981 resultados para Éducation religieuse islamique -- Algérie
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Dans le cadre de mes travaux d'un essai pour l'obtention de la maîtrise en administration scolaire, j'ai voulu réfléchir sur un problème auquel j'étais confronté comme coordonnateur du Service de l'éducation des adultes du cégep de Rimouski. Ce problème est le suivant: Quel est le modèle organisationnel qu'il faudrait mettre en place pour répondre le mieux possible en formation sur mesure auprès des entreprises? Les pages qui suivent tentent d'apporter une réponse à cette question.
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Cette recherche porte sur le rôle des parents dans l'éducation à la carrière de leurs enfants au niveau primaire. Nous considérons d'abord le problème de l'implication des parents dans l'éducation de leurs enfants d'un point de vue général et nous décrirons particulièrement ce problème en abordant la question d'orientation. Nous verrons ensuite l'importance de leur rôle dans le développement de carrière de leurs enfants. Puis, nous nous attarderons aux études et expériences déjà tentées pour impliquer les parents dans l'éducation à la carrière de leurs enfants tout en exposant la situation actuelle au Québec. Finalement, à partir des résultats obtenus à un questionnaire administré auprès de parents d'enfants inscrits à une école primaire de la région de l'Estrie, nous dégagerons quelques éléments de solution à l'égard de cette problématique.
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Cette étude identifie les représentations du rôle professionnel d'éducatrice en éducation psychomotrice. Le rôle professionnel d'éducatrice se définit comme un processus de prise de décisions concernant l'enfant, l'organisation de l'environnement et le jeu. Les représentations sont constituées de deux systèmes : les croyances et les processus cognitifs. Trois étudiantes respectivement inscrites en première, en troisième et en cinquième session ont participé à une entrevue semi-dirigée portant sur le rôle professionnel d'éducatrice en éducation psychomotrice. Les modèles de rôles maternel, thérapeutique et instructionnel (Katz, 1970) sont à la base de l'analyse des croyances alors que le diagnostic, la conception, la planification et le guide identifient les quatre processus cognitifs du rôle professionnel d'éducatrice (Saracho, 1988). Une analyse qualitative des verbatims des entrevues a permis d'isoler les croyances et les processus cognitifs. Par la suite, les représentations du rôle professionnel d'éducatrice se sont précisées de la présence des modèles de rôles dans l'utilisation des processus cognitifs. Selon cette étude, les quatre processus cognitifs du rôle professionnel apparaissent chez chacun des sujets. Les sujets prennent principalement des décisions concernant l'enfant. Par contre, les décisions touchant l'organisation de l'environnement et le jeu sont peu présentes. Par ailleurs, les trois sujets appliquent les modèles de rôles maternel, instructionnel et thérapeutique dans chaque processus cognitif du rôle professionnel d'éducatrice. Toutefois, de façon générale, les sujets tendent vers l'orientation intellectuelle du modèle de rôle instructionnel dans le diagnostic, la conception et la planification. De plus, tous les sujets présentent l'orientation intellectuelle du modèle instructionnel dans le guide. Cependant, l'orientation académique du modèle instructionnel apparaît dans le diagnostic, la conception et la planification des sujets de troisième et de cinquième session. Cette étude ouvre la voie à la recherche sur l'enseignement et l'apprentissage des processus cognitifs et des croyances compatibles avec le rôle professionnel d'éducatrice. De plus, ces représentations devenant explicites permettent aux formatrices d'éducatrice de porter une évaluation diagnostique autant en formation initiale qu'en formation continue. Cette recherche contribue à définir un «corpus» de savoirs propre aux éducatrices en Techniques d'éducation en services de garde dans le cadre d'une pédagogie basée sur le cognitivisme.
