1000 resultados para Réponse d’hypersensibilité de type retardé
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Exercise is known to reduce cardiovascular risk. However, its role on atherosclerotic plaque stabilization is unknown. Apolipoprotein E(-/-) mice with vulnerable (2-kidney, 1-clip: angiotensin [Ang] II-dependent hypertension model) or stable atherosclerotic plaques (1-kidney, 1-clip: Ang II-independent hypertension model and normotensive shams) were used for experiments. Mice swam regularly for 5 weeks and were compared with sedentary controls. Exercised 2-kidney, 1-clip mice developed significantly more stable plaques (thinner fibrous cap, decreased media degeneration, layering, macrophage content, and increased smooth muscle cells) than sedentary controls. Exercise did not affect blood pressure. Conversely, swimming significantly reduced aortic Ang II type 1 receptor mRNA levels, whereas Ang II type 2 receptor expression remained unaffected. Sympathetic tone also significantly diminished in exercised 2-kidney, 1-clip mice compared with sedentary ones; renin and aldosterone levels tended to increase. Ang II type 1 downregulation was not accompanied by improved endothelial function, and no difference in balance among T-helper 1, T-helper 2, and T regulatory cells was observed between sedentary and exercised mice. These results show for the first time, in a mouse model of Ang II-mediated vulnerable plaques, that swimming prevents atherosclerosis progression and plaque vulnerability. This benefit is likely mediated by downregulating aortic Ang II type 1 receptor expression independent from any hemodynamic change. Ang II type 1 downregulation may protect the vessel wall from the Ang II proatherogenic effects. Moreover, data presented herein further emphasize the pivotal and blood pressure-independent role of Ang II in atherogenesis.
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Si les rôles fonctionnels de diverses cellules immunitaires infiltrant des tissus enflammés sont assez bien compris, par contre, étonnamment, on connaît bien moins la capacité des cellules non hématopoïétiques résidant dans des tissus, à moduler l'activité biologique des cellules immunitaires immigrantes, et donc le résultat de la réponse immunitaire. La présentation des antigènes, dans le contexte des molécules du CMH de classe II (CMHII) à la surface des cellules présentatrices d'antigènes (CPA) professionnelles à une sous- population de lymphocytes T, est cruciale pour le développement des réponses immunitaires protectives spécifiques de l'antigène. En général, l'expression de CMHII est réservée aux CPAs. Toutefois, au cours des pathologies inflammatoires spécifiques d'organe, telles que l'auto-immunité ou la maladie inflammatoire de l'intestin, l'expression de CMHII est également induite par la cytokine interféron (IFN)-y sur des cellules non hématopoïétiques qui résident dans des tissus enflammés. Les conséquences de ce phénomène sont encore peu comprises. Dans cette étude, nous avons utilisé une souche de souris génétiquement modifiées, qui n'a pas la capacité d'induire l'expression de CMHII sur les cellules non hématopoïétiques, mais a maintenu la régulation normale d'expression de CMHII sur les cellules hématopoïétiques. Nous avons appliqué ces souris à différents modèles d'inflammation intestinale et à un modèle de maladie qui imite la maladie auto-immune de l'inflammation du muscle cardiaque (myocardite) chez l'homme. Nous avons pu montrer que, au cours de l'inflammation intestinale, l'expression du CMHII nonhématopoïétique, ou encore l'expression du CMHII par les cellules épithéliales de l'intestin, confère une protection contre la maladie, en réduisant les cellules immunitaires inflammatoires et en augmentant les cellules Τ régulatrices anti-inflammatoires. Ces résultats pourraient expliquer l'échec des traitements d'anti-IFN-γ dans les maladies intestinales inflammatoires chez l'homme. En revanche, dans la myocardite auto-immune, nos résultats indiquent que la présentation d'antigènes par les cellules non hématopoïétiques du coeur est nécessaire pour l'apparition de la pathologie cardiaque, comme nos souris sont résistantes à la maladie. Toutefois, cela n'est pas dû à un défaut d'activation des lymphocytes T, car les lymphocytes Τ des souris mutantes sont parfaitement capables de promouvoir