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Resumo:
La pierre et l'image. Etude monographique de l'église de Saint-Chef en Dauphiné: L'ancienne abbatiale de Saint-Chef-en-Dauphiné est située dans l'Isère, à 10 km de Bourgoin-Jallieu et à 2 km de l'ancienne voie romaine qui joignait Vienne à Aoste par le col du Petit-Saint-Bernard. L'abbaye dépendait, dès sa fondation, des archevêques de Vienne, dont la cité se trouvait à 70 km plus à l'ouest. Selon le récit de l'archevêque Adon de Vienne, écrit à la fin du IXe siècle, l'abbaye de Saint-Chef aurait été fondée au cours du VIe siècle par saint Theudère sur un territoire appartenant à sa famille, le Val Rupien. D'abord dédié à la Vierge le monastère est placé, dès l'époque carolingienne, sous le double patronage de la Vierge et du saint fondateur, dont les reliques furent déposées dans l'église. Sans doute détruite et abandonnée lors des guerres bosonides qui provoquèrent la ruine de Vienne (882), l'abbaye est restaurée quelques années plus tard par des moines venus de Champagne : en 887 les moines de Montier-en-Der, fuyant leur abbaye menacée par les invasions normandes, trouvent refuge à Saint-Chef. Afin de promouvoir la reconstruction de l'abbaye, l'archevêque Barnoin, soutenu par Louis l'Aveugle, roi de Bourgogne, lui offrent des privilèges d'exemption et plusieurs donations. Signe de la renommée et de la prospérité dont bénéficiait alors le monastère, Hugues, héritier de Louis l'Aveugle, y reçoit son éducation. Vers 925 ou 926, alors que la Champagne est à. nouveau pacifiée, les moines de Montier-en-Der regagnent leur abbaye d'origine après avoir reconstruit, selon les sources, le « petit monastère de Saint-Chef ». L'abbaye dauphinoise n'est pas pour autant abandonnée et reste vraisemblablement en contact avec les moines champenois : en 928, Hugues de Provence fait des donations importantes d l'abbaye qui est alors formellement placée sous la juridiction de l'Eglise de Vienne. En 962, le Viennois est intégré au royaume de Bourgogne puis, en 1032, au domaine impérial. Construction de l'abbaye : Après le départ des moines de Montier-en-Der, l'église dauphinoise a vraisemblablement été reconstruite par saint Thibaud, archevêque de Vienne entre 970 et l'an mil. Ayant peut-être reçu son éducation dans l'abbaye dauphinoise, il est enterré dans l'église qui, selon certaines sources, associe dès lors son patronage à celui du saint fondateur. Elevée en petit appareil irrégulier, la nef actuelle de l'église de Saint-Chef pourrait appartenir à cette phase de construction de l'église. Fils du comte Hugues de Vienne qui possédait d'importants territoires autour de Saint-Chef, Thibaud était aussi lié aux comtes de Troyes et de Champagne : ce sont ces liens qui expliquent la présence répétée de l'archevêque en Champagne et dans la région de Montier-en-Der. Or, à la même époque, l'église champenoise est reconstruite par le célèbre Adson, abbé de 968 à 992. Des ressemblances entre cette construction et celle de Saint-Chef suggèrent la réalisation, au Xe siècle, de deux églises-soeurs. L'église préromane de Montier-en-Der possédait, à. l'ouest, un massif à double étage et l'est, des tours jumelles s'élevant au-dessus des deux chapelles latérales entourant l'abside. Ce plan présente plusieurs points de comparaison avec l'église actuelle de Saint-Chef : on constate en particulier une équivalence au niveau des dimensions (largeur-longueur des nefs et le diamètre de l'abside), un choix identique pour l'emplacement du choeur et des entrées secondaires : à l'extrémité ouest du bas-côté nord et à l'extrémité orientale du bas-côté sud. Ces analogies nous aident à. restituer le plan de Saint-Chef, tel qu'il pouvait apparaître du temps de Thibaud : la partie orientale de l'église, alors élevée en petit appareil irrégulier comme la nef actuelle, était sans doute dépourvue de transept ; à l'image de l'église champenoise, des tours jumelles pouvaient toutefois s'élever au-dessus des deux chapelles orientales. Si notre hypothèse est exacte, le parti architectural adopté à Saint-Chef comme à Montier¬en-Der correspond au plan des églises monastiques réformées au Xe siècle par les abbayes de Fleury et de Gorze (dès 934). Dans ce type d'églises que l'on rencontre