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Des précisions méritent d’être apportées au début de ce rapport pour éclairer certains choix que nous avons faits dans notre démarche de rédaction ainsi que le contexte dans lequel se sont effectués nos travaux. D’abord, nous avons pris deux décisions en ce qui concerne la féminisation du texte. Premièrement, nous avons opté pour l’utilisation des termes génériques dans la définition du cadre conceptuel. Par ailleurs, nous avons utilisé le féminin pour parler des enseignantes et des sujets impliqués dans la recherche pour représenter fidèlement la réalité. Nous avons par la suite décidé d’utiliser le féminin dans toutes les autres parties du rapport. D’autre part, tous les prénoms des sujets et des enfants impliqués dans la recherche ont été remplacés par des pseudonymes pour conserver leur anonymat. Nous avons aussi choisi de présenter les extraits issus de nos données de recherche tels quels, pour qu’ils soient le plus fidèles possibles. Par contre, nous nous sommes permis de corriger les erreurs d’orthographe par respect pour la langue française. De plus, pour éviter d’alourdir la lecture du cinquième chapitre, nous mentionnons les références des extraits qui appuient nos affirmations sans en rapporter le texte. De même, il nous est arrivé de faire ce choix à quelques reprises dans le sixième chapitre, lorsque les extraits nous paraissaient trop longs ou que la reproduction fidèle des verbalisations aurait rendu la lecture fastidieuse. La rédaction du rapport est le fruit d’un travail d’équipe soutenu. Par contre, pour des raisons d’efficacité, nous avons partagé l’analyse des données. De ce fait, certaines parties du rapport, notamment dans les chapitres cinq et six ont été rédigées individuellement. Aussi, des styles d’écriture différents peuvent être observés dans ces deux chapitres car nous avons tenu à les respecter. Par contre, chacune des chercheures a soumis ses textes à l’équipe qui les a critiqués et bonifiés. Finalement, il faut mentionner que le présent document est issu d’une double démarche : celle d’une équipe de travail subventionnée dans le cadre du Programme d’aide à la recherche sur l’enseignement et l’apprentissage du Ministère de l’éducation du Québec, et celle d’étudiantes dans le Programme de maîtrise en sciences de l’éducation donné par l’Université de Sherbrooke. Ainsi nous avons pu bénéficier de plus d’un support : support financier, support institutionnel et support méthodologique. À notre avis, la recette est bonne.
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Les gouvernements des pays industrialisés occidentaux ont constaté, au cours des années 70, un accroissement des abandons scolaires et une augmentation du taux de chômage chez les jeunes. La solution généralement appliquée fut alors une injection massive de fonds pour des programmes de préparation à l'emploi pour les jeunes sans emploi et les jeunes adultes devenus chômeurs. C'est ce que nous révèlent les rapports présentés lors de la conférence internationale sur "Le passage des jeunes de l'enseignement obligatoire à la vie active" tenue à Salzbourg (Autriche) en avril 1983 par l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE, 1983a). Les mesures adoptées ont pris l'aspect de formations d'appoint, de programmes de création d'emploi, de recherche d'emploi, d'expérience de travail ou de formation en emploi. Dans son enquête sur "Les études et le travail vus par les jeunes", le Centre pour la recherche et l'innovation dans l'enseignement (OCDE, 1983b) déplore cependant le fait que les pouvoirs publics aient accordé l'essentiel de leur attention à une minorité de jeunes soulevant des problèmes d'ordre social et politique les plus visibles et les plus urgents, au détriment d'une majorité de jeunes éprouvant des difficultés moins apparentes mais aussi importantes. […]
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Le travail représente encore de nos jours une réalité importante dans la vie de la plupart des individus et l'un des buts du système scolaire est la préparation à la vie active. Dès les premières années de scolarisation, l'enfant réagit d'une certaine façon au travail d'écolier et se fait une idée de lui comme travailleur. Quand nous voyons de jeunes écoliers vivre des situations d'échec et perdre très tôt l'intérêt face au travail scolaire, nous nous demandons si l'école primaire joue un rôle suffisant afin de favoriser une perception positive de soi et du travail qui nous semble primordiale pour réussir comme travailleur. De même, quand nous constatons que plusieurs adolescents quittent l'école sans une solide formation de base pourtant reconnue de plus en plus nécessaire dans une société en changement rapide et que les choix d'activités comme les orientations de carrière continuent d'être largement influencés par les stéréotypes sexuels et autres, nous pouvons croire que l'école n'intervient pas assez tôt pour maximiser les chances de chaque individu de mener une carrière satisfaisante. L'inquiétude face à l'avenir des jeunes a été clairement exprimée lors des derniers États généraux sur la qualité de l'éducation au Québec. Les participants y ont réclamé une meilleure préparation à la vie de travail en mettant d'abord l'accent sur la formation de base que l'on trouve particulièrement déficiente au niveau primaire. On peut aussi croire avec Bertrand (1986) que la société d'information vers laquelle nous nous acheminons exigera une meilleure connaissance de la langue maternelle écrite nécessaire pour la maîtrise des instruments de communication. [...]
