952 resultados para low SES
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Introduction: Bien que l'imatinib (Glivec®) ait révolutionné le traitement de la leucémie myéloïde chronique (LMC) et des tumeurs stromales d'origine digestive (GIST), ses relations pharmacocinétique-pharmacodynamique (PK-PD) ont été peu étudiées. De par ses caractéristiques pharmacocinétiques (PK), ce médicament pourrait toutefois représenter un candidat à un programme de suivi thérapeutique (TDM). Objectif: Cette étude observationnelle visait à explorer ces relations PK-PD, et à évaluer l'influence spécifique du génotype de la tumeur dans la population GIST. Méthode: Des données de 59 patients ont été collectées durant une étude pharmacocinétique précédente. Sur la base du modèle de population développé alors, les paramètres PK ont été obtenus par estimation bayésienne et ont permis d'estimer l'exposition au médicament (AUC; aire sous la courbe). Les paramètres se rapportant à la fraction libre de l'imatinib ont été déduits d'un modèle intégrant les taux plasmatiques d'alpha1-glycoprotéine acide. L'association entre l'AUC (ou la clairance) et la réponse ou la toxicité a été explorée par régression logistique. L'influence du génotype de la tumeur (gène KIT) sur la réponse a également été évaluée chez des patients GIST. Résultats: L'exposition du médicament totale et libre est corrélée au nombre d'effets indésirables (ex: OR 2.9 ± 0.6 pour un accroissement d'AUC d'un facteur 2; p<0.001). Une relation avec la réponse n'est par contre pas évidente (les bons répondeurs recevant souvent des doses plus faibles que les mauvais répondeurs). Cependant, chez les patients GIST, une AUC libre plus élevée prédit une meilleure réponse (OR 1.9 ± 0.6; p<0.001), notamment chez les patients présentant des mutations sur l'exon 9 du gène cible KIT (ou un gène wild-type). Un tel profile génétique est connu pour diminuer la sensibilité à l'imatinib, par opposition à des mutations sur l'exon 11. Discussion-conclusion: Ces résultats, associés à la grande variabilité PK observée, représentent des arguments pour évaluer, pour l'imatinib, le bénéfice d'un programme de TDM. Nos données suggèrent également qu'une stratification des patients selon le génotype de la tumeur est important.
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BACKGROUND: A simple prognostic model could help identify patients with pulmonary embolism who are at low risk of death and are candidates for outpatient treatment. METHODS: We randomly allocated 15,531 retrospectively identified inpatients who had a discharge diagnosis of pulmonary embolism from 186 Pennsylvania hospitals to derivation (67%) and internal validation (33%) samples. We derived our rule to predict 30-day mortality using classification tree analysis and patient data routinely available at initial examination as potential predictor variables. We used data from a European prospective study to externally validate the rule among 221 inpatients with pulmonary embolism. We determined mortality and nonfatal adverse medical outcomes across derivation and validation samples. RESULTS: Our final model consisted of 10 patient factors (age > or = 70 years; history of cancer, heart failure, chronic lung disease, chronic renal disease, and cerebrovascular disease; and clinical variables of pulse rate > or = 110 beats/min, systolic blood pressure < 100 mm Hg, altered mental status, and arterial oxygen saturation < 90%). Patients with none of these factors were defined as low risk. The 30-day mortality rates for low-risk patients were 0.6%, 1.5%, and 0% in the derivation, internal validation, and external validation samples, respectively. The rates of nonfatal adverse medical outcomes were less than 1% among low-risk patients across all study samples. CONCLUSIONS: This simple prediction rule accurately identifies patients with pulmonary embolism who are at low risk of short-term mortality and other adverse medical outcomes. Prospective validation of this rule is important before its implementation as a decision aid for outpatient treatment.
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Infection with some genotypes of human papillomavirus (HPV) is the most important risk factor associated with cervical cancer (CC). Throughout the world, HPV type 58 prevalence varies from one region to another; it is higher in women from certain countries in Asia and Latin America, such as China and Mexico. Although intratypic variants have been reported on a few occasions, our knowledge about HPV 58 genetic variation remains limited. Therefore, this work aims to (i) determine the prevalence of HPV type 58 amongst Mexican women with invasive CC or precursor lesions and (ii) identify HPV 58 sequence variants. One hundred and forty five colposcopy clinic patients were studied. Genotyping of HPV 16, 18 and 58 was determined by specific nested PCR and HPV 58 variants were detected by direct sequencing. The general prevalence of HPV was 51.7% (75/145). HPV 16 was found in 30.6% (23/75) and HPV 58 in 24% (18/75) of the patients. HPV 18 was not identified in patients with cervical intraepithelial neoplasia (CIN) grade I; it was only found in those with CIN II, with a prevalence of 6.8% (3/44). In patients with CC, the prevalence of HPV 16 and 58 was 78.9%. Regarding HPV 58 variants, 94.4% of the HPV 58 sequences were identical to the prototype strain, whereas one sample showed changes at a single nucleotide. This study demonstrates a high prevalence of HPV 58 and a low genetic variability of E6 sequences amongst Mexican colposcopy patients.
