997 resultados para Cellules CD34


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Par la sécrétion dâadipokines, le tissu adipeux blanc viscéral présent chez des patients souffrant dâobésité promeut lâinstallation dâaltérations métaboliques telles que lâintolérance au glucose, la résistance à lâinsuline et le diabète de type 2. Les complications cardiovasculaires, en particulier lâathérosclérose, sont les principales causes de mortalité chez les patients atteints de diabète de type 2. Il a été démontré que la fraction vasculaire stromale du tissu adipeux est composée de cellules régénératives dérivées du tissu adipeux (CRTA) et que ces cellules possèdent des caractéristiques des cellules progénitrices stromales (CPS). Lâimpact de lâintolérance au glucose et du diabète de type 2 sur les adipocytes sont assez bien documentés. Par contre, les conséquences de ces pathologies sur le comportement des CRTA nâont pas été mesurées dâune façon approfondie. Plus particulièrement, lâimpact de ces altérations métaboliques sur le potentiel de différenciation des CRTA en adipocytes et en cellules endothéliales nâa pas été étudié. Ce projet a pour but dâévaluer, dans un modèle murin, lâeffet de ces altérations métaboliques sur lâéquilibre de la différenciation in vitro des CRTA en adipocytes ou en cellules endothéliales. Lâintolérance au glucose et le diabète de type 2 ont été induit chez les souris par la prise de deux diètes riches en acides gras de provenance végétale (DV) ou animale (DA). Lâimpact de lâorigine des acides gras sur la différenciation des CRTA a également été étudié. Pour ce faire, une mise au point de la culture cellulaire des CRTA sâest avérée nécessaire et compte pour une partie de ces travaux de maîtrise. Nos travaux ont démontré en premier lieu, que le DMSO est un agent qui conserve la viabilité et les propriétés progénitrices des CRTA suite à leur congélation. De plus, parmi les matrices testées, le collagène sâest avéré être celle qui conserve le mieux les caractéristiques des progéniteurs et même, qui enrichie la population cellulaire ensemencée en cellules progénitrices. La densité cellulaire des cellules non-adipeuses du tissu adipeux sâavère être significativement plus élevée chez les souris du groupe de la DV comparativement aux souris contrôles. De plus, lâévaluation in vitro de la différenciation adipogénique démontre un potentiel de différenciation plus important pour les CRTA provenant des souris de la DV par rapport au groupe contrôle et à la DA. Cependant, la différenciation en cellules endothéliales est inhibée chez les CRTA de la DV, comparativement à un retard de ce processus pour la DA. Nos travaux suggèrent que le potentiel de différenciation adipogénique et endothéliale des CRTA est affecté par le statut métabolique des souris ainsi que par la nature de la diète. Ces résultats mettent en lumière pour la première fois lâimportance dâévaluer le comportement des CRTA en fonction du statut métabolique du donneur, un paramètre pouvant avoir un impact majeur dans lâutilisation des CRTA autologues en thérapie cellulaire pour la réparation de tissus vasculaires chez des patients diabétiques.

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La greffe de cellules souches hématopoïétiques autologue est une thérapie de plus en plus utilisée. Cependant, les traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie intensifs peuvent affecter les cellules souches et diminuer le nombre de ces cellules pouvant être mobilisées à des fins de transplantation. Il serait donc très utile de pouvoir expandre ces cellules souches afin de sâassurer quâelles soient en quantité suffisante pour procéder à la greffe. Or, il a été démontré que la protéine HOXB4 a la capacité dâexpandre les cellules souches hématopoïétiques humaines et murines. Lors dâune greffe autologue, la moelle osseuse est cependant colonisée par des cellules malignes. Notre objectif était donc de sâassurer que la protéine HOXB4 expand les cellules souches hématopoïétiques normales mais nâexpand pas les cellules « souches » leucémiques. De plus, comme des expériences précédentes ont démontré que chez des souris transplantées avec des cellules souches surexprimant HOXB4, la reconstitution du système hématopoïétique pouvait favoriser les cellules myéloïdes aux dépends des cellules lymphoïdes, nous avons aussi voulu déterminer lâimpact de HOXB4 sur la différenciation des cellules progénitrices lymphoïdes normales. Pour ce faire, nous avons exposé des cellules humaines et murines à la protéine HOXB4 afin de comparer la prolifération des cellules B malignes à celle des cellules B normales. De plus, nous avons évalué lâimpact de HOXB4 sur les cellules B à leurs différents stades de différenciation. Nos résultats démontrent que HOXB4 ne favorise pas lâexpansion des cellules leucémiques. De plus, nous avons observé que les cellules lymphoïdes surexprimant la protéine HOXB4 ont un ralentissement dans leur processus de différenciation. Aussi, la surexpression de HOXB4 entraîne une diminution de la fréquence et du nombre de progéniteurs lymphoïdes normaux. Ces résultats démontrent donc que la protéine HOXB4 ne produit pas dâexpansion des cellules malignes. De plus, elle confère un désavantage prolifératif aux cellules lymphoïdes.