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Le rôle des parents dans l'éducation de leurs enfants fait partie d'un processus continu qui débute au moment même de la conception d'un individu. En effet, le parent servira de modèle et d'exemple à son enfant. L'éducation débute à la maison, elle est complétée par l'école, mais le foyer demeure le lieu privilégié de l'apprentissage du jeune. Le rôle du parent est donc central. Il constitue le piller autour duquel gravitent les expériences significatives du jeune avec son milieu. Lors de la consultation sur le Livre Vert (1977), le gouvernement du Québec proposait justement une plus grande participation des parents dans l'éducation de leurs enfants par le biais de comités d'écoles. On visait à ce que ces comités composés de parents prennent une plus grande part aux décisions en ce qui concerne l'orientation et l'avenir des écoles. À ce propos, l'article 101 de la loi 3 sur l'enseignement primaire et secondaire public décrit le rôle des comités d'écoles comme devant donner son avis au conseil d'école et promouvoir la participation des parents à la détermination, à la réalisation et à l'évaluation du projet éducatif. En élargissant la place des parents au sein même du système éducatif, on favoriserait davantage une continuité dans le processus éducatif de l'enfant car l'école a pour but de poursuivre l'éducation entreprise à la maison.
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Notre environnement subit des modifications considérables. Comme l'avaient anticipé Alvin Toffler (1970, 1980, 1990) et Marilyn Ferguson (1981), l'évolution humaine est en train de nous entraîner dans une civilisation nouvelle qui étend sa présence à l'échelle de la planète. Cette nouvelle civilisation se démarque radicalement de celles qui l'ont précédée. Elle sous-tend une restructuration massive des rapports entre les individus et les organisations existantes. Nous sommes entrés dans une ère de réorganisation politique et économique à l'échelle de la planète. Les changements qui ont cours sous nos yeux sont d'une très grande magnitude et les éléments de changement les plus fréquemment évoqués (Archier et Serieyx, 1984, 1986; Courville, 1994; Drucker, 1993; Salvet, 1993) sont habituellement les suivants : l'effondrement des pays communistes, le développement accéléré des savoirs et la diffusion massive des applications techniques qui en découlent, la mondialisation de l'économie, la concurrence internationale, la compétitivité entre les pays, l'amélioration de la productivité, la lutte au déficit et les contraintes budgétaires. Cet univers de réalités, qui constitue désormais l'environnement mondial, interpelle à son tour chacune des sociétés industrialisées, leur système d'éducation, leur mode de gestion de même que les rapports que chacun entretient avec les autres individus et les organisations qui les entourent. [...]
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Le lien entre le service social et l'objet de cet essai n'est peut-être pas évident à première vue. Mais il ne faut pas oublier que des travailleurs sociaux oeuvrent en milieu scolaire depuis les années '50. De plus, depuis 1973, suite à l'adoption par l’État de la loi sur la Santé et les services sociaux (Loi 65) et suite à la réorganisation des structures qui s'en suit, le Ministère des Affaires sociales a confié aux différents centres de services sociaux le mandat de dispenser dans toutes les écoles du Québec, des programmes de services sociaux. L'expansion des services sociaux scolaires s'est généralisée à la grandeur de la province et la plupart des commissions scolaires requièrent actuellement les services des travailleurs sociaux pour dispenser ces programmes dans leurs écoles. Du fait de leur complémentarité au système scolaire, les services sociaux scolaires sont conditionnés à la fois par les structures organisationnelles par les structures juridiques et du système scolaire, aussi par orientations de l'État qui définissent à la foi l'action sociale et le champ éducatif. […]