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Schistosomal myeloradiculopathy (SMR) is a form of schistosomiasis that is not linked with a high worm burden but rather is found in patients who have been sporadically exposed to Schistosoma mansoni. This paper aims to determine the occurrence of SMR in a low-endemic area with urban transmission in Campinas, São Paulo, Brazil. A retrospective study was performed, identifying confirmed cases in the two largest public hospitals on the region. Patients were diagnosed with SMR using standardised criteria, common clinical parameters, evidence of schistosomal infection and exclusion of other causes of myelopathy. A total of 27 patients were identified; 19 (85.2%) were men and four (14.8%) were women, ranging from 13-57 years of age (mean = 31.2; standard deviation = 12.8). Patients were classified as autochthonous (n = 14; 51.9%) or allochthonous (n = 11; 40.7%) and epidemiological data could not be obtained for two patients (7.4%). The clinical parameters of these patients were not different from previous studies. The sensitivity of serum immune reactions, cerebrospinal fluid immune reactions and parasitological stool examinations in identifying infected individuals was 87.5%, 93.8% and 40%, respectively. The epidemiological importance of these findings and their relationship with the control policies of schistosomiasis are discussed.
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4. Résumés 4.1. Consommation de psychotropes et délinquance dans une perspective comparative internationale 4.1.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques : Ribeaud, Denis (2003). << Drug use and crime >>, In: Junger-Tas, J., I. Marshall & D. Ribeaud : Delinquency in an International Perspective : The International Self-Reported Delinquency Study (ISRD), 65-90. Monsey (NY) USA & The Hague, NL: Criminal Justice Press & Kugler Publications. 4.1.2. Résumé Il s'agit ici d'un chapitre dans une monographie portant sur des analyses comparatives menées avec les données de l'International Self-Reported Delinquency Study (ISRD). Le but primaire de cette étude était d'étudier différences et similarités entre différents pays occidentaux d'une part quant à la prévalence et à l'incidence de différents types de délinquance juvénile et d'autre part quant aux facteurs de risques et aux causes de cette délinquance. L'étude a été menée - selon le pays - soit sur la base d'interviews personnelles standardisées soit sur la base de questionnaires écrits et complétés en classe. En tout, l'échantillon analysé comprend 10'843 jeunes âgés entre 14 et 21 ans et provenant des pays Suivants: Belgique, Allemagne, Angleterre et Pays de Galles, Finlande, Italie, Pays-Bas, Irlande du Nord, Portugal, Espagne, Etats-Unis, Suisse. De plus amples informations sur la méthodologie de cette étude se trouvent au deuxième chapitre de l'ouvrage. Le chapitre portant sur la consommation de psychotropes ainsi que sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance traite les questions de recherche esquissées au chapitre précédent. Elles sont brièvement récapitulées ci-dessous ensemble avec les méthodes choisies pour les analyses correspondantes ainsi que les résultats qui en ont découlé. La première question - d'ordre méthodologique - porte sur l'appréciation de la validité externe des taux de prévalence trouvés dans l'échantillon ISRD. La validité externe a été établie en corrélant les taux de prévalence ISRD avec ceux trouvés dans cinq autres études présentant des taux méthodologiquement comparables. Les résultats suggèrent que la validité externe peut être caractérisée de satisfaisante pour autant que les comparaisons soient menées avec des séries de données de qualité - soit d'un niveau de standardisation - comparable à celle des données ISRD. La validité des données ayant été établie, nous avons ensuite comparé la prévalence de la consommation de cannabis et d'un groupe de substances dites « dures » (héroïne, cocaïne, LSD, amphétamines et autres produits stupéfiants de synthèse) entre les différents échantillons étudiés. Les résultats montrent tout d'abord des différences fort prononcées entre les différents pays et villes étudiés. Ensuite, on constate une corrélation prononcée entre les taux de consommation de cannabis et ceux d'autres stupéfiants. De manière générale, les pays anglophones présentent les taux de consommation les plus élevés. Les taux de consommation de « drogues dures » plus élevé dans ces pays s'expliquent pour une bonne partie du fait de la disponibilité dans ces pays de produits stupéfiants de synthèse encore largement inconnus à l'époque sur le continent. Nous avons ensuite étudié les différences de sexe par rapport à la consommation de psychotropes. Dans le groupe des 14 à 18 ans qui est typiquement celui avec les taux de délinquance les plus élevés, ces différences sont plus atténuées que pour d'autres types de délinquance juvénile. En comparant les différents échantillons l'on décèle à nouveau de grandes variations entre les pays étudiés : Contrairement aux autres échantillons, l'Angleterre, la Finlande, les Etats-Unis et l'Allemagne ne présentent quasiment pas de différences entre les sexes. Dans le groupe des 19 à 21 ans les différences entre les sexes sont nettement plus marquées. Nous avons tenté d'expliquer cette interaction entre âge et sexe avec une socialisation différentielle des sexes à l'usage de stupéfiants : Ainsi les filles seraient plutôt initiées à la consommation par des partenaires plus âgées, alors que les garçons apprendraient l'usage de stupéfiants plutôt par des pairs du même âge. L'analyse de l'âge d'initiation à la consommation des différentes substances présente des similarités frappantes entre les échantillons étudiés Plus une substances est proscrites et plus sa consommation est marginalisée, plus élevé est l'âge d'initiation. C'est ainsi que la consommation d'alcool débute en moyenne à 13,5 ans, celle de cannabis 15,0 et celle d'autres stupéfiants