Étude de l’implication de la protéine F du virus de l’hépatite C dans le développement de pathologie hépatique chez deux lignées de poissons zébrés transgéniques

La protéine core du virus de l’hépatite C (VHC) serait responsable des principaux effets pathogènes du VHC, dont le développement de fibrose, stéatose, cirrhose et carcinome hépatocellulaire. Un cadre de lecture alternatif existe dans le gène de core, permettant la synthèse d’une autre protéine appelée ARFP (pour alternatate reading frame protein) ou protéine F (pour frameshift), dont le rôle reste encore mal compris. La présence de la protéine F lors de l’étude des fonctions biologiques de core ne pouvant être exclue, il est possible que certains rôles attribués à core reflètent en réalité l’activité de la protéine F. Afin de déterminer les fonctions biologiques de la protéine F dans les hépatocytes et son influence dans la pathogenèse associée au VHC, nous avons généré des lignées transgéniques de poissons zébrés (Danio rerio) dans lesquelles l’expression de deux versions de la protéine F (AF11opti et AUG26opti) a été ciblée au foie par l’utilisation du promoteur de la liver fatty acid binding protein (L-FABP). Le phénotype des poissons transgéniques de génération F2 a été analysé au niveau morphologique, histologique et microscopique afin de rechercher des signes de pathologie hépatique. Nos résultats ont démontré l’implication de la protéine F dans le développement de stéatose hépatique chez les deux lignées transgéniques, mais aucun signe de fibrose ou d’oncogenèse n’a été détecté. L’identification des mécanismes cellulaires et moléculaires responsables de l’accumulation lipidique induite par la protéine F pourrait permettre de mieux comprendre son rôle dans la pathogenèse du VHC, et mener au développement de nouvelles stratégies antivirales.

Rôle de la structure du génome viral sur la réplication du virus de l’hépatite C.

Le virus de l'hépatite C (VHC) touche 3% de la population mondiale et environ 30% des patients chroniquement infectés développeront une fibrose hépatique. Son génome est un ARN simple brin de polarité positive qui possède un cadre ouvert de lecture flanqué de deux régions non traduites hautement conservées. Différents facteurs peuvent influencer le cycle de réplication du VHC. Deux d’entre eux ont été étudiés dans cette thèse. Tout d'abord, nous nous sommes intéressés à l'effet des structures secondaires et tertiaires du génome sur la réplication du VHC. Les extrémités 5' et 3' du génome contiennent des structures ARN qui régulent la traduction et la réplication du VHC. Le 3'UTR est un élément structural très important pour la réplication virale. Cette région est constituée d’une région variable, d’une séquence poly(U/C) et d’un domaine hautement conservé appelé région X. Des études in vitro ont montré que le 3'UTR possède plusieurs structures ARN double brin. Cependant, les structures ARN telles qu'elles existent dans le 3'UTR dans un contexte de génome entier et dans des conditions biologiques étaient inconnues. Pour élucider cette question, nous avons développé une méthode in situ pour localiser les régions ARN simple brin et double brin dans le 3'UTR du génome du VHC. Comme prédit par les études antérieures, nous avons observé qu’in situ la région X du 3’UTR du génome présente des éléments ARN double brin. Étonnamment, lorsque la séquence poly (U/UC) est dans un contexte de génome entier, cette région forme une structure ARN double brin avec une séquence située en dehors du 3'UTR, suggérant une interaction ARN-ARN distale. Certaines études ont démontré que des structures ARN présentes aux extrémités 5’ et 3' du génome du VHC régulent à la fois la traduction et la réplication du VHC. Cela suggère qu'il y aurait une interaction entre les extrémités du génome qui permettrait de moduler ces deux processus. Dans ce contexte, nous avons démontré l'existence d'une interaction distale ARN-ARN, impliquant le domaine II du 5'UTR et la séquence codante de NS5B du génome du VHC. En outre, nous avons démontré que cette interaction joue un rôle dans la réplication de l'ARN viral. Parallèlement, nous avons étudié l'impact d'une molécule immuno-modulatrice sur la réplication du VHC. La fibrose hépatique est une manifestation majeure de l’infection par le VHC. Hors, il a été montré qu'une molécule immuno-modulatrice appelée thalidomide atténuait la fibrose chez les patients infectés par le VHC. Cependant, son impact sur la réplication virale était inconnu. Ainsi, nous avons étudié l'effet de cette molécule sur la réplication du VHC in vitro et nous avons démontré que la thalidomide active la réplication du virus en inhibant la voie de signalisation de NF-kB. Ces résultats soulignent l’importance de la voie de signalisation NF-kB dans le contrôle de la réplication du VHC, et sont à prendre en considération dans l’établissement d’un traitement contre la fibrose hépatique.