la maladie après le transfert adoptif dans des animaux de type naturel. Nos résultats suggèrent que, durant les maladies inflammatoires spécifiques d'organe, la présentation d'antigène par des cellules non hématopoïétiques module et contribue au résultat de la réponse immunitaire d'une manière opposée, conférant soit la protection contre la maladie ou sa promotion. Nos résultats pourraient ouvrir la voie à des thérapies qui prennent en compte la contribution de la présentation d'antigènes par les cellules non hématopoïétiques, au cours des maladies inflammatoires spécifiques d'organe. - Les molécules du CMH de classe II (CMHII) sont fondamentales pour la présentation des antigènes aux lymphocytes Τ CD4+, car elles permettent le développement des réponses immunitaires spécifiques de l'antigène. Il est largement admis que l'expression de CMHII est réservée aux cellules présentatrices d'antigènes (CPA). Cependant, dans des conditions inflammatoires, l'expression de CMHII est en principe également induite par l'interféron (IFN)-y sur les cellules non hématopoïétiques, telles que les cellules épithéliales et les cardiomyocytes. Une controverse existe jusqu'à présent au sujet de la fonction de cette présentation d'antigènes non professionnelle, pour savoir si elle favorise la tolérance ou l'immunité dépendante des lymphocytes Τ in vivo. Pour répondre à cette question, nous avons testé des souris qui ne sont pas capables d'induire l'expression du CMHII sur les cellules non hématopoïétiques (souris PIV-/- K14 CIITA Tg) parmi différents modèles murins de pathologies inflammatoires, à savoir les modèles de vaccination pour induire des réponses spécifiques d'antigènes des lymphocytes B, plusieurs modèles de colite et un modèle de myocardite auto-immune expérimental (EAM). Pour cela, nous avons administré à ces souris un modèle de colite atténuée, induite par une infection chronique à Helicobacter hepaticus et par l'administration d'anticorps monoclonaux bloquant le récepteur de l'interleukine (IL)-10 (anti-IL-10R). Dans ce système, nous avons pu observer que l'expression abrogée de CMHII a aggravé la colite bactérienne, soit par les cellules non hématopoïétiques, soit exclusivement par les cellules épithéliales intestinales (CEI) dans un autre modèle murin (souris plV_fl/fl vil-Cre Tg). Ce phénotype du côlon a été associé à une augmentation des fréquences de cellules immunitaires innées, de lymphocytes Th1 CD4+, et d'expression des cytokines et de chimiokines pro-inflammatoires, y compris l'IFN-γ. Notamment, l'expression défectueuse de CMHII non hématopoïétique a également réduit les cellules Τ régulatrices (Treg) Forkhead box P3 (FoxP3)+, sans influencer les fréquences des cellules innées lymphoïdes et des cellules Th17. Ces résultats suggèrent un rôle tolérogène de CEIs CMHII+ qui contribue à l'homéostasie immunitaire intestinale. En revanche, dans le modèle d'EAM, les souris ayant subi une ablation de CMHII non hématopoïétique étaient résistantes à l'induction de la maladie, alors que la progression de la pathologie cardiaque, dans les souris de type naturel ou hétérozygotes, a été accompagnée par une régulation positive de l'expression de CMHII du myocarde. Cependant, l'inflammation cardiaque pourrait être transférée de manière adoptive depuis des souris amorcées PIV-/- K14 CIITA Tg vers des souris de type naturel, indiquant l'absence de défaut intrinsèque d'amorçage des cellules T CD4+ dans notre modèle de souris. Ces observations impliquent un rôle à jouer pour des cellules CMHII+ non hématopoïétiques résidentes du coeur, dans la promotion active de ΙΈΑΜ. En conclusion, nos résultats, provenant de diverses pathologies inflammatoires spécifiques d'organes, suggèrent un rôle complexe et divergent, soit tolérogène, soit immunogène/ pathologique, pour l'expression de CMHII non hématopoïétique au cours des pathologies inflammatoires. L'expression non professionnelle de CMHII semble influencer le résultat des réponses immunitaires en fonction de différents facteurs, tels que le tissu cible, le(s) type(s) de cellule(s) non hématopoïétique(s) participante(s) et l'origine de l'inflammation. Nos résultats pourraient potentiellement ouvrir la voie à des applications thérapeutiques, qui tiennent compte de la contribution de la présentation d'antigènes par des CPAs non professionnelles, au cours de l'inflammation