995 resultados para 843
Resumo:
CARMA1 is a lymphocyte-specific member of the membrane-associated guanylate kinase (MAGUK) family of scaffolding proteins, which coordinate signaling pathways emanating from the plasma membrane. CARMA1 interacts with Bcl10 via its caspase-recruitment domain (CARD). Here we investigated the role of CARMA1 in T cell activation and found that T cell receptor (TCR) stimulation induced a physical association of CARMA1 with the TCR and Bcl10. We found that CARMA1 was constitutively associated with lipid rafts, whereas cytoplasmic Bcl10 translocated into lipid rafts upon TCR engagement. A CARMA1 mutant, defective for Bcl10 binding, had a dominant-negative (DN) effect on TCR-induced NF-kappa B activation and IL-2 production and on the c-Jun NH(2)-terminal kinase (Jnk) pathway when the TCR was coengaged with CD28. Together, our data show that CARMA1 is a critical lipid raft-associated regulator of TCR-induced NF-kappa B activation and CD28 costimulation-dependent Jnk activation.
Resumo:
Aquest treball de final de carrera vol fer un petit projecte informàtic i seguir-ne el cicle de vida, a més d'explorar la tecnologia Java 2 Enterprise Edition, que serà l'escollida per a implementar el projecte.
Resumo:
Background: Hand hygiene in the health context is a complex behaviour. There have been rarely given the role of the knowledge and attitudes as predictors of hand hygiene behaviour. The main objective of this work is the description of the development of a questionnaire on hand hygiene and the analysis of their measurement properties. Method: An instrument which was designed and validated a questionnaire. It was held in January 2009. It finally has had 50 items that assess risk behaviour intention before and after contact with the patient, declarative knowledge and attitudes about hand hygiene. It has been applied to 431 students of health sciences at the University of Granada. Results: There were three factor analysis, ultimately obtaining a general convergence value that explains 46.01% of the total variance and high reliability (a=0,843). There is correlation between knowledge and behavior intentions before and after patient contact (p <0.01).In turn, the attitude correlates only with behavioral intention before (p <0.05). The hand hygiene behavior refers to a higher mean after the completion of various health activities before the same (4.26 and 3.96 respectively). Both declarative knowledge and attitudes significantly predict behavioral intention, in particular the conduct before the contact with the patient (R2 = 0.100, standardized Beta 0.256 for knowledge and 0.145 for attitudes). Conclusions: The questionnaire shows high internal consistency. We have obtained a valid tool for assessing risk behavior, knowledge and attitudes about students’ hand hygiene in health sciences. The tool detects deficiencies in basic skills in students.
Resumo:
4. Résumés 4.1. Consommation de psychotropes et délinquance dans une perspective comparative internationale 4.1.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques : Ribeaud, Denis (2003). << Drug use and crime >>, In: Junger-Tas, J., I. Marshall & D. Ribeaud : Delinquency in an International Perspective : The International Self-Reported Delinquency Study (ISRD), 65-90. Monsey (NY) USA & The Hague, NL: Criminal Justice Press & Kugler Publications. 4.1.2. Résumé Il s'agit ici d'un chapitre dans une monographie portant sur des analyses comparatives menées avec les données de l'International Self-Reported Delinquency Study (ISRD). Le but primaire de cette étude était d'étudier différences et similarités entre différents pays occidentaux d'une part quant à la prévalence et à l'incidence de différents types de délinquance juvénile et d'autre part quant aux facteurs de risques et aux causes de cette délinquance. L'étude a été menée - selon le pays - soit sur la base d'interviews personnelles standardisées soit sur la base de questionnaires écrits et complétés en classe. En tout, l'échantillon analysé comprend 10'843 jeunes âgés entre 14 et 21 ans et provenant des pays Suivants: Belgique, Allemagne, Angleterre et Pays de Galles, Finlande, Italie, Pays-Bas, Irlande du Nord, Portugal, Espagne, Etats-Unis, Suisse. De plus amples informations sur la méthodologie de cette étude se trouvent au deuxième chapitre de l'ouvrage. Le chapitre portant sur la consommation de psychotropes ainsi que sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance traite les questions de recherche esquissées au chapitre précédent. Elles sont brièvement récapitulées ci-dessous ensemble avec les méthodes choisies pour les analyses correspondantes ainsi que les résultats qui en ont découlé. La première question - d'ordre méthodologique - porte sur l'appréciation de la validité externe des taux de prévalence trouvés dans l'échantillon ISRD. La validité externe a été établie en corrélant les taux de prévalence ISRD avec ceux trouvés dans cinq autres études présentant des taux méthodologiquement comparables. Les résultats suggèrent que la validité externe peut être caractérisée de satisfaisante pour autant que les comparaisons soient menées avec des séries de données de qualité - soit d'un niveau de standardisation - comparable à celle des données ISRD. La validité des données ayant été établie, nous avons ensuite comparé la prévalence de la consommation de cannabis et d'un groupe de substances dites « dures » (héroïne, cocaïne, LSD, amphétamines et autres produits stupéfiants de synthèse) entre les différents échantillons étudiés. Les résultats montrent tout d'abord des différences fort prononcées entre les différents pays et villes étudiés. Ensuite, on constate une corrélation prononcée entre