999 resultados para environnement
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Avec les avancements de la technologie de l'information, les donnes temporelles conomiques et financires sont de plus en plus disponibles. Par contre, si les techniques standard de l'analyse des sries temporelles sont utilises, une grande quantit d'information est accompagne du problme de dimensionnalit. Puisque la majorit des sries d'intrt sont hautement corrles, leur dimension peut tre rduite en utilisant l'analyse factorielle. Cette technique est de plus en plus populaire en sciences conomiques depuis les annes 90. tant donne la disponibilit des donnes et des avancements computationnels, plusieurs nouvelles questions se posent. Quels sont les effets et la transmission des chocs structurels dans un environnement riche en donnes? Est-ce que l'information contenue dans un grand ensemble d'indicateurs conomiques peut aider mieux identifier les chocs de politique montaire, l'gard des problmes rencontrs dans les applications utilisant des modles standards? Peut-on identifier les chocs financiers et mesurer leurs effets sur l'conomie relle? Peut-on amliorer la mthode factorielle existante et y incorporer une autre technique de rduction de dimension comme l'analyse VARMA? Est-ce que cela produit de meilleures prvisions des grands agrgats macroconomiques et aide au niveau de l'analyse par fonctions de rponse impulsionnelles? Finalement, est-ce qu'on peut appliquer l'analyse factorielle au niveau des paramtres alatoires? Par exemple, est-ce qu'il existe seulement un petit nombre de sources de l'instabilit temporelle des coefficients dans les modles macroconomiques empiriques? Ma thse, en utilisant l'analyse factorielle structurelle et la modlisation VARMA, rpond ces questions travers cinq articles. Les deux premiers chapitres tudient les effets des chocs montaire et financier dans un environnement riche en donnes. Le troisime article propose une nouvelle mthode en combinant les modles facteurs et VARMA. Cette approche est applique dans le quatrime article pour mesurer les effets des chocs de crdit au Canada. La contribution du dernier chapitre est d'imposer la structure facteurs sur les paramtres variant dans le temps et de montrer qu'il existe un petit nombre de sources de cette instabilit. Le premier article analyse la transmission de la politique montaire au Canada en utilisant le modle vectoriel autorgressif augment par facteurs (FAVAR). Les tudes antrieures bases sur les modles VAR ont trouv plusieurs anomalies empiriques suite un choc de la politique montaire. Nous estimons le modle FAVAR en utilisant un grand nombre de sries macroconomiques mensuelles et trimestrielles. Nous trouvons que l'information contenue dans les facteurs est importante pour bien identifier la transmission de la politique montaire et elle aide corriger les anomalies empiriques standards. Finalement, le cadre d'analyse FAVAR permet d'obtenir les fonctions de rponse impulsionnelles pour tous les indicateurs dans l'ensemble de donnes, produisant ainsi l'analyse la plus complte ce jour des effets de la politique montaire au Canada. Motive par la dernire crise conomique, la recherche sur le rle du secteur financier a repris de l'importance. Dans le deuxime article nous examinons les effets et la propagation des chocs de crdit sur l'conomie relle en utilisant un grand ensemble d'indicateurs conomiques et financiers dans le cadre d'un modle facteurs structurel. Nous trouvons qu'un choc de crdit augmente immdiatement les diffusions de crdit (credit spreads), diminue la valeur des bons de Trsor et cause une rcession. Ces chocs ont un effet important sur des mesures d'activit relle, indices de prix, indicateurs avancs et financiers. Contrairement aux autres tudes, notre procdure d'identification du choc structurel ne requiert pas de restrictions temporelles entre facteurs financiers et macroconomiques. De plus, elle donne une interprtation des facteurs sans restreindre l'estimation de ceux-ci. Dans le troisime article nous tudions la relation entre les reprsentations VARMA et factorielle des processus vectoriels stochastiques, et proposons une nouvelle classe de modles VARMA augments par facteurs (FAVARMA). Notre point de dpart est de constater qu'en gnral les sries multivaries et facteurs associs ne peuvent simultanment suivre un processus VAR d'ordre fini. Nous montrons que le processus dynamique des facteurs, extraits comme combinaison linaire des variables observes, est en gnral un VARMA et non pas un VAR comme c'est suppos ailleurs dans la littrature. Deuximement, nous montrons que mme si les facteurs suivent un VAR d'ordre fini, cela implique une reprsentation VARMA pour les sries observes. Alors, nous proposons le cadre d'analyse FAVARMA combinant ces deux mthodes de rduction du nombre de paramtres. Le modle est appliqu dans deux exercices de prvision en utilisant des donnes amricaines et canadiennes de Boivin, Giannoni et Stevanovic (2010, 2009) respectivement. Les rsultats montrent que la partie VARMA aide mieux prvoir les importants agrgats macroconomiques relativement aux modles standards. Finalement, nous estimons les effets de choc montaire en utilisant les donnes et le schma d'identification de Bernanke, Boivin et Eliasz (2005). Notre modle FAVARMA(2,1) avec six facteurs donne les