spécifique d'organe. - MHC class II (MHCII) molecules are fundamental for the presentation of antigens to CD4+ Τ cells, allowing the development of antigen-specific immune responses. It is widely accepted that MHCII expression is restricted to antigen-presenting cells (APC). However, under inflammatory conditions, MHCII expression is typically also induced by interferon (IFN)-y on nonhematopoietic cells such as epithelial cells and cardiomyocytes. So far, it remains controversial whether this nonprofessional antigen-presentation function promotes CD4+ Τ cell-dependent tolerance or immunity in vivo. To address this issue, we utilised mice which lack inducible MHCII expression on nonhematopoietic cells (pIV-/- K14 CIITA Tg mice) in different mouse models of inflammatory pathologies, namely immunisation models to induce antigen-specific Β cell responses, various colitis models and a model of experimental autoimmune myocarditis (EAM). In an attenuated model of colitis induced by chronic Helicobacter hepaticus infection and treatment with anti-interleukin (IL)-10 receptor (anti-IL-10R) monoclonal blocking antibody, we observed that abrogated MHCII expression by nonhematopoietic cells or, in an alternative tamoxifen-inducible mouse model (plV_fl/fl vil-Cre Tg mice), exclusively by intestinal epithelial cells (IEC), exacerbated bacterial-driven colitis, which was associated with increased colonic frequencies of innate immune cells, CD4+ Th1 cells and expression of proinflammatory cytokines and chemokines, including IFN-γ. Notably, defective nonhematopoietic MHCII expression also resulted in reduced Forkhead box P3 (FoxP3)+ regulatory Τ (Treg) cells without influencing innate lymphoid cell (ILC) and Th17 cell frequencies. These findings suggest a tolerogenic role of MHClT lECs to contribute to intestinal immune homeostasis. In contrast, in the EAM model, mice ablated of nonhematopoietic MHCII were resistant to disease induction, whereas progression of cardiac pathology in WT and heterozygous control mice was accompanied by upregulation of myocardial MHCII expression. However, cardiac inflammation could be adoptively transferred from primed pIV-/- K14 CIITA Tg mice into WT mice, indicating no intrinsic defect of CD4+ Τ activation in our mouse model. These observations imply a role for MHCIT heart-resident nonhematopoietic cells in actively promoting EAM. In conclusion, our findings from different organ-specific inflammatory pathologies suggest a complex and diverging role - either tolerogenic or immunogenic/ pathologic - for nonhematopoietic MHCII expression during inflammatory pathologies: Nonprofessional MHCII expression appears to influence the outcome of immune responses depending on 7 factors such as the target tissue, participating non hematopoietic cell type(s) and the origin of inflammation. Our findings may potentially open the way to therapeutic applications taking into account the contribution of antigen presentation by nonprofessional, tissue-resident APCs during organ-specific inflammation.
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Aims: To evaluate the impact on glycemic control and quality of life of a bolus calculator. Methods: Multicentre randomized prospective crosssectional study. Patients were randomized to control phase (3 months; calculation of prandial insulin according to insulinto-carbohydrate ratio and insulin sensitivity factor using a single strip meter) or intervention phase (3 months; calculation of prandial insulin with a bolus advisor), with a washout period (3 months). Patients wore a continuous glucosensor (7 days) and answered a quality of life questionnaire at the beginning and at the end of each phase. A questionnaire of satisfaction was obtained at the end of both phases. Inclusion criteria: Adults; T1DM> 1 year, HbA1c > 7.5%, basal-bolus therapy with insulin analogs, experience with carbohydrate Results: Data from the first 32 subjects with at least 1 ended phase (27 females, age 38 – 11 years, diabetes duration 16.8 – 7.5 years). Basal characteristics were comparable independently of the starting phase. No differences were found between phases in terms of mean blood glucose, standard deviation (from meter neither from sensor) and satisfaction. Conclusions: The use of a bolus calculator improves glycemic control and quality of life of T1DM subjects.
