1000 resultados para Continuité des soins
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Introduction / Jean-Michel Kaision - Pratique de centre thérapeutique de jour / Yves Donon ... [et al.] - La contention interrogée / Didier Camus, Yves Cossy - Modèle de soins par référent / Catherine Matter, Jean-Bernard Moreillon - Soins en milieu carcéral / Joaquin Lopez - Groupes thérapeutiques d'affirmation de soi / Clarisse Waller, Aziz Salamat
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Contexte: Le Programme cantonal diabète se développe depuis 2010 dans le canton de Vaud. Il a pour objectif de limiter l'évolution de l'incidence du diabète et d'améliorer la prise en charge des patients diabétiques. - Méthodes: Cette étude vise à recueillir des données concernant : 1) la collaboration interprofessionnelle, 2) la pratique professionnelle au regard du « Chronic care model », ainsi que 3) la connaissance et la mise en pratique des recommandations pour la pratique clinique (RPC) auprès du patient diabétique. Les professionnels de santé (PdS) suivant ont été sollicités pour participer à cette étude : médecins et infirmier(ère)s spécialisé(e)s en diabétologie, médecins de premiers recours et infirmier(ère)s en soins généraux. Cette étude comporte un volet quantitatif où les PdS étaient invités à répondre à un questionnaire sur Internet, et un volet qualitatif où des PdS ont été réunis lors de trois focus groups pour recueillir leurs avis sur les trois thématiques de l'étude.
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Ainsi que l'affirmaient les premiers narratologues, le récit est une forme qui transcende les médias et si l'on peut reconnaître ses « avatars » jusque dans les jeux de rôle et les jeux vidéo, alors la confrontation entre narratologie et ludologie peut s'avérer une étape incontournable dans la refondation des concepts de la théorie du récit. Ainsi que l'affirmait récemment Werner Wolf : « une approche intermédiale peut [...] contribuer à éviter les généralisations unilatérales que l'on a pu observer dans les recherches mono-médiales antérieures » en particulier dans les travaux « centrés sur les textes verbaux » (Wolf 2003 : 193, n.t.). En retour, on peut espérer que ce recadrage conceptuel offre un point de vue nouveau sur les phénomènes narratifs, dont l'impact pourrait aller jusqu'à transformer notre appréhension des romans de l'âge baroque jusqu'aux fictions télévisuelles qui dominent le paysage médiatique contemporain. Ce numéro des Cahiers de narratologie est issu d'une journée d'étude qui s'est tenue à l'Université de Lausanne (UNIL) le 14 février 2014. Cette journée était organisée par Raphaël Baroni, Marc Marti, Claire Clivaz et Frédéric Kaplan et elle a bénéficié du soutien de l'EFLE (UNIL), du LADHUL (UNIL), du LIRCES (Université de Nice Sophia Antipolis), du DHLAB (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne) et du Réseau romand de narratologie.
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Objectif. Analyser les déterminants de la prolongation des séjours hospitaliers en service de soins de suite et réadaptation gériatrique (SSRG) et identifier les indicateurs du devenir des patients après leur sortie. Méthode. Étude rétrospective au CHRU de Strasbourg de l'ensemble des séjours de durée supérieure à 90 jours entre le 1 janvier 2012 et le 30 septembre 2013. L'ensemble des données sociodémographiques, descriptives des séjours et de l'état de santé des patients ont été analysées. Les patients ont été suivis 9 mois après leur sortie. Les réhospitalisations, l'admission en institution et le décès ont été informés par un contact téléphonique auprès du médecin traitant ou de la famille. Résultats. Quarante-six séjours ont été analysés. Les patients étaient à 68,0 % des femmes. La moyenne d'âge était de 82,9 ± 5,8 ans. Quatre-vingt-dix-huit pour cent d'entre eux vivaient à domicile avant l'admission en milieu hospitalier. Les raisons justifiant la prolongation étaient d'ordre médical (60,8 %), psychique (45,6 %), social (65,2 %) et liées à la difficulté de trouver une solution d'aval (58,7 %). À la fin de leur séjour, 9 patients ont pu regagner leur domicile et 37 ont été admis directement en institution. Durant la période de suivi, 17 patients ont été réhospitalisés au moins une fois et 3 jusqu'à trois fois. Au 9e mois, 9 patients étaient décédés dans un délai moyen de 75 jours après la sortie du SSRG. Les résultats des analyses unifactorielles et multivariées ont permis d'identifier des indicateurs d'évolution défavorable (décès et/ou réhospitalisation). Aucune des variables sociodémographiques ou de syndrome gériatrique n'a été identifiée. Par contre un « motif d'hospitalisation pour une maladie infectieuse », ou pour « un trouble de la marche ou une chute », une « prolongation du séjour en SSRG pour raison médicale » et un « séjour prolongé en court séjour » étaient les facteurs identifiés. Conclusion. Dans la tendance actuelle à améliorer la rentabilité de l'utilisation des ressources de santé, ces résultats rappellent qu'il est important de maintenir un juste équilibre entre utilisation raisonnée des ressources et les besoins spécifiques des patients âgés.
