145 resultados para Athlètes
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La déchirure des ischio-jambiers est la blessure non-traumatique la plus fréquemment rencontrée dans les sports demandant une course à haute vitesse. Les ischio-jambiers sont particulièrement vulnérables lors de la fin de phase d'oscillation du sprint étant donné qu'ils se contractent excentriquement alors qu'ils sont en position d'allongement. Le renforcement excentrique a été montré comme étant une méthode efficace pour diminuer le risque de blessure. Cependant, les exercices classiquement utilisés comme le Nordic hamstring ne soumettent pas les ischio-jambiers à un niveau d'allongement spécifique au sprint. Dès lors, l'objectif de cette thèse était d'évaluer le fonctionnement des ischio-jambiers à différents niveaux d'allongement musculo- tendineux puis de transposer dans la pratique les résultats obtenus afin de concevoir des exercices plus spécifiques aux besoins des athlètes. Avant cela, une première partie avait pour but de proposer de nouvelles méthodes d'évaluation de terrain des ischio-jambiers. Les différents travaux réalisés pour cette thèse ont permis : 1) de proposer deux nouveaux outils de terrain pour l'évaluation de la flexibilité et de la force des ischio-jambiers ; 2) de montrer que le niveau d'allongement influence directement la force produite par les ischio-jambiers et de suggérer que ce niveau d'allongement semble être un stimulus au moins aussi déterminant que le mode de contraction musculaire pour générer des adaptations de l'architecture musculaire propices à la diminution du risque de blessure ; 3) de proposer des modalités spécifiques de renforcement des ischio-jambiers destinées aux sprinteurs dans une perspective de prévention des blessures et de montrer l'efficacité de ces recommandations sur l'amélioration d'un certain nombre de facteurs de risque de blessure. Finalement, ce travail a ouvert de nouvelles perspectives allant de la proposition d'exercices de renforcement de terrain au développement d'un système motorisé spécifique au sprint permettant le renforcement et l'évaluation de la force des ischio-jambiers en passant par différents projets de recherche. -- High-speed running sports accounts for the majority of hamstring strains. The terminal swing phase of the running cycle is believed to be the most hazardous as the hamstrings are undergoing an active lengthening contraction in a long muscle length position. Prevention-based strength training relies mainly on eccentric exercises. However, most hamstrings exercises like the Nordic hamstring are performed at an inadequately low hip-flexion angle. Thus, the objective of this thesis was to assess the hamstring function at different muscle lengths and depending on the obtained results to design strength exercises more specific to the athlete's need. Before that, a first part of this thesis aimed to develop new assessment methods of the hamstring on site. The different studies included in the present thesis allowed: 1) to propose two new methods to test the hamstring flexibility and strength on the field; 2) to show that the hamstring muscle length directly influences its level of strength, and to suggest that the training range of motion could be a dominant stimulus (as important than contraction type) for modifying the muscle architecture, which leads to a decrease in hamstring injury risk; 3) to define sprint specific parameters for prevention-based strength training, and to show the efficiency of these recommendations on the improvement of several injury risk factors for the hamstring. Finally, this thesis proposed new perspectives: 1) new strength exercises on site; 2) the development of a motorised device specific for the sprint which could be used to strength and to assess the hamstring; 3) several future research projects.