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Cette thèse a pour point de départ le désir d’éduquer de Spinoza et pour point d’arrivée sa conception originale d’une éducation au perfectionnement de la raison qui s’accomplit par la compréhension de son conatus, le désir ou l’idée de l’affection du corps qui le rattache à sa cause. Cet ancrage de l’éducation dans la compréhension de notre essence désirante permet notamment de résoudre le paradoxe d’une vocation d’« éducateur » pour Spinoza, sachant que son but est de développer l’autonomie rationnelle (la liberté), mais que les moyens à sa disposition pour y parvenir relèvent de l’extériorité (parole, écriture). L’hypothèse que nous avons défendue est que Spinoza a fondé sa conception de l’éducation dans l’Éthique sur une idée originale de l’éternité du fait qu’elle était corrélée avec la jouissance infinie de l’exister et pouvait être découverte en soi-même par tout être humain. Or, pour communiquer cette idée, Spinoza devait repenser l’éducation et régler la difficulté qu’ont les hommes à concevoir leur idée de l’éternité. Ce qu’il fit en l’identifiant au conatus, c’est-à-dire, en appliquant cette idée de l’éternité à la fois à l’esprit et au corps. Selon nous, cette découverte fut aussi la cause de l’inachèvement du TRE, ce qui nous a conduit à réfuter l’hypothèse de Deleuze. En effet, elle a donné lieu à des modifications importantes dans sa conception de la nature de l’esprit, du désir et des affects, de la puissance, de l’activité ou de la passivité de l’esprit, de sa façon de connaître et de guérir. En éduquant, Spinoza a voulu donner aux hommes la connaissance nécessaire pour garder leur esprit actif et parvenir au troisième genre de connaissance. Ce qui, de l’avis de Rabenort, Misrahi, Ravven et de nous-mêmes, est un grand apport à l’éducation : Spinoza peut servir de fondement aux éducateurs contemporains par sa perspective holiste (moniste), sa reconnaissance de l’importance du corps, des affects et de la connaissance de soi, et son insistance sur l’autonomisation, qu’il oppose dans le TTP à la transmission d’une autorité par l’imagination. La philosophie de Spinoza a l’avantage d’avoir compris la nature de l’esprit, sa façon de connaître, les conditions nécessaires pour qu’il puisse former des idées adéquates et se concevoir dans une perspective de perfectionnement intellectuel. Notre tableau, en annexe, met en lumière les modifications des concepts relatifs à l’éducation du désir dans l’histoire de la civilisation occidentale.
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La présente étude présente un exemple concret du développement d'une commission scolaire en fonction de l'amorce du processus d'industrialisation dans une ville des Cantons de l'Est, Magog. L'étude débute avec l'école catholique dissidente en 1879, un peu avant la mise en place du processus d'industrialisation à Magog. La recherche s'arrête en 1943, date de la loi sur la fréquentation scolaire obligatoire au Québec. Les conséquences démographiques issues de l'industrialisation viennent transformer considérablement le visage ethnique et religieux de Magog. Principalement constituée d'Américains protestants, la population magogoise subit une intense transformation ethnique et religieuse entre 1881 et 1891. De protestante et anglophone qu'elle était jusqu'alors, elle devient majoritairement catholique et francophone en moins de dix ans. L'appareil scolaire en place n'est pas sans subir l'impact de ces profonds changements. D'abord conçu pour une clientèle enfantine protestante, il s'adapte en fonction des nouveaux arrivants en créant une branche dissidente catholique en 1879. Les dissidents catholiques, à leur tour, s'organisent en commission scolaire en 1890. Afin de considérer le développement scolaire de Magog comme une phase de l'évolution d'une localité, l'étude est centrée autour de la problématique suivante: quels sont les principaux obstacles qui ont exercé une influence sur le développement scolaire de Magog? Basée essentiellement sur des sources quantitatives et qualitatives variées de la Commission scolaire de Memphrémagog, états financiers, registres d'appel, procès-verbaux et correspondance, notre démarche est de reconstituer le passer administratif de la corporation scolaire: ses ressources humaines, matérielles et financières, ses clientèles, ses services. L'objectif visé ici est de vérifier et caractériser la capacité d'adaptation de la commission scolaire face à des situations comme les hausses de clientèles, le développement des quartiers, les relations entre l'usine textile et les jeunes travailleurs et enfin, la nature des rapports entre les décideurs et les membres de la communauté locale. Le mémoire est divisé en quatre chapitres. Le