essentiellement dans l'ancienne Lotharingie, mais aussi dans une région proche de Saint-Chef, en Savoie, les tours orientales possédaient, à l'étage, des tribunes qui donnaient sur le choeur. La forme caractéristique de ces églises est déterminée par l'observance de coutumes liturgiques communes aux abbayes réformées. Ainsi, la règle établie par la réforme indiquait la nécessité d'espaces surélevés situés à l'est et à l'ouest de l'église : ces espaces avaient pour fonction d'accueillir les choeurs des moines dont les chants alternaient avec ceux des moines réunis au niveau inférieur, devant le sanctuaire. Par la suite, sans doute en raison de nouvelles pratiques liturgiques, la partie orientale de l'église de Saint-Chef, reconstruite en moyen appareil régulier, est augmentée d'un transept à quatre chapelles latérales. Les deux tours, si elles existaient, sont détruites pour être reconstruites aux extrémités du transept, abritant des chapelles hautes qui donnaient sur les bras du transept et le choeur. La vision latérale entre les deux tribunes est alors favorisée par l'alignement des baies des tribunes et des arcades du transept. Grâce à ce système d'ouverture, les choeurs des moines se voyaient et s'entendaient parfaitement. Ce système de tribunes orientales apparaît dans certaines églises normandes du XIe siècle ou dans d'autres églises contemporaines qui semblent s'en inspirer, telles que la cathédrale du Puy ou l'abbatiale de Saint-Sever-sur-l'Adour. L'importance croissante des chants alternés dans les offices semble avoir favorisé l'émergence d'une telle architecture. L'étude du décor sculpté, et notamment des chapiteaux ornant les différentes parties de l'édifice, permet de dater les étapes de transformation de l'abbatiale. L'aménagement des chapelles orientales semble remonter à la première moitié du XIe siècle ; l'installation des piliers soutenant le transept et les deux tours de l'édifice est datable des années 1060-1080. Par la suite, sans doute du temps de Guillaume de la Tour-du-Pin, archevêque de Vienne entre 1165 et 1170, le transept et la croisée sont surélevés et voûtés et des fenêtres viennent ajourer le mur pignon oriental. Les indices de datation tardives, rassemblés au niveau supérieur du transept, ont été utilisés par les spécialistes de l'architecture, tels Raymond Oursel et Guy Barruol, pour dater l'ensemble de l'église du XIIe siècle. Pourtant, dans d'autres études, Otto Demus, Paul Deschamp et Marcel Thiboud dataient les peintures de Saint-Chef de la seconde moitié du XIe siècle, soit un demi-siècle au moins avant la datation proposée pour l'élévation architecturale. Cette contradiction apparente se trouve désormais résolue par la mise en évidence de phases distinctes de construction et de transformations de l'édifice. Les peintures : Le décor peint de l'abbatiale est conservé dans trois chapelles du transept : dans la chapelle Saint-Theudère, à l'extrémité sud du transept, dans la chapelle Saint-Clément, à son autre extrémité, et dans la chapelle haute s'élevant au-dessus de celle-ci. Selon une dédicace peinte derrière l'autel, cette chapelle est dédiée au Christ, aux archanges et à saint Georges martyr. L'analyse stylistique permet de dater les peintures du troisième ou du dernier quart du XIe siècle : leur réalisation semble donc succéder immédiatement à l'élévation du transept et des deux tours que l'on situe, on l'a vu, dans les années 1060-1080. Au cours de cette étude, on a aussi relevé la parenté des peintures avec des oeuvres normandes et espagnoles : ces ressemblances s'affirment par certaines caractéristiques de style, mais aussi par le traitement de l'espace. Par exemple, l'alignement des anges sur la voûte, ou des élus sur le mur ouest de la chapelle haute de Saint-Chef, rappellent certains Beatus du XIe siècle, tels que celui de Saint-Sever antérieur à 1072. Dans la chapelle haute, la hiérarchie céleste est distribuée par catégories autour du Christ, représenté au centre de la voûte ; cette disposition se retrouve à Saint-Michel d'Aiguilhe au Xe siècle, ainsi que dans le premier quart du XIIe siècle à Maderuelo en Catalogne et à Fenouilla en Roussillon. D'autres rapprochements avec des oeuvres ottoniennes et carolingiennes ont aussi été observés, ainsi qu'avec