903 resultados para HIV-1 MN


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Introduction : Aujourd’hui, 35,3 millions de personnes vivent avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH)-1 dans le monde ; l’Afrique subsaharienne concentre 70% des nouvelles infections et les femmes en représentent plus de la moitié. Le mode de transmission du VIH le plus répandu est par voie mucosale génitale suite à des relations sexuelles. Le tractus génital féminin (TGF) possède un milieu immunitaire complexe qui doit contrer l’invasion par des pathogènes tout en maintenant la tolérance/contrôle de la flore normale vaginale étant sous la pression de procréation sous influence des hormones sexuelles. De plus, les mécanismes favorisant ou prévenant l’infection du TGF par le VIH ne sont pas précisément identifiés. Hypothèse : Le contexte inflammatoire mucosal génital et la résultante de dialogues intercellulaires tel qu’entre les cellules épithéliales génitales (CEG) et les cellules dendritiques myéloïdes (mDC), qui sont des premières à rencontrer le virus aux portes d’entrée mucosales, modulent l’activité des lymphocytes qui est déterminante dans le type de réponse immunitaire élaborée par l’hôte. Méthodologie : Des spécimens provenant d’une cohorte de travailleuses du sexe (TS) recrutées à Cotonou au Bénin en Afrique subsaharienne ont été analysés. Nous avons caractérisé le milieu mucosal génital féminin hautement exposé au VIH de TS séronégatives (highly exposed seronegative; HESN) en comparaison avec celui de TS séropositives. Brièvement, les liquides cervicaux-vaginaux ont été déterminés par des techniques de multiplexes/Luminex ou par ELISA et le milieu cellulaire a été décrit suite à des analyses de cytométrie en flux (phénotypage et tri cellulaire). Résultats : Nous avons observé la présence augmentée d’un facteur soluble antiviral, immunomodulateur et antiprolifératif sécrété dans le TGF des TS HESN qui est l’interféron (IFN)-α. La présence augmentée de cette cytokine suggère l’existence possible de connexions intercellulaires clés qui pourraient mener à une régulation homéostatique du compartiment immunitaire génital permettant de contrôler l’infection par le VIH-1. En étudiant l’expression de molécules impliquées dans les voies de signalisation associées à la production d’IFN-α dans les CEG et les cellules myéloïdes du TGF, nous avons pu mettre en évidence l’existence d’un microenvironnement présentant un profil «tolérogénique/régulateur» dans le TGF des TS HESN. Conclusion : Nos observations nous ont permis d’élucider certaines hypothèses sur un potentiel mécanisme d’immunité naturelle protecteur chez les TS HESN. De plus, nous sommes des premiers à décrire une population myéloïde présentant des caractéristiques de DC «tolérogéniques» de par leur expression d’interleukine (IL)-10, de human leukocyte antigen (HLA)-G et de immunoglobulin-like transcript (ILT)-4 dans le TGF de TS HESN. Cette étude aura des implications majeures dans le développement de stratégies d’interventions préventives afin de moduler des conditions inflammatoires préexistantes ainsi établissant une défense mucosale rapide et durable contre le VIH-1.