rsultats cohrents et prcis des effets et de la transmission montaire aux tats-Unis. Contrairement au modle FAVAR employ dans l'tude ultrieure o 510 coefficients VAR devaient tre estims, nous produisons les rsultats semblables avec seulement 84 paramtres du processus dynamique des facteurs. L'objectif du quatrime article est d'identifier et mesurer les effets des chocs de crdit au Canada dans un environnement riche en donnes et en utilisant le modle FAVARMA structurel. Dans le cadre thorique de l'acclrateur financier dvelopp par Bernanke, Gertler et Gilchrist (1999), nous approximons la prime de financement extrieur par les credit spreads. D'un ct, nous trouvons qu'une augmentation non-anticipe de la prime de financement extrieur aux tats-Unis gnre une rcession significative et persistante au Canada, accompagne d'une hausse immdiate des credit spreads et taux d'intrt canadiens. La composante commune semble capturer les dimensions importantes des fluctuations cycliques de l'conomie canadienne. L'analyse par dcomposition de la variance rvle que ce choc de crdit a un effet important sur diffrents secteurs d'activit relle, indices de prix, indicateurs avancs et credit spreads. De l'autre ct, une hausse inattendue de la prime canadienne de financement extrieur ne cause pas d'effet significatif au Canada. Nous montrons que les effets des chocs de crdit au Canada sont essentiellement causs par les conditions globales, approximes ici par le march amricain. Finalement, tant donne la procdure d'identification des chocs structurels, nous trouvons des facteurs interprtables conomiquement. Le comportement des agents et de l'environnement conomiques peut varier travers le temps (ex. changements de stratgies de la politique montaire, volatilit de chocs) induisant de l'instabilit des paramtres dans les modles en forme rduite. Les modles paramtres variant dans le temps (TVP) standards supposent traditionnellement les processus stochastiques indpendants pour tous les TVPs. Dans cet article nous montrons que le nombre de sources de variabilit temporelle des coefficients est probablement trs petit, et nous produisons la premire vidence empirique connue dans les modles macroconomiques empiriques. L'approche Factor-TVP, propose dans Stevanovic (2010), est applique dans le cadre d'un modle VAR standard avec coefficients alatoires (TVP-VAR). Nous trouvons qu'un seul facteur explique la majorit de la variabilit des coefficients VAR, tandis que les paramtres de la volatilit des chocs varient d'une faon indpendante. Le facteur commun est positivement corrl avec le taux de chmage. La mme analyse est faite avec les donnes incluant la rcente crise financire. La procdure suggre maintenant deux facteurs et le comportement des coefficients prsente un changement important depuis 2007. Finalement, la mthode est applique un modle TVP-FAVAR. Nous trouvons que seulement 5 facteurs dynamiques gouvernent l'instabilit temporelle dans presque 700 coefficients.
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Au Qubec, des rseaux ont t implants afin de contrer le manque dintgration des services offerts aux personnes vivant avec un traumatisme cranio-crbral (TCC). Toutefois, lvaluation de leur performance est actuellement limite par labsence de description et de conceptualisation de leur performance. Le but de cette thse est de poser les bases prliminaires dun processus dvaluation de la performance des rseaux TCC. Nos objectifs sont de 1) dcrire les organisations, la nature et la qualit des liens ainsi que la configuration dun rseau TCC; 2) connatre les perceptions des constituants du rseau quant aux forces, faiblesses, opportunits et menaces propres cette forme organisationnelle; 3) documenter et comparer les perceptions de rpondants provenant de divers types dorganisations quant limportance de 16 dimensions du concept de performance pour lvaluation des rseaux TCC; 4) rconcilier les perceptions diffrentes afin de proposer une hirarchisation consensuelle des dimensions de la performance. En utilisant la mthode de lanalyse du rseau social, nous avons dcrit un rseau de petite taille, modrment dense et essentiellement organis autour de quatre organisations fortement centralises. Les constituants ont dcrit leur rseau comme prsentant autant de forces que de faiblesses. La majorit des enjeux rapports taient relatifs lAdaptation du rseau son environnement et au Maintien des Valeurs. Par ailleurs, les reprsentants des 46 organisations membre dun rseau TCC ont peru les dimensions de la performance relatives lAtteinte des buts comme tant plus importantes que celles relatives aux Processus. La Capacit dattirer la clientle, la Continuit et la Capacit de sadapter pour rpondre aux besoins des clients taient les trois dimensions les plus importantes, tandis que la Capacit de sadapter aux exigences et aux tendances et la Quantit de soins et de services taient les moins importants. Les groupes TRIAGE ont permis aux constituants de sentendre sur limportance accorde chaque dimension et duniformiser leurs diffrentes perspectives. Bien que plusieurs tapes demeurent franchir pour actualiser le processus dvaluation de la performance des rseaux TCC qubcois, nos travaux permettent de poser des bases scientifiques solides qui optimisent la pertinence et lappropriation des rsultats pour les tapes ultrieures.
