874 resultados para Indigenous creative writing
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Les recueils de poésie Autoportraits de Marie Uguay et Nombreux seront nos ennemis de Geneviève Desrosiers appartiennent tous deux au genre de l’intimisme. Celui-ci est principalement caractérisé par une observation rapprochée du quotidien. Mon projet est constitué de deux volets : une recherche sur l’intimisme chez Uguay et Desrosiers, ainsi qu’un projet de création inspiré de leur poésie. Dans le volet recherche de mon mémoire, je me penche sur la logique du seuil et les rapports problématiques à l’altérité dans ces deux recueils. Dans Autoportraits et Nombreux seront nos ennemis, la position en retrait ou sur le seuil du « Je » permet d’observer ce qui l’entoure en conservant une perspective intime confortable où il ne se retrouve pas confronté à l’altérité. Les poèmes de la partie création de mon mémoire témoignent de l’inventivité dont le « Je » fait preuve afin d’échapper à son quotidien et sont empreints d’une perméabilité entre rêve et réalité. Le quotidien statique se présente comme un piège, un enfermement. La tension entre l’ici et l’ailleurs est exprimée dans les textes par une logique de l’attente; celle d’un nouveau départ et de la réalisation du rêve. Par cette pratique, je souhaite jouer avec les dangers de l’intimisme : ceux d’un narcissisme ou d’un sentimentalisme exacerbés.
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The purpose of this creative thesis was to explore, in a cacophony of lyric voices and registers, the constant struggle for personal expression in the face of mortality in its many forms. While many of the poems are written purely in free verse, many others are written using traditional forms, variations on traditional forms, and nonce forms, thus the thesis seeks to contemplate and celebrate its themes of mortality, family, cultural and personal myth, language, and abstraction through the use of its fluid, constantly improvised sonic techniques. The result was that the multifarious approach to lyric poetry is an accurate, memorable, and revelatory mode through which mortality can be confronted and celebrated.
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Double Fortune is a novel relating events taking place in Miami, Central America, and The Bahama Bank in October and November, 1983. The main character, Michael Hayden, is a free-lance music producer who has become jaded and impotent. A chance encounter on the Bay with Marisol, a Salvadoran heiress, and Hector, her brother, propels him into a complex plot to expatriate money through U.S. government channels. Willy, a brooding Cuban bodyguard hired to protect and instruct the Salvadorans, emerges as both nemesis and key to the duplicities of the scheme. The final showdown involves the four of them on the water above the Cay Sal Bank, a part of the Bahamas equidistant to their disparate worlds.
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In this lecture entitled "Art is seen through the filter of class", Oscar Hijuelos uses autobiographical details to share his thoughts about art.
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Ce mémoire en recherche création est divisé en deux principales sections : un recueil de poésie et un essai. Le recueil, intitulé Le Cœur est une permanence, explore différentes interprétations du phénomène d’empathie dans la création littéraire. Afin que l’empathie devienne l’objet du discours, ce dernier est centré sur la relation à l’autre. L’empathie prend vie à travers deux entités, un « je » et un « tu ». Alors que le « je » entre en contact avec ses propres zones d’ombres, il s’ouvre tranquillement aux souffrances du « tu ». Au fil des poèmes, le « je » et le « tu » apaisent leur douleur en la partageant, faisant de l’empathie une voie d’accès à l’intimité. Ce déploiement de l’intime prend forme en trois temps : les sections replis de voix, point archimédien et ensembles vides. Le recueil accorde une importance particulière à la figure du corps comme véhicule de la souffrance. Il propose une réflexion sur l’amour, balançant entre naufrage et terre promise, et fait de l’enfance une pierre de touche pour interroger la douleur. La deuxième partie de ce mémoire est un essai intitulé Empathie et souffrance dans Tête première / Dos / Contre dos de Martine Audet. Divisé en trois chapitres, cet essai étudie l’empathie à l’œuvre dans le recueil de Audet, selon une approche bioculturelle. Il allie interprétation littéraire, sciences cognitives de deuxième génération et philosophie de l’esprit. Dans le premier chapitre, le concept de « simulation incarné », développé par Vittorio Gallese, permet d’interpréter la figure du corps et de suggérer qu’elle véhicule la douleur tout en étant la manifestation d’un effacement identitaire. Le deuxième chapitre se penche sur l’intersubjectivité en lien avec l’empathie. Il intègre certaines notions clés de la phénoménologie husserlienne afin d’analyser les manifestations du lien empathique unissant les deux présences parcourant le recueil de Audet. Le dernier chapitre explique comment les représentations de l’environnement dans lequel évoluent ces présences peuvent refléter leur souffrance. Pour ce faire, certains concepts liés à l’environnement, particulièrement importants pour l’écocritique actuelle, sont analysés dans Tête première / Dos / Contre dos, comme ceux de place et de nature. Ces derniers, étant construits par les perceptions propres à la cognition humaine, sont envisagés d’un point de vue bioculturel. En interprétant ces trois principaux aspects du texte (figure du corps, intersubjectivité et environnement), l’hypothèse selon laquelle la perception de la souffrance dans Tête première / Dos / Contre dos repose essentiellement sur l’empathie comme effet et objet du discours s’en voit validée.
