953 resultados para FUNCTION PREDICTION
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OBJECTIVE. The main goal of this paper is to obtain a classification model based on feed-forward multilayer perceptrons in order to improve postpartum depression prediction during the 32 weeks after childbirth with a high sensitivity and specificity and to develop a tool to be integrated in a decision support system for clinicians. MATERIALS AND METHODS. Multilayer perceptrons were trained on data from 1397 women who had just given birth, from seven Spanish general hospitals, including clinical, environmental and genetic variables. A prospective cohort study was made just after delivery, at 8 weeks and at 32 weeks after delivery. The models were evaluated with the geometric mean of accuracies using a hold-out strategy. RESULTS. Multilayer perceptrons showed good performance (high sensitivity and specificity) as predictive models for postpartum depression. CONCLUSIONS. The use of these models in a decision support system can be clinically evaluated in future work. The analysis of the models by pruning leads to a qualitative interpretation of the influence of each variable in the interest of clinical protocols.
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Résumé : Les mécanismes de sélection sexuelle, en particulier la compétition entre mâles (sélection inter-sexuelle) et le choix des femelles (sélection intra-sexuelle), peuvent fortement influencer le succès reproducteur d'un individu, c'est-à-dire son nombre de descendants. On observe ainsi que les mâles dominants et les mâles élaborant des caractères sexuels secondaires marqués ont un succès reproducteur élevé. Toutefois, le succès reproducteur ne suffit pas pour garantir une contribution génétique élevée, parce que la fitness dépend également de la performance des descendants (c'est-à-dire de leur survie et de leur propre succès reproducteur). Si cette performance dépend en partie des gènes paternels, les males ont un avantage certain à signaler leur qualité aux femelles afin d'atteindre des taux de reproduction élevé. Ce mécanisme de signalisation est connu sous le nom de 'good genes hypothesis', toutefois très peu d'études ont clairement démontré le lien entre la qualité génétique des individus et la signalisation. De plus, la performance des descendants peut aussi dépendre des effets génétiques de compatibilité entre mâles et femelles ('compatible genes'). C'est-à-dire que certains allèles paternels n'apporteraient un avantage aux descendants qu'en combinaison avec certains allèles maternels. Nous avons déterminé, durant la période de reproduction, le statut de dominance des mâles pour deux espèces de poissons d'eau douce : la truite (Salmo trotta) et le vairon (Phoxinus phoxinus), puis nous avons évalué la relation entre le succès reproducteur et le statut de dominance et/ou la quantité de signalisation des caractères sexuels secondaires. Nous avons également fécondés artificiellement des oeufs de truites et de corégones (Coregonus palaea), en croisant chaque mâle avec chaque femelle (full-factorial breeding design). Ce type de design autorise la quantification précise des effets génétiques et permet de séparer les effets de 'good genes' et de 'compatible genes'. Cela a été fait sous différentes intensités de stress bactérien, ainsi que dans des conditions naturelles, et nous avons pu ainsi tester si certains indicateurs de qualité génétique des mâles ('good genes') étaient liés a) à la dominance et/ou b) à l'expression des caractères sexuels secondaires des mâles comme l'intensité mélanique ou la taille des tubercules sexuels. En outre, nous cherchons à savoir si la survie des descendants est liée à certaines combinaison des gènes du complexe d'histocompatibilité majeur (MHC) et/ou à la parenté génétique des parents, les deux traits étant soupçonnés d'avoir des influences génétique de compatibilité (`compatible genes') à la performance des descendants. Nous avons constaté que la dominance des mâles est directement liée à la taille et au poids des mâles (truites, vairons), mais également aux caractères sexuels secondaires (tubercules). De plus, les mâles vairons dominant ont eu un succès de fécondation plus élevés que les mâles subordonnés. Nous montrons que les truites et corégones mâles diffèrent dans leur qualité génétique, qui a été mesurée avéc la survie embryonnaire, le temps avant l'éclosion et enfin la croissance juvénile. Contrairement aux prédictions, la dominance (ou les traits indicatifs de dominance) n'était liée à la qualité génétique, dans aucun des traitements, et ne fonctionne donc pas comme indicateur de qualité. Par contre, la qualité génétique était liée aux caractères sexuels secondaires, particulièrement par la teinte mélanique chez les truites. Les embryons de truites issus de pères sombres survivaient mieux que ceux issus de pères clairs dans des environnements difficiles, de plus leur croissance était plus élevée lors de leur première année dans des conditions naturelles. La taille des juvéniles lors de leur première année est un trait important lié au succès dans la compétition pour des ressources telles qu'abri ou nourriture. De plus, les femelles truites peuvent augmenter la survie de leurs descendants en choisissant des mâles selon leur type de MHC ou selon leur degré de parenté. En outre, chez les corégones, la morphologie des tubercules sexuels ne semble pas signaler la qualité génétique. Nous avons également remarqué que l'exposition à des pathogènes non-létaux pouvait influencer la performance des alevins à court et long terme, probablement en affaiblissant leur système immunitaire. Cette thèse montre que les mâles diffèrent