1000 resultados para Exercices physiques
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Au dbut de son Trait fondamental de la foi, Karl Rahner avise le lecteur que lintroduction au concept de christianisme quil propose se dploie ce quil nomme un premier niveau de rflexion (erste Reflexionsstufe). Sil le distingue explicitement du niveau de rflexion des sciences entendues au sens usuel, il nen donne pas de dfinition formelle, semployant plutt le mettre en uvre. Curieusement, eu gard limportance que lui accorde Rahner, la question de ce plan alternatif de comprhension et de justification de la foi chrtienne est demeure pratiquement sans cho (un constat formul par Max Seckler en 1984 et renouvel par Karl H. Neufeld en 2006). C'est cette question du premier niveau de rflexion chez Rahner que s'attache la prsente tude. Aprs avoir dress un tat de la question, nous y prsentons les jalons du dve-loppement du concept chez Rahner, depuis ses articles sur la formation des prtres en contexte de pluralisme jusquau Trait fondamental de la foi. Nous y montrons ensuite en quoi la rfrence de Rahner l'illative sense newmanien, conteste lorsquelle nest pas nglige par les commentateurs, peut tre une cl dinterprtation de la notion qui nous occupe, le sens illatif (et la Grammar of Assent) clairant le premier niveau de rflexion (et le Trait fondamental), et vice versa. Nous y voyons enfin comment cette rfrence Newman met sur la voie des Exercices spirituels dIgnace de Loyola, lequel aura t pour Rahner non seulement un matre spirituel, mais galement un matre de thologie. Ce qui paraissait ntre au dbut quune indication dordre didactique se rvle ds lors comme une caractrisation fondamentale de la thologie telle que la com-prend Rahner.
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Le risque cardiomtabolique (RCM) reprsente lensemble de tous les facteurs de risque pour les maladies cardiovasculaires et le diabte de type 2, incluant les facteurs de risque traditionnels et ceux mergents. Les vidences indiquent que la rsistance linsuline, linflammation et le stress oxydant jouent un rle cl dans le RCM, bien que lacteur initiateur des altrations mtaboliques caractristiques du RCM reste encore dfinir. Les femmes post-mnopauses constituent un sous-groupe important de la population puisque le risque de complications cardiomtaboliques augmente aprs la mnopause. Les facteurs de RCM peuvent tre moduls par lalimentation, lactivit physique et la perte de poids. Alors que ltude de nutriments / aliments spcifiques a permis de mieux comprendre limplication de lalimentation dans le RCM, celle de la qualit de lalimentation est prometteuse. Lactivit physique a des effets bnfiques sur le RCM bien dmontrs chez des personnes actives. Cependant, la relation entre la dpense nergtique et le RCM chez des individus sdentaires a t moins investigue. De mme, peu ou pas de donnes existent quant une interaction synergique possible entre lalimentation et lactivit physique sur le RCM. Lobjectif de la prsente thse est dinvestiguer les relations entre lalimentation, lactivit physique, le stress oxydant et le RCM chez des femmes post-mnopauses en surpoids ou obses, sdentaires et sans autres complications mtaboliques. Les rsultats montrent que dune part, chez ces femmes sdentaires, une dpense nergtique active (DAP) leve est associe un meilleur profil inflammatoire, indpendamment de ladiposit. Dautre part, il existe une relation synergique entre la qualit alimentaire et la DAP associe un meilleur RCM. Une qualit alimentaire leve combine une DAP leve est associe un meilleur profil lipidique et lipoprotique et une inflammation sub-clinique moindre, indpendamment de ladiposit. Par ailleurs, dans une tude pilote, seuls des effets indpendants des changements de la qualit alimentaire et de la DAP sur les changements dans les facteurs de RCM ont t observs suite cette dite hypocalorique de 6 mois, indpendamment du changement de ladiposit encouru. En effet, au-del de la rduction de ladiposit et de lamlioration du profil lipoprotique induites par lintervention, lamlioration de la qualit alimentaire et de la DAP est associe, indpendamment lune de lautre, une meilleure pression artrielle et un meilleur profil lipidique. Par ailleurs, une modification du systme glutathion, un des systmes antioxydants les plus communs de lorganisme, est associe un RCM lev. Une activit leve de la glutathion peroxydase est associe une rsistance linsuline et une paisseur plus importante de lintima-media de la carotide. Ces relations pourraient tre mdies par un stress rducteur. En conclusion, ladoption dune saine alimentation et la pratique dactivits physiques doivent tre encourages dans les interventions visant contrer lobsit et ses complications, mme en absence dun changement dadiposit. Dautre part, lactivit de la glutathion peroxydase pourrait tre un paramtre impliqu dans le dveloppement de dsordres cardiomtaboliques sub-cliniques et asymptomatiques chez des femmes obses. Dautres investigations sont requises pour confirmer ces observations et lucider les mcanismes daction impliqus.