les taux de consommation de cannabis et ceux d'autres stupéfiants. De manière générale, les pays anglophones présentent les taux de consommation les plus élevés. Les taux de consommation de « drogues dures » plus élevé dans ces pays s'expliquent pour une bonne partie du fait de la disponibilité dans ces pays de produits stupéfiants de synthèse encore largement inconnus à l'époque sur le continent. Nous avons ensuite étudié les différences de sexe par rapport à la consommation de psychotropes. Dans le groupe des 14 à 18 ans qui est typiquement celui avec les taux de délinquance les plus élevés, ces différences sont plus atténuées que pour d'autres types de délinquance juvénile. En comparant les différents échantillons l'on décèle à nouveau de grandes variations entre les pays étudiés : Contrairement aux autres échantillons, l'Angleterre, la Finlande, les Etats-Unis et l'Allemagne ne présentent quasiment pas de différences entre les sexes. Dans le groupe des 19 à 21 ans les différences entre les sexes sont nettement plus marquées. Nous avons tenté d'expliquer cette interaction entre âge et sexe avec une socialisation différentielle des sexes à l'usage de stupéfiants : Ainsi les filles seraient plutôt initiées à la consommation par des partenaires plus âgées, alors que les garçons apprendraient l'usage de stupéfiants plutôt par des pairs du même âge. L'analyse de l'âge d'initiation à la consommation des différentes substances présente des similarités frappantes entre les échantillons étudiés Plus une substances est proscrites et plus sa consommation est marginalisée, plus élevé est l'âge d'initiation. C'est ainsi que la consommation d'alcool débute en moyenne à 13,5 ans, celle de cannabis 15,0 et celle d'autres stupéfiants à 15,8 ans. Les âges d'initiation aux stupéfiants sont le plus bas aux Etats-Unis, suivi de l'Angleterre et des pays ibériques. De manière générale, nous avons pu déceler une forte corrélation négative entre l'âge d'initiation à la consommation d'une substance illicite et le taux de prévalence : Plus ce taux de consommation est élevé dans un pays donné, plus l'âge d'initiation est bas. Cela suggère que l'âge d'initiation est lié à la disponibilité d'une substance. Concernant le « chevauchement » entre la consommation de différentes substances, nous avons à nouveau constaté de grande similarités entre les différents échantillons : Presque tous les consommateurs de cannabis sont aussi consommateurs d'alcool, alors que l'inverse n'est pas le cas. Similairement, presque tous les consommateurs de « drogues dures » ont déjà fait usage de cannabis, [ors qu'inversement la majorité des consommateurs de cannabis n'a mais utilisé d'autres stupéfiants. En tenant compte que biographiquement la consommation d'alcool et de cannabis précède .11e d'autres stupéfiants, ces observations nous mènent à conclure que la consommation d'alcool et de cannabis est une condition quasiment nécessaire, mais non suffisante, à l'initiation à d'autres stupéfiants. Fous discuterons plus bas les différences du niveau de chevauchement âtre les échantillons. Nos analyses sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance montrent qu'il existe, dans tous les échantillons, une corrélation prononcée entre consommation de stupéfiants d'une part, et e délinquance violente et contre la propriété d'autre part. Afin 'élucider un éventuel ordre causal entre les délits contre la propriété et la consommation de stupéfiants, nous avons ensuite étudié la séquence e leurs âges d'initiation respectifs. Typiquement, la commission de délits contre la propriété précède la consommation de substances licites. Par contre, si on limite l'analyse à de sérieux délits contre la propriété, on trouvera que, typiquement, l'initiation à la consommation de stupéfiants précédera ce type de délinquance. Ceci pourrait donc indiquer que la commission de délits sérieux contre la propriété est une cause directe du besoin d'argent généré par une consommation de stupéfiants habituelle (délinquance « économico compulsive ») ou du moins indiquer une plus forte attache dans un milieu délinquant du fait de la consommation de substances illicites (stade du « renforcement mutuel »). Un des buts des analyses comparatives présentées dans ce chapitre était aussi de déceler un éventuel impact des différentes politiques en matière de stupéfiants sur les taux de consommation. De manière générale, aucun lien n'a pu être établi entre le niveau de répression de la consommation et les taux de consommation. En effet, les taux de consommation les plus élevés ainsi que les âges d'initiation les plus bas ont été décelés pour les Etats-Unis, soit un des pays occidentaux poursuivant probablement une des plus strictes politiques en matière de stupéfiants autant licites qu'illicites, en particulier en ce qui concerne les mineurs. D'autre part, la politique en matière de cannabis relativement libérale que poursuivent les Pays-Bas génère des taux de consommation correspondant à la moyenne occidentale. Cependant, les différents résultats trouvés pour les Pays-Bas indiquent que la politique de séparation du marché du cannabis de ceux d'autres stupéfiants poursuivie dans ce pays semble avoir atteint ses buts à différents niveaux. Alors que le taux de consommation de cannabis n'est pas plus élevé que dans la moyenne européenne, le taux de consommation d'autres stupéfiants se trouve être parmi les plus bas décelés dans les échantillons analysés, de même que le taux de « chevauchement » entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. Par ailleurs, il semble que cette politique de séparation a aussi un effet bénéfique sur l'âge d'initiation à la consommation d'autres stupéfiants puisque aux Pays-Bas