dans leur qualité génétique et que différents mécanismes de sélection inter- ou intra-sexuelle (par exemple la préférence pour des mâles sombres, pour des génotypes MHC ou pour des couples avec degré de parenté basse) pouvait avoir un effet positif sur la qualité des descendants, bien que cet effet génétique pouvait changer au cours du temps et entre différents environnements. Contrairement à nos attentes, le résultat de la compétition intra-sexuelle (la hiérarchie de dominance entre mâles) n'était pas lié à la qualité génétique individuelle ('good genes'). Dans ce sens, ce travail permet également de contribuer à l'explication du fait que la sélection sexuelle, de par sa forte sélection directionnelle, ne conduit pas à la diminution de la variance génétique, mais plutôt à la maintenance du polymorphisme génétique. Summary : Sexual selection mechanisms, especially male-male competition (inteasexual selection) and female mate choice (inteasexual selection), can strongly influence individual mating success, often resulting in dominant males and males with elaborate secondary sexual characters having higher fertilisation success. However, siring a high number of offspring alone does not guarantee high individual fitness, as fitness does also strongly depend on offspring performance (i.e. survival, fecundity). If this superiority in offspring performance depends on paternally inherited genes, the fathers are expected to signal this potential indirect benefit to females in order to attain high mating rates. This mechanism is also known as the 'good genes' hypothesis of sexual selection but until now most studies failed to conclusively show the relation of an individual genetic quality and its potential signalling traits. Further, offspring performance could also depend on compatible gene effects. These are alleles that increase offspring performance only in combination with other specific alleles. We first determined male dominance status from intrasexual competition during mating season for brown trout (Salmo trutta) and European minnows (Phoxinus phoxinus). For minnows we additionally checked if dominance and/or secondary sexual traits were linked to fertilisation success. Further, we artificially fertilised brown trout and alpine whitefish (Coregonus palaea) eggs, following full factorial breeding designs, enabling to properly measure `good gene' and `compatible gene' effects on offspring performance. This was done under different intensities of natural stressors, as well as under natural conditions. This procedure allowed us to test if the obtained male genetic quality measures (good genes effects) were indicated by a) dominance or lay traits linked to dominance and/or by b) secondary sexual characteristics such as melanin-based male skin darkness or breeding tubercles. Further, we investigated if offspring survival was linked to the MHC (major histocompatibility complex) gene combinations and/or to the parental genetic relatedness, as both traits were shown to have 'compatible gene' effects that may influence offspring performance. We found that male dominance in intrasexual competition was positively linked to body size, body weight (brown trout, minnows) but also to elaborate secondary sexual characteristics (breeding tubercles in minnows). Further, dominant minnow males did have an increased fertilisation success compared to subordinate ones. We show that brown trout and whitefish males do usually differ in their genetic quality, which was measured as embryo survival, hatching timing and finally as juvenile growth. Contrary to prediction male dominance or dominance indicating traits do not function as a quality signal as they were not linked to genetic quality. This result was constant when measuring genetic quality under different levels of natural stressors and under natural conditions (brown trout). On the other hand genetic quality seemed to be indicated by secondary sexual characteristics, specifically by melanin-based skin darkness in brown trout as brown trout embryos sired by darker fathers had increased survival rates when raised under harsh conditions and. they grew larger as juveniles after one year of growth in a natural stream, which is an important trait influencing success of juveniles in competition for hidings, food and other resources. Furthermore, brown trout females may increase the survival of their embryos when choosing males according to their MHC genotypes or to the general genetic relatedness between themselves and their potential mates. In whitefish on the other hand breeding tubercle morphology did not seem to signal genetic quality. Eventually, we saw that anon-lethal exposure to pathogens might influence short term and long term offspring performance probably by weakening an exposed individual's immune system. This thesis shows that males usually differ in their genetic quality and that different inter- or intrasexual selection mechanisms (e.g. mate selection favouring dark males, preference for MHC genotype combinations or for unrelated mates) may have strong positive effects on genetically dependent offspring performance but that such genetìc effects can change over time and environments. In contrast to our a priori expectations, the outcome of intrasexual selection, namely male dominance hierarchies, with dominant males often having high fertilisation success, was not linked to individual genetic quality (`good genes'). In this sense the present thesis may also be a helpful contribution to understand why sexual selection does not lead to rapid loss of genetic variation by strong directional selection but could even lead to the maintenance of genetic variation in natural populations.