à 15,8 ans. Les âges d'initiation aux stupéfiants sont le plus bas aux Etats-Unis, suivi de l'Angleterre et des pays ibériques. De manière générale, nous avons pu déceler une forte corrélation négative entre l'âge d'initiation à la consommation d'une substance illicite et le taux de prévalence : Plus ce taux de consommation est élevé dans un pays donné, plus l'âge d'initiation est bas. Cela suggère que l'âge d'initiation est lié à la disponibilité d'une substance. Concernant le « chevauchement » entre la consommation de différentes substances, nous avons à nouveau constaté de grande similarités entre les différents échantillons : Presque tous les consommateurs de cannabis sont aussi consommateurs d'alcool, alors que l'inverse n'est pas le cas. Similairement, presque tous les consommateurs de « drogues dures » ont déjà fait usage de cannabis, [ors qu'inversement la majorité des consommateurs de cannabis n'a mais utilisé d'autres stupéfiants. En tenant compte que biographiquement la consommation d'alcool et de cannabis précède .11e d'autres stupéfiants, ces observations nous mènent à conclure que la consommation d'alcool et de cannabis est une condition quasiment nécessaire, mais non suffisante, à l'initiation à d'autres stupéfiants. Fous discuterons plus bas les différences du niveau de chevauchement âtre les échantillons. Nos analyses sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance montrent qu'il existe, dans tous les échantillons, une corrélation prononcée entre consommation de stupéfiants d'une part, et e délinquance violente et contre la propriété d'autre part. Afin 'élucider un éventuel ordre causal entre les délits contre la propriété et la consommation de stupéfiants, nous avons ensuite étudié la séquence e leurs âges d'initiation respectifs. Typiquement, la commission de délits contre la propriété précède la consommation de substances licites. Par contre, si on limite l'analyse à de sérieux délits contre la propriété, on trouvera que, typiquement, l'initiation à la consommation de stupéfiants précédera ce type de délinquance. Ceci pourrait donc indiquer que la commission de délits sérieux contre la propriété est une cause directe du besoin d'argent généré par une consommation de stupéfiants habituelle (délinquance « économico compulsive ») ou du moins indiquer une plus forte attache dans un milieu délinquant du fait de la consommation de substances illicites (stade du « renforcement mutuel »). Un des buts des analyses comparatives présentées dans ce chapitre était aussi de déceler un éventuel impact des différentes politiques en matière de stupéfiants sur les taux de consommation. De manière générale, aucun lien n'a pu être établi entre le niveau de répression de la consommation et les taux de consommation. En effet, les taux de consommation les plus élevés ainsi que les âges d'initiation les plus bas ont été décelés pour les Etats-Unis, soit un des pays occidentaux poursuivant probablement une des plus strictes politiques en matière de stupéfiants autant licites qu'illicites, en particulier en ce qui concerne les mineurs. D'autre part, la politique en matière de cannabis relativement libérale que poursuivent les Pays-Bas génère des taux de consommation correspondant à la moyenne occidentale. Cependant, les différents résultats trouvés pour les Pays-Bas indiquent que la politique de séparation du marché du cannabis de ceux d'autres stupéfiants poursuivie dans ce pays semble avoir atteint ses buts à différents niveaux. Alors que le taux de consommation de cannabis n'est pas plus élevé que dans la moyenne européenne, le taux de consommation d'autres stupéfiants se trouve être parmi les plus bas décelés dans les échantillons analysés, de même que le taux de « chevauchement » entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. Par ailleurs, il semble que cette politique de séparation a aussi un effet bénéfique sur l'âge d'initiation à la consommation d'autres stupéfiants puisque aux Pays-Bas cet âge se trouve être parmi les plus élevés. Ces observations semblent donc indiquer qu'aux Pays-Bas la limite séparant la consommation de cannabis de celle d'autres stupéfiants semble plus « difficile » à franchir que dans d'autres pays. A l'autre extrême du spectre des politiques en matière de stupéfiants, on constate que la politique plus globalement répressive menée aux Etats-Unis est associée à un chevauchement beaucoup plus prononcé entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. En d'autres termes, il semble que plus une politique en matière de stupéfiants est indifféremment répressive, plus elle facilitera le passage de la consommation de cannabis à celle d'autres stupéfiants, sans pour autant diminuer le niveau global de consommation, alors qu'une politique tentant de séparer les différents marchés en se montrant plus tolérante envers certaines substances moins addictives limitera le taux de ceux passant à usage de substances plus nocives. Nous sommes bien évidemment conscients qu'il s'agit ici de considérations rudimentaires basées sur une comparaison des extrêmes. C'est pourquoi, dans le chapitre final de l'ouvrage, nous avons tenté d'indiquer quels efforts devraient être entrepris afin de mieux opérationnaliser les politiques nationales en matière de stupéfiants. En effet, ce n'est que sur la base de tels efforts de standardisation qu'une analyse comparative quantitative satisfaisant à des critères scientifiques plus rigoureux deviendrait possible et permettrait dès lors de mieux dégager l'impact des politiques mises en oeuvre. 