cet âge se trouve être parmi les plus élevés. Ces observations semblent donc indiquer qu'aux Pays-Bas la limite séparant la consommation de cannabis de celle d'autres stupéfiants semble plus « difficile » à franchir que dans d'autres pays. A l'autre extrême du spectre des politiques en matière de stupéfiants, on constate que la politique plus globalement répressive menée aux Etats-Unis est associée à un chevauchement beaucoup plus prononcé entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. En d'autres termes, il semble que plus une politique en matière de stupéfiants est indifféremment répressive, plus elle facilitera le passage de la consommation de cannabis à celle d'autres stupéfiants, sans pour autant diminuer le niveau global de consommation, alors qu'une politique tentant de séparer les différents marchés en se montrant plus tolérante envers certaines substances moins addictives limitera le taux de ceux passant à usage de substances plus nocives. Nous sommes bien évidemment conscients qu'il s'agit ici de considérations rudimentaires basées sur une comparaison des extrêmes. C'est pourquoi, dans le chapitre final de l'ouvrage, nous avons tenté d'indiquer quels efforts devraient être entrepris afin de mieux opérationnaliser les politiques nationales en matière de stupéfiants. En effet, ce n'est que sur la base de tels efforts de standardisation qu'une analyse comparative quantitative satisfaisant à des critères scientifiques plus rigoureux deviendrait possible et permettrait dès lors de mieux dégager l'impact des politiques mises en oeuvre. 4.1.3. Contribution personnelle à cette recherche Le projet ISRD a été conçu entre 1988 et 1990 par un groupe de chercheurs qui s'était initialement rencontré dans le cadre d'un atelier international de l'OTAN sur les méthodes avancées organisé par le prof. Malcolm W. Klein et le Centre de recherche et de documentation du Ministère de la Justice des Pays-Bas (WODC). Par la suite c'est ce -même ministère qui sous l'égide du Prof. Josine Junger-Tas s'est chargé de la coordination du projet. La récolte de données dans les différents pays s'est déroulée entre 1991 et 1992 sous la direction des groupes de recherches nationaux respectifs. Après la parution du premier volume sur cette recherche en 1994 (Junger-Tas et al., 1994) présentant les résultats individuellement au niveau de chaque pays, le WODC s'est chargé d'assembler les bases de données des différents échantillons en une seule base de donnée en vue des analyses comparatives. Faute de fonds, il fallu attendre une requête du Prof. Martin Killias auprès du FNRS pour reprendre les travaux. C'est dans le cadre du projet ainsi octroyé que j'ai réalisé entre septembre 1999 et juin 2002, ensemble avec les Prof. Josine Junger-Tas et Ineke Haen Marshall, ma recherche sur la base de données ISRO. La première tâche a consisté à achever les efforts de standardisation entamés par le WODC. Bien qu'<< invisibles >>, ce n'est que sur la base de ces fastidieux travaux que des analyses comparatives dignes de ce nom ont été rendues possible. De manière générale, les données ont été standardisées par rapport aux populations retenues dans l'échantillon, par rapport aux modalités des réponses - certains chercheurs avaient opté pour d'autres formats de réponses que leurs collègues - ainsi que par rapport à la codification des valeurs manquantes. Dans un deuxième temps, nous avons créé différents indicateurs de la délinquance juvénile (variables dépendantes) ainsi qu'une série de variables explicatives sur la base de recodifications et recombinaisons des variables originales. Ce n'est qu'après ces travaux préparatifs décrits en détail au chapitre 2 de l'ouvrage que les analyses proprement dites ont été effectuées. Ainsi, ma contribution à l'ouvrage en question a consisté à standardiser la base de données tel que nous l'avions reçue du WODC, ensuite à créer des variables en vue des analyses comparatives et finalement à effectuer tolites les analyses présentées dans l'ouvrage sauf celles du chapitre 7. Pour ce qui est des travaux de rédaction, j'y ai contribué comme auteur unique du chapitre 5, soit celui faisant partie de la présente thèse de doctorat, ainsi que comme co-auteur des chapitres 1, 2, 6 et 8. 4.2. Le lien « drogue-criminalité » dans la perspective de la théorie du contrôle de soi de Gottfredson et Hirschi 4.2.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis & Eisner, Manuel (2006). « The "drug-crime link" from a self-control perspective: An empirical test in a Swiss youth sample », European Journal of Criminology, 3 (1), 33-68. 4.2.2. Résumé Cet article se propose d'explorer dans quelle mesure un déficit du contrôle de soi (« low self-control ») est propre à expliquer le lien empiriquement bien établi entre consommation de psychotropes et délinquance. Sur la base d'un échantillon représentatif de plus de 2'600 élèves de 9erne du canton de Zurich (cf. Eisner et al., 2000) nous nous proposons de réanalyser la dimensionalité de l'échelle du contrôle de soi développée par Grasmick et al. (1993) au moyen d'analyses factorielles confirmatoires. Ces analyses nous ont mené à un modèle factoriel de second ordre composé de cinq dimensions. Ce modèle suggère que tels que le réclament Gottfredson et Hirschi dans leur publication originale (1990) les traits de la personnalité « impulsivité », « goût du risque », « manque de tolérance aux frustrations >), « égocentrisme » ainsi que « préférence pour des activités physique » peuvent effectivement être conçus comme les éléments d'un unique trait sous-jacent de la personnalité, soit le « déficit de contrôle de soi ». Toutefois, en désaccord avec la théorie, nos analyses ont montré qu'une sixième