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The major active retinoid, all-trans retinoic acid, has long been recognized as critical for the development of several organs, including the eye. Mutations in STRA6, the gene encoding the cellular receptor for vitamin A, in patients with Matthew-Wood syndrome and anophthalmia/microphthalmia (A/M), have previously demonstrated the importance of retinol metabolism in human eye disease. We used homozygosity mapping combined with next-generation sequencing to interrogate patients with anophthalmia and microphthalmia for new causative genes. We used whole-exome and whole-genome sequencing to study a family with two affected brothers with bilateral A/M and a simplex case with bilateral anophthalmia and hypoplasia of the optic nerve and optic chiasm. Analysis of novel sequence variants revealed homozygosity for two nonsense mutations in ALDH1A3, c.568A>G, predicting p.Lys190*, in the familial cases, and c.1165A>T, predicting p.Lys389*, in the simplex case. Both mutations predict nonsense-mediated decay and complete loss of function. We performed antisense morpholino (MO) studies in Danio rerio to characterize the developmental effects of loss of Aldh1a3 function. MO-injected larvae showed a significant reduction in eye size, and aberrant axonal projections to the tectum were noted. We conclude that ALDH1A3 loss of function causes anophthalmia and aberrant eye development in humans and in animal model systems.
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Aquaporins (AQPs) are membrane channels that conduct water and small solutes such as glycerol and are involved in many physiological functions. Aquaporin-based modulator drugs are predicted to be of broad potential utility in the treatment of several diseases. Until today few AQP inhibitors have been described as suitable candidates for clinical development. Here we report on the potent inhibition of AQP3 channels by gold(III) complexes screened on human red blood cells (hRBC) and AQP3-transfected PC12 cells by a stopped-flow method. Among the various metal compounds tested, Auphen is the most active on AQP3 (IC(50) = 0.8±0.08 µM in hRBC). Interestingly, the compound poorly affects the water permeability of AQP1. The mechanism of gold inhibition is related to the ability of Au(III) to interact with sulphydryls groups of proteins such as the thiolates of cysteine residues. Additional DFT and modeling studies on possible gold compound/AQP adducts provide a tentative description of the system at a molecular level. The mapping of the periplasmic surface of an homology model of human AQP3 evidenced the thiol group of Cys40 as a likely candidate for binding to gold(III) complexes. Moreover, the investigation of non-covalent binding of Au complexes by docking approaches revealed their preferential binding to AQP3 with respect to AQP1. The high selectivity and low concentration dependent inhibitory effect of Auphen (in the nanomolar range) together with its high water solubility makes the compound a suitable drug lead for future in vivo studies. These results may present novel metal-based scaffolds for AQP drug development.
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Little information is available as to whether doses of iodide similar to those recommended in clinical practice for the prevention of iodine deficiency in pregnant women affect thyroid function. The aim of the present study was to analyse whether doses of iodide can affect thyroid function in adults, and evaluate its effect on plasma markers of oxidative stress, inflammation and acute-phase proteins. A total of thirty healthy volunteers (ten men and twenty women) with normal thyroid function were randomly assigned to three groups (n 10). Each group received a daily dose of 100, 200 or 300 μg of iodide in the form of KI for 6 months. Free tetraiodothyronine (FT4) levels at day 60 of the study were higher in the groups treated with 200 and 300 μg (P = 0·01), and correlated with the increase in urinary iodine (r 0·50, P = 0·007). This correlation lost its significance after adjustment for the baseline FT4. The baseline urinary iodine and FT4 correlated positively with the baseline glutathione peroxidase. On day 60, urinary iodine correlated with C-reactive protein (r 0·461, P = 0·018), and free triiodothyronine correlated with IL-6 (r - 0·429, P = 0·025). On day 60, the changes produced in urinary iodine correlated significantly with the changes produced in α1-antitrypsin (r 0·475, P = 0·014) and ceruloplasmin (r 0·599, P = 0·001). The changes in thyroid-stimulating hormone correlated significantly with the changes in α1-antitrypsin (r - 0·521, P = 0·005) and ceruloplasmin (r - 0·459, P = 0·016). In conclusion, the administration of an iodide supplement between 100 and 300 μg/d did not modify thyroid function in a population with adequate iodine intake. The results also showed a slight anti-inflammatory and antioxidative action of iodide.