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Au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, l'Institut Universitaire de Médecine Légale de Lausanne a ouvert en 2006 l'Unité de Médecine des Violences qui offre une consultation médico-légale spécialisée dans la prise en charge des adultes victimes de violence. L'ouverture de cette unité a vu l'entrée de la profession infirmière dans le champ de la médecine légale clinique. Les infirmières assurent en effet de manière autonome les consultations sous la supervision d'un médecin légiste.
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Problématique. Le vieillissement de la population continuera à transformer la démographie. Sa conséquence est une augmentation des besoins de santé chez les personnes âgées que le système sanitaire ne peut couvrir à lui seul. La contribution conséquente des aidants familiaux constitue un pilier nécessaire et essentiel du maintien à domicile. Or, les exigences du rôle d'aidant peuvent dépasser ses capacités et conduire à une hospitalisation. Ces sources de stress, auxquelles s'ajoutent les manifestations de la maladie du proche et des difficultés de collaboration avec les professionnels de santé, peuvent générer un sentiment d'impuissance chez l'aidant. Ce dernier s'ajuste à ce stress par des stratégies de coping, influencées par le degré de contrôle perçu, dont le niveau le plus bas est l'impuissance. But. Explorer la relation entre le sentiment d'impuissance et le coping chez l'aidant à l'occasion de l'hospitalisation du proche. Méthode. Cette étude corrélationnelle descriptive a été conduite auprès de 33 aidants familiaux dont le proche est hospitalisé, recrutés selon un échantillonnage de convenance. Le questionnaire auto-administré comportait trois1 instruments : (a) questionnaire sociodémographique, (b) Ways of Coping Checklist-R, (c) sous-échelle d'impuissance de l'Empowerment Scale (allant de 1 à 4, quatre correspondant à un faible degré d'impuissance). Des comparaisons de moyennes et des corrélations de Pearson ont été effectués. Résultats. L'échantillon est constitué de 45,45 % d'hommes aidants, âgés en moyenne de 61 ans. Les participants viennent en aide à des proches âgés en moyenne de 79 ans. Pour la plus grande part, les aidants assistent leurs proches pour les activités instrumentales de la vie quotidienne. La moitié de l'échantillon fournit de 1 à 5 heures d'aide par semaine. Les participants se sentent relativement peu impuissants (M = 2,55). Cependant, plus l'âge des aidants augmente, plus l'impuissance augmente (r = -0,45 ; p < 0,0106). L'impuissance est plus élevée chez les hommes que chez les femmes (M = 2,40 vs M = 2,67 ; p = 0,0270). Dans cet échantillon, il n'y a pas de différence de sentiment d'impuissance selon que les aidants fournissent ou non une aide pour les activités de la vie quotidienne (AVQ), ni selon le nombre d'heures d'aide fournies par semaine. Le style de coping privilégié par les aidants est le coping centré sur le problème, puis sur la recherche de soutien social et finalement sur l'émotion. Les aidants fournissant de l'aide dans les AVQ privilégient le coping centré sur l'émotion alors qu'il n'existe pas de différence pour les deux autres styles de coping. Aucune relation entre l'impuissance et le coping n'apparaît. Conclusions. Malgré les limites de l'étude, notamment liées à la mesure de l'impuissance, les présents résultats sont compatibles avec les études antérieures. Il est néanmoins préconisé d'approfondir les connaissances utiles au renforcement du rôle infirmier auprès des aidants familiaux. Cela doit contribuer à préserver la santé de l'aidant, son rôle auprès du proche et le maintien à domicile de ce dernier.