premier chapitre consiste à situer notre démarche à l'intérieur des courants ou tendances en histoire de l'éducation au Québec. Un rapide survol de l'historiographie nous a permis d'identifier notre démarche à un courant historiographique nouveau et issu d'historiens ontariens insatisfaits de l'approche radicale du contrôle social qui a sous-estimé, aux yeux de certains, le rôle effectif des régions dans le développement de l'Instruction publique. Cette nouvelle approche théorique met donc l'accent sur le rôle important des communautés locales dans l'organisation des structures scolaires. Aussi, l'apport de la sociologie de l'éducation et de la théorie générale des systèmes (approche systémique) nous a permis d'axer notre étude non pas en regard d'un seul point d'intérêt, mais surtout à partir de l'interaction soutenue entre les différentes factions ou acteurs afin de faire évoluer le système scolaire en fonction de besoins manifestes de la communauté locale ou issus de politiques étatiques. Une deuxième partie du chapitre est consacrée au contexte historique qui met en place les structures éducatives sur le territoire. Le deuxième chapitre s'intéresse à identifier les principaux acteurs qui oeuvrent au sein du système. Avec la création du régime municipal et de l'élargissement de ses pouvoirs dans la commission scolaire, l'État décentralise une bonne partie de l'administration scolaire et précise son rôle d'organisme subventionnaire aux corporations scolaires. Regroupés autour de leur commission scolaire, enfants, parents et citoyens contribuent à accroître les besoins scolaires. Pour équilibrer cette demande, le Conseil des commissaires oriente ses politiques vers un juste milieu entre les orientations gouvernementales, ses ressources matérielles et l'implication personnelle de chacun des commissaires. Le rôle de l'Église et de la petite bourgeoisie a contribué à concentrer l'effort du progrès de l'éducation vers des secteurs privilégiés de la ville, ne tenant pas toujours compte des besoins scolaires réels de l'ensemble de la population. Le chapitre IH présente le portrait concret du partage entre l'État et les communautés locales dans le financement du réseau public d'éducation et introduit un nouvel acteur dans le système: le milieu industriel local. Après une étude sur les revenus, les dépenses et les emprunts, il est démontré clairement que la communauté locale finance presque à elle seule les écoles publiques de Magog: 90% des recettes totales de la commission scolaire provient des contribuables catholiques. Les subventions du DIP sont nettement en-deçà de ce que l'État se proposait de soutenir au XIXe siècle (une subvention égale au montant total perçu en taxes scolaires). Un regard sur l'attitude des conseillers municipaux à accorder des arrangements politico-économiques à l'usine textile nous a permis d'identifier des conséquences non négligeables dans la perception des taxes scolaires de l'usine. Dans la période où l'usine textile demande des exemptions et commutations de taxes (de 1894 à 1943), les élus municipaux rajustent (ou conservent) l'évaluation du complexe industriel à une fraction seulement de l'évaluation réelle, ne tenant pas ainsi compte des nombreux ajouts et constructions qui affectent à la hausse l'évaluation foncière de la compagnie. Résultat: les commissaires catholiques ne perçoivent pas les sommes réelles qui leur sont dues. Cette disparité fiscale n'est pas sans affecter la commission scolaire aux prises avec de lourds emprunts issus des nombreuses constructions scolaires pour accueillir les enfants des nouveaux arrivants. L'étude des modalités du développement scolaire (quatrième chapitre) nous a permis de mettre en lumière la nature des rapports entre factions de la communauté locale et leurs représentants au Conseil des commissaires. Une étude sur les revendications et les affrontements entre les résidents du quartier ouvrier et membres du Conseil nous a permis de voir que les commissaires d'école ne prennent pas toujours les décisions politiques adéquates pour répondre aux besoins scolaires de la ville. L'appartenance sociale et géographique des commissaires justifient les priorités adoptées et qui se traduisent par un souci pour les écoles du centre-ville et particulièrement des garçons, plutôt que dans le quartier ouvrier, là où se manifestent depuis longtemps des besoins scolaires de plus en plus criants.