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La conception de systmes htrognes exige deux tapes importantes, savoir : la modlisation et la simulation. Habituellement, des simulateurs sont relis et synchroniss en employant un bus de co-simulation. Les approches courantes ont beaucoup dinconvnients : elles ne sont pas toujours adaptes aux environnements distribus, le temps dexcution de simulation peut tre trs dcevant, et chaque simulateur a son propre noyau de simulation. Nous proposons une nouvelle approche qui consiste au dveloppement dun simulateur compil multi-langage o chaque modle peut tre dcrit en employant diffrents langages de modlisation tel que SystemC, ESyS.Net ou autres. Chaque modle contient gnralement des modules et des moyens de communications entre eux. Les modules dcrivent des fonctionnalits propres un systme souhait. Leur description est ralise en utilisant la programmation oriente objet et peut tre dcrite en utilisant une syntaxe que lutilisateur aura choisie. Nous proposons ainsi une sparation entre le langage de modlisation et la simulation. Les modles sont transforms en une mme reprsentation interne qui pourrait tre vue comme ensemble dobjets. Notre environnement compile les objets internes en produisant un code unifi au lieu dutiliser plusieurs langages de modlisation qui ajoutent beaucoup de mcanismes de communications et des informations supplmentaires. Les optimisations peuvent inclure diffrents mcanismes tels que le regroupement des processus en un seul processus squentiel tout en respectant la smantique des modles. Nous utiliserons deux niveaux dabstraction soit le register transfer level (RTL) et le transaction level modeling (TLM). Le RTL permet une modlisation bas niveau dabstraction et la communication entre les modules se fait laide de signaux et des signalisations. Le TLM est une modlisation dune communication transactionnelle un plus haut niveau dabstraction. Notre objectif est de supporter ces deux types de simulation, mais en laissant lusager le choix du langage de modlisation. De mme, nous proposons dutiliser un seul noyau au lieu de plusieurs et denlever le bus de co-simulation pour acclrer le temps de simulation.
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La voix est un stimulus auditif omniprsent dans notre environnement sonore. Elle permet non seulement la parole, mais serait aussi lquivalent dun visage auditif transmettant notamment des informations identitaires et affectives importantes. Notre capacit discriminer et reconnatre des voix est socialement et biologiquement importante et elle figure parmi les fonctions les plus importantes du systme auditif humain. La prsente thse sintressait lontognse et la spcificit de la rponse corticale la voix humaine et avait pour but trois objectifs : (1) mettre sur pied un protocole lectrophysiologique permettant de mesurer objectivement le traitement de la familiarit de la voix chez le sujet adulte; (2) dterminer si ce mme protocole pouvait aussi objectiver chez le nouveau-n de 24 heures un traitement prfrentiel dune voix familire, notamment la voix de la mre; et (3) mettre lpreuve la robustesse dune mesure lectrophysiologique, notamment la Fronto-Temporal Positivity to Voices, sintressant la discrimination pr-attentionnelle entre des stimuli vocaux et non-vocaux. Les rsultats dcoulant des trois tudes exprimentales qui composent cette thse ont permis (1) didentifier des composantes lectrophysiologiques (Mismatch Negativity et P3a) sensibles au traitement de la familiarit dune voix; (2) de mettre en lumire un patron dactivation corticale singulier la voix de la mre chez le nouveau-n, fournissant le premier indice neurophysiologique de lacquisition du langage, processus particulirement li linteraction mre-enfant; et (3) de confirmer laspect pr-attentionnel de la distinction entre une voix et un stimulus non-vocal tout en accentuant la slectivit et la sensibilit de la rponse corticale rserve au traitement de la voix.