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Introduction. Le VIH-1 évolue en fonction de la réponse immunitaire spécifique de l’hôte. La pression sélective exercée par la réponse immunitaire VIH-spécifique de l’hôte entraine l’évolution des gènes viraux et à terme détermine l’évolution de la maladie. Cette évolution du virus à l’échelle d’un individu façonne également l’évolution du virus à l’échelle de la population et détermine le devenir de l’épidémie. Le VIH utilise les corécepteurs d’entrée CCR5 (virus R5) et CXCR4 (virus X4) afin d’infecter la cellule cible, et l’évolution du tropisme du virus de R5 vers X4, appelé switch du tropisme, est associé à la progression de la maladie. Les virus R5 sont rencontrés en début d’infection tandis que les virus X4 apparaissent en fin de maladie chez un certain de nombre de patients et sont considérés comme plus virulents. La pression sélective immunitaire exercée sur le gène de l’enveloppe (env) peut donc entrainer l’évolution du tropisme du VIH. La grossesse est un état immunitaire particulier considéré comme étant principalement caractérisé par un biais Th2 nécessaire à l’établissement de la tolérance materno-fétale. Le switch de tropisme de R5 vers X4 en grossesse n’a jamais été documenté, de même que l’évolution des déterminants du tropisme à l’échelle de la population. Hypothèses. Les changements immunitaires associés à l’initiation et la progression de la grossesse engendrent des changements dans la pression immunitaire exercée sur l’enveloppe et peuvent favoriser le switch du tropisme. L’évolution du tropisme du VIH-1 peut être observé à l’échelle de la population au même titre que l’évolution de l’enveloppe virale. Objectifs. Analyser l’évolution du tropisme et décrire la pression sélective sur l’enveloppe des femmes enceintes infectées par le VIH-1. Analyser l’évolution des déterminants du tropisme à l’échelle de la population. Méthodes. Nous avons dans un premier temps analysé l’évolution des déterminants du tropisme et déterminé le génotype et phénotype du VIH-1 chez 19 femmes enceintes issues de la cohorte du centre maternel et infantile sur le SIDA de l’hôpital Sainte-Justine (CMIS). Nous avons ensuite caractérisé et comparé la pression sélective exercée sur env, par une méthode bayésienne, chez 31 femmes enceinte et 29 femmes non-enceintes. Enfin, nous avons analysé et comparé des déterminants du tropisme entre des séquences d’enveloppe contemporaines et anciennes, issues des bases de données du NCBI. Résultats. Nos résultats montrent la présence de virus X4 chez la moitié de notre cohorte, et un switch de tropisme de R5 vers X4 chez 5/19 sujets. Les séquences des femmes enceintes présentaient des taux de substitutions plus élevées que celles des femmes non-enceintes. La pression sélective dans la région C2 était plus faible chez les femmes enceintes que chez les femmes non-enceintes, et différait dans 4 positions entre ces 2 groupes. Cette sélection diminuait au cours de la grossesse chez les patientes traitées. Enfin, une accumulation de mutations X4 a été observée dans les séquences R5 contemporaines par rapport aux séquences R5 anciennes. Conclusion. Les changements immunitaires associés à la grossesse semblent induire des modifications subtiles dans la pression sélective exercée sur env, suffisant à influencer l’évolution du tropisme de R5 vers X4. Un switch du tropisme à l’échelle de la population impliquerait une épidémie évoluant vers une plus grande virulence du virus. Nos résultats sont d’importance en ce qui concerne la prophylaxie antirétrovirale pour la santé de la mère et la prévention de la transmission mère-enfant du VIH-1. Ils sont aussi importants concernant l’avenir de la thérapie antirétrovirale dans le contexte d’une épidémie évoluant vers une plus grande virulence