4.1.3. Contribution personnelle à cette recherche Le projet ISRD a été conçu entre 1988 et 1990 par un groupe de chercheurs qui s'était initialement rencontré dans le cadre d'un atelier international de l'OTAN sur les méthodes avancées organisé par le prof. Malcolm W. Klein et le Centre de recherche et de documentation du Ministère de la Justice des Pays-Bas (WODC). Par la suite c'est ce -même ministère qui sous l'égide du Prof. Josine Junger-Tas s'est chargé de la coordination du projet. La récolte de données dans les différents pays s'est déroulée entre 1991 et 1992 sous la direction des groupes de recherches nationaux respectifs. Après la parution du premier volume sur cette recherche en 1994 (Junger-Tas et al., 1994) présentant les résultats individuellement au niveau de chaque pays, le WODC s'est chargé d'assembler les bases de données des différents échantillons en une seule base de donnée en vue des analyses comparatives. Faute de fonds, il fallu attendre une requête du Prof. Martin Killias auprès du FNRS pour reprendre les travaux. C'est dans le cadre du projet ainsi octroyé que j'ai réalisé entre septembre 1999 et juin 2002, ensemble avec les Prof. Josine Junger-Tas et Ineke Haen Marshall, ma recherche sur la base de données ISRO. La première tâche a consisté à achever les efforts de standardisation entamés par le WODC. Bien qu'<< invisibles >>, ce n'est que sur la base de ces fastidieux travaux que des analyses comparatives dignes de ce nom ont été rendues possible. De manière générale, les données ont été standardisées par rapport aux populations retenues dans l'échantillon, par rapport aux modalités des réponses - certains chercheurs avaient opté pour d'autres formats de réponses que leurs collègues - ainsi que par rapport à la codification des valeurs manquantes. Dans un deuxième temps, nous avons créé différents indicateurs de la délinquance juvénile (variables dépendantes) ainsi qu'une série de variables explicatives sur la base de recodifications et recombinaisons des variables originales. Ce n'est qu'après ces travaux préparatifs décrits en détail au chapitre 2 de l'ouvrage que les analyses proprement dites ont été effectuées. Ainsi, ma contribution à l'ouvrage en question a consisté à standardiser la base de données tel que nous l'avions reçue du WODC, ensuite à créer des variables en vue des analyses comparatives et finalement à effectuer tolites les analyses présentées dans l'ouvrage sauf celles du chapitre 7. Pour ce qui est des travaux de rédaction, j'y ai contribué comme auteur unique du chapitre 5, soit celui faisant partie de la présente thèse de doctorat, ainsi que comme co-auteur des chapitres 1, 2, 6 et 8. 4.2. Le lien « drogue-criminalité » dans la perspective de la théorie du contrôle de soi de Gottfredson et Hirschi 4.2.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis & Eisner, Manuel (2006). « The "drug-crime link" from a self-control perspective: An empirical test in a Swiss youth sample », European Journal of Criminology, 3 (1), 33-68. 4.2.2. Résumé Cet article se propose d'explorer dans quelle mesure un déficit du contrôle de soi (« low self-control ») est propre à expliquer le lien empiriquement bien établi entre consommation de psychotropes et délinquance. Sur la base d'un échantillon représentatif de plus de 2'600 élèves de 9erne du canton de Zurich (cf. Eisner et al., 2000) nous nous proposons de réanalyser la dimensionalité de l'échelle du contrôle de soi développée par Grasmick et al. (1993) au moyen d'analyses factorielles confirmatoires. Ces analyses nous ont mené à un modèle factoriel de second ordre composé de cinq dimensions. Ce modèle suggère que tels que le réclament Gottfredson et Hirschi dans leur publication originale (1990) les traits de la personnalité « impulsivité », « goût du risque », « manque de tolérance aux frustrations >), « égocentrisme » ainsi que « préférence pour des activités physique » peuvent effectivement être conçus comme les éléments d'un unique trait sous-jacent de la personnalité, soit le « déficit de contrôle de soi ». Toutefois, en désaccord avec la théorie, nos analyses ont montré qu'une sixième caractéristique prétendument constituante du « déficit de contrôle de soi », soit une « préférence pour des tâches aisées », ne peut être empiriquement conçue comme telle. Le modèle de mesure du « déficit de contrôle de soi » ainsi établi est ensuite utilisé comme variable explicative de deux dimensions comportementales, soit la consommation de substances psychoactives d'une part et la délinquance générale d'autre part. Les résultats indiquent que le « déficit de contrôle de soi » est un prédicteur aussi puissant que stable des deux types de comportements à problème, ceci corroborant donc la théorie de Gottfredson et Hirschi. Toutefois, bien que le « déficit de contrôle de soi » explique une part substantielle de la corrélation entre les deux dimensions comportementales - soit le lien entre consommation de psychotropes et délinquance - il reste une corrélation résiduelle substantielle entre ces deux types de comportements. Diverses considérations théoriques nous ont mené à la conclusion que cette corrélation résiduelle est plus probablement attribuable à des facteurs dynamiques (« state dependent factors », Nagin et Paternoster, 2000) qu'a d'autres facteurs stables de la personnalité (concept de la « population heterogeneity », Nagin et Paternoster, 2000) Nous avons par ailleurs analysé dans quelle mesure chaque sous-dimension du « déficit de contrôle de soi » est apte à expliquer la consommation de substances psychoactives, la délinquance ainsi que le lien entre les deux. Ces analyses suggèrent qu'au niveau de la prédiction de ces deux types de comportements, le « déficit de contrôle de soi » pourrait être réduit à un construit bidimensionnel composé des traits de l'« impulsivité » et du « goût du risque ». L'article se conclut par une discussion des résultats trouvés dans le contexte de la recherche passée ainsi que du débat théorique en cours. En particulier, j'ai tenté de démontrer comment le modèle proposé par Brochu (1995) peut être conçu comme une tentative d'intégration des modèles théoriques centrés sur les différences stables dans la population (« population heterogeneity ») - parmi lesquels aussi la théorie du « déficit du contrôle de soi » et ceux s'intéressant plutôt aux facteurs dynamiques (« state dependence ») et comment ce modèle permet de réconcilier ces deux approches à priori contradictoires. 