993 resultados para Théâtre mexicain
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Cette recherche a comme objectif l’étude d’un des thèmes clef dans la vaste œuvre du poète et essayiste mexicain Octavio Paz (1914-1998) : les analogies entre l’érotisme, le poème et le sacré comme chemins ou voies d’union et de réconciliation humaine, idée qui est particulièrement renforcée dans son œuvre à partir des voyages et du séjour en Orient –spécialement en Inde– entre 1951 et 1968. Pendant la période nommée « cycle indien » (‘ciclo hindú’), Paz s’est intéressé aux différentes traditions de la pensée orientale, particulièrement le bouddhisme, et surtout son orientation tantrique. Ce mémoire analyse les apports les plus significatifs du bouddhisme à l’œuvre de Paz. À partir de l’étude de concepts comme la vacuité, le silence, l’autre bord (‘otra orilla’), l’union extatique transcendante et la libération, ce mémoire soutient que Paz a approfondi les analogies entre l’érotisme, la poésie et le sacré en ne les concevant pas seulement comme expériences de réconciliation mais en les menant au-delà, au plan transcendental, à partir de l’union extatique dans la vacuité. Même si ce mémoire tient compte d’un grand nombre d’œuvres d’Octavio Paz, qui vont de El arco y la lira (1956) à Vislumbres de la India (1995), une attention particulière est dédiée à deux textes qui sont les plus représentatifs du résultat de sa rencontre avec l’Orient, Ladera este (1969) et El mono gramático (1974), dans lesquels il est possible d’observer les analogies que Paz établit entre l’érotisme, le poème, et le bouddhisme tantrique à partir de l’expérience de l’altérité (‘otredad’), qui propose à l’être humain la recherche de son ‘autre’ pour se réconcilier dans l’unité, et de l’expérience de dissipation dans la vacuité. La conclusion générale de l’étude souligne que l’érotisme, le poème, et le bouddhisme tantrique se proposent dans l’œuvre de Octavio Paz comme trois chemins parallèles de révélation par lesquels l’être humain peut accéder à sa plénitude, état manifeste dans l’expérience extatique.
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À cause de la nature complexe et non linéaire de leurs opérations, les salles d’urgence (SU) constituent des entités organisationnelles uniques dans le domaine de la santé. Les SU subissent des pressions accrues résultant des dynamiques des sociétés contemporaines et de leurs systèmes de santé, et font face ainsi à des défis uniques comme l’engorgement. Contrairement aux croyances dominantes sur le phénomène, le présent travail de recherche établit que ce problème est en réalité une manifestation de pauvre performance systémique plutôt qu’une faillite opérationnelle. Alors, pour les SU, la performance organisationnelle relève une importance incontestable. En effet, l’étude de la performance organisationnelle est un sujet de recherche qui intéresse de nombreux chercheurs des services de santé. Il s’agit, néanmoins, d’un concept historiquement difficile à définir à cause de son caractère complexe, multidimensionnel et paradoxal. Le modèle EGIPSS, basé sur la théorie de l’action sociale de Parsons, est capable de saisir cette complexité et constitue un cadre conceptuel robuste et exhaustif, pouvant s’adapter à des contextes divers. Ce mémoire adopte le modèle EGIPSS pour présenter un outil global et intégré d’évaluation de la performance organisationnelle de la salle d’urgences de l’Hôpital Général Régional 46 à Guadalajara, au Mexique. Cet instrument est conçu pour prendre en compte spécifiquement les particularités propres des SU, ainsi que les caractéristiques organisationnelles uniques de l'Hôpital Général Régional 46. Enfin, le développement de ce projet de mémoire contribue aux efforts d’amélioration continue de la performance de cet établissement, et enrichit les connaissances sur les urgences en tant qu’unités organisationnelles.
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Ce mémoire porte sur la représentation de la fureur dans la tragédie en musique "Roland" de Philippe Quinault et Jean-Baptiste Lully, créée en 1685. Il cherche à préciser, dans une perspective historique et rhétorique, les moyens littéraires, musicaux et scéniques par lesquels sont rendus les excès du personnage furieux sur la scène classique du second XVIIe siècle. Le premier chapitre vise à rassembler les figures mythiques de la fureur dans une perspective d’ordre historique, des origines antiques aux diverses reprises dramatiques du répertoire français, en passant par la célèbre épopée de l’Orlando furioso, rappelant ainsi les bases de la topique de la fureur. Il s’intéresse également au développement d’une esthétique de la fureur propre au genre dramatique, ainsi qu’à son rapport au sublime, idéal d’expression classique. Guidé par la question de la représentation et de ses effets sur le spectateur, le second chapitre propose une analyse rhétorique de la scène de fureur dans Roland. L’étude de cette scène en fonction des différentes parties de la rhétorique – inventio, dispositio, elocutio et actio – démontre qu’une dynamique de contraste et d’alternance entre force et douceur se situe au cœur de la rhétorique du dérèglement qui conduit les représentations de la fureur.