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Leprosy inflammatory episodes [type 1 (T1R) and type 2 (T2R) reactions] represent the major cause of irreversible nerve damage. Leprosy serology is known to be influenced by the patient’s bacterial index (BI) with higher positivity in multibacillary patients (MB) and specific multidrug therapy (MDT) reduces antibody production. This study evaluated by ELISA antibody responses to leprosy Infectious Disease Research Institute diagnostic-1 (LID-1) fusion protein and phenolic glycolipid I (PGL-I) in 100 paired serum samples of 50 MB patients collected in the presence/absence of reactions and in nonreactional patients before/after MDT. Patients who presented T2R had a median BI of 3+, while MB patients with T1R and nonreactional patients had median BI of 2.5+ (p > 0.05). Anti-LID-1 and anti-PGL-I antibodies declined in patients diagnosed during T1R (p < 0.05). Anti-LID-1 levels waned in MB with T2R at diagnosis and nonreactional MB patients (p < 0.05). Higher anti-LID-1 levels were seen in patients with T2R at diagnosis (vs. patients with T1R at diagnosis, p = 0.008; vs. nonreactional patients, p = 0.020) and in patients with T2R during MDT (vs. nonreactional MB, p = 0.020). In MB patients, high and persistent anti-LID-1 antibody levels might be a useful tool for clinicians to predict which patients are more susceptible to develop leprosy T2R.
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RESUME : La raréfaction des vaisseaux capillaires est une caractéristique de l'hypertension artérielle non traitée. Des données récentes indiquent que cette raréfaction peut être renversée par un traitement antihypertenseur chez les patients hypertendus non diabétiques. Malgré la fréquente association du diabète et de l'hypertension, on ne sait rien de la densité capillaire de patients diabétiques traités, souffrant d'hypertension artérielle. Nous avons dès lors recruté 21 patients normotendus (groupe contrôle), 25 patients souffrant uniquement d'hypertension artérielle , et 21 patients diabétiques (Diabète de type 2) souffrant également d'hypertension artérielle. Tous les patients hypertendus ont été traités avec un inhibiteur du système rénine-angiotensine, et une majorité présentait une tension artérielle moyenne en auto-contrôle à domicile de 135/85 mmHg ou moins. La densité capillaire a été évaluée par vidéomicroscopie sur la peau du dos des doigts et avec laser Doppler sur la peau de l'avant-bras (vasodilatation maximale induite par le chauffage local). Au final, il n'y avait pas de différence entre les groupes de l'étude, que ce soit lors des mesures de la densité capillaire sur le dos du doigt (groupe contrôle 101 ±11 capillaires, groupe des patients non- diabétiques hypertendus 99 ± 16, groupe des patients hypertendus et diabétiques 96 ± 18, p>0,5) ou lors des mesures de débit sanguin maximal sur la peau de l'avant-bras, un témoin indirect de la densité capillaire dans ce territoire (contrôles 666 ±114 unités de perfusion, non diabétique hypertendu 612 ± 126, hypertendus diabétiques 620 ±103, p> 0,5). En conclusion, notre étude est la première à démontrer que indépendamment de la présence ou non d'un diabète de type 2, la densité capillaire est normale chez les patients hypertendus présentant un contrôle raisonnable de la pression artérielle obtenue avec un bloqueur du système rénine-angiotensine.
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Charcot-Marie-Tooth disease type 2A is an autosomal dominant axonal form of peripheral neuropathy caused by mutations in the mitofusin 2 gene. Mitofusin 2 encodes a mitochondrial outer membrane protein that participates in mitochondrial fusion in mammalian cells. How mutations in this protein lead to Charcot-Marie-Tooth disease type 2A pathophysiology remains unclear. We have generated a transgenic mouse expressing either a mutated (R94Q) or wild-type form of human mitofusin 2 in neurons to evaluate whether the R94Q mutation was sufficient for inducing a Charcot-Marie-Tooth disease type 2A phenotype. Only mice expressing mitofusin 2(R94Q) developed locomotor impairments and gait defects thus mimicking the Charcot-Marie-Tooth disease type 2A neuropathy. In these animals, the number of mitochondria per axon was significantly increased in the distal part of the sciatic nerve axons with a diameter smaller than 3.5 microm. Importantly, the analysis of R94Q transgenic animals also revealed an age-related shift in the size of myelinated axons leading to an over-representation of axons smaller than 3.5 microm. Together these data suggest a link between an increased number of mitochondria in axons and a shift in axonal size distribution in mitofusin 2(R94Q) transgenic animals that may contribute to their neurological phenotype.