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Pour respecter les droits dauteur, la version lectronique de ce mmoire a t dpouille de ses documents visuels et audiovisuels. La version intgrale du mmoire [de la thse] a t dpose au Service de la gestion des documents et des archives de l'Universit de Montral.
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Le benzo-a-pyrne (BaP) est un cancrogne reconnu pour l'homme, contaminant prsent dans notre environnement. Il cause des dommages l'ADN que nous avons mesurs dans les lymphocytes exposs de faibles concentrations de BaP, provenant de 20 jeunes volontaires non fumeurs et en sant. Suite lexposition, la frquence des micronoyaux (MN) augmente significativement et dcrit une courbe dose-rponse non linaire, suggrant le dclenchement du processus de dtoxification et la rparation de lADN. Des diffrences entre les individus et entre les sexes sont prsentes dans la rponse gnotoxique produite par le BaP. Le test des aberrations chromosomiques montre que le pourcentage de chromosomes casss augmente significativement dans les cellules exposes au BaP. Combins avec l'augmentation de la frquence des MN, nos rsultats confirment l'effet clastogne du BaP dj rapport dans la littrature. Lhybridation in situ en fluorescence (FISH) des MN avec une sonde pancentromrique est aussi utilise pour tablir leur mcanisme de formation. La FISH rvle que la majorit des MN forms aprs une exposition au BaP contient un centromre et plus, ce qui est significativement diffrent de la condition non expose. Plus prcisment, dans nos conditions exprimentales, les MN induits par le BaP contiennent surtout trois centromres et plus, indiquant galement la prsence d'un effet aneugne. L'effet clastogne du BaP est reli son rle d'initiateur dans la cancrogense, alors que l'effet aneugne le relierait l'tape de progression. Ces rsultats sont importants puisque l'exposition aux composs de la classe du BaP est de longue dure (cigarette, air pollu).
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La protection de lenvironnement est un enjeu capital de la socit contemporaine. Suite la rvolution industrielle, la contamination de lenvironnement a pris divers chemins pour se retrouver dans notre eau, notre atmosphre et, de manire parfois moins vidente, dans nos sols. Considrant le nombre de sites contamins rpertoris par le ministre du Dveloppement durable, de lEnvironnement et des Parcs, on peut sinterroger sur lefficacit des dispositions prvues la section IV.2.1 de la Loi sur la qualit de lenvironnement qui prvoit des pouvoirs dordonnance de caractrisation et de rhabilitation pouvant viser de manire rtroactive non seulement le pollueur et celui ayant permis la contamination, mais galement, dans certains cas, le gardien, quelque titre que ce soit, du terrain. En 2003, le cadre rglementaire en matire dordonnances de dcontamination a fait lobjet dune rforme majeure, dont les grandes lignes sont rapportes dans la premire partie de cette tude. Toutefois, lapplication de ces mesures relve dun pouvoir de nature discrtionnaire pour le ministre, cette discrtion faisant lobjet de dveloppements dans la deuxime partie de notre mmoire. Le nombre dordonnances rendues par le ministre en matire de dcontamination des sites est si peu lev quon ne peut viter de traiter, dans la dernire partie de notre tude, de lventuelle responsabilit de ltat en lien avec la contamination des sols, considrant les principes de dveloppement durable et surtout, dquit intergnrationnelle qui, selon nous, devraient se reflter dans lapplication des pouvoirs dordonnance du ministre de lEnvironnement.