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Thse diffuse initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Universit de Montral/Centre d'dition numrique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.
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La thse aborde le trou noir de la gense dans ltude des organisations, cest-dire comment une organisation en vient exister pour la premire fois. Elle montre comment la gense saccomplit travers lagencement de multiples composantes (humaines, symboliques, matrielles), articules travers les interactions. Sappuyant sur une analyse dtaille des interactions performes durant le congrs fondateur dun parti politique au Qubec tenu durant lanne 2006, elle identifie et discute les diverses stratgies et tactiques employs par les artisanes et artisans de cette fondation pour mettre en acte lexistence de ce nouvel agent collectif. Autrement dit, la thse mne une recension des manires de communiquer la gense . Cela inclut lusage de narratifs unificateurs, la gestion des identits, la mise en place de principes travers des documents fondateurs, et la cration dune voix collective, la fois partage et ngocie par les divers agents impliqus dans ce processus. Ces accomplissements mettent en lumire la dimension rsolument rhtorique de lorganisation, conus en tant que stratgies pour rendre compte dune situation , pour nommer sa structure et ses composantes primordiales travers lusage du langage comme moyen symbolique dinduire la coopration . La configuration rhtorique de discours, dobjets, de corps, de dispositifs spatiaux et physiques, et dimpratifs conomiques, politiques et institutionnels loeuvre dans les organisations procure un nouvel clairage sur les modes dexistence de lorganisation. Par le fait de recenser les composantes essentielles ou fondatrices du parti politique investigu, et par lanalyse de celle-ci laide des concepts de la thorie rhtorique du dramatisme, la thse dveloppe une perspective novatrice pour ltude de la constitution communicative des organisations.
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Cette thse vise un apport conceptuel et empirique au sujet du rapport lalcool chez les hommes et les femmes gs de 55 ans et plus provenant de la population gnrale du Canada. Les deux objectifs gnraux sont de mieux comprendre linfluence du contexte social/environnemental sur la consommation dalcool des adultes gs et de mieux comprendre la relation entre la consommation dalcool et la sant. La thse est compose de deux articles empiriques associs chacun des objectifs. Plus prcisment, le premier article tente dvaluer limpact des changements associs lalcool depuis les annes 1990 dans le contexte canadien sur la consommation dalcool (effet priode) en comparant des adultes gs de 55 74 ans provenant de deux enqutes populationnelles canadiennes : CADS de 1994 (Canadas Alcohol and other Drugs Survey) et GENACIS de 2004 (GENder, Alcohol, and Culture: an International Study). Il vrifie galement si le contexte a un effet significatif sur les diffrences observes en tenant compte de lge, de la perception subjective de la sant et de la composition sociodmographique des chantillons. Les rsultats montrent que les taux de buveurs, de consommation excessive, de buveurs de bire et de vin sont plus levs en 2004, dans un contexte social/environnemental plus favorable lalcool. De plus, les profils de consommation dalcool ne diffrent pas entre 1994 et 2004 (volume, frquence, quantit, quantit maximale), signifiant probablement linfluence des changements physiques qui accompagnent le vieillissement normal sur la modulation de la consommation dalcool avec lge. Le deuxime article vise dgager une typologie de buveurs et de non-buveurs chez les adultes gs canadiens, valuer comment cette typologie est associe ltat de sant ainsi qu comparer le rle de lalcool celui dun ensemble dautres dterminants de la sant dans lassociation la sant (ici sant autoperue). Les rsultats issus de lenqute GENACIS de 2004 montrent que les buveurs se peroivent en meilleure sant que les non-buveurs, peu importe le profil de consommation dalcool rapport. Il est probable que ltat de sant autoperue dicte le statut de buveur ou de non-buveur et non pas linverse. Les rsultats montrent aussi que les caractristiques dmographiques, psychosociales et les comportements