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L'éducation morale peut-elle répondre au défi et au besoin d'une éthique personnelle et sociale? Comment l'école peut-elle mettre en branle un processus de socialisation chez les jeunes? Permet-elle d'éclairer, d'élargir et d'approfondir le contenu social des enjeux éthiques chez l'enfant quand celui-ci est aux prises constamment avec le devoir du rendement et des notes? La pédagogie de l'enseignement moral telle que vécue dans nos écoles ouvre-telle les portes à la socialisation ou au narcissisme et à l'individualisme? Y a-t-il, en fait, entre l'organisation scolaire et l'organisation sociale, une continuité grâce à laquelle la formation morale à l'école permet au jeune de s'engager dans le processus social tout en développant des connaissances et des aptitudes nécessaires pour comprendre les enjeux éthiques collectifs et proposer des pistes de solutions? Pour favoriser cette continuité, l'organisation scolaire ne devrait-elle pas être à l'image de l'organisation sociale? Ultimement, quel lien existe-t-il entre l'école québécoise et notre société? Ce rapide survol de la problématique de l'éducation morale nous permet de distinguer actuellement trois niveaux d'interrogation: la conception de l'être humain sous-jacente aux programmes, la finalité de l'enseignement dans les écoles du Québec, ainsi que son enjeu social. Soulever ainsi cette problématique nous aide à mieux réfléchir sur la situation et à proposer des pistes de solutions pour faire de l'éducation morale une théorie et une pratique toujours plus conformes aux expériences individuelles et sociales de chez nous. C'est à partir de ce questionnement global que le philosophe et pédagogue américain John Dewey (1859-1952) nous semble très pertinent. Face à la problématique de l'éducation morale au Québec, la référence spécifique à John Dewey nous semble crédible pour plusieurs raisons. […]
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De tout temps, les coopératives ont joué un grand rôle social en s'attaquant à des problèmes pressants. Si les équitables pionniers de Rochdale ont su établir des règles permettant de concilier l'idéal coopératif et une saine gestion, les coopératives vont continuer à poursuivre tout à travers le monde les mêmes objectifs dans le but de satisfaire les besoins de leurs membres et dans la majeure partie des cas des moins nantis. Les coopératives se donnent toujours comme objectifs d'améliorer les conditions de vie et de travail des agriculteurs, des ouvriers, des commerçants et artisans, d'hommes et de femmes par les différentes méthodes de coopération qu'elles proposent. Le mouvement par contre a beaucoup évolué et a donné naissance à d'autres modes d'exploitation de la formule coopérative. La coopérative dans les pays où elle est très développée, ajoute à ses tâches traditionnelles toute une gamme de fonctions sociales supplémentaires: soins aux personnes âgées, aux enfants et aux personnes handicapées, promotion de nouvelles technologies, exploitation des énergies renouvelables, protection de l'environnement, services funéraires à moindres coûts et ajouter à tout cela la création d'emplois pour les catégories sociales défavorisées. Les changements politiques, économiques et sociaux intervenus au cours des dernières années ont influé sur la situation des coopératives dans le monde entier. Si dans les pays en développement et en transition, l'urgence se fait sentir dans la redéfinition du rôle de l'État envers les coopératives, dans les pays industrialisés c'est à cause de l'évolution de la structure des entreprises coopératives et de l'apparition de nouvelles formes de coopératives que la nécessité de nouvelles normes se fait sentir. Les coopératives actuellement et surtout dans les pays industrialisés se sont transformées en de véritables forces économiques et leur apport dans le développement de certaines régions du monde est loin d'être négligeable, c'est le cas de la "Mondragon" en Espagne, de la "Raiffeisen" en Allemagne, de "Desjardins" au Québec, pour ne citer que celles-là. Les coopératives dans le contexte du 21 è siècle se voient obliger de modifier leur structure traditionnelle afin d'être mieux armées pour affronter la concurrence que leur livrent d'autres types d'entreprises. Certainement les coopératives dans les pays en développement pour pouvoir survivre et s'adapter aux conditions du marché doivent obligatoirement mieux se structurer tant au point de vue associatif qu'organisationnel pour enfin parvenir à offrir à leur clientèle membre et non-membre un service de choix. Cette organisation de la coopérative aussi importante soit-elle ne peut se faire sans la planification de bons moyens pouvant permettre à la coopérative d'appliquer l'ensemble des principes qui la régissent dont l'un des plus importants de la coopération demeure: l'éducation, la formation et l'information.
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L'objet principal de ce travail consiste à présenter un modèle d'évaluation, qui permette de découvrir les forces et les faiblesses des programmes d'éducation coopérative au Costa Rica, et d'indiquer l'effet de ses programmes sur le développement du coopératisme dans le pays. Mon intérêt à contribuer au maintien et au renforcement des valeurs démocratiques et de la paix dont nous sommes tellement fiers, dans mon pays, m'amène à essayer de construire ce modèle mentionné ci-dessus. En effet, je considère que l'entreprise coopérative augmente la possibilité de participation, fait qui amène à la décentralisation du pouvoir sur les ressources. Elle promeut aussi le développement régional et sectoriel et améliore ainsi le processus démocratique. Ce modèle d'évaluation s'adresse aux programmes d'éducation coopérative déjà établis, et devrait mettre en lumière leurs lacunes sur le plan du contenu et des approches de formation. Nous mettrons l'accent sur l'évaluation du facteur éducatif en omettant les autres facteurs, qui interviennent dans le développement du coopératisme tels que l'appui financier et politique, l'existence d'une loi coopérative adéquate, la capacité de s'adapter aux changements technologiques et aux changements du marché, parce que nous considérons ce facteur de première importance.