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Les cellules dendritiques (DCs) sont des cellules multifonctionnelles qui font le lien entre le sytème immunitaire inné et adaptatif chez les mammifères. Il existe plusieurs sous-types de DCs basés sur leurs fonctions et l'endroit où elles se situent dans le corps. Dans le cadre de cette thèse, nous avons étudié le rôle de ces cellules face à une infection parasitaire. La Leishmania est un parasite causant une maladie appelée Leishmaniose, maladie endémique de l'Afrique, de l'Asie et de certaines régions de l'Amérique du Sud. Certaines espèces causent des lésions cutanées, alors que d'autres causent des lésions dans les muqueuses ou dans les organes internes. Le système immunitaire répond en générant une réponse inflammatoire qui élimine l'infection. Lors d'une réponse non-inflammatoire (de type cytokines, chemokines), cela va amener à une persistance du parasite sur le long terme. Les DC s'activant en présence du parasite dans la peau, vont le transporter vers un ganglion. A cet endroit, se trouvent différents sous-types de DC qui ont la particularité de présenter l'antigène (spécifique à la Leishmaniose) aux lymphocytes T, ce qui va alors amener à une réponse immunitaire puissante contre le parasite. Nous avons comparé différentes espèces de Leishmaniose dans leur façon d'activer les DC et différents modèles de souris ont été utilisé dans ce but-là. Les souris du type C57BL/6 sont connues pour être résistantes à L. major et sensibles à L. mexicana, alors qu'au contraire, les souris Balb/c sont connues pour être sensibles à ces deux espèces. En utilisant des parasites fluorescents transgéniques, nous avons comparé ces deux espèces de parasites (L. major et L. mexicana) en recherchant quelles cellules elles sont capables d'infecter in-vivo dans un modèle murin. Le rôle général des DC dans une infection à L. major a déjà été décrit. Dans notre étude, nous avons étudié le besoin en DC CD8a+ dans les ganglions afin d'engendrer une réponse face à une infection à L. major. Les souris qui n'ont pas ce sous-type de DC sont beaucoup plus sensibles à l'infection : elles ont des marqueurs inflammatoires plus bas et des lésions plus grandes. Nous avons également remarqué que les DC CD8a+ jouent un rôle crucial dans une phase plus avancée de l'infection. Dans notre laboratoire, nous avons la chance d'avoir une source illimitée de DCs de sous-type CD8a+ provenant d'une souris génétiquement modifiée par nos soin. Grâce à cela, nous avons utilisé ces cellules CD8a+ pour immuniser des rats afin de produire des anticorps monoclonaux ayant des propriétés spécifiques comme l'identification de protéines uniques présentes à la surface des DC et qui ensuite, modulent une réponse immunitaire in-vivo. Nous sommes actuellement en phase de caractérisation de plus de 750 hybridomes générés dans notre laboratoire. - Les cellules dendritiques (DCs) constituent le lien entre le système inné et adaptatif de la réponse immunitaire, car elles sont capables de présenter l'antigène, de donner la co- stimulation et de relâcher des cytokines et chimokines. Au cours de cette thèse, nous avons exploré différentes familles de DC lors d'infections parasitaires, telles que la Leishmaniose, parasite intracellulaire qui infecte les mammifères. La plupart des lésions cutanées résistantes sont caractérisées par une réponse pro-inflammatoire générée par l'IL-12. A l'inverse, pour la forme non résistante, la réponse est générée par l'IL-4 et l'IL-10, dans les modèles murins vulnérables. L'infection avec Lmajor a été caractérisée chez la souris C57BL/6 (Thl) et chez la souris Balb/c (Th2). Chez la souris C57BL/6 la lésion guérit, alors que chez la souris Balb/c, la lésion est au contraire non-cicatrisante. Nous avons comparé l'activation causée dans l'ensemble des DC par différentes espéces de Leishmania, et plus spécifiquement dans les DC CD8a+ présentes dans les ganglions lymphatiques et leur rôle dans la vulnérabilité à L. major. Ces cellules sont spécialisées dans la présentation croisée d'antigènes exogènes par le CMH-I et le haut taux de production d'IL-12 après activation. En utilisant des DC dérivées de moelle osseuse, nous avons constaté que L. guyanensis V+ (transportant un retrovirus) était le plus efficace pour l'activation des DC in-vitro comparé à L. major, L. mexicana et L. guyanensis (V-). Toutefois, in-vivo, les souris infectées avec L. major ont vu la taille de leur ganglions lymphatiques drainants augmentée, 3-6 semaines après l'infection dans les deux espèces de souris (les C57BL/6 