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On ne compte plus le nombre de représentations ou d’adaptations sur la scène ou à l’écran de la pièce de théâtre d’Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac. Celle-ci a bénéficié d’un succès considérable en France et dans le monde, de la date de sa première représentation, le 28 décembre 1897, jusqu’à nos jours. Son héros, Cyrano de Bergerac, s’appuie librement sur l’écrivain réel, Savinien de Cyrano de Bergerac, qui vécut au XVIIe siècle mais dont pratiquement plus personne ne connaît l’existence. Aujourd’hui, tout le monde éprouve admiration et tendresse à l’égard du duelliste au grand nez qui, par ses lettres amoureuses, aide le beau Christian à conquérir le cœur de Roxane; mais nul ne lit plus Savinien de Cyrano de Bergerac. Sans doute la pièce de Rostand possède-t-elle de réelles valeurs littéraires, une construction rigoureuse, des personnages élaborés, une écriture poétique et légère, de l’humour, de l’émotion… Et cependant, malgré ces qualités indéniables, il demeure difficile d’expliquer son triomphe. Nous posons l’hypothèse selon laquelle, c’est à la manière dont Edmond Rostand a fait de Cyrano de Bergerac un mythe littéraire entouré de symboles propres à une identité dans laquelle les Français sont susceptibles de se reconnaître - et grâce aussi à un contexte sociopolitique dont il a réussi, volontairement ou pas, à tirer grand parti - qu’est attribuable le succès démesuré de la pièce. Rostand a créé un évangile de cape et d’épée sur fond d’Affaire Dreyfus pour un univers théâtral qui intègre les symboles autour desquels les Français se retrouvent volontiers : gastronomie, élégance, faconde, galanterie, fidélité, honneur, patriotisme, … panache.
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Ce mémoire explore la place de l’interartialité, des relations entre les arts, dans le cinéma de Peter Greenaway, et les fonctions qu’elle y remplit. À l’occasion de l’analyse de deux films qui centralisent la figure du peintre et la forme du contrat - The Draughtsman’s Contract et Nightwatching – et prenant comme point de départ théorique les travaux de Walter Moser, nous identifions et analysons quelques-unes des relations interartielles à l’oeuvre dans ces films, pour montrer que la mise en relation des arts de la peinture, du théâtre et du cinéma, dans leurs rapports biartials et pluriartials, constituent la trame fondamentale des films de Greenaway, dans une « interartialité non hiérarchique ». Nous concluons que le recours au dialogue interartiel permet au cinéaste d’esquisser, en filigrane, une posture critique sur l’art et l’artiste, une « théorie de l’art », par laquelle il exprime un point de vue sur le rôle et le statut de l’artiste au sein de la société.
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Ce mémoire s'intéresse à l'inscription du son dans la mise en scène Inferno de Romeo Castellucci. Il s'agit de cerner en quoi la dimension sonore de cette œuvre s'émancipe de l'utilisation traditionnelle du son au théâtre et comment son intégration aux actions scéniques en vient à créer un nouveau type de dramaturgie. Ne visant plus l'illustration d'un récit, cette œuvre met de l'avant la matérialité des divers médiums constituant l'action. Nous verrons comment le son dans cette mise en scène s’autonomise. Il ne se veut plus mimétique; il ne vise pas à nous faire entendre quelque chose d’absent. Comme il s'apprécie pour ses qualités propres, le son parvient à « interagir » avec les autres éléments scéniques d’une manière inédite. La dynamique des présences visibles et audibles devient ainsi le foyer de tensions dramaturgiques. Ceci nous conduira à nous interroger sur la question de l'écoute et de ses processus pour tenter de voir comment la perception sonore influence la réception intégrale de ce spectacle. Les notions d'acousmatisme, de flou causal et de déréalisation de la perception temporelle nous permettront d'envisager l'apparition d'une dramatisation de l'écoute.
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Cette recherche porte sur le langage cinématographique (ou mode de représentation) adopté par Mizoguchi en contraste avec le style classique hollywoodien. Notre hypothèse est que le refus de Mizoguchi de recourir au découpage classique et au gros-plan procurerait au spectateur une expérience de perception qui tendrait à se rapprocher de celle vécue par un spectateur de théâtre ou le témoin d’une action se déroulant dans notre monde physique. Mizoguchi a débuté son métier au début des années 1920. Le cinéma japonais venait tout juste de prendre la voie d’un art nouveau en quittant son statut de simple captation de spectacles théâtraux. L’industrie cinématographique japonaise était alors en incubation marquée par diverses influences occidentales. Nous nous pencherons plus particulièrement sur les questions stylistiques à partir du moment où le cinéma japonais s’engageait dans le parlant en imitant le style classique hollywoodien. Ce cinéma dominant devenait une norme que Mizoguchi décida de ne pas suivre pour préférer un style caractérisé par des plans-séquences. Ce style plus « neutre » et «objectif » allait être encensé par Bazin après la guerre au moment où ce dernier découvrit notamment Welles et Wyler. À partir de plusieurs extraits filmiques, nous analysons le plan-séquence mizoguchien comme substitution à une série de plans rapprochés qui se serait imposé normalement avec le style classique hollywoodien. Et ce, afin de discuter des enjeux de réalisme et de théâtralité soulevés par Bazin.