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Suite à la rencontre dâun antigène (Ag) présenté à la surface des cellules présentatrice de lâAg (CPA), les lymphocytes T naïfs, ayant un récepteur des cellules T (RCT) spécifique de lâAg, vont proliférer et se différencier en LT effecteurs (1). Suite à lâélimination de lâAg la majorité des LTe vont mourir par apoptose alors que les restants vont se différencier en LT mémoire (LTm) protégeant lâorganisme à long terme. Les mécanismes qui permettent la différenciation des LTe en LTm sont encore inconnus. Pour comprendre comment les LTm CD8+ sont générés à partir des LTe, nous avons émis lâhypothèse que la densité de lâAg présenté par les CPA peut avoir un impact sur la sélection des LT CD8+ répondant lâAg à se différencier en LTm. De manière intéressante, nos résultats montrent quâune immunisation avec des cellules dendritiques (DCs) exprimant un haut niveau de complexe CMH/peptide à sa surface permet le développement de LTm. à lâinverse, le développement des LTm est fortement réduit (10-20X) lorsque les souris sont immunisées avec des DCs exprimant un niveau faible de complexes CMH/peptide à leur surface. De plus, la quantité dâAg nâa aucune influence ni sur lâexpansion des LT CD8+ ni sur lâacquisition de leurs fonctions effectrices, mais affecte de manière critique la génération des LTm. Nos résultats suggèrent que le nombre de RCT engagé lors de la reconnaissance de lâAg est important pour la formation des LTm. Pour cela nous avons observé par vidéo-microscopie le temps dâinteraction entre des LTn et des DCs. Nos résultats montrent que le temps et la qualité de lâinteraction sont dépendants de la densité dâAg présenté par les DCs. Effectivement, nous observons une diminution dans le pourcentage de LT faisant une interaction prolongée avec les DCs quand le niveau dâAg est faible. De plus, nous observons des variations de lâexpression des facteurs de transcription clefs impliqués dans la différenciation des LTm tels quâEomes, Bcl-6 et Blimp-1. Par ailleurs, la densité dâAg fait varier lâexpression du Neuron-derived orphan nuclear receptor 1 (Nor-1). Nor-1 est impliqué dans la conversion de Bcl-2 en molécule pro-apoptotique et contribue à la mort par apoptose des LTe pendant la phase de contraction. Notre modèle propose que la densité de lâépitope contrôle la génération des CD8+ LTm. Une meilleure compréhension des mécanismes impliqués dans la génération des LTm permettra le développement de meilleures stratégies pour la génération de vaccin. Dans un second temps, nous avons évalué le rôle du signal RCT dans lâhoméostasie des LTm. Pour ce faire, nous avons utilisé un modèle de souris transgénique pour le RCT dont son expression peut être modulée par un traitement à la tétracycline. Ce système nous a permis dâabolir lâexpression du RCT à la surface des LTm. De manière intéressante, en absence de RCT exprimé, les LTm CD8+ peuvent survivre à long terme dans lâorganisme et rester fonctionnels. De plus, une sous population des LTm CD4+ a la capacité de survivre sans RCT exprimé dans un hôte lymphopénique alors que lâautre sous population nécessite lâexpression du RCT.

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La relation entre lâobésité et le cancer, bien quâétablie par des études épidémiologiques, est peu connue. Pourtant, environ 25 % des cancers pourraient y être attribuables. Parmi les cancers reliés à lâobésité, les cancers du côlon, du sein chez les femmes ménopausées et de la prostate sont les plus fréquents. Des études sur modèles animaux ont suggéré une association positive entre une diète riche en gras et le développement du cancer mammaire et de la prostate. Nous avons étudié les mécanismes moléculaires par lesquels les acides gras influencent le devenir de lignées de cellules cancéreuses du sein et de la prostate. Ces travaux ont montré que les acides gras insaturés, dont lâoléate, induisent la prolifération cellulaire tandis que les acides gras saturés, dont le palmitate, diminuent la prolifération. Un traitement à lâoléate stimule la formation de gouttelettes lipidiques dans le cytoplasme des cellules de cancer du sein MDA-MB-231 et de la prostate DU145 alors quâun traitement au palmitate entraîne lâapoptose. Le mécanisme dâaction de lâoléate sur la prolifération a été étudié de façon plus approfondie. Lâutilisation dâinhibiteurs pharmacologiques nous a permis de déterminer que lâeffet prolifératif de lâoléate implique la voie PI3K/Akt, la voie ERK1/2 et lâactivation dâun ou de plusieurs récepteur(s) couplé(s) aux protéines G (GPCR). Lâoléate induit la phosphorylation rapide des protéines Akt et ERK1/2 dans les cellules de cancer du sein MDA-MB-231 et de la prostate DU145. Au cours des dernières années, deux GPCRs ont été identifiés comme étant activables par des acides gras à moyennes et à longues chaînes, GPR40 et GPR120. GPR40 étant exprimé dans plusieurs lignées cellulaires de cancer du sein et de la prostate contrairement à lâexpression de GPR120 qui était inexistante dans la plupart des lignées, nous avons étudié lâimplication de GPR40 dans lâeffet prolifératif de lâoléate. Ces deux récepteurs nâétant pas exprimés dans les cellules épithéliales mammaires humaines en culture primaire, ces cellules ne répondent pas aux effets de lâoléate sur la prolifération et lâactivation des voies de signalisation. Lâactivation des voies Akt et ERK1/2 par lâoléate dans les cellules MDA-MB-231 et DU145 est potentialisée par la surexpression du récepteur GPR40 et inhibée par lâutilisation dâun siRNA dirigé contre ce récepteur. Cependant, la prolifération induite par lâoléate ne semble pas affectée par la présence dâun siRNA dirigé contre GPR40. Lâoléate étant un acide gras, il est capable dâentrer librement dans les cellules et une partie de ses effets sur la prolifération pourrait être attribuée à sa métabolisation. Un agoniste de GPR40, le GW9508, est en mesure dâactiver GPR40 sans toutefois entrer dans les cellules ni activer le métabolisme de lâoléate. Le GW9508 stimule la phosphorylation des protéines Akt et ERK1/2 dans les cellules du cancer du sein MDA-MB-231 et de la prostate DU145, mais il nâest pas en mesure dâinduire la prolifération cellulaire comme le fait lâoléate. Ces résultats nous permettent de mieux comprendre le mécanisme dâaction de lâoléate sur les cellules de cancer du sein et de la prostate. Lâoléate induit la signalisation de GPR40 qui est impliquée dans lâactivation rapide des voies de signalisation Akt et ERK1/2. De son côté, lâeffet prolifératif induit par lâoléate sâeffectue par un mécanisme GPR40-indépendant, possiblement lié au métabolisme de lâoléate.