4.2.3. Contribution personnelle à cette recherche L'étude zurichoise à la base de cette contribution a été menée sous la direction du Prof. Manuel Eisner entre 1999 et 2000 et financée par la Département de l'éducation du Canton de Zurich. Le questionnaire ainsi que la méthodologie de l'étude à la base de l'étude ont été développés par l'Institut de recherche criminologique de Basse-Saxonie (KFN). Il convient cependant d'indiquer ici que c'est au Prof. Eisner que revient le mérite d'avoir ajouté l'échelle de Grasmick et al. au questionnaire. Ayant fait d'emblée partie de l'équipe de recherche, j'ai eu l'occasion de participer autant à l'adaptation du questionnaire qu'a la planification et la coordination de la récolte de données. En particulier, le domaine de l'échantillonnage m'a été entièrement confié. La saisie ainsi que la préparation des données ont été assurées par le KFN. Ma contribution à l'article en question comprend autant sa conception, la réalisation des analyses, ainsi que sa rédaction. La contribution de mon co-auteur, Manuel Eisner, a tout d'abord consisté en sa fonction de directeur de recherche de même que, dans la version finale soumise à l'European Journal of Criminology, dans la relecture critique de l'article et dans la co-rédaction des conclusions. 4.3. Effets à long terme des essais avec prescription d'héroïne sur la délinquance des consommateurs d'héroïne traités 4.3.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2004). « Long-term impacts of the Swiss heroin prescription trials on crime of treated heroin users >), Journal of Drug Issues, 34 (1), 163-194. 4.3.2. Résumé Dans le cadre des projets suisses avec prescription d'héroïne (PROVE, 1994-1996) plus de 1'000 consommateurs d'héroïne gravement dépendants ont été enrôlés autant dans le programme de traitement que dans son évaluation scientifique. Alors que les effets à court et à moyen terme avaient été analysés en détail dans des études précédentes (cf. Killias et al., 1999; Uchtenhagen et al., 1999), peu de données étaient disponibles sur les effets du programme à plus long terme, les données sur les participants ayant interrompu le programme étant particulièrement rares. Afin de remplir partiellement cette lacune, en été 2000, les fichiers de police de tous les participants au programme - soit donc aussi de ceux qui l'avaient quitté entre-temps - ont été saisis auprès des onze corps de police recouvrant toutes les localités où un programme avec prescription d'opiacés avait été mis en place. Sur la base de ces données, notre article analyse les effets à long terme - soit sur une période de 48 mois après l'admission - du programme PROVE sur la délinquance et, dans une certaine mesure, sur les comportements addictifs des participants. Avant la présentation des résultats proprement dit, nous avançons quelques réflexions méthodologiques sur la validité des données de police comme indicateurs de l'évolution de l'implication délinquante, l'argument principal étant qu'il est peu probable que le déclin général observé soit lié à une diminution de la dénonciation de délits par la police puisque le déclin constaté pour les délits typiquement découverts et dénoncés par la police (p. ex. infractions contre la LStup) est presque identique à celui observé pour les délits typiquement dénoncés par la population générale et le commerce (p. ex. vols et cambriolages). Toutefois nous constatons que cette congruence n'est que partielle pour ce qui est de la période avant le début du traitement et tentons d'expliquer cette dissimilarité. Les résultats suggèrent que la prescription d'héroïne est à la source d'un déclin prononcé et stable de l'implication délinquante des personnes traitées. Un désistement similaire peut être observé pour une large gamme de délits et pour différentes sous-populations - par rapport à l'âge, au sexe, à la consommation d'autres substances et à la durée du traitement. Bien que la diminution la plus prononcée soit observée dans le groupe de ceux traités sans interruption, il semble toutefois que les effets du traitement persistent dans la période post-traitement. Il est en particulier intéressant de noter que les taux post-traitement pour possession d'héroïne se stabilisent à un niveau bas, ceci indiquant que la majorité de ceux ayant quitté le programme ne reprennent pas leur consommation d'héroïne. Comme le suggèrent certaines analyses complémentaires, il semble que cette stabilisation est en particulier due à la capacité du programme de rediriger la majorité des patients vers des traitements alternatifs une fois que ceux-ci ont quitté le programme. 4.3.3. Contribution personnelle à cette recherche L'article en question fait partie d'une recherche mandatée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) en 1999. S'agissant d'une étude de suivi au premier mandat d'évaluation criminologique du programme PROVE par l'OFSP, sa méthodologie était prédéfinie d'emblée. L'équipe de recherche dirigée par le Prof. Martin Killias et constituée de Marcelo Aebi et de moi-même - ainsi que de quelques autres collaborateurs et étudiants chargés de la récolte proprement dite - a toutefois revu et amélioré le schéma de récolte développé lors de la première étude. J'ai ensuite participé à cette étude en tant que coordinateur de la récolte de données dans les corps de police suisses alémaniques impliqués (à l'exception de Bâle-Ville). La coordination de la saisie et la préparation des données ont été principalement assurées par Marcelo Aebi. Par la suite j'ai mené une première analyse de ces données qui a abouti à une première publication (Ribeaud Aebi, 2001). Certains résultats ont aussi été présentés dans le rapport de recherche correspondant (Killias et al., 2002). L'article présenté ici se distingue des publications susmentionnées par une réanalyse approfondie des données de police récoltées en 2000. J'en ai entièrement assuré la conception, les analyses ainsi que la rédaction. 