Étude du goulot d’étranglement dans la transmission mère-enfant du virus de l’hépatite C.

La transmission mère-enfant (TME) du virus de l’hépatite C (VHC) est la première cause d’acquisition de l’infection chez les enfants des pays développés. Celle-ci prend place dans <10% des cas. Toutefois, dans le cas d’une coinfection maternelle avec le virus de l’immunodéficience de type 1 (VIH-1), ce taux est accru alors qu’il n’existe aucune intervention préventive de la TME du VHC. Le VHC arbore une diversité importante qui est le résultat d’une réplication exempte de mécanisme de correction. Il est donc retrouvé chez son hôte sous la forme d’un spectre de virions génétiquement apparentés mais différents qu’on appelle quasiespèce. Lorsque le VHC est transmis entre adultes, seulement un nombre limité de variantes sont responsables de l’infection, c’est ce qu’on appelle un goulot d’étranglement génétique. L’existence d’un tel profil de transmission lors de la TME du VHC restait, jusqu’à maintenant, à confirmer. En se basant sur la détection par RT-PCR de la virémie à la naissance, la TME du VHC est réputée prendre place in utero et peripartum, une dynamique de transmission qui reste à démontrer. Ici, nous rapportons une analyse longitudinale de la TME du VHC par séquençage de nouvelle génération chez 5 paires mère-enfant dont 3 mères sont également coinfectées avec le VIH-1. L’analyse de l’identité des variantes virales basée sur la séquence nucléotidique des régions hypervariables 1-2 de la glycoprotéine E2 (positions 1491-1787 de l’isolat H77) révèle qu’un nombre limité de variantes virales sont transmises de la mère à l’enfant lorsque la mère est seulement infectée par le VHC (n = 1-4 variantes transmises). Dans le cas de la coinfection maternelle avec le VIH-1, ce nombre est toutefois drastiquement plus important (n = 111-118). La détection de variantes retrouvées chez la mère au deuxième trimestre et l’enfant mais non détectées subséquemment chez la mère témoigne que la TME du VHC peut prendre place aussi tôt que lors du deuxième trimestre de grossesse. Finalement, nous montrons que la dynamique d’infection chez l’enfant implique une augmentation transitoire de la virémie concomitante avec une perte de diversité de la quasiespèce. Dans l’ensemble ces résultats sont les premiers à démontrer directement l’existence d’un goulot d’étranglement lors de la TME du VHC. Celui-ci serait moins restringent dans le cas de la coinfection maternelle avec le VIH-1. Cette transmission peut prendre place aussi tôt que lors du deuxième trimestre de grossesse et il semblerait qu’un spectre limité de variantes soit responsable pour l’établissement de l’essentiel de la production virale chez le jeune enfant.

Hepatitis G virus / GB virus C in Brazil. Preliminary report

Hepatitis G virus/ GB virus C is a novel flavivirus recently detected in hepatitis non A-E cases. In this study, the presence of this virus in chronic non-B, non-C hepatitis patients was evaluated using GBV-C specific PCR and this virus was detected in one out of thirteen patients. This patient has presented a severe liver failure, has lived for a long time in the Western Amazon basin and no other cause for this clinical picture was reported. The impact of the discovery of this new agent is still under evaluation throughout the world. The study of the prevalence of this virus among chronic hepatitis patients and healthy individuals (as blood donors) will furnish subside to evaluate its real pathogenicity.