certaines enluminures d'Ingelard, moine à Saint-Germain des Prés entre 1030 et 1060. L'iconographie: Le sens de l'image avait donné lieu à quelques études ponctuelles. Cette thèse a permis, d'une part, la mise en évidence d'un unique programme iconographique auquel participent les peintures des trois chapelles de l'abbatiale et, d'autre part, la découverte des liens entre le choix iconographique de Saint-Chef et certaines sources littéraires. Ces rapports ont par exemple été relevés pour la figure de l'ange conduisant saint Jean à la Jérusalem céleste, sur le voûtain ouest de la chapelle haute. La figure très soignée de l'ange, portant les mêmes vêtements que le Christ peint au centre de la voûte, présente sur son auréole quelques traces sombres qui devaient à l'origine dessiner une croix : ce détail fait de l'ange une figure du Christ, figure qui apparaît dans certaines exégèses apocalyptiques telles que le Commentaire d'Ambroise Autpert au Ville siècle, celui d'Haymon d'Auxerre au IXe siècle ou, au début du XIIe siècle, de Rupert de Deutz. Pour Ambroise Autpert, l'ange guidant saint Jean est une image du Christ amenant l'Eglise terrestre à la Jérusalem céleste, à laquelle elle sera unie à la fin des temps. Les deux figures symboliquement unies par le geste du Christ empoignant la main de saint Jean est une image du corps mystique de Jésus, le corps étant l'Eglise et la tête, le Christ qui enseigne aux fidèles. L'iconographie des peintures de la chapelle haute est centrée autour de l'oeuvre de Rédemption et des moyens pour gagner le salut, la Jérusalem céleste étant le lieu de destination pour les élus. Au centre de la voûte, le Christ présente ses deux bras écartés, en signe d'accueil. Sur le livre ouvert qu'il tient entre les genoux, les mots pax vobis - ego sum renvoient aux paroles prononcées lors de son apparition aux disciples, après sa Résurrection et au terme de son oeuvre de Rédemption. A ses pieds, sur le voûtain oriental, la Vierge en orante, première médiatrice auprès de son Fils, intercède en faveur des humains. Grâce au sacrifice du Christ et à travers la médiation de la Vierge, les hommes peuvent accéder à la Jérusalem céleste : les élus sont ici représentés sur le dernier registre du mur ouest, directement sous la Jérusalem ; un cadre plus sombre y indique symboliquement l'accès à la cité céleste. A l'autre extrémité du voûtain, Adam et Eve sont figurés deux fois autour de l'arbre de la connaissance : chassés du paradis, ils s'éloignent de la cité ; mais une fois accomplie l'oeuvre de Rédemption, ils peuvent à nouveau s'acheminer vers elle. Les peintures de la chapelle inférieure participent elles aussi au projet iconographique de la Rédemption. Sur la voûte de la chapelle, les quatre fleuves paradisiaques entouraient à l'origine une colombe. Selon l'exégèse médiévale, ces fleuves représentent les quatre temps de l'histoire, les vertus ou les quatre évangiles, diffusés aux quatre coins de la terre. Selon une tradition littéraire et iconographique d'origine paléochrétienne, ce sont aussi les eaux paradisiaques qui viennent alimenter les fonts baptismaux : l'association de la colombe, figure du Saint-Esprit et des fleuves du paradis suggère la présence, au centre de la chapelle, des fonts baptismaux. L'image de la colombe se trouve, on l'a vu, dans le prolongement vertical du Christ ressuscité, représenté au centre de la voûte supérieure. Or, selon une tradition qui remonte à Philon et Ambroise de Milan, la source des quatre fleuves, de la Parole divine diffusée par les quatre Evangiles, c'est le Christ. Dans son traité sur le Saint-Esprit, l'évêque de Milan place à la source de l'Esprit saint l'enseignement du Verbe fait homme. Il ajoute que lorsqu'il s'était fait homme, le Saint-Esprit planait au-dessus de lui ; mais depuis la transfiguration de son humanité et sa Résurrection, le Fils de Dieu se tient au-dessus des hommes, à la source du Saint-Esprit : c'est la même logique verticale qui est traduite dans les peintures de Saint-Chef, le Christ ressuscité étant situé au-dessus du Saint-Esprit et des eaux paradisiaques, dans la chapelle haute. Si les grâces divines se diffusent de la source christique aux hommes selon un mouvement descendant, l'image suggère aussi la remontée