caractéristique prétendument constituante du « déficit de contrôle de soi », soit une « préférence pour des tâches aisées », ne peut être empiriquement conçue comme telle. Le modèle de mesure du « déficit de contrôle de soi » ainsi établi est ensuite utilisé comme variable explicative de deux dimensions comportementales, soit la consommation de substances psychoactives d'une part et la délinquance générale d'autre part. Les résultats indiquent que le « déficit de contrôle de soi » est un prédicteur aussi puissant que stable des deux types de comportements à problème, ceci corroborant donc la théorie de Gottfredson et Hirschi. Toutefois, bien que le « déficit de contrôle de soi » explique une part substantielle de la corrélation entre les deux dimensions comportementales - soit le lien entre consommation de psychotropes et délinquance - il reste une corrélation résiduelle substantielle entre ces deux types de comportements. Diverses considérations théoriques nous ont mené à la conclusion que cette corrélation résiduelle est plus probablement attribuable à des facteurs dynamiques (« state dependent factors », Nagin et Paternoster, 2000) qu'a d'autres facteurs stables de la personnalité (concept de la « population heterogeneity », Nagin et Paternoster, 2000) Nous avons par ailleurs analysé dans quelle mesure chaque sous-dimension du « déficit de contrôle de soi » est apte à expliquer la consommation de substances psychoactives, la délinquance ainsi que le lien entre les deux. Ces analyses suggèrent qu'au niveau de la prédiction de ces deux types de comportements, le « déficit de contrôle de soi » pourrait être réduit à un construit bidimensionnel composé des traits de l'« impulsivité » et du « goût du risque ». L'article se conclut par une discussion des résultats trouvés dans le contexte de la recherche passée ainsi que du débat théorique en cours. En particulier, j'ai tenté de démontrer comment le modèle proposé par Brochu (1995) peut être conçu comme une tentative d'intégration des modèles théoriques centrés sur les différences stables dans la population (« population heterogeneity ») - parmi lesquels aussi la théorie du « déficit du contrôle de soi » et ceux s'intéressant plutôt aux facteurs dynamiques (« state dependence ») et comment ce modèle permet de réconcilier ces deux approches à priori contradictoires. 4.2.3. Contribution personnelle à cette recherche L'étude zurichoise à la base de cette contribution a été menée sous la direction du Prof. Manuel Eisner entre 1999 et 2000 et financée par la Département de l'éducation du Canton de Zurich. Le questionnaire ainsi que la méthodologie de l'étude à la base de l'étude ont été développés par l'Institut de recherche criminologique de Basse-Saxonie (KFN). Il convient cependant d'indiquer ici que c'est au Prof. Eisner que revient le mérite d'avoir ajouté l'échelle de Grasmick et al. au questionnaire. Ayant fait d'emblée partie de l'équipe de recherche, j'ai eu l'occasion de participer autant à l'adaptation du questionnaire qu'a la planification et la coordination de la récolte de données. En particulier, le domaine de l'échantillonnage m'a été entièrement confié. La saisie ainsi que la préparation des données ont été assurées par le KFN. Ma contribution à l'article en question comprend autant sa conception, la réalisation des analyses, ainsi que sa rédaction. La contribution de mon co-auteur, Manuel Eisner, a tout d'abord consisté en sa fonction de directeur de recherche de même que, dans la version finale soumise à l'European Journal of Criminology, dans la relecture critique de l'article et dans la co-rédaction des conclusions. 4.3. Effets à long terme des essais avec prescription d'héroïne sur la délinquance des consommateurs d'héroïne traités 4.3.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2004). « Long-term impacts of the Swiss heroin prescription trials on crime of treated heroin users >), Journal of Drug Issues, 34 (1), 163-194. 4.3.2. Résumé Dans le cadre des projets suisses avec prescription d'héroïne (PROVE, 1994-1996) plus de 1'000 consommateurs d'héroïne gravement dépendants ont été enrôlés autant dans le programme de traitement que dans son évaluation scientifique. Alors que les effets à court et à moyen terme avaient été analysés en détail dans des études précédentes (cf. Killias et al., 1999; Uchtenhagen et al., 1999), peu de données étaient disponibles sur les effets du programme à plus long terme, les données sur les participants ayant interrompu le programme étant particulièrement rares. Afin de remplir partiellement cette lacune, en été 2000, les fichiers de police de tous les participants au programme - soit donc aussi de ceux qui l'avaient quitté entre-temps - ont été saisis auprès des onze corps de police recouvrant toutes les localités où un programme avec prescription d'opiacés avait été mis en place. Sur la base de ces données, notre article analyse les effets à long terme - soit sur une période de 48 mois après l'admission - du programme PROVE sur la délinquance et, dans une certaine mesure, sur les comportements addictifs des participants. Avant la présentation des résultats proprement dit, nous avançons quelques réflexions méthodologiques sur la validité des données de police comme indicateurs de l'évolution de l'implication délinquante, l'argument principal étant qu'il est peu probable que le déclin général observé soit lié à une diminution de la dénonciation de délits par la police puisque le déclin constaté pour les délits typiquement découverts et dénoncés par la police (p. ex. infractions contre la LStup) est presque identique à celui observé pour les délits typiquement dénoncés par la population générale et le commerce (p. ex. vols et