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Problématique : La douleur aux soins intensifs adultes est un problème majeur auquel l'équipe soignante est confrontée quotidiennement. Elle nécessite un traitement adéquat et, pour ce faire, une évaluation systématique et précise est requise. Les patients hospitalisés aux soins intensifs sont vulnérables de par leurs pathologies et les multiples stimulations douloureuses auxquelles ils sont exposés. L'évaluation de la douleur est rendue complexe par le fait qu'ils ne peuvent pas la communiquer verbalement. L'utilisation d'échelles d'évaluation de la douleur est recommandée, mais les scores obtenus doivent être interprétés et contextualisés. Evaluer la douleur chez ce type de patient demande aux infirmières des connaissances et compétences élevées, à même d'être mobilisées lors d'un processus complexe lié au raisonnement clinique. But : l'objectif de cette étude descriptive observationnelle est de décrire les indicateurs influençant le raisonnement clinique de l'infirmière1 experte lors de l'évaluation de la douleur chez les patients ventilés, sédatés et non communicants aux soins intensifs. Les résultats produisent une meilleure compréhension de l'évaluation et de la gestion de la douleur en pratique et, finalement, participent à l'amélioration de la qualité de son évaluation et de sa gestion. Méthode : un échantillon de convenance de sept infirmières expertes travaillant dans une unité de soins intensifs d'un hôpital universitaire de Suisse Romande a été constitué pour cette étude. Les données ont été récoltées en situation réelle lors de l'évaluation de la douleur de sept patients en utilisant la méthode du think aloud, par une observation non participative et par un entretien semistructuré. Les données ont été analysées en utilisant une méthode d'analyse de contenu déductive sur la base d'un modèle de raisonnement clinique, comprenant les suivantes: le contexte, la situation du patient, la génération d'hypothèses, les actions infirmières et l'évaluation de l'action. Résultats : la moyenne d'expérience des infirmières participantes est de 15 ans (ÉT 4.5) en soins et de 7.85 ans (ÉT 3.1) en soins intensifs. Sept patients étaient ventilés, sédatés et non communicants ayant une moyenne de score APACHE II2 de 19. Les résultats montrent que les infirmières se basent principalement sur des indicateurs physiologiques pour évaluer la douleur. Elles cherchent à prévenir la douleur pour le patient. Elles se réfèrent régulièrement à des situations déjà vécues (pattern). Elles mobilisent leurs connaissances pour pondérer l'agitation liée à la douleur ou à d'autres causes en générant des hypothèses, puis réalisent un test antalgique pour confirmer ou infirmer l'hypothèse retenue. Conclusion : le contexte clinique joue un rôle important dans le raisonnement clinique de l'infirmière et la gestion de la douleur. Pour faciliter cette tâche, l'évaluation de la douleur doit être combinée avec l'évaluation de la situation clinique du patient et du niveau de sédation des patients de soins intensifs.
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La prise en charge médicale du mineur non accompagné est complexe et nécessite la mise en place d'un réseau biopsychosocial. A Lausanne, l'Unité multidisciplinaire de santé des adolescents (UMSA) joue un rôle préventif et curatif pour cette population extrêmement vulnérable. Une prise en charge psychologique rapide est souvent nécessaire en raison des événements de vie dramatiques auxquels la plupart de ces adolescents ont été confrontés. L'absence de projet d'avenir pour la majorité de ces adolescents reste une entrave majeure à leur développement et à leur santé mentale et physique. Medical treatment of an unaccompanied minor is made more complicated firstly by its connections with the politics of immigration and secondly by the difficulty in gaining recognition of the priority of the minor's interests. Enabling healthcare teams to travel and meet these particularly vulnerable youths makes medical care more accessible to them and facilitates an optimal bio-psycho-social treatment. For most of these adolescents it is their lack of plans for the future which remains the major obstacle to their development and mental and physical health.