vers Dieu : en plongeant dans les eaux du baptême, le fidèle initie un parcours qui le ramènera à la source, auprès du Christ. Or, cet ascension ne peut se faire qu'à travers la médiation de l'Eglise : dans la chapelle Saint-Clément, autour de la fenêtre nord, saint Pierre et Paul, princes de l'Eglise, reçoivent la Loi du Christ. Dans la chapelle supérieure, ici aussi autour de la fenêtre septentrionale, deux personnifications déversaient les eaux, sans doute contenues dans un vase, au-dessus d'un prêtre et d'un évêque peints dans les embrasures de la fenêtre : c'est ce dont témoigne une aquarelle du XIXe siècle. Ainsi baignés par l'eau vive de la doctrine, des vertus et des grâces issue de la source divine, les représentants de l'Eglise peuvent eux aussi devenir sources d'enseignement pour les hommes. Ils apparaissent, en tant que transmetteurs de la Parole divine, comme les médiateurs indispensables entre les fidèles et le Christ. C'est par les sacrements et par leur enseignement que les âmes peuvent remonter vers la source divine et jouir de la béatitude. Si l'espace nord est connoté de manière très positive puisqu'il est le lieu de la représentation théophanique et de la Rédemption, les peintures de la chapelle sud renvoient à un sens plus négatif. Sur l'intrados d'arc, des monstres marins sont répartis autour d'un masque barbu aux yeux écarquillés, dont les dents serrées laissent échapper des serpents : ce motif d'origine antique pourrait représenter la source des eaux infernales, dont le « verrou » sera rompu lors du Jugement dernier, à la fin des temps. La peinture située dans la conque absidale est d'ailleurs une allusion au Jugement. On y voit le Christ entouré de deux personnifications en attitude d'intercession, dont Misericordia : elle est, avec Pax, Justifia et Veritas, une des quatre vertus présentes lors du Jugement dernier. Sur le fond de l'absidiole apparaissent des couronnes : elles seront distribuées aux justes en signe de récompense et de vie éternelle. L'allusion au Jugement et à l'enfer est la vision qui s'offre au moine lorsqu'il gagnait l'église en franchissant la porte sud du transept. S'avançant vers le choeur où il rejoignait les stalles, le moine pouvait presque aussitôt, grâce au système ingénieux d'ouvertures que nous avons mentionné plus haut, contempler les peintures situées sur le plafond de la chapelle haute, soit le Christ en attitude d'accueil, les anges et peut-être la Jérusalem céleste ; de là jaillissaient les chants des moines. De façon symbolique, ils se rapprochaient ainsi de leurs modèles, les anges. Dans ce parcours symbolique qui le conduisait de la mer maléfique, représentée dans la chapelle Saint¬Theudère, à Dieu et aux anges, les moines pouvaient compter sur les prières des intercesseurs, de la Vierge, des anges et des saints, tous représentés dans la chapelle haute. A Saint-Chef, l'espace nord peut-être assimilé, pour plusieurs aspects, aux Westwerke carolingiens ou aux galilées clunisiennes. Les massifs occidentaux étaient en effet le lieu de commémoration de l'histoire du salut : sites Westwerke étaient surtout le lieu de la liturgie pascale et abritaient les fonts baptismaux, les galilées clunisiennes étaient réservées à la liturgie des morts, les moines cherchant, par leurs prières, à gagner le salut des défunts. A l'entrée des galilées comme à Saint-Chef, l'image du Christ annonçait le face à face auquel les élus auront droit, à la fin des temps. Elevée au Xe siècle et vraisemblablement transformée dans les années 1060-1080, l'église de Saint-Chef reflète, par son évolution architecturale, celle des pratiques liturgiques ; son programme iconographique, qui unit trois espaces distincts de l'église, traduit d'une manière parfois originale les préoccupations et les aspirations d'une communauté monastique du XIe siècle. On soulignera toutefois que notre compréhension des peintures est limitée par la perte du décor qui, sans doute, ornait l'abside et d'autres parties de l'église ; la disparition de la crypte du choeur nuit aussi à l'appréhension de l'organisation liturgique sur cette partie de l'édifice. Seules des fouilles archéologiques ou la découverte de nouvelles peintures pourront peut-être, à l'avenir, enrichir l'état de nos connaissances.