résistantes et les Balb/c sensibles). En utilisant un parasite fluorescent transgénique, nous avons trouvé que les souris C57BL/6 sensibles à Lmexicana ont un nombre plus important de cellules Β infectées et un plus petit nombre de DC dérivées des monocytes inflammatoires, comparé au souris infectées avec L. major. Les conséquences de ces observations sont encore à l'étude. Des souris déficientes en CD8ct+DC et CD103+ sont plus sensibles à L. major que les souris WT: leurs lésions sont plus grandes et la charge parasitaire est plus importante. Nous avons généré une chimère de moelles osseuse CD11-DTR et Batf3-/- en mélangeant les moelles de ces deux souris, afin de déterminer le temps après infection où le manque de DC's CD8a+ contribue le plus à l'augmentation de la vulnérabilité chez la souris KO. Ces souris produisent plus d'IgG1 et IgE, font une réponse Th2 plus forte et Thl moins forte. Nous avons constaté que les souris déficientes en DC CD8a+ au début de la réponse immunitaire adaptive (trois semaines après injection) maintiennent un haut taux de lésions de grande taille, semblable à celui des souris chez qui les cellules ont été déplétées avant l'injection. Cela indique que les DC CD8a+ sont nécessaires pour l'efficacité de l'immunité dans la phase chronique de l'infection à L. major. Parallèlement à cela, nous avons aussi commencé une génération d'anticorps monoclonaux dirigés contre les DC CD8a+ activés en utilisant des souches établies dans notre laboratoire. En partant d'une librairie de 763 hybridomes, nous avons identifié plusieurs clones dignes d'intérêt avec une capacité fonctionnelle à moduler la prolifération et la sécrétion de cytokines des cellules T, ainsi que les molécules de co-stimulation présentes à la surface des DC activées elle-même. - Dendritic cells (DCs) are the bridge between the innate and the adaptive arms of the immune systems. They are professional antigen presentation cells and have important cytokine/chemokine release functions. In this dissertation we have focussed on the study of the different subsets of DCs in parasitic infection immunity. Leishmania are intra-cellular parasites of many different species that infect mammals. Most cutaneous lesions that are self- healing are characterized with a pro-inflammatory response with IL-12 while high levels of cytokines such as IL-4 and IL-10 characterized in susceptible mouse models. In mice L. major infection has been well characterized in C57BL/6 mice (Thl) that form healing lesions while Balb/c mice (Th2) form non-healing lesions. This thesis is focussed on comparing DC activation at large by different strains of Leishmania and more specifically, dLN resident CD8a+ DCs and their role in L. major susceptibility. This subset is specialized in cross- presentation of exogenous antigens in the MHC-I pathway and produce high levels of EL-12. Using bone marrow derived DCs we found that L. guyanensis V+ (carrying a retro-virus) was the most efficient at activating DCs in-vitro. In-vivo however L. major infected mice had the largest dLNs 3-6 weeks after infection in both genetically resistant C57BL/6 and susceptible Balb/c mice. Using transgenic fluorescent parasites, we found that C57BL/6 mice which are susceptible to L. mexicana had more number of infected Β cells and fewer number of infected inflammatory monocyte derived DCs in contrast to L. major infection. Using mice deficient in CD8a+ DCs, we found that these mice were more susceptible to L. major than their WT counterparts. They made larger lesions, had higher parasite burdens, higher levels of Th2 indicating immunolgloblins as measured by higher serie IgE levels and lower CD4+ IFNy+ cells. A mixed bone marrow chimera system of CDllc-DTR and Batf3~'~ was generated to determine the time point at which the lack of CD8a+ DCs most contributes to the increased susceptibility in KO mice. We found that mice depleted of CD8a+ DCs at the advent of the adaptive response (3 weeks after infection) maintained the significantly higher lesion size similar to mice whose cells were depleted from the onset of infection. This indicates that CD8a+ DCs are required for effective immunity in the chronic phase of L. major infection. We also began the generation of a valuable tool of monoclonal antibodies against activated CD8a+ DCs using our in-house DC line. From a library of 763 hybridomas we have identified several interesting clones with a functional ability to modulate Τ cell proliferation and cytokine secretion as well as down-modulating co-stimulatory molecules on activated DC cells themselves.