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Les cellules myéloïdes incluant les monocytes, les macrophages et les cellules dendritiques (DCs, dendritic cells) contribuent à la pathogénèse de l’infection à VIH-1 en participant à la dissémination du virus, mais également en représentant des réservoirs viraux potentiels. Leurs fonctions sont exploitées par le VIH-1 afin d’assurer sa propagation à travers l’organisme. Notamment, une infection à VIH-1 est associée à une altération de la présentation antigénique et la perte de lymphocytes T CD4+ spécifiques à des antigènes. L’autophagie est un processus catabolique universel impliqué dans la régulation de la présentation antigénique subséquente à la neutralisation/destruction du pathogène. Des études récentes suggèrent que le VIH-1 altère le mécanisme d’autophagie afin d’assurer sa survie. Le premier volet de ce projet de maîtrise a visé la caractérisation des effets du VIH-1 sur l’autophagie dans les DCs dérivées de monocytes circulants (MDDC, monocyte-derived dendritic cells) et l’identification des stratégies thérapeutiques pour contrecarrer ces effets. Les objectifs spécifiques ont été de : (i) caractériser l’expression de marqueurs de maturation sur des MDDC exposées au VIH-1 in vitro, (ii) quantifier l’expression des protéines liées à la régulation positive (i.e., ATG5, LC3, p62) et négative (i.e., mTOR) de l’autophagie dans les MDDC exposées au VIH, (iii) déterminer le rôle de l’autophagie dans la trans infection du VIH-1 aux lymphocytes T CD4+ et (iv) explorer l’impact de l’autophagie sur la présentation antigénique par les MDDC infectées à VIH-1 in vitro. Nos résultats démontrent qu’une exposition des MDDC au VIH-1 in vitro altère dramatiquement leur maturation et leur habileté à induire la prolifération des cellules T autologues en réponse à Staphylococcus aureus et Cytomegalovirus (CMV) mais pas la réponse induite par Staphylococcal enterotoxin B (SEB). Nous démontrons que l’exposition des MDDC au VIH s’associe à une augmentation de l’expression de la protéine mTOR totale et de sa forme phosphorylée (phospho-mTOR) et de la protéine p62. Le traitement des MDDC à la rapamycine diminue l’expression de mTOR et réduit la capacité de trans infection du VIH-1 par les MDDC, sans toutefois restaurer leur potentiel immunogène. En effet, nous observons que la rapamycine réduit l’expression de CD83 par les MDDC et augmente l’expression de CCR7, indiquant ainsi que l’effet immunosuppresseur documenté de la rapamycine est associé à une défaillance de maturation des MDDC. Le second volet de ce projet de recherche s’est intéressé à la contribution des cellules myéloïdes à la persistance virale chez les sujets infectés par le VIH-1 sous thérapie antirétrovirale. Les objectifs spécifiques ont été : (i) d’évaluer la présence de différentes formes d’ADN viral dans les monocytes circulants de patients infectés par le VIH-1 et (ii) de mesurer l’intégration et la réplication virale dans des macrophages dérivés de monocytes (MDM) de patients infectés sous ART. Nos résultats indiquent que les monocytes portent des formes précoces de transcription virale inverse (ADN du VIH RU5) et que, malgré une charge virale plasmatique indétectable sous ART, les MDM supportent la réplication virale. Ces données très préliminaires apportent des évidences en faveur de la contribution des cellules myéloïdes à la persistance virale sous ART et représentent une ouverture pour un projet de recherche plus complexe dans le futur. En somme, nos résultats démontrent que le VIH-1 altère le potentiel immunogène des MDDC et que la rapamycine peut être employée pour limiter la trans infection des lymphocytes T CD4+ par les MDDC. Néanmoins, l’incapacité de la rapamycine à rétablir le potentiel immunogène des MDDC incite à identifier de nouvelles stratégies manipulant l’autophagie pour une restauration optimale de la compétence immunitaire chez les sujets infectés à VIH-1. Les cellules myéloïdes jouent un rôle primordial dans la dissémination et la persistance virale et doivent donc être ciblées par les stratégies actuelles d’éradication des réservoirs du VIH sous ART.

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Les progresseurs lents du VIH-1 sont de rares sujets asymptomatiques pendant plusieurs années sans thérapie antirétrovirale. Parmi ces sujets à progression lente vers le SIDA, il est possible qu’un sous-groupe perde le contrôle de leur infection après plusieurs années de contrôle. Notre laboratoire a analysé l’expression différentielle de différentes protéines et voies moléculaires associées à la perte de contrôle de l’infection: l’interleukine-32 (IL-32) est une cytokine pro-inflammatoire dont le niveau des isoformes alpha et delta a significativement diminué chez les progresseurs lents lors de la perte de contrôle. Par ailleurs, des études antérieures ont attribué, de façon intrigante, à l’IL-32 aussi bien des propriétés anti-VIH-1 que des propriétés immunosuppressives induisant un environnement propice à la réplication du VIH-1. Ce projet de maitrise s’est penché sur l’implication de l’IL-32 dans la progression de l’infection à VIH-1 avec un accent particulier sur les progresseurs lents. Nous avons principalement mesuré les niveaux d’IL-32 des sujets séropositifs comparativement aux sujets VIH négatif et estimé les fonctions de cette cytokine à travers des études longitudinales et de corrélation. Nous avons observé que l’IL-32 total demeure plus élevé chez les séropositifs comparativement aux sujets VIH négatif. Également, l’infection par le VIH-1 entraine une augmentation du niveau d’IL-32 total. De plus, après une année de thérapie antirétrovirale, les taux plasmatiques d’IL-32 total demeurent significativement plus élevés que ceux des sujets VIH négatif. Comme attendu, le taux d’IL-32 total augmente lors de la perte de contrôle de l’infection chez les progresseurs lents. Une forte concentration plasmatique d’IL-32 total coïncide avec: 1) une augmentation du taux plasmatique de sCD14 et de la cytokine pro-inflammatoire IL-6, 2) une baisse du compte cellulaire CD4 et une augmentation de la charge virale. Un taux plasmatique élevé de CCL5 pourrait prédire une faible concentration d’IL-32 total. L’isoforme alpha de l’IL-32 est plus élevée dans le plasma des sujets VIH négatif tandis que l’IL-32 gamma semble induire un environnement pro-inflammatoire et immunosuppressif. Il ressort à l’issue de ces observations que l’augmentation de l’IL-32 total est associée à la progression de l’infection à VIH-1 et pourrait constituer un biomarqueur permettant d’apprécier le pronostic de cette infection.