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Les recueils de poésie Autoportraits de Marie Uguay et Nombreux seront nos ennemis de Geneviève Desrosiers appartiennent tous deux au genre de l’intimisme. Celui-ci est principalement caractérisé par une observation rapprochée du quotidien. Mon projet est constitué de deux volets : une recherche sur l’intimisme chez Uguay et Desrosiers, ainsi qu’un projet de création inspiré de leur poésie. Dans le volet recherche de mon mémoire, je me penche sur la logique du seuil et les rapports problématiques à l’altérité dans ces deux recueils. Dans Autoportraits et Nombreux seront nos ennemis, la position en retrait ou sur le seuil du « Je » permet d’observer ce qui l’entoure en conservant une perspective intime confortable où il ne se retrouve pas confronté à l’altérité. Les poèmes de la partie création de mon mémoire témoignent de l’inventivité dont le « Je » fait preuve afin d’échapper à son quotidien et sont empreints d’une perméabilité entre rêve et réalité. Le quotidien statique se présente comme un piège, un enfermement. La tension entre l’ici et l’ailleurs est exprimée dans les textes par une logique de l’attente; celle d’un nouveau départ et de la réalisation du rêve. Par cette pratique, je souhaite jouer avec les dangers de l’intimisme : ceux d’un narcissisme ou d’un sentimentalisme exacerbés.
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The Reporting and Reception of Indigenous Issues in the Australian Media was a three year project financed by the Australian government through its Australian Research Council Large Grants Scheme and run by Professor John Hartley (of Murdoch and then Edith Cowan University, Western Australia). The purpose of the research was to map the ways in which indigeneity was constructed and circulated in Australia's mediasphere. The analysis of the 'reporting' element of the project was almost straightforward: a mixture of content analysis of a large number of items in the media, and detailed textual analysis of a smaller number of key texts. The discoveries were interesting - that when analysis approaches the media as a whole, rather than focussing exclusively on news or serious drama genres, then representation of indigeneity is not nearly as homogenous as has previously been assumed. And if researchers do not explicitly set out to uncover racism in every text, it is by no means guaranteed they will find it1. The question of how to approach the 'reception' of these issues - and particularly reception by indigenous Australians - proved to be a far more challenging one. In attempting to research this area, Hartley and I (working as a research assistant on the project) often found ourselves hampered by the axioms that underlie much media research. Traditionally, the 'reception' of media by indigenous people in Australia has been researched in ethnographic ways. This research repeatedly discovers that indigenous people in Australia are powerless in the face of new forms of media. Indigenous populations are represented as victims of aggressive and powerful intrusions: ‘What happens when a remote community is suddenly inundated by broadcast TV?’; ‘Overnight they will go from having no radio and television to being bombarded by three TV channels’; ‘The influence of film in an isolated, traditionally oriented Aboriginal community’2. This language of ‘influence’, ‘bombarded’, and ‘inundated’, presents metaphors not just of war but of a war being lost. It tells of an unequal struggle, of a more powerful force impinging upon a weaker one. What else could be the relationship of an Aboriginal audience to something which is ‘bombarding’ them? Or by which they are ‘inundated’? This attitude might best be summed up by the title of an article by Elihu Katz: ‘Can authentic cultures survive new media?’3. In such writing, there is little sense that what is being addressed might be seen as a series of discursive encounters, negotiations and acts of meaning-making in which indigenous people — communities and audiences —might be productive. Certainly, the points of concern in this type of writing are important. The question of what happens when a new communication medium is summarily introduced to a culture is certainly an important one. But the language used to describe this interaction is a misleading one. And it is noticeable that such writing is fascinated with the relationship of only traditionally-oriented Aboriginal communities to the media of mass communication.
