino las propias tensiones doctrinarias que surgían de la posición periférica de los actores analizados, en el interior de dicha formación, en su etapa de constitución como partido que pretendía dar un marco nacional a sus acciones. La intervención universalista autorizada en el cientificismo, así como la afirmación identitaria continental, permiten a su vez explicar el ejercicio ugarteano de la critica literaria analizado en el cuarto capitulo. Lo primero quedo claro en la insistente patologización de los poetas modernistas y de la poética misma y de sus efectos. También advertí los modos singulares con que Ugarte interviene en el diseño de un programa para la literatura latinoamericana en el momento de emergencia de un campo intelectual en formación. En el último capitulo, reconstruí la trayectoria literaria ubicando tres momentos: los comienzos en Buenos Aires, con la creación de la Revista literaria, que revelan una temprana tendencia al emprendimiento de proyectos culturales, paralelamente a una iniciativa "religadora" [Zanetti] entre los escritores jóvenes del continente. El segundo momento, el más fecundo, se ubica entre su llegada a Paris y 1910, poco antes de su partida hacia América; intente mostrar que las primeras publicaciones retoman varios de los temas modernistas. En 1924 ubique el 3er momento de la trayectoria, en que Ugarte vuelve a la escribir después de 14 años de silencio literario. Ugarte incursiona en la novela, introduciendo procedimientos autorreferenciales pirandelianos, a través de una fabula alegórica con motivos modernistas [las mascaras, Pierrot, el poeta victima del mundo burgués]. Intente mostrar que Ugarte resuelve imaginariamente, dándole un cierre, los modos de su intervención intelectual marcada por el profetismo. La escritura libera así fantasmas políticos y autobiográficos, y propone una distopía respecto de los destinos emancipatorios de las sociedades modernas, exhibiendo una gran lucidez respecto de los resortes de la dominación simbólica

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En el primer capitulo, la tesis se centró en las Crónicas del bulevar [1902] que condensan el desdoblamiento de la práctica ugarteana, es decir su actividad literaria y la escritura de crónicas periodísticas con un sesgo político y sociológico. Uno de los rasgos característicos fue el establecimiento de diagnósticos acerca de las tendencias culturales europeas o latinoamericanas del presente, una operación retórica que puede leerse como indicio mismo de la modernización de las letras hispanoamericanas. En este capitulo puede verse el modo en que Ugarte evalúa el ejercicio de la crónica francesa, el caso Dreyfus, los congresos de la juventud o la Exposición Universal de 1900. Por un lado, me detuve en su recepción de la conferencia de Jaures sobre el arte y el socialismo, a partir de lo cual pude describir las claves de su intervención intelectual: un socialismo eufemizado; la fe en la ciencia propia del ensayismo latinoamericano, aun cuando los observadores de la época conocían las doctrinas antipositivistas por las ediciones españolas de Sempere, por ejemplo. Finalmente, la interpretación del sentido indefectible de la humanidad hacia el socialismo y la necesidad de inscribir las practicas artísticas en ese sentido, lo que le da argumentos contra el modernismo, al que tilda de individualista y residual. Por otro lado, la afirmación juvenilista ugarteana a través de la cual aparece un diálogo temprano con el discurso de Rodo: sus crónicas sobre la juventud francesa y sudamericana, respectivamente, encierran una concepción de esta última como fuerza política. En el segundo capitulo, analizo su reflexión en torno a la identidad latinoamericana dio lugar a un progresivo abandono del dogma de la desigualdad de las razas y su función disonante respecto de las lecturas de la sociología positivista. A su vez, en relación con las reflexiones sobre la identidad latinoamericana, la te matización del discurso latinista europeo en función de estas. Esto permitió explicar tanto la singularidad de su programa de unión continental, cuanto las características del discurso antiimperialista que desarrolla tempranamente. En el capítulo 3, para comprender continuidades y desvíos respecto de la tradición antinorteamericana rioplatense, resulto necesario situar a Ugarte en el marco de dicha tradición. Allí pude reconocer una configuración epocal, legible en Martí, Darío, Rodo, Ugarte y García Calderon, caracterizada por la afirmación de "la América latina" como tierra de promesas, capaz de redimir al propio Occidente. La investigación me llevo, asimismo, a identificar con precisión no solo los puntos de contacto y diferencias de las intervenciones latinoamericanistas de Ugarte en relación con los socialistas argentinos, sino las propias tensiones doctrinarias que surgían de la posición periférica de los actores analizados, en el interior de dicha formación, en su etapa de constitución como partido que pretendía dar un marco nacional a sus acciones. La intervención universalista autorizada en el cientificismo, así como la afirmación identitaria continental, permiten a su vez explicar el ejercicio ugarteano de la critica literaria analizado en el cuarto capitulo. Lo primero quedo claro en la insistente patologización de los poetas modernistas y de la poética misma y de sus efectos. También advertí los modos singulares con que Ugarte interviene en el diseño de un programa para la literatura latinoamericana en el momento de emergencia de un campo intelectual en formación. En el último capitulo, reconstruí la trayectoria literaria ubicando tres momentos: los comienzos en Buenos Aires, con la creación de la Revista literaria, que revelan una temprana tendencia al emprendimiento de proyectos culturales, paralelamente a una iniciativa "religadora" [Zanetti] entre los escritores jóvenes del continente. El segundo momento, el más fecundo, se ubica entre su llegada a Paris y 1910, poco antes de su partida hacia América; intente mostrar que las primeras publicaciones retoman varios de los temas modernistas. En 1924 ubique el 3er momento de la trayectoria, en que Ugarte vuelve a la escribir después de 14 años de silencio literario. Ugarte incursiona en la novela, introduciendo procedimientos autorreferenciales pirandelianos, a través de una fabula alegórica con motivos modernistas [las mascaras, Pierrot, el poeta victima del mundo burgués]. Intente mostrar que Ugarte resuelve imaginariamente, dándole un cierre, los modos de su intervención intelectual marcada por el profetismo. La escritura libera así fantasmas políticos y autobiográficos, y propone una distopía respecto de los destinos emancipatorios de las sociedades modernas, exhibiendo una gran lucidez respecto de los resortes de la dominación simbólica