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Objectif : Lobjectif principal de cette thse est dexaminer les dterminants de lutilisation des services de soins pour des raisons de sant mentale dans le sud-ouest de Montral. Donnes et mthodes : Ltude utilise les donnes de la premire phase du projet portant sur le dveloppement dune zone circonscrite dtudes pidmiologiques en psychiatrie dans le sud-ouest de Montral . Les donnes ont t collectes entre mai 2007 et aot 2008 auprs dun chantillon de 2434 personnes slectionnes au hasard dans tout le territoire de ltude. De cet chantillon, nous avons slectionn un sous-chantillon de personnes ayant eu au moins un diagnostic de sant mentale au cours de la dernire anne. 423 personnes ont rencontres ce critre et constituent lchantillon pour les analyses de la prsente thse. Le modle comportemental dAndersen a servi de cadre pour le choix des variables analyser. Parce que lapproche socio-spatiale a t privilgie pour modliser les dterminants de lutilisation des services, les analyses ont t effectues laide de quatre logiciels distincts savoir : SPSS, AMOS, ArcGIS et MlWin. Rsultats : Les rsultats montrent que 53,66% de notre chantillon ont utiliss au moins un service de sant pour des raisons de sant mentale. On constate nanmoins que les dterminants de lutilisation des services en sant mentale sont la fois complexes et spatialement ingalement rparties. En ce qui concerne les caractristiques sociodmographiques et cliniques, les femmes et ceux qui peroivent la stigmatisation envers les personnes ayant un problme de sant mentale utilisent plus les services. Le nombre de diagnostics de sant mentale est aussi associ lutilisation des services. Laugmentation du nombre de diagnostics entrane une augmentation de lutilisation des services (=0,38; p<0,001). Dautres variables comme lge, le statut matrimonial, la taille du mnage, le soutien social et la qualit de vie influencent indirectement lutilisation des services. titre illustratif toute augmentation de lge entrane une augmentation du soutien social de (=0,69; p<0,001) qui son tour fait diminuer la dtresse psychiatrique (= -0,09 (p<0,05). Or, toute augmentation dune unit de dtresse psychiatrique entrane une augmentation de lutilisation des services (=0,58 (p<0,001). Sur le plan spatiale, il existe une corrlation positive entre lutilisation des services et la dfavorisation matrielle, la dfavorisation sociale et le nombre dimmigrants rcents sur un territoire. Par contre, la corrlation entre la prvalence de la sant mentale et lutilisation des services est ngative. Les analyses plus pousses indiquent que le contexte de rsidence explique 12,26 % (p<0,05) de la variation totale de lutilisation des services. De plus, lorsquon contrle pour les caractristiques individuelles, vivre dans un environnement stable augmente lutilisation des services (O.R=1,24; p<0,05) tandis que les contextes dfavoriss du point de vue socioconomique ont un effet nfaste sur lutilisation (O.R=0,71; p<0,05). Conclusion : Les rsultats de ltude suggrent que si on veut optimiser lutilisation des services en sant mentale, il est important dagir prioritairement au niveau de la collectivit. Plus spcifiquement, il faudrait mener des campagnes de sensibilisation auprs de la population pour combattre la stigmatisation des personnes ayant un problme de sant mentale. Sur le plan de la planification des soins de sant, on devrait augmenter loffre des services dans les territoires dfavoriss pour en faciliter laccs aux habitants.
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Plusieurs tudes grande chelle ont identifi la modification ou la perte dhabitats comme menace principale la conservation des communauts de poissons deau douce. Au Canada, aucune perte nette dans la capacit productive des habitats (NNL) est le principe directeur de la politique de gestion des habitats du ministre des Pches et Ocans. Le respect du NNL implique lavancement des connaissances au niveau des relations entre les poissons et leurs habitats, de mme que des outils pour quantifier limpact de la modification des habitats sur les poissons. Les modles dutilisation de lhabitat des poissons (FHUM) sont des outils qui permettent damliorer nos connaissances des relations poissons habitat, de prdire la distribution des espces, mais aussi leurs densits, biomasses ou abondances, sur la base des caractristiques de lenvironnement. Lobjectif gnral de mon mmoire est damliorer la performance des FHUM pour les rivires des basses Laurentides, en suggrant des perfectionnements au niveau de 2 aspects cruciaux de llaboration de tels modles : la description prcise de la communaut de poissons et lutilisation de modles statistiques efficaces. Dans un premier chapitre, jvalue la performance relative de la pcheuse lectrique et de lchantillonnage en visuel (plonge de surface) pour estimer les abondances des combinaisons despces et de classes de taille des poissons en rivire. Jvalue aussi leffet des conditions environnementales sur les diffrences potentielles entre les communauts observes par ces 2 mthodes dchantillonnage. Pour ce faire, 10 sections de rivire de 20 m de longueur ont t chantillonnes laide de ces 2 mthodes alors quelles taient fermes par des filets de blocage. 