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La neurogenèse persiste à lââge adulte dans deux régions du système nerveux central (SNC) des mammifères : la zone sous-ventriculaire (SVZ) du cerveau antérieur et la zone sous-granulaire (SGZ) de lâhippocampe. Cette neurogenèse est possible grâce à la capacité de prolifération des cellules souches présentes dans les niches de la SVZ et la SGZ, mais en vieillissant, le cerveau subit une diminution dramatique du nombre de cellules souches neurales adultes (CSNa), une diminution de la prolifération cellulaire et une altération des niches de neurogenèse. Cependant, une importante question reste sans réponse : comment la perte tardive des CSNa est temporellement reliée aux changements de lâactivité de prolifération et de la structure de la principale niche de neurogenèse (la SVZ)? Afin dâavoir un aperçu sur les événements initiaux, nous avons examiné les changements des CSNa et de leur niche dans la SVZ entre le jeune âge et lââge moyen. La niche de la SVZ des souris dââge moyen (12 mois) subit une réduction de lâexpression des marqueurs de plusieurs sous-populations de précurseurs neuraux en comparaison avec les souris jeunes adultes (2 mois). Anatomiquement, cela est associé avec des anomalies cytologiques, incluant une atrophie générale de la SVZ, une perte de la couche de cellules sousépendymaires par endroit et lâaccumulation de gouttelettes lipidiques de grande taille dans lâépendyme. Fonctionnellement, ces changements sont corrélés avec une diminution de lâactivité de la SVZ et une réduction du nombre de nouveaux neurones arrivant aux bulbes olfactifs. Pour déterminer si les CSNa de la SVZ ont subi des changements visibles, nous avons évalué les paramètres clés des CSNa in vivo et in vitro. La culture cellulaire montre quâun nombre équivalent de CSNa ayant la capacité de former des neurosphères peut être isolé du cerveau du jeune adulte et dââge moyen. Cependant, à lââge moyen, les précurseurs neuraux semblent moins sensibles aux facteurs de croissance durant leur différenciation in vitro. Les CSNa donnent des signes de latence in vivo puisque leur capacité dâincorporation et de rétention du BrdU diminue. Ensemble, ces données démontrent que, tôt dans le processus du vieillissement, les CSNa et leur niche dans la SVZ subissent des changements significatifs, et suggèrent que la perte de CSNa liée au vieillissement est secondaire à ces événements.

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Nous avons précédemment montré que lâactivation du récepteur natriurétique de type C (NPR-C) par son agoniste spécifique, le C-ANP4-23, atténue lâaugmentation de la prolifération des cellules du muscle lisse vasculaire (CMLV) induite par les peptides vasoactifs (Ang II, ET-1 et lâAVP). Puisque les CMLV provenant de rats spontanément hypertendus (SHR) montrent elles aussi un taux de prolifération plus élevé que leur contrôle, les CMLV de rats Wystar-Kyoto (WKY), nous avons entrepris cette étude dans le but de déterminer si C-ANP4-23 peut également diminuer le taux élevé de prolifération des CMLV de SHR et, le cas échéant déterminer les mécanismes responsables de cette réponse. Nos résultats montrent que le taux de prolifération des CMLV de SHR est significativement plus élevé que celui des CMLV de WKY et que la présence de C-ANP4-23 diminue de manière-dose dépendante le taux de prolifération des CMLV de SHR. En plus, lâexpression des protéines de la phase G1 du cycle cellulaire, la cycline D1, la kinase dépendante des cyclines 2 (cdk2) et la forme phosphorylée de la protéine du rétinoblastome (pRb) est augmentée dans les CMLV de SHR comparativement aux CMLV de WKY et est atténué par C-ANP4-23. De plus, nos résultats montrent que les inhibiteurs du complexe cycline D1/cdk4 (NSC 625987) et cdk2 (NU2058) diminue le taux de prolifération élevé des CMLV de SHR. Les CMLV de SHR montrent également un taux de phosphorylation de ERK1/2 et dâAKT et est atténué par C-ANP4-23. De plus, le taux dâexpression élevé des protéines cycline D1, cdk2 et pRb des CMLV de SHR est diminué par la toxine pertussis qui inactive la protéine Giα, le PD 98095, un inhibiteur de MEK de la voie des MAPK, du wortmannin, un inhibiteur de la PI3-K et finalement du losartan, un antagoniste du récepteur AT1. Ces résultats suggèrent que lâactivation du récepteur NPR-C par C-ANP4-23 diminue le taux de prolifération élevé des CMLV de SHR par une régulation à la baisse des composantes du cycle cellulaire via lâinhibition de la protéine Giα et des voies signalétique MAP kinase/PI3-K.