lis la sant des adultes gs sont davantage associs la perception de leur sant que leur consommation (ou non-consommation) dalcool seule. Les rsultats de ce second article indiquent notamment que les bienfaits de la consommation dalcool se dfinissent probablement par la biologie, mais pas seulement par la biologie. Il est recommand de poursuivre ltude du rapport lalcool chez les adultes gs qui peut varier dune cohorte et dune priode lautre. Dun point de vue de sant publique, la conceptualisation dun modle de sant qui cible les adultes gs implique une meilleure comprhension de limpact de la consommation dalcool et dautres dterminants de la sant sur ltat de sant. Les contributions et implications pratiques de la thse ainsi que les principales limites et pistes de futures recherches sont prsentes dans la discussion.
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Les changements climatiques mesurs dans le Nord-ouest canadien au cours du XXIe sicle entranent une dgradation du perglisol. Certaines des principales consquences physiques sont la fonte de la glace interstitielle lors du dgel du perglisol, laffaissement du sol et la rorganisation des rseaux de drainage. Leffet est particulirement marqu pour les routes bties sur le perglisol, o des dpressions et des fentes se crent de faon rcurrente, rendant la conduite dangereuse. Des observations et mesures de terrain effectues Beaver Creek (Yukon) entre 2008 et 2011 ont dmontr quun autre processus trs peu tudi et quantifi dgradait le perglisol de faon rapide, soit la chaleur transmise au perglisol par lcoulement souterrain. Suite aux mesures de terrain effectues (relev topographique, tude gotechnique du sol, dtermination de la hauteur de la nappe phratique et des chenaux dcoulement prfrentiels, temprature de leau et du sol, profondeur du perglisol et de la couche active), des modles de transfert de chaleur par conduction et par advection ont t produits. Les rsultats dmontrent que lcoulement souterrain dans la couche active et les zones de talik contribue la dtrioration du perglisol via diffrents processus de transfert de chaleur conducto-convectifs. Lcoulement souterrain devrait tre pris en considration dans tous les modles et scnarios de dgradation du perglisol. Avec une bonne caractrisation de lenvironnement, le modle de transfert de chaleur labor au cours de la prsente recherche est applicable dans dautres zones de perglisol discontinu.
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Les interactions entre des complexes de platine (II) ou de palladium (II) ont une grande influence sur une grande gamme de proprits chimiques et physiques. Ces proprits peuvent tre tudies par plusieurs mthodes spectroscopiques comme la spectroscopie Raman, dabsorption, dmission et de rflectivit diffuse. Lempilement de molcules a un effet important sur les proprits spectroscopiques de plusieurs composs des lments de transition. La spectroscopie est trs utile pour comprendre les effets intermolculaires majeurs de plusieurs composs inorganiques. Les complexes plan-carr de platine(II) et de palladium(II) sont trs intressants cause de leur grande quantit deffets intermolculaires et intramolculaires. Des mesures avec des variations de pression (entre 1 bar et 40 kbar) et de temprature (entre 80 K et 300 K) ont t effectues sur ces complexes. La structure ltat fondamental des composs de platine(II) et de palladium(II) a un effet important sur la spectroscopie de luminescence. Des complexes avec des donneurs axiaux mnent un effet de dplacement du maximum dmission vers de plus basses nergies avec laugmentation de pression. Des complexes similaires sans composante axiale ont un maximum dmission qui se dplace vers des plus hautes nergies. Ces effets sont explors laide de plusieurs composs incluant une srie de complexes pinceur qui ont dmontr des dplacements entre -1 cm-1/kbar et -30 cm-1/kbar. Le changement du type dmission caus par un changement de pression ou de temprature est aussi observable. Un complexe de platine(II) montre un changement dune transition centre sur le ligand pression ambiante une transition de type transfert de charge plus haute pression. La combinaison de linformation cristallographique et spectroscopique donne de linformation quantitative sur les variations de la structure et des niveaux lectroniques de plusieurs complexes.