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Five Mn(II) complexes of bis(thiosemicarbazones) which are represented as [Mn(H2Ac4Ph)Cl2] (1), [Mn(Ac4Ph)H2O] (2), [Mn(H2Ac4Cy)Cl2]·H2O (3), [Mn(H2Ac4Et)Cl2]·3H2O (4) and [Mn(H2Ac4Et)(OAc)2]·3H2O (5) have been synthesized and characterized by elemental analyses, electronic, infrared and EPR spectral techniques. In all the complexes except [Mn(Ac4Ph)H2O], the ligands act as pentadentate neutral molecules and coordinate to Mn(II) ion through two thione sulfur atoms, two azomethine nitrogens and the pyridine nitrogen, suggesting a heptacoordination. While in compound [Mn(Ac4Ph)H2O], the dianionic ligand is coordinated to the metal suggesting six coordination in this case. Magnetic studies indicate the high spin state of Mn(II). Conductivity measurements reveal their non-electrolyte nature. EPR studies indicate five g values for [Mn(Ac4Ph)H2O] showing zero field splitting.

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The outer domain (OD) of human immunodeficiency virus (HIV)-1 gp120 represents an attractive, if difficult, target for a beneficial immune response to HIV infection. Unlike the entire gp120, the OD is structurally stable and contains the surfaces that interact with both the primary and secondary cellular receptors. The primary strain-specific neutralizing target, the V3 loop, lies within the OD, as do epitopes for two cross-reactive neutralizing monoclonal antibodies (mAbs), b12 and 2G12, and the contact sites for a number of inhibitory lectins. The OD is poorly immunogenic, at least in the context of complete gp120, but purposeful OD immunization can lead to a substantial antibody response. Here, we map the antibody generated following immunization with a clade C OD. In contrast to published data for the clade B OD, the majority of the polyclonal response to the complete clade C OD is to the V3 loop; deletion of the loop substantially reduces immunogenicity. When the loop sequence was substituted for the epitope for 2F5, a well-characterized human cross-neutralizing mAb, a polyclonal response to the epitope was generated. A panel of mAbs against the clade C OD identified two mAbs that reacted with the loop and were neutralizing for clade C but not B isolates. Other mAbs recognized both linear and conformational epitopes in the OD. We conclude that, as for complete gp120, V3 immunodominance is a property of OD immunogens, that the responses can be neutralizing and that it could be exploited for the presentation of other epitopes.