cambriolages). Toutefois nous constatons que cette congruence n'est que partielle pour ce qui est de la période avant le début du traitement et tentons d'expliquer cette dissimilarité. Les résultats suggèrent que la prescription d'héroïne est à la source d'un déclin prononcé et stable de l'implication délinquante des personnes traitées. Un désistement similaire peut être observé pour une large gamme de délits et pour différentes sous-populations - par rapport à l'âge, au sexe, à la consommation d'autres substances et à la durée du traitement. Bien que la diminution la plus prononcée soit observée dans le groupe de ceux traités sans interruption, il semble toutefois que les effets du traitement persistent dans la période post-traitement. Il est en particulier intéressant de noter que les taux post-traitement pour possession d'héroïne se stabilisent à un niveau bas, ceci indiquant que la majorité de ceux ayant quitté le programme ne reprennent pas leur consommation d'héroïne. Comme le suggèrent certaines analyses complémentaires, il semble que cette stabilisation est en particulier due à la capacité du programme de rediriger la majorité des patients vers des traitements alternatifs une fois que ceux-ci ont quitté le programme. 4.3.3. Contribution personnelle à cette recherche L'article en question fait partie d'une recherche mandatée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) en 1999. S'agissant d'une étude de suivi au premier mandat d'évaluation criminologique du programme PROVE par l'OFSP, sa méthodologie était prédéfinie d'emblée. L'équipe de recherche dirigée par le Prof. Martin Killias et constituée de Marcelo Aebi et de moi-même - ainsi que de quelques autres collaborateurs et étudiants chargés de la récolte proprement dite - a toutefois revu et amélioré le schéma de récolte développé lors de la première étude. J'ai ensuite participé à cette étude en tant que coordinateur de la récolte de données dans les corps de police suisses alémaniques impliqués (à l'exception de Bâle-Ville). La coordination de la saisie et la préparation des données ont été principalement assurées par Marcelo Aebi. Par la suite j'ai mené une première analyse de ces données qui a abouti à une première publication (Ribeaud Aebi, 2001). Certains résultats ont aussi été présentés dans le rapport de recherche correspondant (Killias et al., 2002). L'article présenté ici se distingue des publications susmentionnées par une réanalyse approfondie des données de police récoltées en 2000. J'en ai entièrement assuré la conception, les analyses ainsi que la rédaction. 4.4. La diminution de la délinquance dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne: Est-elle due à la réintégration sociale des personnes traitées ? 4.4.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2005). « Gibt es einen Delinquenzrückgang durch soziale Reintegration im Rahmen der schweizerischen Heroin-verschreibungsversuche? >), Sucht, 51 (2), 76-87. 4.4.2. Résumé Le but de cet article est d'examiner si la diminution de la délinquance des personnes traitées dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne (PROVE) est accompagnée, au niveau de l'individu, d'une évolution complémentaire des indicateurs de la situation sociale et des comportements addictifs de ces personnes, ceci entre autre dans le but de vérifier si le désistement observé est attribuable à un processus de réintégration sociale. Afin de vérifier cette hypothèse générale, nous avons tout d'abord fusionné la base contenant les données des interviews de suivi sur les comportements délinquants avec celle portant sur le domaine des comportements addictifs et sur l'intégration sociale et économique des patients. En effet, avant cette recherche, ces deux bases de données n'avaient jamais été analysées conjointement au niveau individuel. Qui plus est, les résultats publiés sur ces deux domaines ne se basaient pas sur les mêmes échantillons, rendant donc les comparaisons entre les deux domaines quelque peu hasardeuses. C'est pourquoi nous avons, sur la base de ces données fusionnées, tout d'abord vérifié s'il s'en dégageait les mêmes lignes de développement que celles observées dans les publications originales, soit Killias et al. (2003) et Uchtenhagen et al. (1999). À une exception près qui concernait l'intégration professionnelle, nous avons pu reproduire les résultats originaux. Nous avons ensuite procédé à la vérification de l'hypothèse centrale en nous concentrant sur le groupe des patients ayant indiqué des activités délinquantes avant l'entrée dans le programme. L'analyse, techniquement basée sur des régressions logistiques bivariées, consistait à examiner, pour chaque indicateur de la situation sociale et des comportements addictifs, s'il y avait un parallélisme entre désistement et réintégration sociale ou comportements addictifs. Plus concrètement, il s'agissait d'examiner si, par exemple, ceux qui ne présentaient plus de délinquance pendant le traitement étaient surreprésentés dans le groupe de ceux qui avaient trouvé un emploi ou qui en avaient toujours eu un. Les résultats nous ont mené à une vue différenciée du phénomène de désistement, en ce sens que le retrait de la « scène de la drogue » ne peut être confondu avec une réintégration socio-économique : En effet, alors que la diminution de la délinquance va de pair avec un retrait de la « scène de la drogue » et des comportements addictifs correspondants, nous n'avons pas pu observer un parallélisme équivalent entre désistement et réintegration sociale telle qu'indiquée par des indicateurs comme l'emploi, la dépendance d'aides financières ou encore la situation de logement. Nos analyses nous mènent à la conclusion que la réduction de la délinquance