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La mise en banque dchantillons humains et de donnes connexes nest pas une pratique rcente. Toutefois, dans les dernires dcennies, ce phnomne a pris une ampleur sans prcdent avec la cration des biobanques populationnelles. Dfini comme tant des infrastructures de recherche conues pour durer plusieurs dcennies, ce type de biobanques invite des milliers et, dans certains cas, des centaines de milliers de personnes y participer en fournissant des chantillons, en se soumettant des tests physiques et biochimiques, et en rpondant diverses questions sur leur sant et leur environnement sociodmographique. Mais quelles sont les obligations des biobanques et de leurs chercheurs face aux participants? Considrant leur longue dure, quel est lencadrement juridique de ces biobanques populationnelles au Qubec? Ce sont les deux questions que pose ce mmoire. Quant lencadrement, nous utilisons trois axes danalyse : i) les lois, les rglements, la dontologie professionnelle et les normes applicables; ii) la qualification juridique de lacte de mise en banque dchantillons et de donnes; et iii) les obligations dcoulant de la nature mme de lobjet de la relation juridique. Notre analyse rvle que cet encadrement est une mosaque lgislative, contractuelle, dontologique et normative qui, malgr ses complexits et ses dfis daccessibilit pour les participants, assure une certaine protection pour ces derniers. Quant aux obligations incombant la biobanque et ses chercheurs, elles sont pour la majorit teintes par des caractristiques particulires aux biobanques populationnelles. Ainsi, il existe des dfis particuliers en ce qui concerne notamment le consentement, le devoir dinformation, le retour de rsultats et la scurit des chantillons et des donnes. tant donn la nature volutive de ces obligations, nous proposons une approche base sur le meilleur intrt du participant pour dterminer la nature et lintensit des obligations incombant une biobanque et ses chercheurs.
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Tout autant que la mre, le pre est une figure dattachement importante pour lenfant. Toutefois le lien dattachement pre-enfant se formerait diffremment du lien dattachement mre-enfant. Les pres sont souvent plus engags que les mres dans des activits ludiques, moins dans des activits de soins. Les jeux faits avec le pre sont souvent plus physiques aussi, plus stimulants. En incitant son enfant au jeu de faon sensible, le pre devient un tremplin pour lexploration de son enfant et le dveloppement de sa confiance en soi et en lautre. Cest en tant que figure douverture sur le monde que le pre aurait une plus grande influence sur le dveloppement de son enfant. Cest ce que nous apprennent les tudes sur lengagement paternel. Jusqu maintenant peu dauteurs ont tudi lengagement des pres en mme temps que lattachement pre-enfant, mais plusieurs proposent dj que cette fonction douverture sur le monde expliquerait la formation du lien pre-enfant. La relation dattachement pre-enfant serait base sur une relation dactivation. Lobjectif de la prsente thse est prcisment de mieux comprendre la nature du lien dattachement pre-enfant. Deux articles composent cette thse. Le premier article est thorique et fait une recension de la littrature sur lattachement pre-enfant et lengagement paternel. Le deuxime article est empirique et propose justement de vrifier linfluence de lengagement paternel sur la formation du lien dattachement au pre. En tout 53 dyades pres-enfants ont particip cette tude. Lengagement des pres au niveau du rconfort, de la stimulation et de la discipline a t valu lorsque les enfants avaient entre 12 et 18 mois. cet ge, la qualit dattachement et de la relation dactivation ont aussi t values, respectivement avec la Situation trangre et la Situation risque. Les deux mises en situation ont ensuite t compares pour voir laquelle prdit mieux le dveloppement des enfants lge prscolaire, au niveau des comptences sociales, des problmes intrioriss et des problmes extrioriss. Les rsultats obtenus indiquent que la Situation risque prdit mieux le dveloppement socio-affectif des enfants (comptences sociales et problmes intrioriss). Aucun lien na t trouv avec la Situation trangre, mme en tenant compte de lengagement du pre au niveau du rconfort. Ces rsultats valident la thorie de la relation dactivation et limportance de la fonction paternelle douverture sur le monde. Les limites de la prsente tude, ainsi que ses implications thoriques et mthodologiques, seront abordes dans la discussion du deuxime article et en conclusion de la prsente thse.