GB virus C/Hepatitis G virus and other putative hepatitis non A-E viruses

The identification of the major agents causing human hepatitis (Hepatitis A, B, C, D and E Viruses) was achieved during the last 30 years. These viruses are responsible for the vast majority of human viral hepatitis cases, but there are still some cases epidemiologically related to infectious agents without any evidence of infection with known virus, designated as hepatitis non A - E. Those cases are considered to be associated with at least three different viruses: 1 - Hepatitis B Virus mutants expressing its surface antigen (HBsAg) with altered epitopes or in low quantities; 2 - Another virus probably associated with enteral transmitted non A-E hepatitis, called Hepatitis F Virus. Still more studies are necessary to better characterize this agent; 3 - Hepatitis G Virus or GB virus C, recently identified throughout the world (including Brazil) as a Flavivirus responsible for about 10% of parenteral transmitted hepatitis non A-E. Probably still other unknown viruses are responsible for human hepatitis cases without evidence of infection by any of these viruses, that could be called as non A-G hepatitis.

Hepatitis B and C virus infection among Brazilian Amazon riparians

INTRODUCTION: Viral hepatitis is a major public health concern in Brazil. There are few past studies on this issue, especially among riparian communities. This study aims at determining the seroprevalence of viral hepatitis B and C in the riparian community of Pacuí Island, within the Cametá municipality of Pará State, Brazil. Moreover, this study aims to investigate the principal risk factors that this community is exposed to. METHODS: The current study has accessed blood samples from 181 volunteers who have answered an epidemiological questionnaire. Analyses on serological markers have been tested with commercial ELISA kits for detecting HBsAg, total anti-HBc, anti-HBs, and anti-HCV. Within seroreactive patients for HCV, RT-PCR and line probe assay have been performed to identify the viral genotype. RESULTS: In the serological marker analysis for hepatitis B, no reactivity for HBsAg, rate of 1.1% for total anti-HBc, and rate of 19.3% for anti-HBs have been observed. On hepatitis C, 8.8% seroprevalence has been found, in which 62.5% have gotten viral RNA. Among the risk factors studied, the following have been highlighted: non-use of condoms, sharing of cutting instruments, use of illicit drugs, and reports of family disease with HBV or HCV. CONCLUSIONS: The vaccination coverage against HBV is low, and the high prevalence of HCV within this community has been observed.

Prevalence of hepatitis B and C virus markers among malaria-exposed gold miners in Brazilian Amazon

Hepatitis B and C virus markers were assessed during a survey on malaria in gold mine camps in southern Brazilian Amazon in order to identify risk factors associated to these viral diseases. The study comprised 520 subjects, most of them were gold miners. Missing subjects totaled 49 (8.6%). Among these 520, 82.9% had HBV markers and 7.1% were HBsAg positive. Previous hospitalization, surgery, sexually transmitted diseases and incarceration were quite common among surveyed people, but there is no association between total HBV markers and these factors. On other hand, HBsAg was independently associated to history of sexually transmitted diseases and history of surgery after adjustment. The most frequent HBsAg subtypes identified, adw2 (59%), predominates in populations of Northeast Brazil. The most surveyed people were immigrants coming from that area suggesting that immigrants carried HBV themselves to the study area. Immunoblot (RIBA) confirmed-anti-HCV were found in 2.1%. The only variable associated to anti-HCV in multivariate analysis was illicit intravenous drug. Lack of HCV infection in subjects with such a high HBV markers prevalence reinforces the opinion that HCV is transmitted by restricted routes when compared to HBV. Furthermore, gold miners in Amazon may be considered as a risk group for HBV infection, but not for HCV.

Detection of hepatitis A, B, and C virus-specific antibodies using oral fluid for epidemiological studies