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Les ß2-agonistes sont des bronchodilatateurs qui sont prescrits pour traiter l'asthme et l'asthme induite par l'exercice (AIE). Il est relevant de comprendre s'il y a une utilisation adéquate de ces médicaments pour traiter l'AIE chez les athlètes de haut niveau, ou s'ils sont utilisés pour leur potentiel effet ergogénique sur la performance physique. Ce travail examine les actions centrales et périphériques sur la fonction contractile du muscle squelettique humain in vivo induits par l'ingestion d'une dose thérapeutique de ß2- agonistes. Le premier but était d'évaluer si les ß2-agonistes exerçaient une potentialisation de la contractilité du muscle humain et/ou un effet "anti¬fatigue" comme observé dans le modèle animal. Les résultats n'ont fournit aucune évidence d'une potentialisation sur le muscle squelettique humain in vivo non-fatigué et fatigué induit par l'administration orale de ß2-agonistes. Tout effet excitateur exercé par ce traitement sur le système nerveux central a été aussi exclu. Le deuxième but était de déterminer si les ß2-agonistes affaiblissaient la contractilité du muscle squelettique humain à contraction lente, et d'évaluer si ce changement pouvait interférer avec le contrôle moteur au muscle. Les résultats ont montré que les ß2-agonistes affaiblissent la contractilité des fibres lentes, comme conséquence de l'effet lusitrope positif se produisant dans ces fibres. La capacité de développer une force maximale n'est pas réduite par le traitement, même si une augmentation de la commande centrale au muscle est requise pour produire la même force lors de contractions sous-maximales. Le but final était d'examiner si une adaptation du contrôle moteur était re¬quis pour compenser l'affaiblissement des fibres lentes exercée par les ß2- agonistes pendant un exercice volontaire, et de déterminer si cette adaptation centrale pouvait accroître la fatigue musculaire. Malgré le fait que les résultats confirment l'effet affaiblissant induit par les ß2-agonistes, ce changement contractile n'influence pas le contrôle moteur au muscle pendant les contractions sous-maximales de l'exercice fatiguant, et n'accroît pas le degré de fatigue. Ce travail éclaircit les actions spécifiques des ß2-agonistes sur la fonction contractile du muscle squelettique humain in vivo et leurs influence sur le contrôle moteur. Les mécanismes sous-jacents de l'action ergogénique sur la performance physique produit par les ß2-agonistes sont aussi élucidés. -- ß2-Agonists are bronchodilators that are widely prescribed for the treatment of asthma and exercise-induced asthma (EIA). The extensive use of ß2-agonists by competitive athletes has raised the question as to whether there is a valid need for this class of drugs because of EIA or a misuse because of their potential ergogenic effect on exercise performance. This work investigated the central and peripheral actions that were elicited by the ingestion of a therapeutic dose of ß2-agonists on the contractility of human skeletal muscle in vivo. The first objective was to investigate whether ß2-agonists would potentiate muscle contractility and/or exert the "anti-fatigue" effect observed in animal models. The findings did not provide any evidence for the ß2-agonist-induced potentiation of in vivo human non-fatigued and fatigued skeletal muscle. Moreover, the findings exclude any excitatory action of this treatment on the central nervous system. The second objective was to explore whether the weakening action on the contractile function would occur after ß2-agonist intake in human slow-twitch skeletal muscle and to ascertain whether this contractile change may interfere with muscle motor control. The results showed that ß2-agonists weaken the contractility of slow-twitch muscle fibres as a result of the lusitropic effect occurring in these fibres. The maximal force-generating capacity of the skeletal muscle is not reduced by ß2-agonists, even though an augmented neural drive to muscle is required to develop the same force during submaximal contractions. The final objective was to examine whether a motor control adjustment is needed to compensate for the ß2-agonist-induced weakening effect on slow- twitch fibres during a voluntary exercise and to also assess whether this central adaptation could exaggerate muscle fatigue. Despite the findings confirming the occurrence of the weakening action that is exerted by ß2- agonists, this contractile change did not interfere with muscle motor control during the submaximal contractions of the fatiguing exercise and did not augment the degree of the muscle fatigue. This work contributes to a better understanding of the specific actions of ß2-agonists on the contractile function of in vivo human skeletal muscles and their influence on motor control. In addition, the findings elucidate mechanisms that could underlie the ergogenic effect that is exerted by ß2- agonists on physical performance.
