982 resultados para Disguised unemployment
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RESUMECette recherche empirique porte sur les emplois temporaires subventionnés (ETS) instaurés dans le cadre du chômage et de l'aide sociale en Suisse depuis une dizaine d'années. La mise en place de politiques d'activation dans le cadre de la protection sociale met l'accent sur les liens explicites, souvent réglementaires, qu'entretiennent actuellement la protection sociale, les politiques de l'emploi et le marché du travail dans les pays industrialisés. Ces transformations ont largement contribué au développement d'activités exercées en marge du marché de l'emploi. Dans le cadre du chômage, comme dans celui de l'aide sociale, une mise au travail peut être exigée en contrepartie du versement des indemnités ; en Suisse, on nomme ce procédé l'assignation au travail. L'assignation est le processus par lequel un-e conseiller?ère en placement peut contraindre, sous peine de sanction (suppression des indemnités pour un temps déterminé) une personne au chômage (inscrit-e auprès d'un office régional de placement) à souscrire à une mesure du marché du travail (MMT), particulièrement les ETS.Cette recherche propose une analyse de l'assignation à un programme d'emploi temporaire sous l'éclairage de la sociologie du travail. Elle adopte une perspective compréhensive attentive aux tensions que vivent les individus pris dans une situation de travail hybride et inédite qui les place aux frontières des différentes catégories administratives de chômage, d'inactivité et de population occupée. Partant d'une étude empirique auprès de personnes assignées, cette recherche mène une analyse qualitative des conditions et de l'organisation du travail en ETS, des modalités contractuelles et statutaires des personnes assignées à une activité de travail contrainte et matériellement non reconnue, puisque non salariée. Elle s'attache également à cerner le vécu de l'assignation au travail, ainsi que le sens que les personnes lui attribuent dans leur trajectoire biographique et professionnelle.SUMMARYThis research investigates a specific and new form of labor, namely «temporary subsidized jobs» {emplois temporaires subventionnés, ETS) that have been developed since the late 1990s in Switzerland in the context of unemployment and social assistance benefits. Although ETS are specific to Switzerland, they echo similar «workfare» measures imposed on unemployed and welfare recipients introduced in recent years in almost all industrialized countries. Indeed, the evolution of public policies and the generalization of «active labour-market policies» {politiques d'activation) have become central to social protection in the majority of Western countries and have emerged in parallel to the expansion of work activities situated at the margins of traditional wage- labor.My analysis of the ETS phenomenon is informed by labor sociology and discusses the pertinence of a classical approach in grasping this hybrid and new work situation, which sets individual persons at the border between various administrative categories such as «unemployed», «inactive» and «at work». I investigate in particular the issue of contractual and statutory modalities imposed on persons who have been assigned to a form of activity that is both constraining as well as materially non-recognized (as it remains outside of traditional wage-labor forms). In order to understand ETS conditions and labor organization, my fieldwork consist of interviews of persons who have been assigned to it and observations. I investigate their personal experience, as well as the meaning that these individuals attribute to the ETS experience in the context of their biographical and professional trajectory.
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El paro es uno de los problemas más importantes de la economía española y del resto de economías europeas. Un posible análisis, ampliamente extendido en la literatura reciente, considera el desajuste existente entre la oferta y la demanda de trabajo como posible causante de esta situación. En este sentido, la relación empírica entre la tasa de paro y la tasa de vacantes, la denominada curva UV o de Beveridge, ofrece un instrumento para caracterizar el paro d'una economía determinada. Diferentes estudios, como por ejemplo, Jackman et. al. (1983) o Pissarides (1985) entre otros, consideran que los desplazamientos de la curva de Beveridge pueden interpretarse como variaciones del paro estructural. La identificación de estos desplazamientos puede dar información relevante para diseñar políticas económicas adecuadas. El principal objetivo de este trabajo es el de identificar los desplazamientos de la curva de Beveridge para la economía española durante el período 1978-96 utilizando datos anuales de la Encuesta de Población Activa (INE) y de Estadística de Empleo (INEM). Dado que ambas fuentes facilitan la información desagregada territorialmente, se puede construir un panel de datos regionales que permite analizar un amplio conjunto de factores que pueden explicar el desplazamiento de la curva, un posible cambio en la elasticidad de la tasa de paro respeto a la tasa de vacantes, así como también valorar la existencia de diferentes comportamientos regionales en el proceso de emparejamiento de trabajos con trabajadores
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This study explores the existence of a wage curve for Spain. To quantify this relationship for the Spanish economy, we used individual datafrom the EPF 1990-1991. The results show the presence of a wage curve with an elasticity of -0.13. The availability of very detailed information on wages and unemployment has also shown that less protected labour market groups -young workers, manual workers and building sector workers- have a higher elasticity of wages to local unemployment. These results could be interpreted as a greater facility of firms in these segments to settle wages as a function ofthe unemployment rate
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Iowa Workforce Development's bi-monthly newsletter.