s'explique essentiellement par le fait de la relâche de compulsions économiques engendrées par la prescription d'héroïne et non du fait d'une réintégration sociale. Des publications récentes sur l'évolution à long terme de la situation sociale des personnes traitées (cf. semblent d'ailleurs indiquer que, même après plusieurs années de traitement, l'intégration socio-économique des patients ne s'est guère améliorée. Ceci suggère que l'appui psychosocial offert aux patients et qui était censé assurer leur réintégration ne s'est montré guère efficace. Ces résultats sont aussi intéressant au niveau théorique : En effet, alors qu'ils corroborent le concept de délinquance « économico-compulsive », telle que décrit par Brochu (1995), ils sont en opposition autant avec la théorie du « contrôle de soi » de Gottfredson et Hirschi (1990), qui n'offre pas les instruments théoriques nécessaires à l'explication d'une pareil « implosion » de l'activité délinquante, qu'avec la théorie du contrôle social de Hirschi (1969) qui aurait laissé supposer que la diminution de la délinquance devrait aller de pair avec un renforcement des liens avec la société conventionnelle. 4.4.3. Contribution personnelle à cette recherche S'agissant d'une réanalayse de données récoltées entre 1994 et 1996, soit avant mon arrivée à l'IPSC, il est évident que je n'ai pas eu l'occasion de participer à la conception générale du projet PROVE, au développement des instruments, ainsi qu'a la récolte de données. Ma première tâche a consisté à assembler les données de suivi de l'évaluation criminologique, soit de l'étude menée à l'IPSC, avec celles de l'évaluation du développement psychosocial, soit l'étude menée à l'Institut Kir Suchtforschung (ISF). Comme pour l'étude ISRD, ces travaux préparatoires se sont avérés fort délicats et de longue haleine L'idée de recherche m'était venue en constatant que, d'une part, nous disposions de résultats acquis concernant l'effet bénéfique du programme PROVE sur la diminution de la délinquance des personnes traitées, ainsi que sur différents domaines de leurs situation sociale, et que d'autre part, peu de connaissances étaient acquises sur les mécanismes du processus de désistement. Disposant de données longitudinales prospectives pour les deux domaines comportementaux, ce ne fût plus qu'un petit pas que de conclure qu'une analyse de la coévolution au niveau individuel entre les comportements délinquants, d'une part, et certains indicateurs du domaine psychosocial, d'autre part, pourrait s'avérer utile pour la détection de tels mécanismes. C'est sur la base de cette réflexion et de ces travaux préparatoires que j'ai ensuite analysé les données et que j'ai présenté des premiers résultats au colloque de l'Association des criminologues de langue française (AICLF) en 2002. L'article finalement soumis auprès de « Sucht » se base sur un affinement de ces analyses initiales.
Resumo:
BACKGROUND Adherence to interferon β-1b (INFβ-1b) therapy is essential to maximize the beneficial effects of treatment in multiple sclerosis (MS). For that reason, the main objectives of this study are to assess adherence to INFβ-1b in patients suffering from MS in Spain, and to identify the factors responsible for adherence in routine clinical practice. METHODOLOGY/PRINCIPAL FINDINGS This was an observational, retrospective, cross-sectional study including 120 Spanish patients with MS under INFβ-1b treatment. Therapeutic adherence was assessed with Morisky-Green test and with the percentage of doses received. The proportion of adherent patients assessed by Morisky-Green test was 68.3%, being indicative of poor adherence. Nevertheless, the percentage of doses received, which was based on the number of injected medication, was 94.3%. The main reason for missing INFβ-1b injections was forgetting some of the administrations (64%). Therefore, interventions that diminish forgetfulness might have a positive effect in the proportion of adherent patients and in the percentage of doses received. In addition, age and comorbidities had a significant effect in the number of doses injected per month, and should be considered in the management of adherence in MS patients. CONCLUSION/SIGNIFICANCE Among all the available methods for assessing adherence, the overall consumption of the intended dose has to be considered when addressing adherence.
Resumo:
The high proportion of cases of cutaneous leishmaniasis reported amongst residents in the city of Bandeirantes, in the state of Paraná, Brazil, led the authors to investigate the phlebotomine fauna in both urban and rural environments. The sandflies were captured with automatic light traps from 07:00 pm-07:00 am fortnightly in 11 urban peridomiciles from April 2008-March 2009 and monthly in three ecotopes within four rural localities from April 2009-March 2010. In one of these latter localities, sandfly capture was conducted with white/black Shannon traps during each of three seasons: spring, summer and fall. A total of 5,729 sandflies of 17 species were captured. Nyssomyia neivai (46.7%) and Nyssomyia whitmani (35.3%) were the predominant species. In this study, 3,865 specimens were captured with automatic light traps: 22 (0.083 sandflies/trap) in the urban areas and 3,843 (26.69 sandflies/trap) in the rural areas. Ny. neivai was predominant in urban (68.2%) and rural (42.8%) areas. A total of 1,864 specimens were captured with the white/black Shannon traps and Ny. neivai (54.5%) and Ny. whitmani (31.4%) were the predominant species captured. The small numbers of sandflies captured in the urban areas suggest that the transmission of Leishmania has occurred in the rural area due to Ny. neivai and Ny. whitmani as the probable vectors.