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Regular aerobic exercise training, which is touted as a way to ameliorate metabolic diseases, increases aerobic capacity. Aerobic capacity usually declines with advanced age. The decline in aerobic capacity is typically associated by a decrease in the quality of skeletal muscle. At the molecular level, this decreased quality comes in part from perturbations in skeletal muscle mitochondria. Of particular is a decrease in the total amount of mitochondria that occupy the skeletal muscle volume. What is not well established is if this decrease in mitochondrial content is due to inactive lifestyle or the process of aging. Herein, the work of the thesis shows a clear connection between mitochondrial content and aerobic capacity. This indicates that active individuals with higher VChmax levels also contain higher volumes of mitochondria inside their muscle as opposed to sedentary counterparts who have lower levels of mitochondrial content. Upon taking these previously sedentary individuals and entering them into an aerobic exercise intervention, they are able to recover their mitochondrial content as well as function to similar levels of lifelong athletes of the same age. Furthermore, the results of this thesis show that mitochondrial content and function also correlate with exercise efficiency. If one is more efficient, he/she is able to expend less energy for a similar power output. Furthermore, individuals who increase in efficiency also increase in the ability to oxidize and utilize fat during pro-longed exercise. This increased reliance on fat after the intervention is associated with an increased amount of mitochondria, particularly in the intermyofibrillar region of skeletal muscle. Therefore, elderly adults who were once sedentary were able to recover mitochondrial content and function and are able to reap other health benefits from regular aerobic exercise training. Aging per se does not seem to be the culprit that will lead to metabolic diseases but rather it seems to be a lack of physical activity. -- Un entraînement sportif d'endurance, connu pour réduire le risque de développer des maladies métaboliques, augmente notre capacité aérobie. La capacité aérobie diminue généralement avec l'âge. Ce déclin est typiquement associé d'une diminution de la qualité du muscle squelettique. Au niveau moléculaire, cette diminution est due à des perturbations dans les mitochondries du muscle squelettique,, ce qui conduit à une diminution de la quantité totale des mitochondries présentes dans le muscle squelettique. Il n'a pas encore été établi si cette diminution de la teneur mitochondriale est due à un mode de vie sédentaire ou au processus du vieillissement. Ce travail de thèse montre un lien clair entre le contenu mitochondrial et la capacité aérobie. Il indique que des personnes âgées actives, avec des niveaux de V02max plus élevés, possèdent également un volume plus élevé de mitochondries dans leurs muscles en comparaison à leurs homologues sédentaires. En prenant des individus sédentaires et leur faisant pratiquer une activité physique aérobie, il est possible d'accroître leur contenu de même que leur fonction mitochondriale à des niveaux similaires à ceux d'athlètes du même âge ayant pratiqué une activité physique tout au long de leur vie. De plus, les résultats de ce travail démontrent que le contenu et la fonction mitochondriale sont en corrélation avec l'efficiscience lors d'exercice physique. En agumentant l'effiscience, les personnes sont alors capables de dépenser moins d'énergie pour une puissance d'exercice similaire. Donc, un volume mitochondrial accru dans le muscle squelettique, associé à une fonction mitochondriale améliorée, est associté à une augmentation de l'effiscience. En outre, les personnes qui augmentent leur effiscience, augmentent aussi leur capacité à oxyder les graisses durant l'exercice prolongé. Une augmentation du recours au graisses après l'intervention est associée à une quantité accrue de mitochondries, en particulier dans la région inter-myofibrillaire du muscle squelettique. Par conséquent, les personnes âgées autrefois sédentaires sont en mesure de récupérer leur contenu et leur fonction mitochondriale ainsi que d'autres avantages pour la santé grâce à un entraînement aérobie régulier. Le vieillissement en soi ne semble donc pas être le coupable conduisant aux maladies métaboliques qui semblent plutôt être lié à un manque d'activité physique.
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Introduction: Ski mountaineering is an increasingly popular winter sport and leisure activity. Elite athletes practice this sport with a high level of professionalism, but so far little scientific evidence was available to support their approach. The main aim of this work was to develop a specific knowledge about ski mountaineering, allowing providing specific recommendations for the practice. Methods: First we investigated energy cost (EC) and vertical energy cost (ECv). These two parameters were estimated with oxygen uptake, at different gradients (7 to 33%) and different speeds (2 to 7 km·∙h-‐1) on treadmill with roller skis and on snow with ski mountaineering gear. Then we assessed energy expenditure (EE) during a long duration ski mountaineering event by measuring heart rate and altitude all along the race and associating them with an EE. The EE was compared with the energy intake during the race. Hydration level was estimated by comparing body weight immediately before and after the race. The energy intake during the 4 days preceding the race was estimated with food diaries and compared with the guidelines. Results/discussion: EC and ECv of ski mountaineering were very high and varied with gradient and speed. ECv decreased between 7 and 33% and with increasing speed at steep gradients. For a 5 h 51 ± 53 min race, the mean EE was 22.6 ± 2.6 MJ. The energy intake covered 20 ± 7% of the EE and was about 14% lower than the recommendations. No significant dehydration was observed. For the longest (53 km) race, we can extrapolate the EE as about 40 MJ. Before the race the energy intake and especially the carbohydrate intake were far under the guidelines (83 ± 17% and 46 ± 13% of the recommendations). Conclusions: EC and EE of ski mountaineering are very high. To minimize