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Transmission electron microscopy is a proven technique in the field of cell biology and a very useful tool in biomedical research. Innovation and improvements in equipment together with the introduction of new technology have allowed us to improve our knowledge of biological tissues, to visualizestructures better and both to identify and to locate molecules. Of all the types ofmicroscopy exploited to date, electron microscopy is the one with the mostadvantageous resolution limit and therefore it is a very efficient technique fordeciphering the cell architecture and relating it to function. This chapter aims toprovide an overview of the most important techniques that we can apply to abiological sample, tissue or cells, to observe it with an electron microscope, fromthe most conventional to the latest generation. Processes and concepts aredefined, and the advantages and disadvantages of each technique are assessedalong with the image and information that we can obtain by using each one ofthem.
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An understanding of human responses to hypoxia is important for the health of millions of people worldwide who visit, live, or work in the hypoxic environment encountered at high altitudes. In spite of dozens of studies over the last 100 years, the basic mechanisms controlling acclimatization to hypoxia remain largely unknown. The AltitudeOmics project aimed to bridge this gap. Our goals were 1) to describe a phenotype for successful acclimatization and assess its retention and 2) use these findings as a foundation for companion mechanistic studies. Our approach was to characterize acclimatization by measuring changes in arterial oxygenation and hemoglobin concentration [Hb], acute mountain sickness (AMS), cognitive function, and exercise performance in 21 subjects as they acclimatized to 5260 m over 16 days. We then focused on the retention of acclimatization by having subjects reascend to 5260 m after either 7 (n = 14) or 21 (n = 7) days at 1525 m. At 16 days at 5260 m we observed: 1) increases in arterial oxygenation and [Hb] (compared to acute hypoxia: PaO2 rose 9±4 mmHg to 45±4 while PaCO2 dropped a further 6±3 mmHg to 21±3, and [Hb] rose 1.8±0.7 g/dL to 16±2 g/dL; 2) no AMS; 3) improved cognitive function; and 4) improved exercise performance by 8±8% (all changes p<0.01). Upon reascent, we observed retention of arterial oxygenation but not [Hb], protection from AMS, retention of exercise performance, less retention of cognitive function; and noted that some of these effects lasted for 21 days. Taken together, these findings reveal new information about retention of acclimatization, and can be used as a physiological foundation to explore the molecular mechanisms of acclimatization and its retention.
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Remote sensing image processing is nowadays a mature research area. The techniques developed in the field allow many real-life applications with great societal value. For instance, urban monitoring, fire detection or flood prediction can have a great impact on economical and environmental issues. To attain such objectives, the remote sensing community has turned into a multidisciplinary field of science that embraces physics, signal theory, computer science, electronics, and communications. From a machine learning and signal/image processing point of view, all the applications are tackled under specific formalisms, such as classification and clustering, regression and function approximation, image coding, restoration and enhancement, source unmixing, data fusion or feature selection and extraction. This paper serves as a survey of methods and applications, and reviews the last methodological advances in remote sensing image processing.
Ecological momentary assessment to evaluate cognitive-behavioral treatment for binge eating disorder
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AIMS: A large interindividual variability in plasma concentrations has been reported in patients treated with donepezil, the most frequently prescribed antidementia drug. We aimed to evaluate clinical and genetic factors influencing donepezil disposition in a patient population recruited from a naturalistic setting. METHODS: A population pharmacokinetic study was performed including data from 129 older patients treated with donepezil. The patients were genotyped for common polymorphisms in the metabolic enzymes CYP2D6 and CYP3A, in the electron transferring protein POR and the nuclear factor NR1I2 involved in CYP activity and expression, and in the drug transporter ABCB1. RESULTS: The average donepezil clearance was 7.3 l h(-1) with a 30% interindividual variability. Gender markedly influenced donepezil clearance (P < 0.01). Functional alleles of CYP2D6 were identified as unique significant genetic covariate for donepezil clearance (P < 0.01), with poor metabolizers and ultrarapid metabolizers demonstrating, respectively, a 32% slower and a 67% faster donepezil elimination compared with extensive metabolizers. CONCLUSION: The pharmacokinetic parameters of donepezil were well described by the developed population model. Functional alleles of CYP2D6 significantly contributed to the variability in donepezil disposition in the patient population and should be further investigated in the context of individual dose optimization to improve clinical outcome and tolerability of the treatment.