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The continuing stereotypical coverage of Inigenous affairs in the Australian media suggests that journalists are still finding it difficult to come to terms with more effective ways ofm reporting such issues. The many hundreds of students who graduate from journalism programs across Australia represent an opportunity to at least challenge the predominant methods and strategies. But how prepared are journalism graduates for working with Indigenous issues? This paper explores the processas involved in an intensive reporting practices course held at the University of Queensland mid-2009. The course aimed to raise journalism student's awareness of some of the issues involved as well as enabling them to interact and work with personnel from the Brisbane Indigenous Media Community, 98.9 fm, the National Indigenous Radio Service, SBS and the ABC. The findings suggest that such structured programs have a significant impact on changing student's perceptions of, and approaches to, their role and journalists.
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This paper focuses on a series of cookbooks published by Indigenous Australian groups. These cookbooks are typically produced with government funding, and are developed by nutritionists, dieticians, and health workers in consultation with local communities. They are designed to teach Indigenous Australians to cook healthy, nutritious, low-cost meals. In this paper, Fredericks and Anderson identify the value of these cookbooks as low-cost, public health interventions. However, they note that their value as health interventions has not been tested. Fredericks and Anderson question the value of these cookbooks within the broader context of the health disadvantage faced by Indigenous Australians. They argue that the cookbooks are developed from a Western perspective of health and nutrition that fails to recognise the value of traditional Indigenous foodways. They suggest that incorporating more Indigenous food knowledge and food-related traditions into cookbooks may be one way of improving health among Indigenous peoples and revitalising Indigenous knowledge.
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This article examines the recent emergence of cookbooks written for Aboriginal and Torres Strait Islander people in Australia. The cookbooks are health promotion initiatives, developed through a desire to improve the health status of Indigenous Australians. They focus on nutritious, family meals that can be cooked on a low budget. In this article, the authors argue that the cookbooks designed for Aboriginal and Torres Strait Islander people are developed within a Western paradigm of health and nutrition that subtly reinforces Western approaches to food and disregards traditional diets. While the authors recognize the value of the cookbooks as health promotion tools, they suggest that cookbooks centred around Indigenous foodways – with a focus on traditional ingredients and traditional cooking methods – may be more appropriate for improving the health of Indigenous people and helping Indigenous cultures to thrive. They advocate for a decolonizing approach to food and nutrition, that specifically promotes Indigenous traditions and culture, and incorporates traditional foodways into modern recipes.
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This paper examines co-creative video outputs that have originated from, or relate to, remote Indigenous communities in Australia. Scholarly work on remote media has mostly operated at the interface of media studies and anthropology, seeking to identify how cultural systems shape the production, distribution and reception of media in Aboriginal communities. This paper looks instead at content themes, funding sources and institutions during the 2010-2013 period, and examines the factors that may be determining the quantity of co-creative outputs, as well as the types of stories that get produced. I argue that the focus on culture has obscured important shifts in remote media policy and funding, including a trend towards content designed to address social disadvantage.
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In most art exhibitions, the creative part of the exhibition is assumed to be the artworks on display. But for the Capricornia Arts Mob’s first collective art exhibition in Rockhampton during NAIDOC Week in 2012, the process of developing the exhibition became the focus of creative action learning and action research. In working together to produce a multi-media exhibition, we learned about the collaborative processes and time required to develop a combined exhibition. We applied Indigenous ways of working – including yarning, cultural respect, cultural protocols, mentoring young people, providing a culturally safe working environment and sharing both time and food – to develop our first collective art exhibition. We developed a process that allowed us to ask deep questions, engage in a joint journey of learning, and develop our collective story. This paper explores the processes that the Capricornia Arts Mob used to develop the exhibition for NAIDOC 2012.