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The risk of infection after type III° open fractures is high (10-50%).Preemptive antibiotic therapy may prevent posttraumatic infection andimprove the outcome. Recommendations about the type and durationof antibiotic vary among the institutions and it remains unclear whethergram-negative bacilli or anaerobs need to be covered. In Europe, themost commonly recommended antibiotic is amoxicillin/clavulanic acid.We retrospectively analyzed microbiology, characteristics and outcomeof patients with open type III° fractures treated at our institution.Methods: Between 01/2005 and 12/2009 we retrospectively includedall type III grade open fractures of the leg at our institution classifiedafter Gustilo into type IIIA, IIIB and IIIC. Demographic characteristics,clinical presentation, microbiology, surgical and antibiotic treatmentand patient outcome were recorded using a standardized case-reportform.Results: 30 cases of patients with type III° open fractures wereincluded (25 males, mean age was 40.5 years, range 17-67 years).27 fractures (90%) were located on the lower leg and 3 (10%) on theupper leg. Microbiology at initial surgery was available for 19 cases(63%), of which 10 grew at least one organism (including 8 amoxicillin/clavulanic acid-resistant gram-negative bacilli [GNB], 7 amoxicillin/clavulanic acid-resistant Bacillus cereus), 11 were culture-negative.Preemptive antibiotics were given in all cases (100%) for an averageduration of 8.5 days (range 1-53 days), the most common antibioticwas amoxicillin/clavulanic acid in 60% (n = 18). 11 cases just receivedpreemptive antibiotic treatment, in 19 of 30 cases the antibiotic therapywas changed and prolonged. Microbiology at revision surgery wasavailable for 25 cases and 22 grew at least one pathogen (including32 amoxicillin/clavulanic acid-resistant gram-negative bacilli and 10amoxicillin/clavulanic acid-resistant Bacillus cereus), 3 were culturenegative.Conclusions: At initial surgery, most common isolated organismswere coagulase-negative staphylococci (43%), Bacillus cereus (23%),and gram-negative bacilli (27%), and others (7%) of which 48% wereresistant to amoxicillin/clavulanic acid. At revision surgery, isolatedorganisms were gram-negative bacilli (64%), Bacillus cereus (20%),and others (16%) of which 88% were resistant to amoxicillin/clavulanicacid. The spectrum of amoxicillin/clavulanic does not cover the mostcommon isolated organisms.FM32
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OBJECTIVES: The objective of this study is to describe the prenatal sonographic features and the results of DNA analysis on three fetuses with dyssegmental dysplasia, Silverman-Handmaker type (DD-SH). METHODS: A retrospective review of three fetuses with confirmed DD-SH was conducted. The fetal ultrasound findings, the radiological characteristics, and the results of the mutation analysis of the heparan sulphate perlecan gene 2 (HSPG2) were reviewed. RESULTS: There were three cases in two families with DD-SH diagnosed prenatally. The main prenatal ultrasound and the radiological features of DD-SH were severe limb shortening and vertebral segmentation and fusion defects (anisospondyly). The DNA analysis of the HSPG2 gene showed that the two affected fetuses in a nonconsanguineous family had a compound heterozygote for the c.646G > T transversion in exon 7 and a c.5788C > T transition in exon 46. The fetus born to the consanguineous couple had a homozygous mutation c.1356-27_1507 + 59del. CONCLUSION: DD-SH can be diagnosed prenatally using fetal ultrasound as early as 13 weeks. Xrays and DNA analysis of the HSPG2 gene are important for the confirmation of the diagnosis and for the preimplantation and prenatal diagnosis in pregnancies at risk. © 2013 John Wiley & Sons, Ltd.