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BACKGROUND AND PURPOSE: Patients with symptoms of semicircular canal dehiscence often undergo both CT and MR imaging. We assessed whether FIESTA can replace temporal bone CT in evaluating patients for SC dehiscence. MATERIALS AND METHODS: We retrospectively reviewed 112 consecutive patients (224 ears) with vestibulocochlear symptoms who underwent concurrent MR imaging and CT of the temporal bones between 2007 and 2009. MR imaging protocol included a FIESTA sequence covering the temporal bone (axial 0.8-mm section thickness, 0.4-mm spacing, coronal/oblique reformations; 41 patients at 1.5T, 71 patients at 3T). CT was performed on a 64-row multidetector row scanner (0.625-mm axial acquisition, with coronal/oblique reformations). Both ears of each patient were evaluated for dehiscence of the superior and posterior semicircular canals in consensual fashion by 2 neuroradiologists. Analysis of the FIESTA sequence and reformations was performed first for the MR imaging evaluation. CT evaluation was performed at least 2 weeks after the MR imaging review, resulting in a blinded comparison of CT with MR imaging. CT was used as the reference standard to evaluate the MR imaging results. RESULTS: For SSC dehiscence, MR imaging sensitivity was 100%, specificity was 96.5%, positive predictive value was 61.1%, and negative predictive value was 100% in comparison with CT. For PSC dehiscence, MR imaging sensitivity was 100%, specificity was 99.1%, positive predictive value was 33.3%, and negative predictive value was 100% in comparison with CT. CONCLUSIONS: MR imaging, with a sensitivity and negative predictive value of 100%, conclusively excludes SSC or PSC dehiscence. Negative findings on MR imaging preclude the need for CT to detect SC dehiscence. Only patients with positive findings on MR imaging should undergo CT evaluation.
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To evaluate the sensitivity of postmortem computed tomography (PMCT) in rib fracture detection validated against autopsy. Fifty-one forensic cases underwent a postmortem CT prior to forensic autopsy. Two image readers (radiologist and forensic pathologist) assessed high resolution CT data sets for rib fractures. Correct recognition rates (CRR), sensitivity and specificity values were calculated over all observations as well as individually for every rib and region. Additionally, for partial rib fractures the sensitivity of autopsy was calculated vice versa. 3876 entries in each study protocol (autopsy, PMCT radiologist and PMCT forensic pathologist) were investigated. A total of 690 fractures (autopsy), 491 (PMCT and radiologist) and 559 (PMCT and forensic pathologist) were detected. The CRR was 0.85. Sensitivity and specificity of PMCT for rib fracture detection were 0.63 (0.58 radiologist, 0.68 forensic pathologist) and 0.97 (both readers 0.97), respectively. Low CRR and sensitivity values were obtained for antero-lateral fractures. Partial rib fractures were better detected by PMCT. PMCT has a rather low sensitivity for rib fracture detection when validated against autopsy and indicates that clinical CT may also demonstrate a reasonable number of false negatives. Partial rib fractures often remain undetected at autopsy.
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We evaluate the performance of different optimization techniques developed in the context of optical flow computation with different variational models. In particular, based on truncated Newton methods (TN) that have been an effective approach for large-scale unconstrained optimization, we de- velop the use of efficient multilevel schemes for computing the optical flow. More precisely, we evaluate the performance of a standard unidirectional mul- tilevel algorithm - called multiresolution optimization (MR/OPT), to a bidrec- tional multilevel algorithm - called full multigrid optimization (FMG/OPT). The FMG/OPT algorithm treats the coarse grid correction as an optimiza- tion search direction and eventually scales it using a line search. Experimental results on different image sequences using four models of optical flow com- putation show that the FMG/OPT algorithm outperforms both the TN and MR/OPT algorithms in terms of the computational work and the quality of the optical flow estimation.