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Depression and suicidal ideation are tightly linked to the lack of hope in the future. Hopelessness begins with the occurrence of negative life events and develops through the perception that negative outcomes are stable and pervasive. Most of the research has investigated individual factors predicting hopelessness. However, other studies have shown that the social context may also play an important role: disadvantaged contexts exacerbate the feeling that future is unreachable and hopeless. In this study we investigate the role of shared emotions (emotional climates) on the sense of hopelessness during the second half of the life. Emotional climates have been defined as the emotional relationships constructed between members of a society and describe the quality of the environment within a particular community. We present results of multilevel analyses using data from the NCCR-LIVES769 project «Vulnerability and growth», the Swiss Household Panel and official statistics, that explore the relationship between characteristics of the Swiss cantons and hopelessness. Although hopelessness is mainly affected by individual factors as life events and personality, results show that canton socio-economic conditions and climates of optimism or pessimism have an effect on the individual perception of hopelessness. Individuals are more likely to feel hopeless after having experienced critical events (i.e., loss of the partner in the late life) in cantons with high rates of unemployment and with a high share of negative emotions. On the contrary, positive emotional climates play a protective role against hopelessness.
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"L'emploi et les conditions de travail ont une grande incidence sur l'équité en santé", note l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un rapport publié en 2008: ils font partie des principaux déterminants sociaux "à l'origine d'une grande part des inégalités en santé observées entre pays et dans les pays". Ce constat se fonde sur un vaste corpus d'enquêtes et de recherches menées à l'échelle internationale, dont le renouveau ces trois dernières décennies a été stimulé par l'explosion du chômage et de la précarisation de l'emploi, ainsi que par l'intensification du travail. Pour la première fois, une vue chiffrée d'ensemble de cette problématique est également disponible pour la Suisse, basée sur les données de la dernière enquête suisse sur la santé, réalisée en 2007 par l'Office fédéral de la statistique (OFS). L'étude dont nous présentons ici les résultats cherche à répondre à trois questions?: 1) Quelles sont les conditions de travail à risque (physique ou psycho-social) les plus fréquentes? Qui y est le plus exposé, en fonction notamment du sexe, de la position sociale ou de la branche d'activité? 2) Quelles associations peut-on mettre en évidence entre ces conditions de travail et l'état de santé? 3) Quels sont les liens entre le fait d'être au chômage ou de craindre pour son emploi et l'état de santé? Les données analysées révèlent un lien significatif entre les conditions de travail à risques, plus fréquentes que souvent admis, et une santé dégradée chez les personnes concernées. L'association est encore plus forte avec le fait d'être au chômage. Ces réalités sont souvent passées sous silence, en Suisse encore plus qu'ailleurs. Cette étude contribue à les rendre visibles et à instruire ainsi le débat nécessaire sur les conditions économiques et sociales de leur changement. Débat dont l'actualité est redoublée par les conséquences dramatiques sur l'emploi et sur les conditions de travail de l'actuelle crise économique internationale. [Ed.]