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral.
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La prsente tude porte sur lexprience pnale de jeunes femmes ayant port plainte ou tmoign contre un proxnte. En effectuant notre recherche, notre intention tait de comprendre le vcu de ces jeunes femmes lors de leur relation avec le proxnte ainsi que de mieux saisir leurs motivations et attentes en recourant au systme pnal. Nous avions galement pour objectif de cerner les effets de leur exprience judiciaire sur leur vie en gnral. Afin de recueillir le point de vue des jeunes femmes et de rendre compte du sens quelles donnent leur exprience au sein du processus pnal, nous avons effectu dix entretiens tendance non-directive avec des jeunes femmes ayant fait cette exprience. Lanalyse montre, dans un premier temps, quune fragilit motionnelle conjugue une situation financire prcaire constituent un facteur de risque de tomber sous lemprise dun proxnte. Malgr la prsence dune vulnrabilit les prdisposant sinvestir dans une relation dabus, une majorit de jeunes femmes dmontrent une ouverture face au monde prostitutionnel avant de faire la connaissance dun proxnte. Lentre dans le domaine de la prostitution ne peut donc tre uniquement attribuable linfluence dun proxnte et constitue plutt le corollaire dun amalgame de facteurs. Au dbut de la relation, la manipulation du proxnte vise essentiellement renforcer un intrt se prostituer dj prsent chez plusieurs jeunes femmes. Dans le cas de celles qui nont jamais envisag de sadonner des activits de prostitution, cest une dpendance affective prexistante qui les amnera se laisser convaincre de sengager dans cette avenue. Que la nature de la relation avec le proxnte soit professionnelle ou amoureuse, toutes les jeunes femmes que nous avons rencontres sont rapidement confrontes des stratgies de manipulation et font les frais de manifestations de violence visant les assujettir. Lamorce dune prise de conscience de la situation dabus qui leur est impose constitue llment-cl qui les amne prendre la dcision de quitter leur proxnte et accepter de cooprer avec les policiers. Celles qui entretiennent une relation de travail avec le proxnte amorceront cette rflexion avant celles en relation de couple. Ce constat sexplique par lamour que celles qui se considrent en relation de couple ressentent lgard du proxnte qui, non seulement les rend plus vulnrables sa manipulation, mais freine galement toute tentative dautonomisation face lui. Le recours laide des policiers ne va pas de soi pour toutes les jeunes femmes sous le joug dun proxnte. Bien que linfluence dune personne bienveillante joue souvent un rle significatif sur leur dcision de porter plainte, le choix de collaborer avec les intervenants judiciaires dcoule essentiellement de leur propre rflexion psychologique vis--vis de leur situation. En portant plainte, elles souhaitent gnralement tre dlivres de lemprise du proxnte et tre protges par le systme pnal afin davoir le temps ncessaire pour prendre des dcisions quant la rorganisation de leur vie. Pendant les procdures judiciaires, les jeunes femmes se disent pour la plupart anxieuses lide de rendre tmoignage. Leurs apprhensions sont essentiellement lies la crainte de revoir le proxnte ainsi qu la peur de ne pas tre crue par le juge. Les principales motivations qui poussent les interviewes maintenir leur plainte sont le dsir de dmontrer au proxnte quil na plus demprise sur elles et de mettre un terme cette exprience de vie. La reprsentation quelles se font du traitement reu dans le cadre des procdures pnales est gnralement positive pour peu que lattitude des intervenants judiciaires leur endroit ait t empreinte dempathie et quelles aient t impliques dans le dossier. Ainsi, quelles aient initi ou pas la dmarche pnale, les jeunes femmes qui se sentent soutenues par les policiers et les intervenants judiciaires seront plus enclines maintenir leur plainte jusqu la fin des procdures pnales. Suite leur relation avec le proxnte, les jeunes femmes sont aux prises avec de multiples consquences qui affectent diffrentes sphres de leur vie. Malgr leurs nombreuses squelles psychologiques, physiques et sociales, peu sont celles qui simpliquent jusqu'au bout dune dmarche thrapeutique. Plusieurs estiment ne pas tre prtes se lancer dans une telle dmarche, alors que dautres ont limpression que personne ne peut rellement les aider et prfrent sen remettre leur rsilience ou utiliser des moyens alternatifs pour passer au travers de