the EE to reach the top of a mountain and optimize the performance, the skier should choose a steep gradient and combine this steep gradient with a fast speed. The CHO intake should be increased during but, also before the race while the fluid intake seemed to be adequate. -- Introduction : Le ski-‐alpinisme est un sport d'hiver qui s'est particulièrement développé durant les dernières décennies : de plus en plus de personnes pratiquent cette activité dans un cadre de loisirs et de plus en plus d'athlètes d'élite prennent part à des compétitions qu'ils préparent avec un haut degré de professionnalisme. Cependant, les connaissances scientifiques restent limitées et les athlètes ne disposent pas de recommandations précises et spécifiques. Le but principal de ce travail est donc de développer un savoir spécifique sur le ski-‐alpinisme, ce qui devrait permettre d'établir des recommandations pour la pratique. Méthode : Le coût énergétique (CE) et le coût énergétique vertical (CEv) du ski-‐alpinisme ont été calculés en mesurant la consommation d'oxygène à différentes pentes (7 à 33%) et vitesses (2 à 6.8 km·∙h-‐1) sur tapis roulant avec des skis à roulettes et sur le terrain avec des skis de randonnée. Ensuite, la dépense énergétique (DE) d'une course de ski-‐alpinisme de longue durée a été évaluée en mesurant la fréquence cardiaque et l'altitude en continu. La DE a été comparée à l'énergie consommée par les ravitaillements. Des carnets alimentaires ont permis d'estimer la consommation d'énergie (boissons et nourriture) pendant les 4 jours précédant la course. Résultats/discussion : Le CE du ski-‐alpinisme est très élevé. Le CEv diminue entre 2 et 6 km·∙h-‐1 et entre 7 et 33%. Pour une course de 5 h 51 ± 53 min (26 km), la DE était de 22.6 ± 2.6 MJ, alors que, pour le grand parcours de la Patrouille des Glaciers (53 km), elle serait d'environ 40 MJ. La consommation d'énergie, pendant le parcours de 26 km, couvrait 20 ± 7% de la DE et était inférieure de 14% aux recommandations, alors qu'aucune déshydratation significative n'était constatée. Les jours précédant la course, la consommation d'énergie et surtout d'hydrates de carbone était bien inférieure aux quantités recommandées (83 ± 17% et 46 ± 13% des recommandations). Conclusion : Le CE et la DE étaient très élevés. Pour minimiser la dépense lors d'une ascension, il faut combiner pente et vitesse élevées. La consommation d'hydrates de carbone devrait être massivement augmentée avant et pendant la course, alors que l'hydratation semble adéquate.
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Nombreux sont les groupes de recherche qui se sont intéressés, ces dernières années, à la manière de monitorer l'entraînement des sportifs de haut niveau afin d'optimaliser le rendement de ce dernier tout en préservant la santé des athlètes. Un des problèmes cardinaux d'un entraînement sportif mal conduit est le syndrome du surentraînement. La définition du syndrome susmentionné proposée par Kreider et al. est celle qui est actuellement acceptée par le « European College of Sport Science » ainsi que par le « American College of Sports Medicine», à savoir : « An accumulation of training and/or non-training stress resulting in long-term decrement in performance capacity with or without related physiological and psychological signs and symptoms of maladaptation in which restoration of performance capacity may take several weeks or months. » « Une accumulation de stress lié, ou non, à l'entraînement, résultant en une diminution à long terme de la capacité de performance. Cette dernière est associée ou non avec des signes et des symptômes physiologiques et psychologiques d'inadaptation de l'athlète à l'entraînement. La restauration de ladite capacité de performance peut prendre plusieurs semaines ou mois. » Les recommandations actuelles, concernant le monitoring de l'entraînement et la détection précoce du syndrome du surentrainement, préconisent, entre autre, un suivi psychologique à l'aide de questionnaires (tel que le Profile of Mood State (POMS)), un suivi de la charge d'entraînement perçue par l'athlète (p.ex. avec la session rating of perceived exertion (RPE) method selon C. Foster), un suivi des performances des athlètes et des charges d'entraînement effectuées ainsi qu'un suivi des problèmes de santé (blessures et maladies). Le suivi de paramètres sanguins et hormonaux n'est pas recommandé d'une part pour des questions de coût et de faisabilité, d'autre part car la littérature scientifique n'a, jusqu'ici, pas été en mesure de dégager des évidences à ce sujet. A ce jour, peu d'études ont suivi ces paramètres de manière rigoureuse, sur une longue période et chez un nombre d'athlète important. Ceci est précisément le but de notre étude.
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Référence bibliographique : Rol, 58518
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Référence bibliographique : Rol, 58519
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Référence bibliographique : Rol, 59571
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Référence bibliographique : Rol, 59572
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Référence bibliographique : Rol, 59573
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Référence bibliographique : Rol, 59574
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Référence bibliographique : Rol, 59576
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Référence bibliographique : Rol, 59781
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Référence bibliographique : Rol, 60101
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Référence bibliographique : Rol, 60102