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BACKGROUND: The Outpatient Bleeding Risk Index (OBRI) and the Kuijer, RIETE and Kearon scores are clinical prognostic scores for bleeding in patients receiving oral anticoagulants for venous thromboembolism (VTE). We prospectively compared the performance of these scores in elderly patients with VTE. METHODS: In a prospective multicenter Swiss cohort study, we studied 663 patients aged ≥ 65 years with acute VTE. The outcome was a first major bleeding at 90 days. We classified patients into three categories of bleeding risk (low, intermediate and high) according to each score and dichotomized patients as high vs. low or intermediate risk. We calculated the area under the receiver-operating characteristic (ROC) curve, positive predictive values and likelihood ratios for each score. RESULTS: Overall, 28 out of 663 patients (4.2%, 95% confidence interval [CI] 2.8-6.0%) had a first major bleeding within 90 days. According to different scores, the rate of major bleeding varied from 1.9% to 2.1% in low-risk, from 4.2% to 5.0% in intermediate-risk and from 3.1% to 6.6% in high-risk patients. The discriminative power of the scores was poor to moderate, with areas under the ROC curve ranging from 0.49 to 0.60 (P = 0.21). The positive predictive values and positive likelihood ratios were low and varied from 3.1% to 6.6% and from 0.72 to 1.59, respectively. CONCLUSION: In elderly patients with VTE, existing bleeding risk scores do not have sufficient accuracy and power to discriminate between patients with VTE who are at a high risk of short-term major bleeding and those who are not.
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Status epilepticus (SE) is associated with significant mortality and morbidity. A reliable prognosis may help better manage medical resources and treatment strategies. We examined the role of preexisting comorbidities on the outcome of patients with SE, an aspect that has received little attention to date. We prospectively studied incident SE episodes in 280 adults occurring over 55 months in our tertiary care hospital, excluding patients with postanoxic encephalopathy. Different models predicting mortality and return to clinical baseline at hospital discharge were compared, which included demographics, SE etiology, a validated clinical Status Epilepticus Severity Score (STESS), and comorbidities (assessed with the Charlson Comorbidity Index) as independent variables. The overall short-term mortality was 14%, and only half of patients returned to their clinical baseline. On bivariate analyses, age, STESS, potentially fatal etiologies, and number of preexisting comorbidities were all significant predictors of both mortality and return to clinical baseline. As compared with the simplest predictive model (including demographics and deadly etiology), adding SE severity and comorbidities resulted in an improved predictive performance (C statistics 0.84 vs. 0.77 for mortality, and 0.86 vs. 0.82. for return to clinical baseline); comorbidities, however, were not independently related to outcome. Considering comorbidities and clinical presentation, in addition to age and etiology, slightly improves the prediction of SE outcome with respect to both survival and functional status. This analysis also emphasizes the robust predictive role of etiology and age.
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This chapter attempts to answer the questions, how do the viruses reach the neurons, what are the alterations that they impose on the neuronal machinery, and what are the consequences of these alterations on the function of the infected neurons? The virus used for this research was the pseudorabies. Pseudorabies virus is transported from the eye to the superior cervical ganglion by retrograde axonal flow. In the sympathetic neurons, the virus induces an increased protein synthesis and tyrosine 3-monooxygenase activity, a transsynaptic increased activity of the cholineacetyltransferase and a great rise in the acetylcholine content. The virus also causes an abnormal spontaneous electrophysiological activity, which also seems to be of presynaptic origin, despite the fact that the virus never crossed the synaptic cleft.