cette preuve de vie. Les jeunes femmes qui reoivent laide de leurs proches et/ou dorganismes professionnels sont celles qui peroivent le plus rapidement les effets bnfiques de leur implication pnale. Il ressort de notre analyse que lexprience pnale vient renforcer une autonomisation dj amorce par la jeune femme lors de la rupture avec le proxnte. Les impacts de limplication pnale sont doubles : elle permet aux jeunes femmes daugmenter lestime quelles ont delles-mmes, et de couper dfinitivement tous contacts avec le souteneur. Le systme pnal comporte cependant des limites puisquil na aucun effet sur le contexte de vie des jeunes femmes et, par le fait mme, sur leurs activits prostitutionnelles. Ainsi, bon nombre de jeunes femmes retournent dans leur milieu dorigine aprs la dmarche pnale et doivent continuer composer avec les conditions associes leur mode de vie antrieur. Qui plus est, leffet dstabilisant li lexprience pnale a pour consquence de retarder leur rtablissement psychologique et la rorganisation de leur existence. Celles qui arrivent rorienter le plus rapidement leur vie sont les jeunes femmes qui reoivent le soutien de leurs proches ainsi que celles qui nentretenaient pas de relation amoureuse avec le proxnte. Mots-cls : proxntisme, prostitution, systme pnal, empowerment, stigmatisation.
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Le but gnral de la thse consiste mieux connatre linfluence du milieu dvaluation (domicile vs clinique) sur la ralisation de tches lies la prparation de repas auprs de personnes ges fragiles. La thse s'articule autour de trois objectifs spcifiques, dont les rsultats sont prsents dans le cadre de cinq articles scientifiques. Le premier objectif vise faire tat des connaissances relatives au concept de fragilit en ergothrapie et l'influence du milieu d'valuation auprs des personnes ges fragiles. Dans un premier temps, une analyse critique d'crits portant sur la fragilit a t effectue. Les rsultats (article 1) dmontrent la pertinence du concept de fragilit en ergothrapie, en suggrant qu'une meilleure comprhension de ce concept puisse aider les ergothrapeutes offrir aux personnes fragiles des soins et services mieux adapts leurs besoins. Dans un deuxime temps, une recension des tudes ayant compar la ralisation d'activits de la vie domestique (AVD) entre les milieux d'valuation a t ralise. Les rsultats (article 2) rvlent que les personnes ges sans dficit cognitif important tendent offrir une meilleure performance domicile, plutt qu'en milieu clinique, lors de la ralisation d'AVD. Quelques facteurs, tels que la familiarit avec lenvironnement, contribueraient expliquer cette diffrence entre les milieux d'valuation. Cette recension critique suggre que des rsultats similaires puissent tre obtenus auprs de personnes ges fragiles. Le second objectif cherche comparer la ralisation de tches lies la prparation de repas entre les milieux dvaluation auprs de personnes ges fragiles. Pour atteindre cet objectif, trente-sept personnes ges rpondant aux critres de fragilit (Fried et al.,2001) ont t values en milieux clinique et domiciliaire suivant un devis contrebalanc au moyen du Assessment of Motor and Process Skills (AMPS) et du Performance Assessment of Self-Care Skills (PASS). Les rsultats (articles 3, 4 et 5) concourent, dans l'ensemble, dmontrer une meilleure performance des personnes fragiles lorsquelles sont values domicile. Le dernier objectif a pour but d'identifier les facteurs sociodmographiques,physiques, cognitifs, psychologiques et environnementaux susceptibles d'expliquer la diffrence entre les milieux d'valuation. Les rsultats de la thse (articles 3, 4 et 5) tendent dmontrer que le dclin de certaines fonctions excutives constitue un facteur prpondrant pour expliquer une meilleure performance domicile. Nos analyses rvlent que d'autres facteurs cognitifs, sociodmographiques, psychologiques, physiques et environnementaux contribuent galement, mais de faon moins importante, la diffrence observe entre les milieux d'valuation. Les rsultats de cette thse peuvent aider les ergothrapeutes mieux distinguer les personnes ges fragiles susceptibles de prsenter une performance diffrente selon le milieu dans lequel elles sont values et consquemment, pour qui une visite domicile devrait tre prconise. Les connaissances gnres par la thse pourraient ultimement contribuer offrir aux personnes ges fragiles des services mieux adapts leurs besoins, tout en favorisant une gestion efficiente des ressources en matire de sant.