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La prolifération, la différenciation ainsi que les fonctions des cellules du système immunitaire sont contrôlées en partie par les cytokines. Lors de lâinfection par le VIH-1, les défauts observés dans les fonctions, la maintenance, ainsi que la consistance des cellules du système immunitaire sont en large partie attribués à une production altérée des cytokines et à un manque dâefficacité au niveau de leurs effets biologiques. Durant ces études, nous nous sommes intéréssés à la régulation et aux fonctions de deux cytokines qui sont lâIL-18 et lâIL-21. Nous avons observé une corrélation inversée significative entre les concentrations sériques dâIL-18 et le nombre des cellules NK chez les patients infectés par le VIH-1. Nos expériences in vitro ont démontré que cette cytokine induit lâapoptose des cellules NK primaires et que cette mort peut être inhibée par des anticorps neutralisants spécifiques pour FasL et TNF-α. Cette mort cellulaire est due à lâexpression de FasL sur les cellules NK et à la production de TNF-α par ces cellules. LâIL-18 augmente aussi la susceptibilité à la mort des cellules NK par un stimulus pro-apoptotique, en diminuant lâexpression de la protéine anti-apoptotique Bcl-XL. Nous démontrons aussi que, contrairement à lâIL-18, les niveaux dâIL-18BP sont plus faibles dans les sérum de patients infectés. Ceci résulte sur une production non coordonnée de ces deux facteurs, aboutissant à des niveaux élevés dâIL-18 libre et biologiquement active chez les patients infectés. Lâinfection de macrophages in vitro induit la production dâIL-18 et réduit celle dâIL-18BP. De plus, lâIL-10 et le TGF-β, dont les concentrations sont élevées chez les patients infectés, réduisent la production dâIL-18BP par les macrophages in vitro. Finalement, nous démontrons que lâIL-18 augmente la réplication du VIH-1 dans les lymphocytes T CD4+ infectés. Les niveaux élevés dâIL-18 libres et biologiquement actives chez les patients infectés contribuent donc à lâimmuno-pathogénèse induite par le VIH-1 en perturbant lâhoméostasie des cellules NK ainsi quâen augmentant la réplication du virus chez les patients. Ces études suggèrent donc la neutralisation des effets néfastes de lâIL-18 en utilisant son inhibiteur naturel soit de lâIL-18BP exogène. Ceci permettrait de moduler lâactivité de lâIL-18 in vivo à des niveaux souhaitables. LâIL-21 joue un rôle clef dans le contrôle des infections virales chroniques. Lors de ces études, nous avons déterminé la dynamique de la production dâIL-21 lors de lâinfection par le VIH-1 et sa conséquence sur la survie des cellules T CD4+ et la fréquence des cellules T CD8+ spécifiques au VIH-1. Nous avons démontré que sa production est compromise tôt au cours de lâinfection et que les concentrations dâIL-21 corrèlent avec le compte de cellules T CD4+ chez les personnes infectées. Nos études ont démontré que le traitement antirétroviral restaure partiellement la production dâIL-21. De plus, lâinfection par le VIH-1 de cellules T CD4+ humaines inhibe sa production en réduisant lâexpression du facteur de transcription c-Maf. Nous avons aussi démontré que la fréquence des cellules T CD4+ spécifiques au VIH-1 qui produisent de lâIL-21 est réduite chez les patients virémiques. Selon nos résultats, lâIL-21 empêche lâapoptose spontanée des cellules T CD4+ de patients infectés et lâabsence dâIL-21 réduit la fréquence des cellules T CD8+ spécifiques au VIH-1 chez ces patients. Nos résultats démontrent que l'IL-21R est exprimé de façon égale sur tous les sous-types de cellules NK chez les donneurs sains et chez les patients infectés. LâIL-21 active les protéines STAT-3, MAPK et Akt afin d'augmenter les fonctions effectrices des cellules NK. L'activation de STAT-3 joue un rôle clef dans ces fonctions avec ou sans un traitement avec de l'IL-21. L'IL-21 augmente l'expression des protéines anti-apoptotiques Bcl-2 et Bcl-XL, augmente la viabilité des cellules NK, mais ne possède aucun effet sur leur prolifération. Nous démontrons de plus que l'IL-21 augmente l'ADCC, les fonctions sécrétrices et cytotoxiques ainsi que la viabilité des cellules NK provenant de patients chroniquement infectés par le VIH-1. De plus, cette cytokine semble présenter ces effets sans augmenter en contrepartie la réplication du VIH-1. Elle permet donc d'inhiber la réplication virale lors de co-cultures autologues de cellules NK avec des cellules T CD4+ infectées d'une manière dépendante à l'expression de perforine et à l'utilisation de la protéine LFA-1. Les niveaux dâIL-21 pourraient donc servir de marqueurs biologiques pour accompagner les informations sur le taux de cellules T CD4+ circulantes en nous donnant des informations sur lâétat de fonctionnalité de ce compartiment cellulaire. De plus, ces résultats suggèrent lâutilisation de cette cytokine en tant quâagent immunothérapeutique pour restaurer les niveaux normaux dâIL-21 et augmenter la réponse antivirale chez les patients infectés par le VIH-1.