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RESUME Ce mémoire de thèse traite de l'étude de la « scaffold »protéine ou protéine «échafaud», « Islet-Brain1/ JNK Interacting Protein 1 » (IB1/JIP-1) dans la vessie et la prostate, deux organes importants de l'appareil uro-genital. Cette protéine, mise en évidence dans notre laboratoire à la fin des année 90, a été reconnue pour réguler la voie de signalisation des « Mitogen-Activated Protein Kinases » (MAPKs), et en particulier de la MAPK appelée c-Jun N-terminal Kinase (JNK). Le réseau de voie de signalisation permet aux cellules de percevoir les changements dans le milieu extracellulaire et de permettre une réponse appropriée à ces différents stimuli. La connaissance des voies de signalisation a permis de mettre en évidence leur rôle crucial tant dans l'homéostase des tissus sains que dans des processus pathologiques comme l'oncogenèse. Parmi une vingtaine de voie de signalisation, la voie de signalisation des «MAPKinases » est une des plus importantes et a été montrée pour participer à diverses fonctions cellulaires telles que la différentiation, la motilité, la division et la mort cellulaire. La voie de signalisation des « MAPKinases » est typiquement constituée d'un module de trois kinases qui s'activent séquentiellement par phosphorylation. On note la présence d'une MAPK, d'un activateur de MAPK et d'un activateur de l'activateur de MAPK. Une fois la MAPK activée, elle permettra la régulation de différentes cibles dont certain facteur de transcription. Chez les mammifères, il existe 3 grands groupes de MAPKs : the extracellular signal-regulated kinase 1 and 2 (ERK 1/2) cascade, qui régule préférentiellement la croissance et la différentiation cellulaire, ainsi que les cascades JNK et p38 qui régulent préférentiellement la réponse à différents stress cellulaires telle que l'inflammation ou l'apoptose. JNK est activé par différents stress cellulaire telle que les cytokines inflammatoires. JNK est également requis au cours du développement embryonnaire et contribue à la mort (apoptose) ou à la prolifération cellulaire. Plusieurs études ont mis en évidence le rôle de JNK durant le processus tumoral, sans que son rôle soit clairement identifié. JNK pourrait avoir des fonctions différentes durant l'initiation puis de la progression tumorale. Chez les mammifères, les voies de signalisation intracellulaires forment un réseau complexe et elles interagissent entre elles, ce qui permet aux cellules une réponse adéquate aux multitudes de stimuli existants dans les organismes pluricellulaires. Parmi plusieurs mécanismes de régulation, les protéines dites « scaffold » ou «échafaud » jouent un rôle crucial dans l'homéostase de la voie de signalisation des «MAPKinase ». L'introduction revoit brièvement ces différents aspects, de la voie de signalisation des «MAPKinase et des connaissance sur IB1/JIP-1. Les premières études effectuées sur IB1/JIP-1 ont montré une expression relativement spécifique de cette protéine dans certains types de neurones ainsi que dans la cellule beta-sécrétrice d'insuline. IB1/JIP-1 régule la voie de signalisation JNK par interaction avec les différents composants du module, modifiant ainsi le spectre de substrats activés par JNK. La fonction précise de IB1/JIP-1 n'était pas encore élucidée, mais plusieurs travaux mettaient en lumière un rôle dans la régulation, et la sous-location cellulaire des composants de la voie de signalisation JNK, ainsi que dans la survie cellulaire à certain stress. Cette expression relativement spécifique est intrigante car elle suggère que sa présence serait nécessaire à une régulation spécifique de la MAPKinase JNK ou à certaines autres fonctions cellulaires également spécifiques de certains tissus. Le premier but de ce travail a consisté à mettre en évidence l'expression de IB1/JIP-1 dans l'appareil uro-génital et plus particulièrement dans la vessie et la prostate. Nos résultats ont montré que IB1/JIP-1 est spécifiquement exprimé au niveau de l'urothélium vésical, mais pas dans le muscle lisse. Il en est de même au niveau de la prostate où IB1/JIP-1 est exprimé spécifiquement au niveau de l'épithélium sécrétoire et absent au niveau du stroma fibro-musculaire. La vessie et la prostate sont des organes ou l'activité JNK pourrait être crucial tant dans l' homeostase tissulaire que dans le développement de pathologies bénignes ou malignes. La vessie