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Cette recherche visait dvelopper, mettre lessai et valuer les effets dune intervention de pratique rflexive (IPR) avec des infirmires uvrant auprs dans hospitaliss. Fonde sur la thorie du Human Caring de Watson (1979) et sur le modle de rflexion structure de Johns (2006), ltude a t ralise au moyen dun devis mixte. Le dveloppement et la mise lessai de lIPR ont t raliss au moyen dune approche qualitative de type recherche-action. Lvaluation de lintervention a t effectue laide dune approche qualitative et dune approche quantitative de type quasi-exprimental avec groupe de comparaison (GC). Au terme de lIPR, les infirmires taient invites dcrire les retombes perues de cette intervention, soit les habilets et les savoirs infirmiers dvelopps suite une pratique rflexive (PR), ainsi que leur perception de la PR comme moyen damlioration de leur pratique professionnelle. De plus, comparativement un GC, trois hypothses taient formules : les infirmires du groupe exprimental (GE) ayant bnfici dune IPR amlioreraient significativement leurs attitudes et leurs connaissances lgard des ans; identifieraient davantage dinterventions infirmires adaptes la clientle ge hospitalise, et obtiendraient un niveau de rflexion suprieur. Ltude a t effectue auprs de 43 infirmires (GE = 22; GC = 21) travaillant dans un centre hospitalier universitaire. LIPR sest droule sur une priode de 22 semaines. Elle comprenait huit ateliers thmatiques dune dure de 75 minutes chacun, dispenss aux trois semaines, combins des lectures et des exercices individuels. LIPR portait sur trois thmes centraux du sjour hospitalier des ans : la mdication, la mobilisation et la planification du cong. Des donnes qualitatives et quantitatives ont t colliges par le biais de questionnaires ouverts (vignettes, crit rflexif) et standardiss (Kogans Attitudes Toward Old People Scale, Palmores Facts on Aging Quiz) pr et post intervention pour les deux groupes. Les infirmires du GE ont galement complt un questionnaire sur lexprience de la PR et certaines dentre elles ont particip des groupes de discussion focalise. Une analyse de contenu thmatique, selon lapproche de Miles et Huberman (2003), a t ralise sur les donnes qualitatives, alors que des tests de classement de Wilcoxon ont t effectus sur les donnes quantitatives. Les rsultats soulignent que les infirmires ont dvelopp diffrentes habilets ncessaires une PR telles que lintrospection, louverture aux autres et lanalyse critique. Les participantes reconnaissent que lIPR leur a notamment permis de dvelopper des savoirs empirique, thique, esthtique, personnel et mancipatoire. De plus, elles peroivent que lIPR est un moyen damlioration de la pratique professionnelle puisquelle peut, entre autres, contrer la routinisation des soins. Par ailleurs, comparativement au GC, les infirmires du GE ont amlior significativement leurs attitudes et leurs connaissances lgard des ans. Cependant, aucune diffrence significative entre le GE et le GC na t rvle suite lIPR quant au nombre dinterventions adaptes aux situations vcues par les ans hospitaliss et au niveau de rflexion atteint. Les hypothses de recherche ont ainsi t partiellement soutenues. Cette tude dmontre le potentiel dune IPR comme approche de dveloppement professionnel novateur qui valorise lexprience des infirmires, tout en leur permettant de modifier positivement leurs attitudes lgard des ans et dajuster leurs connaissances aux besoins de cette clientle hautement fragile et vulnrable.