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Lâasthme est une maladie multifactorielle hétérogène qui engendre une inflammation pulmonaire associée à une variété de manifestations cliniques, dont des difficultés respiratoires graves. Globalement, lâasthme touche environ une personne sur 6 et présente actuellement un sérieux problème de santé publique. Bien que de nombreux traitements soient disponibles pour soulager les symptômes de la maladie, aucun traitement curatif nâest actuellement disponible. La compréhension des mécanismes qui régissent lâétat inflammatoire au cours de la maladie est primordiale à la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques efficaces. Les cellules dendritiques captent les allergènes dans les poumons et migrent vers les ganglions drainants pour les présenter aux cellules T et engendrer la réponse inflammatoire pathogénique chez les asthmatiques. Nous avons contribué à lâavancement des connaissances mécanistiques de lâasthme en identifiant chez la souris la sous-population de cellules dendritiques responsable de lâinitiation et du maintien de la réponse inflammatoire locale et systémique associée à lâasthme. En effet, nous avons démontré que le SIRPα, récepteur extracellulaire impliqué dans la régulation de la réponse immune, est sélectivement exprimé à la surface des cellules dendritiques immunogéniques. Lâinterruption de la liaison entre le SIRPα et son ligand, le CD47, interfère avec la migration des cellules dendritiques SIRPα+ et renverse la réponse inflammatoire allergique. Ce mécanisme constitue une avenue thérapeutique prometteuse. Dâailleurs, les molécules de fusion CD47-Fc et SIRPα-Fc se sont avérées efficaces pour inhiber lâasthme allergique dans le modèle murin. Nous avons également démontré lâimplication des cellules dendritiques SIRPα dans un modèle dâinflammation pulmonaire sévère. Lâadministration répétée de ces cellules, localement par la voie intra-trachéale et systémiquement par la voie intra-veineuse, mène au développement dâune réponse inflammatoire mixte, de type Th2-Th17, similaire à celle observée chez les patients atteints dâasthme sévère. La présence de cellules T exprimant à la fois lâIL-17, lâIL-4, lâIL-13 et le GATA3 a été mise en évidence pour la première fois in vitro et in vivo dans les poumons et les ganglions médiastinaux grâce à ce modèle. Nos expériences suggèrent que ces cellules Th2-Th17 exploitent la plasticité des cellules T et sont générées à partir de la conversion de cellules Th17 qui acquièrent un phénotype Th2, et non lâinverse. Ces résultats approfondissent la compréhension des mécanismes impliqués dans lâinitiation et le maintien de lâasthme allergique et non allergique, en plus dâouvrir la voie à lâélaboration dâun traitement spécifique pour les patients asthmatiques, particulièrement ceux pour qui aucun traitement efficace nâest actuellement disponible.

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La transplantation dâîlots de Langerhans microencapsulés est un traitement prometteur du diabète de type 1. La microcapsule protège lâîlot du système immunitaire, tout en permettant la diffusion de petites molécules. Comme la microcapsule empêche la revascularisation des îlots, leur oxygénation se fait par diffusion dâoxygène et ils sont exposés à lâhypoxie. Le manque dâoxygène est un facteur limitant dans la survie des îlots microencapsulés. Il est connu que les plus petits îlots sont plus résistant à lâhypoxie à cause dâune meilleure diffusion de lâoxygène. à cette fin, les agrégats de cellules dispersées dâîlots seront étudiés. Lorsque les cellules des îlots sont dispersées, elles ont la propriété de se ré-assembler dans une structure semblable à celle des îlots. La présente étude a permis de mettre au point une technique de formation des agrégats, de les caractériser et de comparer la résistance à lâhypoxie des îlots et des agrégats. Ceux-ci ont une structure semblable aux îlots et ils sont de plus petite taille. Pour cette raison, ils sont plus viables après un choc hypoxique tout en renversant efficacement lâhyperglycémie de souris diabétiques. Les agrégats sont une alternative intéressante pour la transplantation dâîlots microencapsulés puisque leur oxygénation est plus efficace.

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Le cancer épithélial des ovaires (CEO) est classifié en sous types histopathologiques identifiés tel que séreux, endométrioide, à cellules claires et mucineux. Une analyse génétique réalisée au niveau moléculaire a suggéré un rôle pour des gènes suppresseurs de tumeur localisés sur le bras court du chromosome 3p21.3 dans la pathogénèse du CEO de type séreux. Notre objectif était dâévaluer le profil dâexpression de HYAL-1, localisé dans cette même région, dans les différents sous types du CEO, et de vérifier une éventuelle corrélation avec lâexpression des récepteurs dâhormones stéroïdiennes. Pour se faire, nous avons analysé par RT-PCR quantitative lâexpression de lâARNm de HYAL-1, des récepteurs dâestrogène (ER-α et ER-β) et du récepteur de progestérone (PR) dans des échantillons de tissus extraits de tumeurs du CEO provenant de deux cohortes indépendantes et dans des lignées cellulaires. Nous avons également réalisé des analyses bioinformatiques à partir de lâexpression de ces gènes en ayant recours à une base de données de microarray disponible en ligne et ouverte au public. Par la suite, nous avons mesuré lâactivité enzymatique de HYAL-1 dans des lignées cellulaires du CEO et dans des échantillons de plasma. Nos résultats ont montré que lâexpression de lâARNm de HYAL-1 était élevée dans le type à cellules claires et mucineux mais non dans les types séreux et endométrioides, autant dans les échantillons sains que de ceux provenant de tumeurs bénignes. De façon cohérente, le niveau dâARNm et lâactivité enzymatique de HYAL-1 étaient élevés dans les lignées cellulaires à cellules claires et mucineuses. Nous avons aussi démontré quâil y avait une corrélation inverse entre les niveaux de lâARNm de HYAL-1 et ceux dâER-α et PR dans les échantillons de tissus de CEO du type mucineux et à cellules claires. De façon similaire, nous avons noté que lâactivité de HYAL-1 était élevée dans le plasma de ces mêmes patients. En conséquence nos travaux proposent HYAL-1 en tant que biomarqueur potentiel dans le cas des CEO de type à cellules claires et mucineux présentant un faible niveau dâexpression dâER-α et PR.