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This dissertation analyses public opinion towards the welfare state across 29 European countries. Based on an interdisciplinary approach combining social psychological, sociological, and public opinion approaches to political opinion formation, it investigates how social position and shared beliefs shape perceived legitimacy of welfare institutions, and how social contexts impact on the processes of opinion formation. Drawing on social representations theory, as well as socialization and self-interest approaches, the dissertation analyses the role of social position in lay support for institutional solidarity. Normative beliefs-defined as preferred views regarding the organisation of social relations-mediate the effect of social position on welfare support. In addition, drawing on public opinion literature, the dissertation analyses opinion formation as a function of country-level structural (e.g., level of social spending, unemployment) and ideological factors (e.g., level of meritocracy). The dissertation comprises two theoretical and four empirical chapters. Three of the empirical chapters use data from the European Social Survey 2008. Using multilevel and typological approaches, the dissertation contributes to welfare attitude literature by showing that normative beliefs, such as distrust or egalitarianism, function as underlying mechanisms that link social position to policy attitudes (Chapter 3), and that characteristics of the national contexts influence the processes of political opinion formation (Chapters 3 and 4). Chapter 5 proposes and predicts a typology of the relationship between attitudes towards solidarity and attitudes towards control, reflecting the two central domains of government intervention. Finally, Chapter 6 examines welfare support in the realm of action and social protest, using data from a survey on Spanish Indigados activists. The findings of this dissertation inform contemporary debates about welfare state legitimacy and retrenchment. - Cette thèse avait pour but d'analyser l'opinion publique envers l'Etat social dans 29 pays européens. Basée sur une approche interdisciplinaire qui combine des perspectives psycho-sociales, sociologiques et d'opinion publique sur la formation d'opinion politique, la thèse étudie comment la position sociale et les croyances partagées façonnent la légitimité perçue des institutions de l'Etat social, et comment les contextes sociaux influencent les processus de formation d'opinion. Basée sur la théorie des représentations sociales, ainsi qu'une approche de socialisation et d'intérêt propre, cette thèse analyse le rôle des positions sociales dans le soutien envers la solidarité institutionnelle. Les croyances normatives-définies comme les visions préférées de l'organisation des rapports sociaux-médiatisent l'effet de la position sociale sur le soutien pour l'Etat social. De plus, s'inspirant de la littérature sur l'opinion publique, la thèse analyse la formation d'opinion en fonction des facteurs structurels (ex. le taux de dépenses sociales, le chômage) et idéologiques (ex. le degré de méritocratie). Cette thèse est composée de deux chapitres théoriques et quatre chapitres empiriques. Trois chapitres empiriques utilisent des données provenant de l'enquête European Social Survey 2008. Appliquant des approches multi-niveux et typoloqiques, la thèse contribue à la littérature sur les attitudes envers l'Etat social en montrant que les croyances normatives, telles que la méfiance ou l'égalitarisme, fonctionnent comme des mécanismes sous-jacents qui relient la position sociale aux attitudes politiques (Chapitre 3), et que les caractéristiques des contextes nationaux influencent les processus de formation d'opinion politique (Chapitres 3 et 4). Le chapitre 5 propose et prédit une typologie sur le rapport entre les attitudes envers la solidarité et celles envers le contrôle, renvoyant à deux domaines centraux de régulation étatique. Enfin, le chapitre 6 examine le soutien à l'Etat social dans le domaine de l'action protestataire, utilisant des données d'une enquête menée auprès des militants espagnols du mouvement des Indignés. Les résultats de cette thèse apportent des éléments qui éclairent les débats contemporains sur la légitimité de l'Etat social et son démantèlement.
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This paper deals with the recruitment strategies of employers in the low-skilled segment of the labour market. We focus on low-skilled workers because they are overrepresented among jobless people and constitute the bulk of the clientele included in various activation and labour market programmes. A better understanding of the constraints and opportunities of interventions in this labour market segment may help improve their quality and effectiveness. On the basis of qualitative interviews with 41 employers in six European countries, we find that the traditional signals known to be used as statistical discrimination devices (old age, immigrant status and unemployment) play a somewhat reduced role, since these profiles are overrepresented among applicants for low skill positions. However, we find that other signals, mostly considered to be indicators of motivation, have a bigger impact in the selection process. These tend to concern the channel through which the contact with a prospective candidate is made. Unsolicited applications and recommendations from already employed workers emit a positive signal, whereas the fact of being referred by the public employment office is associated with the likelihood of lower motivation.
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