857 resultados para despotisme religieux


Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

A cidade de Kanchipuram, no Estado de Tamilnadu, sul da Índia, é sinónimo de templos hindus, mas também do sari em seda. A migração de comunidades de tecelão para esta cidade começou durante o reinado da Dinastia Chola nos Séculos 8-13 d. C. Anteriormente, o pano de seda foi considerado como tecido dos Deuses e os tecelões satisfizeram as necessidades religiosas do templo da cidade. Paulatinamente, um tecido de seda torna-se, tanto um tecido dos "mortais", como dos Deuses, e houve um aumento da procura dos têxteis em seda, especialmente, do sari em seda. A particularidade dos tecelões de Kanchipuram reside na sua técnica complicada de tecelagem e nos ricos motivos que são uma expressão da paixão do tecelão. Nosso trabalho de investigação centra-se nas técnicas de tecelagem e no seu produto final - o sari - para destacar a sua singularidade. Neste contexto, quero propor um projecto de documentação dos motivos do sari, para ilustrar um dos principais meios de valorização desta tradição de tecelagem que remonta a vários séculos. RÉSUMÉ: La ville de Kanchipuram, située dans l'état du Tamilnadu, dans le sud de l'Inde, fait souvent écho aux temples hindous mais également au sari en soie. Les tisserands ont migré à l'époque Chola (850- 1279 ap.J.C.) pour répondre aux besoins religieux de la ville car au départ, la soie était un tissu destiné à I 'usage des dieux. Au fur et à mesure, la soie est devenue aussi bien un tissu destiné aux 'mortels' qu'aux dieux. Ces tisserands ont connu par la suite, une forte demande, plus particulierement, pour les saris en soie. La particularité des tisserands de la ville de Kanchipuram réside dans sa technique laborieuse de tissage et dans les motifs élaborés parle billet desquels s'exprime la passion du tisserand dans sa tâche. Le présent mémoire s'attache à la technique de tissage et à son produit final - le sari - pour mettre en valeur son unicité. Dans ce cadre, je propose un projet de documentation des motifs des saris pour illustrer un des vecteurs clés de valorisation de cette tradition de tissage qui remonte à plusieurs siecles. ABSTRACT: The city of Kanchipuram, located in the State of Tamilnadu in southern India, is synonymous with Hindu temples and silk saris. The migration of weaver communities to the city started during the Chola reign (81 131 centuries A.D). Early on, silk was considered the cloth of the gods and these weavers met the needs of the temple city by producing silk textiles for religious use. Gradually, silk became a cloth as much for the 'mortais' as for the gods and demand increased for silk textiles, especially saris. The importance of Kanchipuram weaving lies in its complex techniques and rich motifs as expressions of the. weaver’s passion. This text examines the weaving techniques popularly known as the korvai technique, as well as the saris produced using this technique. ln addition, it attempts to catalogue certain motifs woven into the saris as a first step in promoting and valorizing the cultural richness of an art dating back several centuries.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Dans l’Antiquité, la recherche sur la technique permet les premières réalisations de dispositifs ingénieux, tels que des appareils qui accomplissent une série d’actions par le biais de stimulus externes et de mécanismes cachés. Les organismes politiques et religieux saisissent rapidement la puissance communicative de ces machines, en devenant les promoteurs et patrons privilégiés de leur production. L’Empire sassanide (224-650) ne constitue pas une exception. En effet, les souverains perses consacrent, au moins à l’époque tardive, une grande attention à la conception et au déploiement de dispositifs savants. De même, un siècle plus tard, dans le milieu du califat islamique, les Abbassides (750-1258) semblent s’entourer de tels dispositifs. La continuité entre les deux empires dans plusieurs domaines, de la théorie politique à l’administration, est bien connue. Cependant, la question de la réutilisation du patrimoine technique et scientifique ancien, et notamment sassanide, par la cour abbasside, demeure encore largement inexplorée. L’étude d’un corpus de sources, aussi vaste qu’hétérogène, rassemblant des ouvrages historiographiques, géographiques, poétiques et d’adab, ainsi que des traités scientifiques et techniques en plusieurs langues, permet d’analyser différents aspects de la production et de l’usage politique des machines. Au sein de la cour sassanide, comme de la cour abbasside, la machine s’avère constituer un véhicule préférentiel de représentation et de diffusion de l’idéologie politique. À travers sa mise en scène publique, elle contribue de manière substantielle à la définition de l’espace du pouvoir, en participant à la création d’une image de la cour comme un microcosme au cœur duquel le Roi des rois, et plus tard le calife, occupaient le rôle cardinal de maître incontesté du monde. La continuité entre les empires sassanide et abbasside dans le domaine technique ne se limite donc pas à une récupération de savoirs, mais s’opère aussi sous la forme d’une véritable réactivation d’un patrimoine symbolique