4.4. La diminution de la délinquance dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne: Est-elle due à la réintégration sociale des personnes traitées ? 4.4.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2005). « Gibt es einen Delinquenzrückgang durch soziale Reintegration im Rahmen der schweizerischen Heroin-verschreibungsversuche? >), Sucht, 51 (2), 76-87. 4.4.2. Résumé Le but de cet article est d'examiner si la diminution de la délinquance des personnes traitées dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne (PROVE) est accompagnée, au niveau de l'individu, d'une évolution complémentaire des indicateurs de la situation sociale et des comportements addictifs de ces personnes, ceci entre autre dans le but de vérifier si le désistement observé est attribuable à un processus de réintégration sociale. Afin de vérifier cette hypothèse générale, nous avons tout d'abord fusionné la base contenant les données des interviews de suivi sur les comportements délinquants avec celle portant sur le domaine des comportements addictifs et sur l'intégration sociale et économique des patients. En effet, avant cette recherche, ces deux bases de données n'avaient jamais été analysées conjointement au niveau individuel. Qui plus est, les résultats publiés sur ces deux domaines ne se basaient pas sur les mêmes échantillons, rendant donc les comparaisons entre les deux domaines quelque peu hasardeuses. C'est pourquoi nous avons, sur la base de ces données fusionnées, tout d'abord vérifié s'il s'en dégageait les mêmes lignes de développement que celles observées dans les publications originales, soit Killias et al. (2003) et Uchtenhagen et al. (1999). À une exception près qui concernait l'intégration professionnelle, nous avons pu reproduire les résultats originaux. Nous avons ensuite procédé à la vérification de l'hypothèse centrale en nous concentrant sur le groupe des patients ayant indiqué des activités délinquantes avant l'entrée dans le programme. L'analyse, techniquement basée sur des régressions logistiques bivariées, consistait à examiner, pour chaque indicateur de la situation sociale et des comportements addictifs, s'il y avait un parallélisme entre désistement et réintégration sociale ou comportements addictifs. Plus concrètement, il s'agissait d'examiner si, par exemple, ceux qui ne présentaient plus de délinquance pendant le traitement étaient surreprésentés dans le groupe de ceux qui avaient trouvé un emploi ou qui en avaient toujours eu un. Les résultats nous ont mené à une vue différenciée du phénomène de désistement, en ce sens que le retrait de la « scène de la drogue » ne peut être confondu avec une réintégration socio-économique : En effet, alors que la diminution de la délinquance va de pair avec un retrait de la « scène de la drogue » et des comportements addictifs correspondants, nous n'avons pas pu observer un parallélisme équivalent entre désistement et réintegration sociale telle qu'indiquée par des indicateurs comme l'emploi, la dépendance d'aides financières ou encore la situation de logement. Nos analyses nous mènent à la conclusion que la réduction de la délinquance s'explique essentiellement par le fait de la relâche de compulsions économiques engendrées par la prescription d'héroïne et non du fait d'une réintégration sociale. Des publications récentes sur l'évolution à long terme de la situation sociale des personnes traitées (cf. semblent d'ailleurs indiquer que, même après plusieurs années de traitement, l'intégration socio-économique des patients ne s'est guère améliorée. Ceci suggère que l'appui psychosocial offert aux patients et qui était censé assurer leur réintégration ne s'est montré guère efficace. Ces résultats sont aussi intéressant au niveau théorique : En effet, alors qu'ils corroborent le concept de délinquance « économico-compulsive », telle que décrit par Brochu (1995), ils sont en opposition autant avec la théorie du « contrôle de soi » de Gottfredson et Hirschi (1990), qui n'offre pas les instruments théoriques nécessaires à l'explication d'une pareil « implosion » de l'activité délinquante, qu'avec la théorie du contrôle social de Hirschi (1969) qui aurait laissé supposer que la diminution de la délinquance devrait aller de pair avec un renforcement des liens avec la société conventionnelle. 4.4.3. Contribution personnelle à cette recherche S'agissant d'une réanalayse de données récoltées entre 1994 et 1996, soit avant mon arrivée à l'IPSC, il est évident que je n'ai pas eu l'occasion de participer à la conception générale du projet PROVE, au développement des instruments, ainsi qu'a la récolte de données. Ma première tâche a consisté à assembler les données de suivi de l'évaluation criminologique, soit de l'étude menée à l'IPSC, avec celles de l'évaluation du développement psychosocial, soit l'étude menée à l'Institut Kir Suchtforschung (ISF). Comme pour l'étude ISRD, ces travaux préparatoires se sont avérés fort délicats et de longue haleine L'idée de recherche m'était venue en constatant que, d'une part, nous disposions de résultats acquis concernant l'effet bénéfique du programme PROVE sur la diminution de la délinquance des personnes traitées, ainsi que sur différents domaines de leurs situation sociale, et que d'autre part, peu de connaissances étaient acquises sur les mécanismes du processus de désistement. Disposant de données longitudinales prospectives pour les deux domaines comportementaux, ce ne fût plus qu'un petit pas que de conclure qu'une analyse de la coévolution au niveau individuel entre les comportements délinquants, d'une part, et certains indicateurs du domaine psychosocial, d'autre part, pourrait s'avérer utile pour la détection de tels mécanismes. C'est sur la base de cette réflexion et de ces travaux préparatoires que j'ai ensuite analysé les données et que j'ai présenté des premiers résultats au colloque de l'Association des criminologues de langue française (AICLF) en 2002. L'article finalement soumis auprès de « Sucht » se base sur un affinement de ces analyses initiales.