Resumo:
Les événements ayant secoué l'Égypte au début de l'année 2011, et ayant pris depuis le nom de « Révolution du 25 janvier », soulèvent de nombreuses questions. Parmi celles-ci, l'interrogation sur la participation massive d'une population considérée comme apathique ou dépolitisée est centrale. En effet, on peut penser qu'il n'y a rien de particulièrement « révolutionnaire » à voir des militants aguerris protester collectivement une énième fois. En revanche, élucider le passage à l'action de ces dizaines de milliers de personnes qui n'avaient jamais participé politiquement pose problème. Cet article tente de contribuer à la compréhension de ce phénomène à partir de l'étude localisée de la mobilisation de jeunes Cairotes fin janvier/début février 2011.
Resumo:
OBJECTIVE To assess the effectiveness of glatiramer acetate (GA) compared to other multiple sclerosis (MS) therapies in routine clinical practice. MATERIALS AND METHODS Observational cohort study carried out in MS patients treated with GA (GA cohort) or other MS therapies -switched from GA- (non-GA cohort). Study data were obtained through review of our MS patient database. The primary endpoint was the Expanded Disability Status Scale (EDSS) scores reached at the end of treatment/last check-up. RESULTS A total of 180 patients were included: GA cohort n = 120, non-GA cohort n = 60. Patients in the GA cohort showed better EDSS scores at the end of treatment/last check-up (mean ± SD, 2.8 ± 1.8 vs. 3.9 ± 2.2; P = 0.001) and were 1.65 times more likely to show better EDSS scores compared to the non-GA cohort (odds ratio, 0.606; 95%CI, 0.436-0.843; P = 0.003). Patients in the GA cohort showed longer mean time to reach EDSS scores of 6 (209.1 [95%CI, 187.6-230.6] vs. 164.3 [95% CI, 137.0-191.6] months; P = 0.004) and slower disability progression (hazard ratio, 0.415 [95%CI, 0.286-0.603]; P < 0.001). The annualized relapse rate was lower in the GA cohort (mean ± SD, 0.5 ± 0.5 vs. 0.8 ± 0.5; P = 0.001) and patients' quality of life was improved in this study cohort compared to the non-GA cohort (mean ± SD, 0.7 ± 0.1 vs. 0.6 ± 0.2; P = 0.01). CONCLUSIONS GA may slow down the progression of EDSS scores to a greater extent than other MS therapies, as well as achieving a greater reduction in relapses and a greater improvement in patients' quality of life. Switching from GA to other MS therapies has not proved to entail a better response to treatment.
Resumo:
OBJECTIVE To assess Spanish and Portuguese patients' and physicians' preferences regarding type 2 diabetes mellitus (T2DM) treatments and the monthly willingness to pay (WTP) to gain benefits or avoid side effects. METHODS An observational, multicenter, exploratory study focused on routine clinical practice in Spain and Portugal. Physicians were recruited from multiple hospitals and outpatient clinics, while patients were recruited from eleven centers operating in the public health care system in different autonomous communities in Spain and Portugal. Preferences were measured via a discrete choice experiment by rating multiple T2DM medication attributes. Data were analyzed using the conditional logit model. RESULTS Three-hundred and thirty (n=330) patients (49.7% female; mean age 62.4 [SD: 10.3] years, mean T2DM duration 13.9 [8.2] years, mean body mass index 32.5 [6.8] kg/m(2), 41.8% received oral + injected medication, 40.3% received oral, and 17.6% injected treatments) and 221 physicians from Spain and Portugal (62% female; mean age 41.9 [SD: 10.5] years, 33.5% endocrinologists, 66.5% primary-care doctors) participated. Patients valued avoiding a gain in bodyweight of 3 kg/6 months (WTP: €68.14 [95% confidence interval: 54.55-85.08]) the most, followed by avoiding one hypoglycemic event/month (WTP: €54.80 [23.29-82.26]). Physicians valued avoiding one hypoglycemia/week (WTP: €287.18 [95% confidence interval: 160.31-1,387.21]) the most, followed by avoiding a 3 kg/6 months gain in bodyweight and decreasing cardiovascular risk (WTP: €166.87 [88.63-843.09] and €154.30 [98.13-434.19], respectively). Physicians and patients were willing to pay €125.92 (73.30-622.75) and €24.28 (18.41-30.31), respectively, to avoid a 1% increase in glycated hemoglobin, and €143.30 (73.39-543.62) and €42.74 (23.89-61.77) to avoid nausea. CONCLUSION Both patients and physicians in Spain and Portugal are willing to pay for the health benefits associated with improved diabetes treatment, the most important being to avoid hypoglycemia and gaining weight. Decreased cardiovascular risk and weight reduction became the third most valued attributes for physicians and patients, respectively.