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This study investigated the rate of human papillomavirus (HPV) persistence, associated risk factors, and predictors of cytological alteration outcomes in a cohort of human immunodeficiency virus-infected pregnant women over an 18-month period. HPV was typed through L1 gene sequencing in cervical smears collected during gestation and at 12 months after delivery. Outcomes were defined as nonpersistence (clearance of the HPV in the 2nd sample), re-infection (detection of different types of HPV in the 2 samples), and type-specific HPV persistence (the same HPV type found in both samples). An unfavourable cytological outcome was considered when the second exam showed progression to squamous intraepithelial lesion or high squamous intraepithelial lesion. Ninety patients were studied. HPV DNA persistence occurred in 50% of the cases composed of type-specific persistence (30%) or re-infection (20%). A low CD4+T-cell count at entry was a risk factor for type-specific, re-infection, or HPV DNA persistence. The odds ratio (OR) was almost three times higher in the type-specific group when compared with the re-infection group (OR = 2.8; 95% confidence interval: 0.43-22.79). Our findings show that bonafide (type-specific) HPV persistence is a stronger predictor for the development of cytological abnormalities, highlighting the need for HPV typing as opposed to HPV DNA testing in the clinical setting.
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OBJECTIVE Serum levels of soluble TNF-like weak inducer of apoptosis (sTWEAK) and its scavenger receptor CD163 (sCD163) have been linked to insulin resistance. We analysed the usefulness of these cytokines as biomarkers of type 2 diabetes in a Spanish cohort, together with their relationship to food consumption in the setting of the Di@bet.es study. RESEARCH DESIGN AND METHODS This is a cross-sectional, matched case-control study of 514 type 2 diabetes subjects and 517 controls with a Normal Oral Glucose Tolerance Test (NOGTT), using data from the Di@bet.es study. Study variables included clinical and demographic structured survey, food frequency questionnaire and physical examination. Serum concentrations of sTWEAK and sCD163 were measured by ELISA. Linear regression analysis determined which variables were related to sTWEAK and sCD163 levels. Logistic regression analysis was used to estimate odd ratios of presenting type 2 diabetes. RESULTS sCD163 concentrations and sCD163/sTWEAK ratio were 11.0% and 15.0% higher, respectively, (P<0.001) in type 2 diabetes than in controls. Following adjustment for various confounders, the OR for presenting type 2 diabetes in subjects in the highest vs the lowest tertile of sCD163 was [(OR), 2,01 (95%CI, 1,46-2,97); P for trend <0.001]. Coffee and red wine consumption was negatively associated with serum levels of sCD163 (P = 0.0001 and; P = 0.002 for coffee and red wine intake, respectively). CONCLUSIONS High circulating levels of sCD163 are associated with type 2 diabetes in the Spanish population. The association between coffee and red wine intake and these biomarkers deserves further study to confirm its potential role in type 2 diabetes.
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In healthy individuals, insulin resistance is associated with physiological conditions such as pregnancy or body weight gain and triggers an increase in beta cell number and insulin secretion capacity to preserve normoglycaemia. Failure of this beta cell compensation capacity is a fundamental cause of diabetic hyperglycaemia. Incomplete understanding of the molecular mechanisms controlling the plasticity of adult beta cells mechanisms and how these cells fail during the pathogenesis of diabetes strongly limits the ability to develop new beta cell-specific therapies. Here, current knowledge of the signalling pathways controlling beta cell plasticity is reviewed, and possible directions for future research are discussed.