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BACKGROUND: In this study we compared the immunogenicity of influenza vaccine administered intradermally to the standard intramuscular vaccination in lung transplant recipients. METHODS: Patients were randomized to receive the trivalent inactivated seasonal 2008-9 influenza vaccine containing either 6 μg (intradermal) or 15 μg (intramuscular) of hemagglutinin per viral strain. Immunogenicity was assessed by measurement of geometric mean titer of antibodies using the hemagglutination-inhibition (HI) assay. Vaccine response was defined as a 4-fold or higher increase of antibody titers to at least one vaccine antigen. RESULTS: Eighty-five patients received either the intradermal (n = 41) or intramuscular (n = 44) vaccine. Vaccine response was seen in 6 of 41 patients (14.6%) in the intradermal vs 8 of 43 (18.6%) in the intramuscular group (p = 0.77). Seroprotection (HI ≥1:32) was 39% for H1N1, 83% for H3N2 and 29% for B strain in the intradermal group vs 28% for H1N1, 98% for H3N2 and 58% for B strain in the intramuscular group (p = 0.36 for H1N1, p = 0.02 for H3N2, p < 0.01 for B). Mild adverse events were seen in 44% of patients in the intradermal group and 34% in the intramuscular group (p = 0.38). CONCLUSIONS: Immunogenicity of the 2008-9 influenza vaccine given intradermally or intramuscularly was overall poor in lung transplant recipients. Novel strategies for influenza vaccination in this population are needed.
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BACKGROUND. Either higher levels of initial DNA damage or lower levels of radiation-induced apoptosis in peripheral blood lymphocytes have been associated to increased risk for develop late radiation-induced toxicity. It has been recently published that these two predictive tests are inversely related. The aim of the present study was to investigate the combined role of both tests in relation to clinical radiation-induced toxicity in a set of breast cancer patients treated with high dose hyperfractionated radical radiotherapy. METHODS. Peripheral blood lymphocytes were taken from 26 consecutive patients with locally advanced breast carcinoma treated with high-dose hyperfractioned radical radiotherapy. Acute and late cutaneous and subcutaneous toxicity was evaluated using the Radiation Therapy Oncology Group morbidity scoring schema. The mean follow-up of survivors (n = 13) was 197.23 months. Radiosensitivity of lymphocytes was quantified as the initial number of DNA double-strand breaks induced per Gy and per DNA unit (200 Mbp). Radiation-induced apoptosis (RIA) at 1, 2 and 8 Gy was measured by flow cytometry using annexin V/propidium iodide. RESULTS. Mean DSB/Gy/DNA unit obtained was 1.70 ± 0.83 (range 0.63-4.08; median, 1.46). Radiation-induced apoptosis increased with radiation dose (median 12.36, 17.79 and 24.83 for 1, 2, and 8 Gy respectively). We observed that those "expected resistant patients" (DSB values lower than 1.78 DSB/Gy per 200 Mbp and RIA values over 9.58, 14.40 or 24.83 for 1, 2 and 8 Gy respectively) were at low risk of suffer severe subcutaneous late toxicity (HR 0.223, 95%CI 0.073-0.678, P = 0.008; HR 0.206, 95%CI 0.063-0.677, P = 0.009; HR 0.239, 95%CI 0.062-0.929, P = 0.039, for RIA at 1, 2 and 8 Gy respectively) in multivariate analysis. CONCLUSIONS. A radiation-resistant profile is proposed, where those patients who presented lower levels of initial DNA damage and higher levels of radiation induced apoptosis were at low risk of suffer severe subcutaneous late toxicity after clinical treatment at high radiation doses in our series. However, due to the small sample size, other prospective studies with higher number of patients are needed to validate these results.
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We studied the prevalence of Helicobacter pylori in patients with leprosy and the effects of co-infection on the immune response to Helicobacter antigens in the polar groups of leprosy (lepromatous and tuberculoid). We showed that there is no difference in the prevalence of H. pylori in patients with leprosy as compared to a non-leprosy population. We also demonstrated that the immune response to low molecular weight H. pylori antigens (35, 26 and 19 kDa) differs in patients with lepromatous as compared to those with tuberculoid leprosy. In lepromatous leprosy, we show that there is a higher prevalence of the 35 and 26 kDa antigens, but a lower prevalence of the 19 kDa antigen. These immunological results are consistent with previous histopathological studies illustrating a more severe gastrointestinal inflammation in lepromatous patients; importantly, a response to the 35 kDa antigen is recognized as a marker for the development of ulcerative disease.
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A model of skin infection with Leishmania amazonensiswith low doses of parasites is compared to infection with high doses of L. amazonensis and low and high doses of Leishmania major. C57BL/6 mice were infected with 10³ or 10(6) parasites in the ear and the outcome of infection was assessed. The appearance of lesions in mice infected with 10³ parasites was delayed compared to mice infected with 10(6) Leishmania and parasites were detectable at the infection site before lesions became apparent. Mice infected with L. amazonensisdisplayed persistent lesions, whereas infection with L. major spontaneously healed in all groups, although lymphocytes persisted at the site of infection after healing. Macrophages persisted only in L. amazonensis-infected mice. High-dose L. amazonensis-infected mice produced lower levels of IFN-γ and TNF than mice infected with L. major. No correlation between the persistence of parasites and IL-10 levels and the production of nitric oxide or urea by macrophages was found. We conclude that infection with low doses of L. amazonensisin the dermis changes the course of infection by delaying the appearance of lesions. However, low-dose infection does not change the outcomes of susceptibility and cytokine production described for subcutaneous infection with high numbers of parasites.