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Conformational changes within the human immunodeficiency virus-1 (HIV-1) surface glycoprotein gp120 result from binding to the lymphocyte surface receptors and trigger gp41-mediated virus/cell membrane fusion. The triggering of fusion requires cleavage of two of the nine disulfide bonds of gp120 by a cell-surface protein disulfide-isomerase (PDI). Soluble glycosaminoglycans such as heparin and heparan sulfate bind gp120 via V3 and, possibly, a CD4-induced domain. They exert anti-HIV activity by interfering with the HIV envelope glycoprotein ( Env)/cell-surface interaction. Env also binds cell-surface glycosaminoglycans. Here, using surface plasmon resonance, we observed an inverse relationship between heparin binding by gp120 and its thiol content. In vitro, and in conditions in which gp120 could bind CD4, heparin and heparan sulfate reduced PDI-mediated gp120 reduction by approximately 80%. Interaction of Env with the surface of lymphocytes treated using sodium chlorate, an inhibitor of glycosaminoglycan synthesis, led to gp120 reduction. We conclude that besides their capacity to block Env/cell interaction, soluble glycosaminoglycans can effect anti-HIV activity via interference with PDI- mediated gp120 reduction. In contrast, their presence at the cell surface is dispensable for Env reduction during the course of interaction with the lymphocyte surface. This work suggests that the reduction of exofacial proteins in various diseases can be inhibited by compounds targeting the substrates ( not by targeting PDI, as is usually done), and that glycosaminoglycans that primarily protect proteins by preserving them from proteolysis also have a role in preventing reduction.

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Expression of human immunodeficiency virus type 1 (HIV-1) Gag protein in insect cells using baculovirus vectors leads to the abundant production of virus-like particles (VLPs) that represent the immature form of the virus. When Gag-Pol is included, however, VLP production is abolished, a result attributed to premature protease activation degrading the intracellular pool of Gag precursor before particle assembly can occur. As large-scale synthesis of mature noninfectious VLPs would be useful, we have sought to control HIV protease activity in insect cells to give a balance of Gag and Gag-Pol that is compatible with mature particle formation. We show here that intermediate levels of protease activity in insect cells can be attained through site-directed mutagenesis of the protease and through antiprotease drug treatment. However, despite Gag cleavage patterns that mimicked those seen in mammalian cells, VLP synthesis exhibited an essentially all-or-none response in which VLP synthesis occurred but was immature or failed completely. Our data are consistent with a requirement for specific cellular factors in addition to the correct ratio of Gag and Gag-Pol for assembly of mature retrovirus particles in heterologous cell types. (C) 2003 Elsevier Science (USA). All rights reserved.

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Three new carboxylato-bridged polymeric networks of Mn-II having molecular formula [Mn(ox)(dpyo)](n) (1), {[Mn-2(mal)(2)(bpee)(H2O)(2)]center dot 0.5(bpee)center dot 0.5(CH3OH)}n, (2) and {[Mn-3(btc)(2)(2,2'-bipy)(2)(H2O)(6)]center dot 4H(2)O}(n) (3) [dpyo, 4,4'-bipyridine N,N'dioxide; bpee, trans-1,2 bis(4-pyridyl) ethylene; 2,2'-bipy, 2,2'-bipyridine; ox = oxalate dianion; mal = malonate dianion; btc = 1,3,5-benzenetricarboxylate trianion] have been synthesized and characterized by single-crystal X-ray diffraction studies and low temperature magnetic measurements. Structure determination of complex I reveals a covalent bonded 2D network containing bischelating oxalate and bridging dpyo; complex 2 is a covalent,bonded 3D polymeric architecture, formed by bridging malonate and bpee ligands, resulting in an open framework with channels filled by uncoordinated disordered bpee and methanol molecules. Whereas complex 3, comprising btc anions bound to three metal centers, is a 1D chain which further extends its dimensionality to 3D via pi-pi and H-bonding interactions. Low temperature magnetic measurements reveal the existence of weak antiferromagnetic interaction in all these complexes. ((c) Wiley-VCH Verlag GmbH & Co. KGaA, 69451 Weinheim, Germany, 2006).