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Nous avons étudié le transcriptome de neuf échantillons d'ARN extraits de cultures primaires de cellules non tumorales de lâépithélium de surface de lâovaire (NOSE) provenant de quatre donneuses non porteuses de mutation, deux mutées sur BRCA1 et trois sur BRCA2, ainsi que de quatre échantillons dâARN extraits de cultures primaires de cellules tumorales de lâovaire (TOV) provenant de trois donneuses porteuses de mutation sur BRCA1 et une sur BRCA2. Nous avons identifié, pour la première fois, les signatures moléculaires associées à la présence dâune mutation de BRCA1 et BRCA2 dans les cellules NOSEs ainsi que la signature associée à la transformation tumorale des cellules NOSEs en TOVs chez les porteuses de mutation de BRCA1. Nous avons également localisé les domaines chromosomiques comportant des gènes corégulés en association avec la présence dâune mutation de BRCA1 dans les cellules NOSEs. Les allèles sauvage et muté de BRCA2 étaient exprimés dans les cellules TOVs provenant des porteuses de la mutation 8765delAG sur BRCA2. Nous avons observé que le niveau dâexpression des transcrits de BRCA2 était plus élevé dans les cellules provenant des tumeurs ovariennes les plus agressives chez les femmes porteuses de la mutation 8765delAG sur BRCA2, les transcrits correspondants à lâallèle muté contribuant avec un pourcentage élevé du niveau dâexpression total du gène. Le phénotype tumoral observé chez les Canadiennes Françaises porteuses de cette mutation pourrait résulter dâun effet de dosage de lâallèle muté.

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Le système immunitaire se doit dâêtre étroitement régulé afin dâéviter que des réponses immunologiques inappropriées ou de trop forte intensité ne surviennent. Ainsi, différents mécanismes permettent de maintenir une tolérance périphérique, mais aussi dâatténuer la réponse lorsque celle-ci nâest plus nécessaire. De tels mécanismes sont cependant aussi exploités par les tumeurs, qui peuvent ainsi échapper à une attaque par le système immunitaire et donc poursuivre leur progression. Ces mécanismes immunosuppresseurs nuisent non seulement à la réponse naturelle contre les cellules tumorales, mais font aussi obstacle aux tentatives de manipulation clinique de lâimmunité visant à générer une réponse anti-tumorale par lâimmunothérapie. Lâun des mécanismes par lesquels les tumeurs sâévadent du système immunitaire est lâexpression dâenzymes responsables du métabolisme des acides aminés dont lâune des principales est lâindoleamine 2,3-dioxygénase (IDO). Cette dernière dégrade le tryptophane et diminue ainsi sa disponibilité dans le microenvironnement tumoral, ce qui engendre des effets négatifs sur la prolifération, les fonctions et la survie des lymphocytes T qui y sont présents. Bien que la régulation de lâexpression de cette enzyme ait été largement étudiée chez certaines cellules présentatrices dâantigènes, dont les macrophages et les cellules dendritiques, peu est encore connu sur sa régulation dans les cellules tumorales humaines. Nous avons posé lâhypothèse que différents facteurs produits par les cellules immunitaires infiltrant les tumeurs (TIIC) régulent lâexpression de lâIDO dans les cellules tumorales. Nous avons effectivement démontré quâune expression de lâIDO est induite chez les cellules tumorales humaines, suite à une interaction avec des TIIC. Cette induction indépendante du contact cellulaire résulte principalement de lâinterféron-gamma (IFN-g) produit par les lymphocytes T activés, mais est régulée à la baisse par lâinterleukine (IL)-13. De plus, la fludarabine utilisée comme agent chimiothérapeutique inhibe lâinduction de lâIDO chez les cellules tumorales en réponse aux lymphocytes T activés. Cette observation pourrait avoir des conséquences importantes en clinique sachant quâune forte proportion dâéchantillons cliniques provenant de tumeurs humaines exprime lâIDO. Enfin, les lymphocytes B, qui sont retrouvés également dans certaines tumeurs et qui interagissent étroitement avec les lymphocytes T, sont aussi susceptibles à une induction transcriptionnelle et traductionnelle de lâIDO. Cette enzyme est cependant produite sous une forme inactive dans les lymphocytes B, ce qui rend peu probable lâutilisation de lâIDO par les lymphocytes B comme mécanisme pour freiner la réponse immunitaire. Nos travaux apportent des informations importantes quant à la régulation de lâexpression de la molécule immunosuppressive IDO dans les cellules cancéreuses. Ils démontrent que lâexpression de lâIDO est influencée par la nature des cytokines présentes dans le microenvironnement tumoral. De plus son expression est inhibée par la fludarabine, un agent utilisé pour le traitement de certains cancers. Ces données devraient être prises en considération dans la planification de futurs essais immunothérapeutiques, et pourraient avoir un impact sur les réponses cliniques anti-tumorales.