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Purpose: Collaboration and interprofessional practices are highly valued in health systems everywhere, partly based on the rationale that they improve outcomes of care for people with complex health problems, such as low back pain. Research in the area of low back pain also supports the involvement of different health professionals in the interventions for people who present this condition. The aim of this studywas to identify factors influencing the interprofessional practices of physiotherapists working in private settings with people with low back pain. Relevance: Physiotherapists, like other health professionals, are encouraged to engage in interprofessional practices in their dailywork. However, to date, very little is known of their interprofessional practices, especially in private settings. Understanding physiotherapists' interprofessional practices and their influencing factors will notably advance knowledge relating to the organisation of physiotherapy services for people with low back pain. Participants: Participants in this study were 13 physiotherapists including 10 women and 3 men, having between 3 and 22 years of professional experience, and working in one of 10 regions of the Province of Quebec (Canada). In order to obtain maximal variation in the perspectives, participants were selected using a recruitment matrix including three criteria: duration of professional experience, work location, and physical proximity with other professionals. Methods: Thiswas a descriptive qualitative study using faceto- face semi-structured interviews as the main method of data collection. An interview guide was developed based on an evidence-derived frame of reference. Each interview lasted between 55 and 95 minutes and was transcribed verbatim. Analysis: Qualitative analyses took the form of content analysis, encompassing data coding and general thematic regrouping. NVivo version 8 was used to assist data organisation and analysis. Results: Multiple factors influencing the interprofessional practices of physiotherapists were identified. The main factors include the consulting person's health condition, the extent of knowledge on health professionals' roles and fields of practice, the proximity and availability of professional resources, as well as daily work schedules. Conclusions: Our findings highlight the influence of multiple factors on physiotherapists' interprofessional practices, including professional practice and organisational issues. However, further research on the interprofessional practices of physiotherapists is still required. Research priorities targeting the views of other health professionals, as well as those of services users, would enhance our comprehension of interprofessional practices of physiotherapists. Implications: This study provides new insights that improve our understanding of the interprofessional practices of physiotherapists working in private settings with people with low back pain, more specifically on the factors influencing these practices. Based on our findings, implementing changes such as improving current and future health professionals' knowledge of the fields and roles of other health professionals through training may contribute to positively influencing interprofessional practices. Keywords: Interprofessional practices; Private practice; Low back pain Funding acknowledgements: This research was supported in part by a B.E. Schnurr Memorial Fund Research Grant administered by the Physiotherapy Foundation of Canada, as well as from a clinical research partnership in physiotherapy between the Quebec Rehabilitation Research Network (REPAR) and the Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec (OPPQ). KP received doctoral-level scholarships from the Canadian Institutes of Health Research (CIHR) and the Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST). CE Dionne is a FRSQ senior Research Scholar. Ethics approval: This project was approved by the ethics research committee of the Institut de réadaptation en déficience physique de Québec.
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OBJECTIVE The aim of the study was to determine whether the consumption of low protein dietetic foods improved the quality of life and nutritional status for vitamins B and homocysteine in patients with chronic renal failure. METHODOLOGY This nutritional-intervention involved 28 men and 21 women, divided into two groups. The control-group consumed a low-protein diet prescribed, and the experimental-group consumed a diet in which some commonly used foods were replaced by low-protein dietetic foods. The study lasted 6 months. Food consumption was assessed by 24-h recall. Vitamin B6 as alphaEAST was measured in blood. Creatinine, urea, vitamin B12, folate and homocysteine were measured in plasma. The impact on the patients' quality of life from consuming the dietetic foods was assessed via the SF-36 questionnaire. RESULTS After 6 months, the protein intake among the experimental-group had decreased by 40%, and the urea/creatinine ratio and alphaEAST activity were also lower. The results of the SF-36 questionnaire show that the patients in the experimental-group obtained higher scores in the categories of general health and physical status. CONCLUSIONS The dietetic foods were very well accepted by all patients and their use allowed a better control of the protein intake, improved B6 status and a better quality of life.
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El projecte es planteja el repte de cobrir un forat en l’oferta turística seguint la fórmula low cost: el guiatge turístic. La idea de la empresa que volem estudiar i crear (BREAKGUIDES) és la de poder oferir els serveis de guiatge, ja siguin guies correu o guies locals en destinació, seguint una fórmula low cost que s’adapti al nou perfil de turista i al seu pressupost. L’empresa tindrà un perfil semblant al d’una xarxa social que ofereixi serveis de guiatge a canvi d’un petit sou i la manutenció
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An association between anorexia nerviosa (AN) and low bone mass has been demonstrated. Bone loss associated with AN involves hormonal and nutritional impairments, though their exact contribution is not clearly established. We compared bone mass in AN patients with women of similar weight with no criteria for AN, and a third group of healthy, normal-weight, age-matched women. The study included forty-eight patients with AN, twenty-two healthy eumenorrhoeic women with low weight (LW group; BMI < 18.5 kg/m2) and twenty healthy women with BMI >18.5 kg/m2 (control group), all of similar age. We measured lean body mass, percentage fat mass, total bone mineral content (BMC) and bone mineral density in lumbar spine (BMD LS) and in total (tBMD). We measured anthropometric parameters, leptin and growth hormone. The control group had greater tBMD and BMD LS than the other groups, with no differences between the AN and LW groups. No differences were found in tBMD, BMD LS and total BMC between the restrictive (n 25) and binge-purge type (n 23) in AN patients. In AN, minimum weight (P = 0.002) and percentage fat mass (P = 0.02) explained BMD LS variation (r2 0.48) and minimum weight (r2 0.42; P = 0.002) for tBMD in stepwise regression analyses. In the LW group, BMI explained BMD LS (r2 0.72; P = 0.01) and tBMD (r2 0.57; P = 0.04). We concluded that patients with AN had similar BMD to healthy thin women. Anthropometric parameters could contribute more significantly than oestrogen deficiency in the achievement of peak bone mass in AN patients.
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Comprend : Eustache Bruix, capitaine de vaisseau, major-général de l'armée navale, à ses concitoyens