In this report, we examine the adaptability of commercially available serological kits to detect antibodies markers for viral hepatitis in oral fluid samples. We also assessed the prevalence of hepatitis A, B, and C virus-specific antibodies, and related risk factors for these infectious diseases through sensitivity of the tests in saliva samples to evaluate if oral fluid can be an alternative tool to substitute serum in diagnosis of acute viral hepatitis and in epidemiological studies. One hundred and ten paired serum and saliva specimens from suspect patients of having acute hepatitis were collected to detect antibodies to hepatitis A (total and IgM), hepatitis B (anti-HBs, total anti-HBc and IgM anti-HBc), and hepatitis C (anti-HCV) using commercially available enzyme-linked immunossorbent assay (EIA). In relation to serum samples, oral fluid assay sensitivity and specificity were as follows: 87 and 100% for total anti-HAV, 79 and 100% for anti-HAV IgM, 6 and 95% for anti-HBs, 13 and 100% for total anti-HBc, 100 and 100% for anti-HBc IgM, and 75 and 100% for anti-HCV. The consistency observed between antibodies tests in saliva and expected risk factors for hepatitis A and C suggests that the saliva method could replace serum in epidemiological studies for hepatitis A and C.

Seroprevalence of hepatitis B and C virus markers among blood donors in Rio de Janeiro, Brazil, 1998-2005

The prevalence of infection by hepatitis B (HBV) and C (HCV) viruses varies among geographical regions. In order to determine the prevalence of HBV and HCV infection in voluntary blood donors we evaluated the prevalence of HBsAg, anti-HBc, and anti-HCV markers of 128,497 blood donor samples collected from 1998 to 2005 in the state of Rio de Janeiro. These markers were analyzed by immunoenzymatic tests, as determined by the Ministry of Health. Data were obtained from the Sorology Laboratory of the Hemoterapy Service of the Instituto Nacional de Câncer, Rio de Janeiro. Overall prevalence estimates were: 0.27% for HBsAg, 3.68% for anti-HBc, and 0.90% for anti-HCV. There was a significant decrease in the overall prevalence of HBsAg (from 0.36 to 0.14%) and anti-HBc (from 6.12 to 2.05%) in the period encompassed between 1998-2005. Similarly, there was a decline in anti-HCV prevalence rates in Brazilian blood donors, from 1.04% in 1998 to 0.79% in 2004, with an increase of HCV prevalence to 1.09% in 2005. These prevalence estimates were higher than those found in other countries, indicating high rates of infection by HBV and HCV and a persistent risk of HBV and HCV transmission by transfusion.

Prevalence of hepatitis B and C virus infection among leprosy patients in a leprosy-endemic region of central Brazil

Leprosy and hepatitis B virus (HBV) are highly endemic in some regions of the state of Mato Grosso, in central Brazil. The association of leprosy with HBV and hepatitis C virus (HCV) was assessed using a seroprevalence study and 191 leprosy outpatients were included. Demographic data and the clinical classification of leprosy were recorded. Evidence of previous HBV infection was present in 53 patients (27.7%, 95% confidence interval: 21.9-34.5) and two (1%) were HBsAg positive. Five (2.6%) had antibodies to HCV. The prevalence of previous exposure to HBV was higher than expected for an adult population in central Brazil. In contrast, the prevalence of anti-HCV antibodies was not much higher regarding the age range of participants. HBV markers were associated with a higher number of sex partners and the use of injections without proper sterilisation of the syringes. The number of HBV carriers was small, suggesting that there was no increased likelihood of chronification among these patients.

Management of hepatitis B virus infection after liver transplantation.

Chronic hepatitis B virus (HBV) infection is responsible for up to 30% of cases of liver cirrhosis and up to 53% of cases of hepatocellular carcinoma. Liver transplantation (LT) is the best therapeutic option for patients with end-stage liver failure caused by HBV. The success of transplantation, though, depends on receiving prophylactic treatment against post-transplant viral reactivation. In the absence of prophylaxis, liver transplantation due to chronic hepatitis B (CHB) is associated with high rates of viral recurrence and poor survival. The introduction of treatment with hepatitis B immunoglobulins (HBIG) during the 1990s and later the incorporation of oral antiviral drugs have improved the prognosis of these patients. Thus, LT for CHB is now a universally accepted option, with an estimated 5 years survival of around 85% vs the 45% survival seen prior to the introduction of HBIG. The combination of lamivudine plus HBIG has for many years been the most widely used prophylactic regimen. However, with the appearance of new more potent oral antiviral agents associated with less resistance (e.g., entecavir and tenofovir) for the treatment of CHB, new prophylactic strategies are being designed, either in combination with HBIG or alone as a monotherapy. These advances have allowed for more personalized prophylaxis based on the individual risk profile of a given patient. In addition, the small pool of donors has required the use of anti-HBc-positive donors (with the resulting possibility of transmitting HBV from these organs), which has been made possible by suitable prophylactic regimens.