3 plongeurs performrent lchantillonnage en visuel en se dplaant de laval vers lamont des sections, tout en dnombrant les espces et classes de taille. Par la suite, nous avons fait 3 passages de pcheuse lectrique et les abondances furent estimes grce un modle restreint de maximum de vraisemblance, bas sur la diminution des abondances observes. De plus grandes abondances de poissons furent observes en visuel quavec la pcheuse lectrique tous les sites. La richesse spcifique observe en visuel tait plus leve (6/10) ou gale (4/10) celle observe avec la pcheuse lectrique. Les diffrences entre les communauts de poissons observes laide de ces 2 mthodes ne purent tre relies aux conditions environnementales. Les rsultats de cette exprience sont contraires ceux de toutes les tudes comparant ces 2 mthodes dchantillonnage, lesquels suggrent une supriorit de la pcheuse lectrique. Les conditions environnementales de notre exprience taient distinctes de celles observes dans les autres tudes (absence darbres tombs dans leau, trs peu de substrats grossiers), mais la diffrence la plus marquante tait en terme de communaut de poissons observe (dominance des cyprinids et des centrarchids plutt que des salmonids). Je termine ce chapitre en suggrant que les caractristiques comportementales favorisant lvitement de la capture (formation de bancs) et facilitant lobservation en visuel (curiosit) sont responsables de la supriorit de la plonge de surface pour chantillonner les communauts dans les rivires des basses Laurentides. Dans un deuxime chapitre, je dveloppe des FHUM pour des communauts de poissons de rivire ayant plusieurs espces. Dans le but de simplifier la modlisation de telles communauts et damliorer notre comprhension des relations poissons habitat, jutilise les concepts de guilde cologique et de filtre environnemental pour explorer les relations entre les guildes formes sur la bases de diffrents types de traits (reproducteurs, taxonomiques, co-morphologiques et alimentaires) et les conditions environnementales locales lchelle du mso-habitat. Les modles dhabitats bass sur les guildes reproductrices ont clairement surpass les autres modles, parce que lhabitat de fraie reflte lhabitat de prfrence en dehors de la priode de reproduction. Jai galement utilis lapproche inverse, cest dire dfinir des guildes dutilisation de lhabitat et les mettre en relation avec les traits des espces. Les traits relis lalimentation des poissons ont sembls tre les meilleurs pour expliquer lappartenance aux groupes dutilisation de lhabitat, mais le modle utilis ne reprsentait pas bien la relation entre les groupes. La validation de notre modle bas sur les guildes reproductrices avec un jeu de donnes indpendant pourrait confirmer notre dcouverte, laquelle reprsente une manire prometteuse de modliser les relations poissons environnement dans des communauts de poissons complexes. En conclusion, mon mmoire suggre dimportantes amliorations aux FHUM pour les communauts de poissons des basses Laurentides, en suggrant de prendre en compte les caractristiques biologiques des cours deau dans le choix dune mthode dchantillonnage, et galement en utilisant une mthode prometteuse pour simplifier les FHUM de communauts de poissons complexes : les guildes reproductrices.
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Ce mmoire analyse les trajectoires de sortie de communauts juives ultraorthodoxes. Plus prcisment, il cherche mettre en lumire le processus par lequel certains juifs hassidiques parviennent saffranchir de leur communaut dorigine. Dans une recherche alliant entrevues, notes de terrain et observation,notre tude montre comment malgr la prsence dun fort contrle social au sein de ces communauts ultra-religieuses certains de leurs membres le djouent. Ce mmoire vise reprer et analyser les stratgies dadaptation et les ruses mises en place par les hassidim pour chapper au contrle et ainsi enclencher le processus de sortie. la lumire de la thorie goffmanienne nous montrons comment dans un environnement contrlant,les individus russissent samnager des marges de manoeuvre. Cest en se crant des espaces de libert durant le processus de sortie quils parviennent avoir les coudes franches pour sen affranchir dfinitivement.
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Objectif. tudier les comportements alimentaires des enfants utilisateurs de bote lunch tels que dcrits par les mres, en sinspirant des descripteurs de comportements alimentaires de Jean-Pierre Poulain. Mthodes. Des entrevues individuelles et de groupes eurent lieu avec 18 mres. Une analyse de donnes qualitatives a t ralise en utilisant les dimensions de Poulain comme cadre de rfrence. Une considration additionnelle fut intgre dans lanalyse, celle de la dimension matrielle de la bote lunch. Rsultats. Dimension spatiale : Les repas ont lieu dans des classes ou dans de grandes salles communes. Dimension temporelle : Le moment et la dure de la consommation du repas varient selon diffrents facteurs. Le moment de prparation de la bote est aussi dintrt. Environnement social : Les pairs et les mdias ont une grande influence dans les comportements lis la bote lunch. Logique de choix : La mre est le principal dcideur et acteur lgard du contenu. Structure de la prise : Les mres prcisent des contenus associs aux repas de la veille ou des mets froids. Des desserts et des -cts accompagnent le repas principal. Ltude de la dimension matrielle de la bote rvle que la facilit dentretien est le principal critre de choix des botes alors que lapparence visuelle est celui de lenfant. Lcologie devient de plus en plus une priorit. Conclusion. Cette nouvelle approche pour ltude des comportements alimentaires du jeune utilisateur de bote lunch fournit aux intervenants une autre perspective selon laquelle tudier cette activit quotidienne et/ou laborer des projets promotionnels en sant publique.
