999 resultados para Histoire et culture
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D'où vient la fascination de l'auteur des Actes des apôtres pour le voyage et les voyageurs? Luc a fait du voyage un thème narratif de première importance: les héros de Luc-Actes sont sans cesse en mouvement. Contrairement à l'idée que Luc a hérité ce thème du roman grec, Daniel Marguerat montre que le motif du voyage traverse l'ensemble de la culture gréco-romaine (récits de fondation de colonie, récits d'exploration, Vies de philosophes, etc). Une riche sémantique se déploie dans les Actes où voyage devient synonyme de conquête, d'aventure, d'universalité, de quête identitaire et de parcours initiatique.
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(Résumé de l'ouvrage) Ce recueil regroupe les contributions de 35 spécialistes qui reprennent l'orientation principale ayant déterminé la recherche de Gottfried Hammann, professeur d'histoire du christianisme et de l'Eglise à la Faculté de théologie de l'Université de Neuchâtel. Les deux notions d'histoire et d'herméneutique indiquent les piliers sur lesquels repose l'arc historiographique contemporain, cette ligne courbe qui se dessine entre le passé et sa reconstitution. L'historien est appelé à réfléchir soigneusement à sa double tâche de documentaliste et d'interprète.
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(Résumé de l'ouvrage) Le présent recueil d'hommages veut témoigner de l'importance de l'oeuvre théologique de Jean Richard, professeur à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval. Désireux de signifier leur reconnaissance au père Richard, les auteurs de ce livre ont proposé des textes s'inscrivant dans l'un ou l'autre de ses champs de recherche privilégiés. Le tableau des contributeurs à ces mélanges regroupe des théologiens de tous les âges, hommes et femmes, provenant du Canada, mais aussi des États-Unis et de l'Europe, de langue française, anglaise ou allemande, de confession catholique ou protestante, oeuvrant dans des champs disciplinaires aussi divers que la théologie systématique, la théologie fondamentale, l'éthique théologique, l'exégèse ou encore la philosophie. Cette diversité est révélatrice de la personnalité théologique du père Richard, du caractère international de son réseau d'amitiés et de recherche et de l'ampleur de son influence. Elle témoigne aussi de l'audace d'une oeuvre qui, entreprise dans les années 1960, a dès le départ relevé le défi de l'aggiornamento que venait de poser en toute urgence son Église et qui a très vite conduit son auteur « aux confins », pour reprendre - et pour cause - une expression de son mentor Paul Tillich qui lui sied à merveille. Les contributions réunies dans ce volume ne résultent pas d'un plan concerté. D'autant plus significatifs sont les recoupements thématiques qu'on y observe, qui, par un hasard seulement apparent, restituent les principaux axes de la production théologique du père Jean Richard. L'ouverture au présent et a ses problématiques propres, ainsi que les défis conceptuels par là posés à l'effort théologique constituent les deux constantes de ces contributions, comme de l'oeuvre qui les a inspirées.
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Pourquoi traiter de l'école pour aborder le rapport entre langue et culture ? Car, dans mon parcours personnel, l'institution scolaire a tenu un rôle prédominant dans la construction du lien entre mes langues - l'italien et le français - et mes appartenances culturelles. Ainsi, la première partie du mémoire porte sur cette histoire-là d'une part, et sur l'élaboration du travail de recherche de l'autre. La deuxième et la troisième partie du mémoire affrontent les oscillations de l'école quant à la question linguistique. Le terme école comprend ici tout ce qui touche, conceptuellement ou pragmatiquement, au monde scolaire. En effet, les discours sur l'école et les pratiques au sein de l'école sont les deux facettes d'une même médaille. Plus précisément, la deuxième partie expose les rhétoriques émanant des sciences humaines d'un côté, et des discours politiques de l'autre. Nous verrons comment ces deux sphères sont étroitement liées. D'une même voix, elles affirment le lien entre la langue et l'identité culturelle et exhortent l'institution scolaire à la valorisation du multilinguisme. Comme annoncé, la troisième partie constitue un retour au singulier et entre dans la pratique de l'école. A travers les entretiens réalisés avec des enseignants de l'école vaudoise, il s'agit d'appréhender le lien entre les discours et les pratiques, l'universel et le particulier. Nous constaterons qu'à ce niveau-là, les credo du monolinguisme et du multilinguisme combattent encore l'un contre l'autre. Expliciter le sous-titre du mémoire permet de réduire les malentendus. Celui-ci annonce deux types d'oscillations, étroitement articulées l'une à l'autre. Premièrement, les oscillations du monolinguisme au plurilinguisme observables dans deux dimensions. Une diachronique - qui n'est pas traitée dans ce travail - mettrait en lumière le passage d'une conception strictement monolingue de l'école à une conception plurilingue qui se diffuse depuis quelques années. La dimension synchronique, retenue dans ce mémoire, révèle comment, au sein du corps enseignant vaudois d'aujourd'hui, la perception monolingue des uns résiste aux assauts du paradigme plurilingue des autres. Deuxièmement, les oscillations de l'école prise entre les discours et les pratiques. Tantôt dans un rapport de force, tantôt dans une réciprocité créatrice, ces deux pôles négocient constamment les conditions d'existence de l'école. L'actualité de l'école vaudoise, avec la réintroduction des notes au niveau secondaire à la rentrée scolaire d'août 2005, est un exemple concret de cette oscillation de l'institution scolaire qui résulte de la négociation entre les discours et les pratiques.
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Contient : « Réflexions sur la Grammaire chinoise de M. Fourmont. 1744 » ; Copies et extraits de la correspondance du P. Parennin, jésuite, et de M. Dortous de Mairan, et de lettres des PP. Du Halde, Gaubil, etc. (1728-1741), suivies d'extraits du Mercure suisse, de 1734 (fol. 216), et des Philosophical Transactions, de 1730 (fol. 248), sur la littérature, l'histoire et les coutumes des Chinois. — Cf. C. Sommervogel, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus (1895), t. VI, col. 285 et suiv
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La ligne directrice de notre recherche est de questionner l'évidence d'une distinction disciplinaire entre la sociologie et l'histoire. Vue l'étendue du sujet, nous avons adopté une posture exploratoire en suivant deux pistes. La première consiste à interroger un critère de distinction courant et selon lequel la sociologie serait davantage explicative alors que l'histoire serait essentiellement descriptive. À la lumière d'une mise en débat des positions de Durkheim et Weber pour la sociologie et de celles de l'histoire traditionnelle et des Annales pour l'histoire, nous avons noté une tendance à la diversité des conceptions disciplinaires qui semblent confirmée par certains travaux de recherche des auteurs discutés. Constatant un décalage entre les discours de définition disciplinaire et les recherches à proprement parler, la seconde piste d'exploration s'attarde à l'analyse des disciplines à l'oeuvre. À travers une sélection de trois études d'histoire et trois études de sociologie, nous avons cherché à identifier ce qui pourrait être considéré comme des fondements d'une distinction disciplinaire. Loin de fournir une ligne de démarcation claire, les oeuvres analysées semblent plutôt indiquer que l'histoire et la sociologie participent à une pratique analytique commune guidée par un processus d'interrogation complexe. Nous avançons que l'analyse des distinctions disciplinaires devrait se poursuivre par la recherche de postures interrogatives propres à chacune de l'histoire et de la sociologie.