Resumo:
We report on the medical history of a Caucasian smoker woman diagnosed with a stage IV NSCLC adenocarcinoma, characterized by a rare epidermal growth factor receptor (EGFR) point mutation in exon 21 codon 843 (p.V843I/c.2527G>A/COSMIC ID 85894). This genetic alteration revealed to be germline, after its presence was demonstrated in chondroblasts from the bone biopsy. While it is the first description of germline V843I mutation without concomitant additional known EGFR activating mutation, we modeled the EGFR ATP catalytic domain in complex with ATP, gefitinib and erlotinib using computer-aided approaches to estimate possible changes in affinity upon the V843I mutation.
Resumo:
Monthly Statistical Movement Summary for Entire Iowa Department of Corrections
Resumo:
Post-thrombotic syndrome (PTS) is the most frequent chronic complication of deep vein thrombosis with an estimated prevalence of 30-50%. PTS is a significant cause of disability, especially when complicated by venous ulcers. Therefore, it has important socio-economic consequences for both the patient and the health care system. Aim of this review is to resume state of the art literature on the management of PTS.
Resumo:
Aims: In a head-to-head study, we compared the effects of strontium ranelate (SrRan) and alendronate (ALN), anti-osteoporotic agents with antifracture efficacy, on bone microstructure, a component of bone quality, hence of bone strength. Methods: In a randomised, double-dummy, double-blind controlled trial, 88 postmenopausal osteoporotic women were randomised to SrRan 2g/day or ALN 70mg/week for 2 years. Microstructure of the distal radius and distal tibia were assessed by HR-pQCT after 3,6,12,18 and 24 months of treatment. Primary endpoint was HR-pQCT variables relative changes from baseline. An ITT analysis was applied. Results: Baseline characteristics were similar in both groups (mean ±SD): age: 63.6±7.5 vs. 63.7±7.6 yrs; L1-L4T Score: -2.7±0.8 vs. -2.8±0.8g/cm², Cortical Thickness (CTh), trabecular bone fraction (BV/TV) and cortical density=721±242 vs. 753±263μm, 9.5±2.5 vs. 9.3±2.7%, and 750±87 vs. 745±78mg/cm3 respectively. Over 2 yrs, distal radius values changes were within 1 to 2% without significant differences except cortical density. In contrast distal tibia CTh, BV/TV, trabecular and cortical densities increased significantly more in the SrRan group than in the ALN group (Table). No significant between-group differences were observed for the remaining measured parameter (trabecular number, trabecular spacing, and trabecular thickness). After 2 years, L1- L4 and hip aBMD increases were similar to results from pivotal trials (L1-L4:+6.5% and +5.6%;total hip:+4.1% and +2.9%, in Sr- Ran and ALN groups, respectively). In the SrRan group, bALP increased by a median of 18% (p<0.001) and sCTX decreased by a median of -16% (p=0.005) while in the ALN group, bALP and CTX decreased by median of -31% (p<0.001) and -59% (p<0.001) respectively. Relative changes from baseline to last observation (%) SrRan ALN Estimated between group difference p value CTh (μm) 6.29±9.53 0.93±6.23 5.411±1.836 0.004 BV/TV (%) 2.48±5.13 0.84±3.81 1.783±0.852 0.040 Trabecular density (mgHA/cm3) 2.47±5.07 0.88±4.00 1.729±0.859 0.048 Cortical density (mgHA/cm3) 1.43±2.77 0.36±2.14 1.137±0.530 0.045 The two treatments were well tolerated. Conclusions: Within the constraints related to HRpQCT technology, it appears that strontium ranelate has greater effects than alendronate on distal tibia cortical thickness, trabecular and cortical bone densities in women with postmenopausal osteoporosis after two years of treatment. A concomitant significant increase in bone formation marker is observed in the SrRan group.
Resumo:
Water balance is achieved through the ability of the kidney to control water reabsorption in the connecting tubule and the collecting duct. In a mouse cortical collecting duct cell line (mCCD(c11)), physiological concentrations of arginine vasopressin increased both electrogenic, amiloride-sensitive, epithelial sodium channel (ENaC)-mediated sodium transport measured by the short-circuit current (Isc) method and water flow (Jv apical to basal) measured by gravimetry with similar activation coefficient K(1/2) (6 and 12 pM, respectively). Jv increased linearly according to the osmotic gradient across the monolayer. A small but highly significant Jv was also measured under isoosmotic conditions. To test the coupling between sodium reabsorption and water flow, mCCD(c11) cells were treated for 24 h under isoosmotic condition with either diluent, amiloride, vasopressin or vasopressin and amiloride. Isc, Jv, and net chemical sodium fluxes were measured across the same monolayers. Around 30% of baseline and 50% of vasopressin-induced water flow is coupled to an amiloride-sensitive, ENaC-mediated, electrogenic sodium transport, whereas the remaining flow is coupled to an amiloride-insensitive, nonelectrogenic sodium transport mediated by an unknown electroneutral transporter. The mCCD(c11) cell line is a first example of a mammalian tight epithelium allowing quantitative study of the coupling between sodium and water transport. Our data are consistent with the 'near isoosmotic' fluid transport model.