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Au Canada, nous remarquons une prdominance du diabte de type 2 au sein des communauts autochtones. Une approche ethnobotanique est utilise en collaboration avec la Nation Crie de Eeyou Istchee afin de dterminer quels traitements base de plantes peuvent tre utiliss pour contrer les diffrentes conditions qui, collectivement, forment le diabte. Les pharmacopes de deux communauts cries, soit celles de Waskaganish et de Nemaska, ont t tablies puis compares celles de tudies antrieurement : communauts Whapmagoostui et Mistissini. Malgr les diffrences gographiques de ces groupes, leurs utilisations sont majoritairement semblables, avec pour seule exception le contraste entre les communauts de Nemaska et de Whapmagoostui. De plus, nous avons complt lvaluation du taux cytoprotecteur des aiguilles, de lcorce et des cnes de lpinette noire (Picea mariana). Les extraits provenant de tous les organes des plantes dmontrent une protection qui dpend de la concentration. La rponse spcifique dorganes peut varier selon lhabitat; ainsi, les plantes poussant dans les tourbires ou dans les forts, sur le littoral ou des terres lintrieur dmontrent des diffrences quant leur efficacit. Bref, lcorce dmontre une relation dose-effet plus forte dans la fort littorale, tandis que les aiguilles nindiquent pas de changements significatifs selon leur environnement de croissance. La bioactivit observe dmontre une corrlation avec le contenu phnolique et non avec lactivit de lagent antioxydant. Ces rsultats contribuent pciser les activits antidiabtiques des plantes de la fort borale canadienne, telles quidentifies au niveau cellulaire par les gurisseurs Cries.
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La prsente tude porte sur les aspects Nature-Culture relatifs lmergence de variations interindividuelles quant la capacit universelle de rgulation dune motion primaire, la tristesse. Cette problmatique reprsente un exemple du lien entre la conception volutionniste dune nature humaine universelle, inne et gntiquement prescrite, mais susceptible de variation dans son expression en fonction dexpriences individuelles lies aux processus de socialisation et denculturation. laide du devis gntiquement informatif des jumeaux, nous nous sommes dabord penchs sur ltiologie gnes-environnement de la dpression lenfance, une dysfonction du systme de rgulation motionnelle de la tristesse. Puis, nous nous sommes interrogs quant linfluence du traitement et de ltat psychique maternels sur cet aspect du dveloppement motionnel de lenfant. Nos analyses de la symptomatologie dpressive indiquent une absence dinfluence gntique dans le dveloppement de ce trouble de lhumeur. Les variations individuelles de la rgulation de la tristesse reposent ainsi uniquement sur les effets de lenvironnement. Nos rsultats rvlent galement lexistence dune relation importante entre ltat psychique de la mre, valu lorsque les jumeaux avaient cinq mois, et la prsence de symptmes dpressifs chez ces derniers mesurs huit ans plus tard. Ltat psychique de la mre est considr comme lun des meilleurs indicateurs de la qualit du traitement maternel en bas ge. Nos mesures directes des comportements maternels envers le nourrisson et le dveloppement ultrieur du trouble de dpression indiquent galement lexistence de tendances statistiques allant dans le sens de notre hypothse dun traitement maternel sous-optimal contribuant au dveloppement de dysfonctions motionnelles ultrieures.