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Is it possible for Indigenous ways of knowing, which draw on earth song and storywork, to find a place within the academy? Indigenous peoples recognise that the earth has a song, which we can listen to as story. In return, we can sing our story to the world and of the world. In this paper, the authors explore their own stories and songs. They explain the ways that listening to the earth’s song and working with stories can inform their work in the academy – as teachers who support younglings to hear their voices and develop their own songs, and as the writers and tellers of curriculum. The authors ask whether it is possible for Indigenous academics to combine their academic work with Indigenous ways of knowing. They argue that, not only is the combination possible, it can be used to create a harmonious voice that will help them to reclaim their power as Indigenous academic women.
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Cette thèse explore la relation entre les littératures autochtones et multiculturelles du Canada. Même si les critiques littéraires examinent les littératures dites mineures de plus en plus, ces dernières sont rarement étudiées sans la présence médiatrice de la littérature canadienne considérée comme étant dominante. Afin de produire une telle analyse, cette thèse mobilise le concept d’hybridité en tant que catégorie d’analyse de texte qui, en plus de son histoire raciale et coloniale, décrit convenablement les formes d’expérimentations stylistiques que les écrivains autochtones et multiculturels emploient afin de représenter et questionner leur marginalisation. Ne voulant pas reproduire les interprétations fétichistes qui réduisent les littératures autochtones et multiculturelles à leurs représentations de concepts d’altérité, j’examine ces textes dans leurs relations avec différents discours et débats ayant marqué les études littéraires canadiennes, notamment, le long poème canadien, l’écriture des prairies canadiennes, la littérature urbaine, le multiculturalisme, et les premières nations. Ma méthode d’analyse repose sur la façon dont chaque texte étudié alimente ces catégories d’analyse littéraire tout en les modifiant radicalement. De plus, je développe un cadre conceptuel et théorique permettant l’étude de la relation entre les textes autochtones et multiculturels sans toutefois confondre ou réduire les contextes d’où proviennent ces littératures. Ma thèse et ma méthode d’analyse se concrétise par l’interprétation des textes écrits par Armand Garnet Ruffo, Suzette Mayr, Rawi Hage, et Jeannette Armstrong. Le chapitre d’introduction détaille la façon dont la relation entre les textes autochtones et multiculturels a été appréhendée jusqu’à présent. J’y élabore mon cadre théorique qui joint et réinterprète de manière critique diverses théories, dont celle du postcolonialisme, de l’hybridité, et de la mondialisation, et la façon dont ces théories se rapportent aux études littéraires canadiennes. Dans mon deuxième chapitre, j’analyse le long poème d’Armand Garnet Ruffo, Grey Owl: The Mystery of Archie Belaney, en m’attardant particulièrement aux stratégies d’expérimentations stylistiques et génériques que Ruffo développe afin de rendre le genre du long poème canadien autochtone et de questionner l’identité de Grey Owl. Mon troisième chapitre examine Venous Hum, un roman de Suzette Mayr. Ce texte remet en question la tradition de « prairie writing », le multiculturalisme canadien, et le conservatisme albertain à travers son style expérimental, son usage des métaphores et du réalisme magique. Mon quatrième chapitre interprète le roman montréalais Cockroach, de Rawi Hage, en examinant la façon dont ses unités locales, nationales, et globales rencontrent le colonialisme et contestent les discours nationaux une fois que sa critique de la mondialisation se trouve réarticulée dans une approbation des discours d’interventions humanitaires de l’occident. Mon dernier chapitre explore le roman de Jeannette Armstrong, Whispering in Shadows, afin de démontrer les limites de ma méthode d’analyse. Puisque l’hybridité sous-entend inévitablement la notion d’assimilation, son application dans le contexte de l’œuvre d’Armstrong s’avèrerait réductrice. Pour cette raison, ce chapitre utilise des concepts autochtones définis par Armstrong afin de développer une méthode de lecture non-hégémonique. Ma thèse examine donc la façon dont chaque texte déploie le concept d’hybridité pour à la fois contester et enrichir les discours critiques qui tentent de contenir ces textes. Elle contribue aux études postcoloniales de la littérature canadienne en élargissant leur champ habituel pour inclure les complexités des théories de la mondialisation, et en examinant quelles stratégies littéraires les textes autochtones et multiculturels partagent, mais mobilisent à des fins différentes.