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La dérégulation du compartiment B est une conséquence importante de lâinfection par le virus de lâimmunodéficience humaine (VIH), qui peut mener à des manifestations autoimmunes et ultimement à des lymphomes B. Parmi les premières anomalies détectées, on dénote lâactivation polyclonale, reflétée par la présence dâhyperglobulinémie (hyper-Ig) et des titres élevés dâautoanticorps chez les patients. On observe également une altération des dynamiques des populations, notamment une expansion de la population des cellules matures activées. De plus, les patients évoluent vers lâincapacité de générer une réponse humorale efficace, et sont sujets à une perte de la mémoire immunologique en phase chronique, caractérisée par une diminution de la population des cellules mémoires et par lâépuisement cellulaire. Toutefois, on connaît très peu les mécanismes impliqués dans de telles altérations. Les cellules dendritiques (DC) sont parmi les premières populations cellulaires à rencontrer et à propager le VIH lors dâune infection, et sâen trouvent affectées directement et indirectement, par le virus et ses composantes. On retrouve en effet une diminution des fréquences de DC dans le sang, les muqueuses et les organes lymphoïdes de patients infectés par le VIH, ainsi quâun blocage au niveau de la maturation cellulaire. Toutefois, un débat perdure quant à lâapparition de ces altérations durant la phase aigüe de lâinfection, et à la restauration des fréquences et des fonctions des DC chez les patients sous traitement. Cette controverse est due à la rareté des études longitudinales incluant des suivis qui sâéchelonnent de la phase aigüe à la phase chronique de lâinfection. Les DC jouent un rôle important dans le développement, la survie et lâactivation des lymphocytes B, de façon T-dépendante et T-indépendante, notamment via des facteurs de croissance tel que BLyS (B lymphocyte stimulator). Par conséquent, nous formulons lâhypothèse que dans le cadre dâune infection VIH, les altérations observées au niveau des cellules B sont modulées par les DC. Lâobjectif majeur de cette étude est donc dâévaluer lâimplication potentielle des DC dans les altérations des cellules B au cours de lâinfection par le VIH. Pour ce faire, nous avons dâabord caractérisé de façon longitudinale le statut des populations de DC du sang périphérique de patients infectés au VIH et présentant différents types de progression de la maladie. Cela nous a permis dâévaluer la présence dâune corrélation entre les dynamiques de DC et le type de progression. Par la suite, nous avons évalué la capacité des DC à exprimer BLyS, puis mesuré sa concentration ainsi que celles dâautres facteurs de croissance des cellules B dans le plasma des patients. Enfin, nous avons caractérisé le statut des lymphocytes B, en fonction du stade de lâinfection et du taux de progression clinique des patients. Cette étude démontre une diminution de la fréquence des populations de DC myéloïdes (mDC) dans le sang de patients infectés par le VIH sujets à une progression clinique. Cette diminution est observée dès le stade aigu de lâinfection et au-delà du traitement antirétroviral (ART). Des concentrations élevées de MCP-1 (monocyte chemotactic protein), MIP (macrophage inflammatory protein) -3α et MIP-3β suggèrent la possibilité dâun drainage vers des sites périphériques. Nous observons également des niveaux supérieurs à la normale de précurseurs CD11c+CD14+CD16- en phase chronique, possiblement liés à une tendence de régénération des DC. Les patients en phase chronique présentent de hautes concentrations plasmatiques de BLyS, reflétée par un haut taux dâexpression de cette cytokine par les mDC et leurs précurseurs. Parallèlement, nous observons une expansion des cellules B matures activées ainsi que des taux élevés dâIgG et IgA dans le sang de ces patients. De plus, nous constatons lâexpansion dâune population de cellules B qui présente à la fois des caractéristiques de cellules B immatures transitionnelles (TI, transitional immature), et de cellules B recirculantes activées de la zone marginale (MZ, marginal zone), considérées ici comme des «précurseurs/activées de la MZ». Cette étude démontre aussi, chez les progresseurs lents, une meilleure préservation du compartiment des DC du sang périphérique, accompagnée dâune augmentation de précurseurs des DC de phénotype CD11c+CD14+CD16+, ainsi que des concentrations plasmatiques et niveaux dâexpression normaux de BLyS. Conséquemment, nous nâavons pas observé dâaugmentation des cellules B matures activées et des cellules B précurseurs/activées de la MZ. Toutefois, la fréquence des cellules B matures de la MZ est diminuée, reflétant possiblement leur recrutement vers des sites périphériques et leur contribution à un mécanisme actif de contrôle de la progression de la maladie. Lâensemble de ce travail suggère que dans le cadre dâune infection au VIH, les altérations observées au niveau des DC modulent les anomalies des cellules B. Par conséquent, le maintien de lâéquilibre des fonctions DC, notamment les fonctions noninflammatoires, pourrait avoir un impact important dans la prévention de la progression de maladies associées aux altérations du compartiment des cellules B.

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Le glioblastome multiforme (GBM) est la tumeur cérébrale la plus commune et létale chez lâadulte. Malgré les avancés fulgurantes dans la dernière décennie au niveau des thérapies contre le cancer, le pronostique reste inchangé. Le manque de spécificité des traitements est la cause première de la récurrence de cette tumeur. Une meilleure compréhension au niveau des mécanismes moléculaires et biologiques de cette tumeur est impérative. La découverte des cellules souches cancéreuses (CD133+) au niveau du GBM offre une nouvelle opportunité thérapeutique contre cette tumeur. Effectivement, les cellules CD133+ seraient responsables de lâétablissement, le maintien et la progression du GBM. De plus, elles sont également la cause de la résistance du GBM faces aux traitements de radiothérapies. Ces cellules représentent une cible de choix dans le but dâéradiquer le GBM. Lâoncogène BMI1 a été associé à plusieurs types de tumeurs et est également essentielle au maintien de différentes populations de cellules souches normales et cancéreuses. Une forte expression de BMI1 est observée au niveau du GBM et plus précisément, un enrichissement préférentiel de cette protéine est noté au niveau des cellules CD133+. Lâobjectif principal de cette thèse est dâévaluer le rôle potentiel de BMI1 dans le maintien et la radiorésistance des cellules souches cancéreuses (CSC), CD133+ du GBM. La fonction principale de BMI1 est la régulation négative du locus INK4A/ARF. Ce locus est impliqué dans lâactivation de deux voies majeurs anti-tumorales : P53 et RB. Or, la perte de BMI1 induit in vitro une diminution des capacités prolifératives, une augmentation de la différentiation et de lâapoptose, ainsi quâune augmentation de la radiosensibilité des CSC du GBM indépendamment de la présence du locus INK4A/ARF. Effectivement, deux tumeurs sur trois possèdent une délétion de ce locus, ce qui suggère que BMI1 possède dâautre(s) cible(s) transcriptionnelle(s). Parmi ces nouvelles cibles ont retrouve la protéine P21, un régulateur négatif du cycle cellulaire. De plus, la perte de BMI1 inhibe lâétablissement dâune tumeur cérébrale lors dâétudes de xénogreffe chez la souris NOD/SCID. Ãgalement, une nouvelle fonction de BMI1 indépendante de son activité transcriptionnel a été démontrée. Effectivement, suite à lâinduction dâun bris double brin (BDB) de lâADN, BMI1 est rapidement recruté au niveau de la lésion et influence le recrutement des protéines de reconnaissance du dommage à lâADN. La perte de BMI1 mène à un défaut au niveau de la reconnaissance et la réparation de lâADN, alors que sa surexpression induit plutôt une augmentation de ces mécanismes et procure une radiorésistance. Ces résultats décrivent pour la première fois lâimportance de BMI1 au niveau du maintien, de lâauto-renouvellement et la radiorésistance des CSC du GBM. Ainsi, ces travaux démontrent que la protéine BMI1 représente une cible thérapeutique de choix dans le but dâéradiquer le GBM, une tumeur cérébrale létale.