et la prostate sont le siège fréquent de tumeur. La base pour le développement du cancer est complexe et implique plusieurs anomalies génétiques. Ce processus complexe lié au développement tumoral est encore loin d`être complètement élucidé, raison pour laquelle il est crucial de poursuivre l'étude des différents gènes pouvant être impliqué dans ces processus ou pouvant être utilisé comme outil thérapeutique. Dans l'urothelium de la vessie, la fonction de la MAPK JNK n'a été que très peu étudiée. Il existe quelques études, in vitro, suggérant une implication possible de cette voie de signalisation dans des processus telle que le développement ou la progression tumorale. Le chapitre 1 décrit une étude in vivo dans la vessie un modèle de stress mécanique, connu pour activer les MAPKinase. La dilatation vésicale, due à une obstruction urétrale, a mis en évidence une diminution de l'expression de IB1/JIP-1 ainsi qu'une activation de la MAPKinase JNK. Dans ce modèle, la régulation de IB1/JIP-1, par l'intermédiaire d'un vecteur viral, a permis de démontrer que IB1/JIP-1 régulait l'activité de JNK dans ce tissu. Pour poursuivre l'étude de cette fonction d' IB1/JIP-1 dans l'urothélium, nous avons investigué l'activité JNK dans des souris génétiquement modifiées et porteuse d'une délétion de 1 des 2 allèles du gène codant pour IB1/JIP-1, avec un contenu en IB1/JIP-1 diminué de moitié. L'activation de JNK est également augmentée dans l'urothelium au repos de ces souris, ce qui confirme la fonction régulatrice de JNK par IB1/JIP-1. Ces résultats ont permis de mettre en évidence un rôle critique de celle-ci dans l'homéostase de I`urothelium et suggère une nouvelle cible pour réguler la voie de signalisation dans ce tissu. En outre, la modulation des niveaux d'expression d'IB1/JIP-1 dans la vessie, in vivo, par l'intermédiaire de vecteurs viraux s'est révélée réalisable et indique un moyen élégant pour développer une thérapie génique dans cet organe. Un autre élément de ce travail de thèse, révélée au chapitre 2, a été d'étudier la régulation dans la vessie de rat de la communication intercellulaire de type « GAP ». Les cellules adjacentes partagent des ions, messagers secondaires et des petits métabolites par l'intermédiaire de canaux intercellulaire qui forment les jonctions de type « GAP ». Ce type de communications intercellulaire permet une activité cellulaire coordonnée, une caractéristique importante pour l'homéostase des organismes multicellulaire. Ce type de communication intercellulaire est formé de 2 demi-canaux appelés connexons. Chaque connexon est formé de six protéines appelées connexins (Cx). Il existe environ vingt connexines différentes nommées par leur poids moléculaire respectif. Les jonctions de type canaux "GAP" permettent aux cellules de communiquer avec les cellules voisines au quelles elles sont mécaniquement ou électriquement couplées. La vessie peut être particulièrement dépendante de la communication intercellulaire par les canaux « Gap » qui permettrait de coordonner la réponse de la musculature ainsi que de l'urothélium à l'augmentation de la pression transmurale du à l'accumulation d'urine, situation fréquemment observée dans le cadre de l'hyperplasie bénigne de la prostate. Dans la vessie de rat, la connexine26 est exprimée uniquement dans l'urothelium. La Cx26, a été montrée pour être un possible « tumor suppressor gene » dans le cancer de vessie. Une augmentation de la Cx26 ainsi que du couplage des cellules urothéliales a été démontré dans notre modèle de stress mécanique sur la vessie de rat et est dépendante de 2 éléments de réponses connues pour interagir avec AP-1. La régulation de IB1/JIP-1 a permis de montrer que celle-ci régulait l'activité JNK, ainsi que l'activité du facteur de transcription AP-1, composé de c-Jun lui-même cible de JNK. Cette réduction de l'activité de AP-1 est associée à une diminution de l'expression du transcipt de la Cx26. En résumé, la Cx26 pourrait être régulée par le complexe AP-1 lui-même dépendant du contenu en IB1/JIP-1. Dans le chapitre 3, l'étude de IB1/J1P-1 s'est portée sur la prostate. Cet organe, siège fréquent de pathologie telle que le cancer ou l'hyperplasie bénigne de la prostate, exprime IB1/JIP-1 au niveau de son épithélium sécrétoire. Cette expression est maintenue dans une lignée cellulaire humaine largement étudiée est reconnue comme un modèle adéquat de cellules tumorales