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Le domaine des systemes de reference quantiques, dont les derniere avancees sont brievement presentees au chapitre 1, est extremement pertinent a la comprehension de la degradation des etats quantiques et de levolution dinstruments de mesures quantiques. Toutefois, pour arriver a comprendre formellement ces avancees et a apporter une contribution originale au domaine, il faut sapproprier un certain nombre de concepts physiques et mathematiques, in- troduits au chapitre 2. La degradation des etats quantiques est tres presente dans le controle detats utiles a linformatique quantique. Etant donne que ce dernier tente de controler des sys- temes a deux etats, le plus souvent des moments cinetiques, lanalyse des systemes de reference quantiques qui les mesurent savere opportune. Puisque, parmi les plus petits moments cine- tiques, le plus connu est de s = 1 et que son etat le plus simple est letat non polarise, letude 2 du comportement dun systeme de reference mesurant successivement ce type de moments ci- netiques constitue le premier pas a franchir. Cest dans le chapitre 3 quest fait ce premier pas et il aborde les questions les plus interessantes, soit celles concernant lefficacite du systeme de reference, sa longevite et leur maximum. La prochaine etape est de considerer des etats de moments cinetiques polarises et generaux, etape qui est abordee dans le chapitre 4. Cette fois, lanalyse de la degradation du systeme de reference est un peu plus complexe et nous pouvons linspecter approximativement par levolution de certains parametres pour une certaine classe detats de systeme de reference. De plus, il existe une interaction entre le systeme de reference et le moment cinetique qui peut avoir un effet sur le systeme de reference tout a fait comparable a leffet de la mesure. Cest cette meme interaction qui est etudiee dans le chapitre 5, mais, cette fois, pour des moments cinetiques de s = 1. Apres une comparaison avec la mesure, il devient manifeste que les ressemblances entre les deux processus sont beaucoup moins apparentes, voire inexistantes. Ainsi, cette ressemblance ne semble pas generale et semble accidentelle lorsquelle apparait.
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Lintrt principal de cette recherche porte sur la validation dune mthode statistique en pharmaco-pidmiologie. Plus prcisment, nous allons comparer les rsultats dune tude prcdente ralise avec un devis cas-tmoins nich dans la cohorte utilis pour tenir compte de lexposition moyenne au traitement : aux rsultats obtenus dans un devis cohorte, en utilisant la variable exposition variant dans le temps, sans faire dajustement pour le temps pass depuis lexposition ; aux rsultats obtenus en utilisant lexposition cumulative pondre par le pass rcent ; aux rsultats obtenus selon la mthode baysienne. Les covariables seront estimes par lapproche classique ainsi quen utilisant lapproche non paramtrique baysienne. Pour la deuxime le moyennage baysien des modles sera utilis pour modliser lincertitude face au choix des modles. La technique utilise dans lapproche baysienne a t propose en 1997 mais selon notre connaissance elle na pas t utilise avec une variable dpendante du temps. Afin de modliser leffet cumulatif de lexposition variant dans le temps, dans lapproche classique la fonction assignant les poids selon le pass rcent sera estime en utilisant des splines de rgression. Afin de pouvoir comparer les rsultats avec une tude prcdemment ralise, une cohorte de personnes ayant un diagnostique dhypertension sera construite en utilisant les bases des donnes de la RAMQ et de Med-Echo. Le modle de Cox incluant deux variables qui varient dans le temps sera utilis. Les variables qui varient dans le temps considres dans ce mmoire sont iv la variable dpendante (premier vnement crbrovasculaire) et une des variables indpendantes, notamment lexposition