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La dépendance de soins due à l'âge est un phénomène dont l'importance n'a cessé de croître ces dernières années. Différentes alternatives s'offrent aux personnes dépendantes. Les principales sont le recours à des prestations d'aide et de soins à domicile ou le long séjour dans un établissement médico-social (EMS). Au vu des coûts occasionnés par leur dépendance, il est relativement fréquent que les personnes âgées bénéficient d'aides financières ; celles-ci prennent la forme de prestations complémentaires à l'AVS/AI et peuvent être complétées, au besoin, par diverses aides cantonales.
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La complexité des mécanismes de contrôle neurologique du système vésicosphinctérien fait que toute pathologie concernant le cerveau, la moelle épinière ou les nerfs périphériques peut avoir des répercussions sur la continence urinaire et indirectement sur la fonction rénale. Actuellement, l'auto-sondage intermittent (ASI) est le traitement recommandé pour les personnes qui présentent des dysfonctionnements de l'appareil urétro-vésical entrainant une vidange incomplète de la vessie ou une incontinence urinaire. Toutefois, cette procédure implique un engagement, des connaissances et une participation des personnes concernées pouvant s'avérer lourds au quotidien. De ce fait, les infirmières ont un rôle primordial à jouer dans l'éducation thérapeutique et le suivi de ces personnes. Le but de cette étude descriptive corrélationnelle est d'évaluer d'une part, les relations entre le sentiment d'auto-efficacité et la capacité d'auto-soin, et d'autre part, les relations entre ces deux variables et les variables sociodémographiques et de santé des personnes pratiquant l'ASI. La théorie des auto-soins d'Orem a été retenue comme cadre de référence. Le recrutement des participants a eu lieu en Suisse romande, auprès de deux institutions de soins et d'une association de patients. L'échantillon de convenance est composé de 77 personnes pratiquant ou ayant arrêté l'ASI. Les données de l'étude ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire de données sociodémographiques et de santé, et de deux instruments de mesure validés en français. Les trois instruments étaient auto-administrés. Les résultats montrent qu'il existe une relation entre le sentiment d'autoefficacité et la capacité d'auto-soin des personnes qui pratiquent l'ASI à domicile, r = 0,299, p = 0,0084, IC 95% [0,080, 0,490]. Le sentiment d'auto-efficacité est quant à lui associé au niveau de formation, à la durée des troubles urinaires et à l'utilisation de protection pour l'incontinence. En ce qui concerne la capacité d'auto-soin, elle est associée à l'âge des personnes qui pratiquent l'ASI. En conclusion, les résultats de cette étude nous aident à mieux comprendre quelques enjeux pouvant influencer l'utilisation des ASI à domicile. Leur intégration dans la pratique clinique devrait permettre le développement de nouvelles interventions en éducation thérapeutique et ouvrir des perspectives pour de futures recherches dans ce domaine. Cette étude représente une des premières réalisées en Suisse sur l'utilisation de l'ASI avec des patients atteints de lésion médullaire et de sclérose en plaques. Dans ce contexte, il s'avère indispensable de poursuivre nos explorations.
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Pour répondre à ces questions sur les enjeux du parcours de soins, nous allons estimer les recours aux médecins ambulatoires en 2003 à partir de l'enquête Santé Insee. Nous nous attacherons plus particulièrement à l'étude de la demande de consultations hors parcours de soins en fonction des déterminants sociodémographiques, économiques et éducatifs. L'objectif est d'évaluer si le cadre de la loi à la potentialité de bouleverser les pratiques de recours aux médecins ambulatoires, et d'évaluer les personnes qui ne s'inscrivent pas dans le schéma du parcours de soins coordonné et d'estimer les impacts possibles des incitations financières mises en place. Nous essayerons ensuite, au regard de nos résultats, de comprendre les objectifs de politique publique de cette réforme. [P. 15]