Resumo:
Le surpoids (embonpoint et obsit) chez lenfant est un problme proccupant qui prend de plus en plus dampleur. Le rle du parent dans cette problmatique est prdominant, puisquil assure la disponibilit des aliments, choisit les mets prsents, joue le rle de modle dans lacte alimentaire et interagit avec lenfant durant les prises alimentaires pour guider son comportement alimentaire. Le parent offre et faonne lenvironnement dans lequel volue lenfant. Cette thse explore le rle de la mre dans cet environnement. Le parent utilise diverses pratiques alimentaires pour guider lalimentation de lenfant. Certaines sont douces, comme encourager positivement lenfant essayer un aliment (ex. Gotes-y, moi je trouve a trs bon!) et dautres plus coercitives (ex. Tu ne sors pas de table sans avoir termin ton assiette). Les interactions parent-enfant lors de la prise alimentaire sont susceptibles davoir diffrentes consquences sur lalimentation de lenfant, modifiant possiblement les apports alimentaires, les prfrences, la nophobie et le statut pondral. Les interactions parent-enfant en gnral, donc hors du contexte prcis de lalimentation, peuvent aussi influencer les comportements alimentaires de lenfant. Lobjectif gnral de cette thse est dexplorer les relations entre les interactions parent-enfant en gnral, aussi nommes styles parentaux (SP), les interactions parent-enfant dans le contexte alimentaire, portant le nom de styles parentaux alimentaires (SPA), les stratgies alimentaires utilises par les parents pour guider lalimentation de lenfant, nommes pratiques alimentaires parentales (PAP), les comportements alimentaires de lenfant et le statut pondral de ce dernier. Cette thse comprend 4 objectifs spcifiques. Dabord, dexaminer les relations entre les SP, les SPA et les PAP. Dans un deuxime temps, les relations entre les SPA, le comportement alimentaire de lenfant (prfrence et frquence de consommation) et le statut pondral de lenfant seront explores. Puis, lexistence de relations entre lusage de PAP et le comportement alimentaire de lenfant sera value. Finalement, les relations entre les attitudes de la mre lgard de son poids et de celui de son enfant et du comportement nophobique de lenfant seront explores. Cent vingt-deux mres denfants dge prscolaire, de 3 5 ans, ont t recrutes par des milieux de garde de lle de Montral et ont complt et retourn un questionnaire auto-administr portant sur le style parental, style parental alimentaire, les PAP, les frquences de consommation de lenfant, les prfrences de lenfant pour certains aliments et groupe daliments, la nophobie de lenfant, le poids et la taille de lenfant, le rgime actuel de la mre, la perception du poids de lenfant, la proccupation face au poids de lenfant ainsi que la description du profil familial. Les SP, les SPA et les PAP montrent des corrlations. Les SPA, plus particulirement les deux chelles qui les composent (exigence et sensibilit) montrent des corrlations avec la consommation et la prfrence pour certains aliments. Des diffrences sont aussi notes entre les diffrents SPA et le statut pondral de lenfant et certains comportements alimentaires. La prsente thse suggre une implication de trois concepts, soient les SP, les SPA et les PAP, dans la dynamique alimentaire de la dyade mre-enfant. Des relations importantes entre les SPA et les prfrences alimentaires sont suggres. Les futures recherches dans ce domaine devront valuer limpact relatif des PAP, des SP et des SPA sur le comportement alimentaire (consommation et prfrence) et le poids de lenfant. Une intervention efficace visant des changements de comportements alimentaires auprs des familles devra adresser la fois les PAP, mais aussi les SP et les SPA.
Resumo:
Le Sngal est confront plusieurs enjeux environnementaux accentus par lexode rural, la croissance dmographique et lurbanisation galopante. Dans la capitale de Dakar, les populations sont exposes des risques industriels, sanitaires et environnementaux importants. Face aux consquences nfastes des phnomnes de la dgradation de lenvironnement en milieu urbain, il convient de chercher mieux comprendre ce que lenvironnement reprsente pour les populations notamment chez la jeune gnration qui aura vivre avec les consquences lies la dtrioration de l'environnement lgue par les gnrations prcdentes. Sappuyant sur la thorie des reprsentations sociales, cette recherche a comme objectifs 1) dexplorer les reprsentations sociales de lenvironnement chez les jeunes sngalais gs de 9 16 ans en milieu scolaire situ en milieu urbain, et ce, dans diffrentes coles de la ville de Dakar ; 2) dtudier les connaissances, les sensibilits et les comportements des jeunes en matire cologique et environnementale; 3) finalement de dterminer les principaux agents responsables de la socialisation des jeunes dakarois en matire denvironnement. Le tout analys en fonction de trois variables soit lge, le genre et le type dcole. La mthodologie de notre recherche est essentiellement qualitative de type exploratoire et elle sappui principalement sur des questionnaires et des dessins. Les rsultats montrent quen ce qui concerne les reprsentations sociales de lenvironnement des jeunes dakarois, travers lanalyse du discours, que lenvironnement est reprsent par les catgories typologiques dites ngative utilitariste et milieu de vie . Ces reprsentations sociales varient divers degrs en fonction du groupe dge, du genre et du type dcole. Les jeunes sont galement nombreux utiliser un vocabulaire associ aux notions lies lenvironnement naturel. De son ct, lanalyse picturale, qui concorde avec lanalyse lexicale, montre que les catgories typologiques de lenvironnement sont lies au milieu de vie , l environnement ressource et l environnement nature et ce, peu importe lge, le type dcole et le genre.