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Three new MnIII complexes, {[Mn-2(salen)(2)(OCn)](ClO4)}(n) (1), {[Mn-2(salen)(2)(OPh)](ClO4)}(n) (2) and {[Mn-2(salen)(2)(OBz)](ClO4)}(2) (3) (where salen = N,N'-bis(salicylidene)-1,2-diaminoethane dianion, OCn = cinnamate, OPh = phenylacetate and OBz = benzoate), have been synthesized and characterized structurally and magnetically. The crystal structures reveal that all three structures contain syn-anti carboxylatebridged dimeric [Mn-2(salen)(2)(OOCR)](+) cations (OOCR = bridging carboxylate) that are joined together by weak Mn center dot center dot center dot O(phenoxo) interactions to form infinite alternating chain structures in 1 and 2, but the relatively long Mn center dot center dot center dot O(phenoxo) distance [3.621(2)angstrom] in 3 restricts this structure to tetranuclear units. Magnetic studies showed that 1 and 2 exhibited magnetic long-range order at T-N = 4.0 and 4.6 K (T-N = Neel transition temperature), respectively, to give spin-canted antiferromagnetic structures. Antiferromagnetic coupling was also observed in 3 but no peaks were recorded in the field-cooled magnetization (FCM) or zero-field-cooled magnetization (ZFCM) data, indicating that 3 remained paramagnetic down to 2 K. This dominant antiferromagnetic coupling is attributed to the carboxylate bridges. The ferromagnetic coupling expected due to the Mn-O(phenoxo)center dot center dot center dot Mn bridge plays an auxiliary role in the magnetic chain, but is an essential component of the bulk magnetic properties of the material.

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Extracellular signal-regulated kinase (ERK) 1/2 has been reported to play a role in vascular dysfunction associated with mineralocorticoid hypertension. We hypothesized that, compared with female rats, an upregulation of ERK1/2 signaling in the vasculature of male rats contributes to augmented contractile responses in mineralocorticoid hypertension. Uninephrectomized male and female Sprague-Dawley rats received desoxycorticosterone acetate (DOCA) pellets (200 mg per animal) and saline to drink for 3 weeks. Control uninephrectomized rats received tap water to drink. Blood pressure, measured by telemetry, was significantly higher in male DOCA rats (191 +/- 3 mm Hg) compared with female DOCA rats (172 +/- 7 mm Hg; n=5). DOCA treatment resulted in augmented contractile responses to phenylephrine in aorta (22 +/- 3 mN; n=6) and small mesenteric arteries (13 +/- 2 mN; n=6) from male DOCA rats versus uninephrectomized male rats (16 +/- 3 and 10 +/- 2 mN, respectively; P<0.05) and female DOCA rats (15 +/- 1 and 11 +/- 1 mN, respectively). ERK1/2 inhibition with PD-98059 (10 mu mol/L) abrogated increased contraction to phenylephrine in aorta (14 +/- 2 mN) and small mesenteric arteries (10 +/- 2 mN) from male DOCA rats, without any effects in arteries from male uninephrectomized or female animals. Compared with the other groups, phosphorylated ERK1/2 levels were increased in the aorta from male DOCA rats, whereas mitogen-activated protein kinase phosphatase 1 expression was decreased. Interleukin-10 plasma levels, which positively regulate mitogen-activated protein kinase phosphatase 1 activity, were reduced in male DOCA-salt rats. We speculate that augmented vascular reactivity in male hypertensive rats is mediated via activation of the ERK1/2 pathway. In addition, mitogen-activated protein kinase phosphatase 1 and interleukin 10 play regulatory roles in this process. (Hypertension. 2010; 55: 172-179.)

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Genital mycoplasmas are natural inhabitants of the male urethra and are potentially pathogenic species playing an aetiological role in both genital infections and male infertility. This study aims to determine the presence of Mycoplasma genitalium DNA in urine samples of HIV-1-infected men in Sao Paulo city. Realtime polymerase chain reaction (PCR) was performed using the primers My-ins and Mgso-2 and the Taqman probe Mgen-P1 as described previously. A total of 223 HIV-1-infected men were tested with a mean age of 44 years. Thirteen (5.8%) presented M. genitalium in urine and the co-infection was more common among homosexual men (76.9% versus 51.9%, P < 0.26). In conclusion, realtime PCR was a useful and rapid method for detecting M. genitalium DNA in urine samples. Further studies should be conducted to assess the clinical significance of these results on HIV transmission and its impact on HIV viral load.