Exposition au VIH, à l'hépatite B et C au cabinet médical et à l'hôpital. Prévention et prophylaxie postexpositionnelle [Exposure to HIV, hepatitis B and C in office practice and hospital. Prevention and post-exposure prophylaxis]

Suite à un accident exposant à du sang (piqûre; coupure), provenant d'un patient infecté, le risque d'infection par VIH est d'environ 0,3% et par le virus de l'hépatite C (VHC) d'environ 0,5%. Chez les personnes vaccinées avec une réponse immunitaire adéquate (titre d'anticorps HBs >100 mUI/ml), aucune infection professionnelle par hépatite B n'a été reconnue en Suisse. La plupart des infections par VIH et VHB peuvent être prévenues par un traitement d'urgence et une prophylaxie postexpositionnelle (PEP). Il n'y a actuellement aucune prophylaxie postexpositionnelle pour le VHC. En cas de transmission de VHC, un traitement rapide par peginterféron et ribavirine est à envisager. Chaque hôpital et cabinet médical doivent mettre sur pied un système pour assurer une prise en charge optimale et en urgence des blessures par piqûres ou coupures. Lors de blessures accidentelles avec du sang de patients séropositifs pour le VIH et dans des situations complexes, il est recommandé de consulter un médecin du personnel ou un infectiologue expérimenté. The risk of infection after an occupational needle stick injury with blood from an infected source patient is approximately 0.3% for HIV and 0.5% for hepatitis C virus (HCV). In Switzerland no cases of occupational HBV infection have been recorded in fully vaccinated persons with a documented adequate vaccine response (HBsantibody titer >100 mIU/mL). Most occupational HIV und HBV infections can be prevented by appropriate emergency measures and post-exposure prophylaxis (PEP). No HCV-PEP is currently available. Early therapy with peginterferon and ribavirin should be considered in cases of occupational HCV seroconversion. Every hospital and office practice should establish a system for 24 h/24 h emergency management of occupational needle stick injuries. In the setting of an HIV-seropositive source patient and in complex situations, early consultation with a specialist in occupational medicine or infectious diseases should be considered.

Un programa de atención multidisciplinar al paciente con hepatitis crónica C mejora la eficacia del tratamiento con peginterferon alfa-2a y ribavirina.

La adherencia al tratamiento antiviral de la hepatitis crónica C (HCC) es una variable importante en la obtención de la respuesta viral sostenida (RVS). El objetivo de este trabajo es evaluar el impacto de un programa de atención multidisciplinar (PAM) en la adherencia y eficacia del tratamiento de la HCC. Se incluyeron 447 pacientes tratados con peginterferón-alfa-2a y ribavirina y se clasificaron en tres grupos: grupo control (2003-2004, n=147), grupo PAM (2005-2006, n=131) y grupo Validación-PAM (2007-2009, n=169). La adherencia y los porcentajes de RVS fueron superiores en los pacientes incluidos en los grupos PAM (94.6% y 77.1%) y Validación-PAM (91.7% y 74.6%) en comparación con el grupo control (78.9% y 61.9%) (p<0.05 para todos los casos).

Hepatitis víricas. Implicaciones y consideraciones en la práctica odontológica

Las hepatitis víricas, especialmente las causadas por los virus B y C representan para el odontólogo y su equipo de trabajo un riesgo ocupacional debido a la posible transmisión de partículas virales a través de la sangre u otros fluidos orgánicos. Esta entidad se define como un proceso inflamatorio del hígado, con la consecuente alteración de su función y puede ser causada por alguno de los siguientes virus hepatotrópicos: A, B, C, D, E y G. El objetivo de este artículo de revisión de la literatura es describir las principales manifestaciones de las hepatitis víricas, su evolución, tratamiento, además de presentar las principales consideraciones e implicaciones a tener en cuenta por el odontólogo a la hora de tratar este tipo de pacientes.