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Senate File 2355 Sec. 19 (Iowa Code §328.13) created a commercial air service retention and expansion committee within the aviation office of the department of transportation. The membership of the committee consisted of the director or the director’s designee; the managers of each airport in Iowa with commercial air service; two members of the senate, one appointed by the majority leader of the senate and one appointed by the minority leader of the senate; and two members of the house of representatives, one appointed by the speaker of the house and one appointed by the minority leader of the house. The committee was to develop a plan by December 31, 2014 for the retention and expansion of passenger air service in Iowa. The committee is to meet as the committee deems necessary to assess progress in implementing the plan and, if necessary, to update the plan.
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Antiresorptive agents such as bisphosphonates induce a rapid increase of BMD during the 1st year of treatment and a partial maintenance of bone architecture. Trabecular Bone Score (TBS), a new grey-level texture measurement that can be extracted from the DXA image, correlates with 3D parameters of bone micro-architecture. Aim: To evaluate the longitudinal effect of antiresorptive agents on spine BMD and on site-matched spine microarchitecture as assessed by TBS. Methods: From the BMD database for Province of Manitoba, Canada, we selected women age >50 with paired baseline and follow up spine DXA examinations who had not received any prior HRT or other antiresorptive drug.Women were divided in two subgroups: (1) those not receiving any HRT or antiresorptive drug during follow up (=non-users) and (2) those receiving non-HRT antiresorptive drug during follow up (=users) with high adherence (medication possession ratio >75%) from a provincial pharmacy database system. Lumbar spine TBS was derived by the Bone Disease Unit, University of Lausanne, for each spine DXA examination using anonymized files (blinded from clinical parameters and outcomes). Effects of antiresorptive treatment for users and non-users on TBS and BMD at baseline and during mean 3.7 years follow-up were compared. Results were expressed % change per year. Results: 1150 non-users and 534 users met the inclusion criteria. At baseline, users and non-users had a mean age and BMI of [62.2±7.9 vs 66.1±8.0 years] and [26.3±4.7 vs 24.7±4.0 kg/m²] respectively. Antiresorptive drugs received by users were bisphosphonates (86%), raloxifene (10%) and calcitonin (4%). Significant differences in BMD change and TBS change were seen between users and nonusers during follow-up (p<0.0001). Significant decreases in mean BMD and TBS (−0.36± 0.05% per year; −0.31±0.06% per year) were seen for non-users compared with baseline (p<0.001). A significant increase in mean BMD was seen for users compared with baseline (+1.86±0.0% per year, p<0.0018). TBS of users also increased compared with baseline (+0.20±0.08% per year, p<0.001), but more slowly than BMD. Conclusion: We observed a significant increase in spine BMD and a positive maintenance of bone micro-architecture from TBS with antiresorptive treatment, whereas the treatment naïve group lost both density and micro-architecture. TBS seems to be responsive to treatment and could be suitable for monitoring micro-architecture. This article is part of a Special Issue entitled ECTS 2011. Disclosure of interest: M.-A. Krieg: None declared, A. Goertzen: None declared, W. Leslie: None declared, D. Hans Consulting fees from Medimaps.
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PURPOSE: To evaluate the technical quality and the diagnostic performance of a protocol with use of low volumes of contrast medium (25 mL) at 64-detector spiral computed tomography (CT) in the diagnosis and management of adult, nontraumatic subarachnoid hemorrhage (SAH). MATERIALS AND METHODS: This study was performed outside the United States and was approved by the institutional review board. Intracranial CT angiography was performed in 73 consecutive patients with nontraumatic SAH diagnosed at nonenhanced CT. Image quality was evaluated by two observers using two criteria: degree of arterial enhancement and venous contamination. The two independent readers evaluated diagnostic performance (lesion detection and correct therapeutic decision-making process) by using rotational angiographic findings as the standard of reference. Sensitivity, specificity, and positive and negative predictive values were calculated for patients who underwent CT angiography and three-dimensional rotational angiography. The intraclass correlation coefficient was calculated to assess interobserver concordance concerning aneurysm measurements and therapeutic management. RESULTS: All aneurysms were detected, either ruptured or unruptured. Arterial opacification was excellent in 62 cases (85%), and venous contamination was absent or minor in 61 cases (84%). In 95% of cases, CT angiographic findings allowed optimal therapeutic management. The intraclass correlation coefficient ranged between 0.93 and 0.95, indicating excellent interobserver agreement. CONCLUSION: With only 25 mL of iodinated contrast medium focused on the arterial phase, 64-detector CT angiography allowed satisfactory diagnostic and therapeutic management of nontraumatic SAH.