de type androgène-sensible. IB1/JIP-1 a été investigué dans un modèle in vitro d'apoptose en réponse à un agent appelé N-(4-hydroxyphenyl)retinamide (4-HPR) qui induit une activation de la MAPK JNK ainsi que également un diminution du contenu en IB1/JIP-1. La surexpression de IB1/JIP-1 en utilisant à nouveau des virus comme vecteur a démontré que IB1/JIP-1 était capable de réguler l'activité de JNK ainsi que les taux d'apoptose. Dans le cancer de la prostate, certains travaux ont montré que la différentiation neuroendocrine des cellules tumorales est associée à la progression tumorale et à la perte de sensibilité aux androgènes. Ce travail a permis de dévoiler l'augmentation d'expression de IB1/JIP-1 dans un modèle de neurodifferentiation des cellules d'une lignée prostatique humaine (LNCaP). Les mécanismes qui permettent une expression spécifique de IB1/JIP-1 ont été partiellement investiguée dans notre laboratoire. Son promoteur humain contient un « Neuron Restricive Silencer Element » (NRSE) connu pour se lier a répresseur transcriptionel appelé « RE-1 Silencer Transcription Factor » ou « Neuron Restrictive Silencer Factor » (REST/NRSF). NRSF/REST est capable de réprimer l'expression de gènes neuronaux en dehors du système neuronal. Il prend part à la différentiation terminale des gènes neuronaux. Dans le chapitre 3, on observe que l'activité de REST/NRSF est diminuée dans les cellules LNCaP qui se transdifferencient de manière neuroendocrine, et que REST/NRSF est capable de moduler l'expression de ces gènes cibles dans ce type cellulaire. Ces travaux laissent suggérer que NRSF/REST participe à l'acquisition du phénotype neuroendocrinien et pourrait être une cible pour réguler ce phénomène. En conclusion, ce travail de thèse présente l'expression de IB1/JIP-1 dans 2 organes de l'appareil uro-génital ; la vessie et la prostate. La fonction de IB1/JIP-1 a été étudiée in vivo dans la vessie de rat, ce qui a mis en évidence sa fonction régulatrice de l'activité de la MAPKinase JNK, et de l'activité du facteur de transcription AP-1 ; ainsi que sa possible implication régulatrice de gène cible tel que la Connexin 26 (Cx26). AP-1 et la Cx26 pourraient jouer un rôle dans le processus oncologique, tant dans le control de l'invasion cellulaire ou le control de la croissance cellulaire. Dans la prostate, IB1/JIP-1 régule également l'activité JNK; crucial dans la transmission de certains stimulis pro-apoptotiques. Dans un modèle de transdifférenciation neuroendocrinienne, phénotype possiblement lié au caractère agressif du cancer de la prostate, l'expression de IB1/JIP-1 est augmenté, suggérant soit un rôle possible dans le développement du phénotype neuronal ou une implication dans une fonction anti-apoptotique. Ce travail a donc permis d'élargir nos connaissances sur la régulation et le control de la voie de signalisation des MAPKinases par IB1/JIP-1, qui pourrait avoir encore d'autres fonctions dans ces tissus.
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SUMMARY: BMD and clinical risk factors predict hip and other osteoporotic fractures. The combination of clinical risk factors and BMD provide higher specificity and sensitivity than either alone. INTRODUCTION AND HYPOTHESES: To develop a risk assessment tool based on clinical risk factors (CRFs) with and without BMD. METHODS: Nine population-based studies were studied in which BMD and CRFs were documented at baseline. Poisson regression models were developed for hip fracture and other osteoporotic fractures, with and without hip BMD. Fracture risk was expressed as gradient of risk (GR, risk ratio/SD change in risk score). RESULTS: CRFs alone predicted hip fracture with a GR of 2.1/SD at the age of 50 years and decreased with age. The use of BMD alone provided a higher GR (3.7/SD), and was improved further with the combined use of CRFs and BMD (4.2/SD). For other osteoporotic fractures, the GRs were lower than for hip fracture. The GR with CRFs alone was 1.4/SD at the age of 50 years, similar to that provided by BMD (GR = 1.4/SD) and was not markedly increased by the combination (GR = 1.4/SD). The performance characteristics of clinical risk factors with and without BMD were validated in eleven independent population-based cohorts. CONCLUSIONS: The models developed provide the basis for the integrated use of validated clinical risk factors in men and women to aid in fracture risk prediction.