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The 32-bp deletion in the HIV-1 co-receptor CCR5 confers a high degree of resistance to HIV-1 infection in homozygous individuals for the deleted allele and partial protection against HIV-1 during disease progression in heterozygotes. Natural ligands for CCR5, MIP-1alpha, MIP-1ß and RANTES, have been shown to inhibit HIV replication in CD4+ T cells. In the present study, we examined the CCR5 genotype by PCR and the plasma levels of RANTES and MIP-1alpha by ELISA among blood donors (N = 26) and among HIV-1-infected individuals (N = 129). The control group consisted of healthy adult volunteers and HIV-1-infected subjects were an asymptomatic and heterogeneous group of individuals with regard to immunologic and virologic markers of HIV-1 disease. The frequency of the CCR5 mutant allele (delta32ccr5) in this population was 0.032; however, no delta32ccr5 homozygote was detected. These results could be related to the intense ethnic admixture of the Brazilian population. There was no correlation between circulating ß-chemokines (MIP-1alpha, RANTES) and viral load in HIV-infected individuals. RANTES concentrations in plasma samples from HIV+ patients carrying the homozygous CCR5 allele (CCR5/CCR5) (28.23 ng/ml) were higher than in the control samples (16.07 ng/ml; P<0.05); however, this HIV+ patient group (mean 26.23 pg/ml) had significantly lower concentrations of MIP-1alpha than those observed in control samples (mean 31.20 pg/ml; P<0.05). Both HIV-1-infected and uninfected individuals heterozygous for the delta32ccr5 allele had significantly lower concentrations of circulating RANTES (mean 16.07 and 6.11 ng/ml, respectively) than CCR5/CCR5 individuals (mean 28.23 and 16.07 ng/ml, respectively; P<0.05). These findings suggest that the CCR5 allele and ß-chemokine production may affect the immunopathogenesis of HIV-1.

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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)

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The fast sequential multi-element determination of Ca, Mg, K, Cu, Fe, Mn and Zn in plant tissues by high-resolution continuum source flame atomic absorption spectrometry is proposed. For this, the main lines for Cu (324.754 nm), Fe (248.327 nm), Mn (279.482 nm) and Zn (213.857 nm) were selected, and the secondary lines for Ca (239.856 nm), Mg (202.582 nm) and K (404.414 nm) were evaluated. The side pixel registration approach was studied to reduce sensitivity and extend the linear working range for Mg by measuring at wings (202.576 nm; 202.577 nm; 202.578 nm; 202.580 nm: 202.585 nm; 202.586 nm: 202.587 nm; 202.588 nm) of the secondary line. The interference caused by NO bands on Zn at 213.857 nm was removed using the least-squares background correction. Using the main lines for Cu, Fe, Mn and Zn, secondary lines for Ca and K, and line wing at 202.588 nm for Mg, and 5 mL min(-1) sample flow-rate, calibration curves in the 0.1-0.5 mg L-1 Cu, 0.5-4.0 mg L-1 Fe, 0.5-4.0 mg L-1 Mn, 0.2-1.0 mg L-1 Zn, 10.0-100.0 mg L-1 Ca, 5.0-40.0 mg L-1 Mg and 50.0-250.0 mg L-1 K ranges were consistently obtained. Accuracy and precision were evaluated after analysis of five plant standard reference materials. Results were in agreement at a 95% confidence level (paired t-test) with certified values. The proposed method was applied to digests of sugar-cane leaves and results were close to those obtained by line-source flame atomic absorption spectrometry. Recoveries of Ca, Mg, K, Cu, Fe, Mn and Zn in the 89-103%, 84-107%, 87-103%, 85-105%, 92-106%, 91-114%, 96-114% intervals, respectively, were obtained. The limits of detection were 0.6 mg L-1 Ca, 0.4 mg L-1 Mg, 0.4 mg L-1 K, 7.7 mu g L-1 Cu, 7.7 mu g L-1 Fe, 1.5 mu g L-1 Mn and 5.9 mu g L-1 Zn. (C) 2009 Elsevier B.V. All rights reserved.