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PHEX est une protéine importante dans le processus de minéralisation osseuse. Des mutations ou la délétion dâune partie de ce gène causent lâhypophosphatémie liée au chromosome X (XLH). Cette maladie est caractérisée par une hypophosphatémie, accompagnée de défauts de minéralisation, de rachitisme et de lésions ostéomalaciques. Avec lâhypophosphatémie, les taux circulants de vitamine D devraient être augmentés, ce qui nâest pas le cas dâoù une régulation anormale de la production de vitamine D a lieu. Cependant, malgré le fait que cette protéine soit une peptidase, aucun substrat physiologique nâa encore été répertorié pour PHEX. PHEX est une protéine membranaire de type II de la famille M13 des métalloendopeptidases à zinc possédant un court domaine N-terminal cytosolique, un segment transmembrannaire dâenviron 20 acides aminés et une large portion C-terminale extracellulaire où se trouve le site actif de lâenzyme. PHEX est exprimée de façon majoritaire dans les os et dans les dents et elle apparaît à lâinitiation de la minéralisation. Les patients souffrant de XLH et la souris Hyp, qui est un modèle animal de la maladie humaine, montrent des quantités importantes de la protéine FGF23. De plus, FGF23 est impliqué dans une autre maladie reliée au métabolisme du phosphate, lâhypophosphatémie rachitique autosomale dominante (ADHR) où des mutations de FGF23 causent sensiblement les mêmes symptômes que XLH. FGF23 est produit principalement par les ostéoblastes et les ostéocytes. FGF23 cause une hypophosphatémie par la diminution de lâexpression du cotransporteur NaPi de type II, responsable de la réabsorption du phosphate rénal. Lâhypothèse proposée dans la littérature serait que PHEX activerait ou inactiverait des peptides importants pour la minéralisation osseuse. Plus spécifiquement, lâactivation ou lâinactivation de ces peptides aurait pour rôle de réguler les quantités de FGF23. Selon lâhypothèse mentionnée précédemment, la régulation de PHEX pourrait donc avoir un effet sur la minéralisation. Une quantité croissante de données sur la régulation de PHEX sont maintenant disponibles. Par exemple, la vitamine D diminue lâexpression de PHEX tandis que les glucocorticoïdes et lâhormone de croissance augmentent son expression. Dans une première étude, nous avons voulu déterminer si un peptide relié à la minéralisation osseuse, le PTHrP1-34, pouvait réguler lâexpression de PHEX. Nous avons déterminé que le PTHrP1-34 peut réguler de façon négative lâexpression de PHEX dans les cellules UMR-106, une lignée cellulaire ostéoblastique. Cette régulation passe par la voie de lâAMPc/protéine kinase A. De plus, cette diminution dâexpression est également observée au jour 7 dans des cultures primaires dâostéoblastes de rat en minéralisation. Par la suite, nous avons étudié un mutant de PHEX, le mutant E4Q retrouvé chez un patient souffrant de XLH, où la mutation se retrouve dans le domaine cytosolique de PHEX. Cette mutation nâinterfère pas avec le site catalytique de lâenzyme puisque ce mutant de PHEX peut tout aussi bien cliver un substrat synthétique que la protéine sauvage. Il a été déterminé que cette mutation annule un motif di-acide. Nous avons démontré que ce motif di-acide est responsable de la liaison de PHEX à COPII, responsable de la formation de vésicules de sécrétion. De plus, il semblerait que ce motif soit important, probablement par son interaction avec COPII, à lâincorporation de PHEX dans des vésicules de calcification, lesdites vésicules étant importantes dans le processus de minéralisation. Finalement, des essais de compétitions ont démontré que la minéralisation pouvait être perturbée lorsque lâon surexprimait la queue cytosolique sauvage de PHEX, contrairement à la queue mutée. Ceci suggère possiblement que lâinteraction avec COPII menant à lâincorporation de PHEX dans les vésicules de calcification ou dâautres protéines comprenant de tels motifs pourrait être importante pour la minéralisation. Finalement, la dernière étude porte sur la protéine FGF23. Nous avons démontré, par la surexpression de FGF23 dans la lignée MC3T3 dâostéoblastes de souris, que cette surexpression a un effet sur la sénescence de ces cellules. En effet, des essais de sénescence ont montré lâaugmentation de celle-ci lorsque FGF23 est surexprimé. Par contre, la prolifération nâest pas altérée. De plus, il semblerait que la différenciation soit plus rapide, tel quâobservé par une minéralisation survenant plus tôt, mais nâétant pas plus importante. Bref, la surexpression de FGF23 semblerait faire en sorte que les ostéoblastes se différencient plus rapidement et passent donc à un état de sénescence prématuré comparativement aux cellules sauvages. Ceci est en accord avec la littérature où KLOTHO, un cofacteur de FGF23 permettant sa liaison avec une plus grande affinité sur son récepteur, lorsquâinactivé démontre un phénotype similaire au vieillissement incluant un phénotype de sénescence.