998 resultados para PL248.F34 Z7412 1891
Resumo:
A partir d'un questionnement sur les données relatives au concept linguistique de langue «littéraire», concept central d'une théorie scientifique prospère en Union soviétique à partir des années 1960 jusqu'aujourd'hui, je cherche à proposer des explications qui pourraient rendre compte de l'ensemble des données analysées dans ma thèse. Mes conclusions se présentent sous trois angles : épistémologique (genèse et évolution du concept), historique et sociologique.Du point de vue de sa genèse, la théorie des langues «littéraire» mélange plusieurs sources: elle «greffe» l'apport des historiens de la langue comme A.A. Saxmatov (1864-1920) sur une longue réflexion, menée dès le XVIIIe s., l'époque de M.V. Lomonosov (1711-1765), sur ce qui est la langue de la civilisation russe. Le terme de langue «littéraire» russe est passé des littéraires aux linguistes pour tomber chez les sociolinguistes soviétiques (L. Krysin, E. Zemskaja) avec à chaque passage un contenu différent sans que pour autant ces différences soient explicitées de façon satisfaisante. Comparée aux définitions antérieures de la langue «littéraire», celle de la période des années 1960-90 est nettement plus prescriptive et renvoie à un usage réel qui serait supérieur à tous les autres et engloberait tout l'espace russophone en vertu de ses prétendues propriétés systémiques, jamais démontrées par les chercheurs.Les écueils de la théorie des langues «littéraires» et sa vitalité trouvent des explications si l'on prend en compte l'historicité des phénomènes. En replaçant les textes de linguistes dans un contexte anthropologique (historique, politique, institutionnel) plus large, je propose un récit des événements et des influences différent de récits canoniques présentés dans les ouvrages soviétiques. Je situe dans les années 1930 une mise en place de l'édifice du concept de langue «littéraire» à venir, inauguré dans les travaux de L.P. Jakubinskij (1892-1945) et V.M. Zirmunskij (1891-1971), où sous la désignation de «langue nationale» est décrite dans les grandes lignes 1e. concept de langue «littéraire» de la linguistique soviétique à venir.L'étude du contexte historique et l'examen de la validité de la théorie des langues «littéraire» m'ont amenée à formuler l'hypothèse qu'il existe une représentation sociale de la langue «littéraire» contenant plusieurs éléments du concept linguistique du même nom et partagée par des groupes sociaux plus larges que celui de professionnels du langage. J'ai entrepris d'établir les contours de cette représentation en appliquant les procédés proposés dans les travaux en psychologie sociale sur les représentations. D'après mon analyse, la représentation de la langue «littéraire» est plutôt stable. Du point de vue de sa formation et de son fonctionnement, c'est une représentation du type idéologique. Du point de vue de son organisation, elle présente plusieurs similitudes avec les représentations de la nation, qui se manifestent par l'adhésion des sujets à un héritage, supposé commun, de valeurs dont la langue fait partie et où elle est investie d'une forte charge identitaire. Cette valeur de la langue «littéraire» nationale est soutenue par l'État, l'enseignement, des institutions de régulation et les spécialistes du langage.Ainsi, une étude historique d'une théorie linguistique particulière présente un autre intérêt que celui de dresser un récit cohérent des événements et des influences, à savoir d'approcher à travers un corpus de textes de linguistes le domaine d'opinions des locuteurs sur leur usage langagier.
Resumo:
The metabolic syndrome considerably increases the risk of cardiovascular and renal events in hypertension. It has been associated with a wide range of classical and new cardiovascular risk factors as well as with early signs of subclinical cardiovascular and renal damage. Obesity and insulin resistance, beside a constellation of independent factors, which include molecules of hepatic, vascular, and immunologic origin with proinflammatory properties, have been implicated in the pathogenesis. The close relationships among the different components of the syndrome and their associated disturbances make it difficult to understand what the underlying causes and consequences are. At each of these key points, insulin resistance and obesity/proinflammatory molecules, interaction of demographics, lifestyle, genetic factors, and environmental fetal programming results in the final phenotype. High prevalence of end-organ damage and poor prognosis has been demonstrated in a large number of cross-sectional and a few number of prospective studies. The objective of treatment is both to reduce the high risk of a cardiovascular or a renal event and to prevent the much greater chance that metabolic syndrome patients have to develop type 2 diabetes or hypertension. Treatment consists in the opposition to the underlying mechanisms of the metabolic syndrome, adopting lifestyle interventions that effectively reduce visceral obesity with or without the use of drugs that oppose the development of insulin resistance or body weight gain. Treatment of the individual components of the syndrome is also necessary. Concerning blood pressure control, it should be based on lifestyle changes, diet, and physical exercise, which allows for weight reduction and improves muscular blood flow. When antihypertensive drugs are necessary, angiotensin-converting enzyme inhibitors, angiotensin II-AT1 receptor blockers, or even calcium channel blockers are preferable over diuretics and classical beta-blockers in monotherapy, if no compelling indications are present for its use. If a combination of drugs is required, low-dose diuretics can be used. A combination of thiazide diuretics and beta-blockers should be avoided.