998 resultados para approche groupale
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Les dcisions de gestion des eaux souterraines doivent souvent tre justiffes par des modles quantitatifs d'aquifres qui tiennent compte de l'htrognit des proprits hydrauliques. Les aquifres fracturs sont parmi les plus htrognes et trs difficiles tudier. Dans ceux-ci, les fractures connectes, d'ouverture millimtrique, peuvent agir comme conducteurs hydrauliques et donc crer des coulements trs localiss. Le manque gnral d'informations sur la distribution spatiale des fractures limite la possibilit de construire des modles quantitatifs de flux et de transport. Les donnes qui conditionnent les modles sont gnralement spatialement limites, bruites et elles ne reprsentent que des mesures indirectes de proprits physiques. Ces limitations aux donnes peuvent tre en partie surmontes en combinant diffrents types de donnes, telles que les donnes hydrologiques et de radar pntration de sol plus commun ment appel goradar. L'utilisation du goradar en forage est un outil prometteur pour identiffer les fractures individuelles jusqu' quelques dizaines de mtres dans la formation. Dans cette thse, je dveloppe des approches pour combiner le goradar avec les donnes hydrologiques affn d'amliorer la caractrisation des aquifres fracturs. Des investigations hydrologiques intensives ont dj t ralises partir de trois forage adjacents dans un aquifre cristallin en Bretagne (France). Nanmoins, la dimension des fractures et la gomtrie 3-D des fractures conductives restaient mal connue. Affn d'amliorer la caractrisation du rseau de fractures je propose dans un premier temps un traitement goradar avanc qui permet l'imagerie des fractures individuellement. Les rsultats montrent que les fractures permables prcdemment identiffes dans les forages peuvent tre caractrises gomtriquement loin du forage et que les fractures qui ne croisent pas les forages peuvent aussi tre identiffes. Les rsultats d'une deuxime tude montrent que les donnes goradar peuvent suivre le transport d'un traceur salin. Ainsi, les fractures qui font partie du rseau conductif et connect qui dominent l'coulement et le transport local sont identiffes. C'est la premire fois que le transport d'un traceur salin a pu tre imag sur une dizaines de mtres dans des fractures individuelles. Une troisime tude conffrme ces rsultats par des expriences rptes et des essais de traage supplmentaires dans diffrentes parties du rseau local. En outre, la combinaison des donnes de surveillance hydrologique et goradar fournit la preuve que les variations temporelles d'amplitude des signaux goradar peuvent nous informer sur les changements relatifs de concentrations de traceurs dans la formation. Par consquent, les donnes goradar et hydrologiques sont complmentaires. Je propose ensuite une approche d'inversion stochastique pour gnrer des modles 3-D de fractures discrtes qui sont conditionns toutes les donnes disponibles en respectant leurs incertitudes. La gnration stochastique des modles conditionns par goradar est capable de reproduire les connexions hydrauliques observes et leur contribution aux coulements. L'ensemble des modles conditionns fournit des estimations quantitatives des dimensions et de l'organisation spatiale des fractures hydrauliquement importantes. Cette thse montre clairement que l'imagerie goradar est un outil utile pour caractriser les fractures. La combinaison de mesures goradar avec des donnes hydrologiques permet de conditionner avec succs le rseau de fractures et de fournir des modles quantitatifs. Les approches prsentes peuvent tre appliques dans d'autres types de formations rocheuses fractures o la roche est lectriquement rsistive.
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The activation of the specific immune response against tumor cells is based on the recognition by the CD8+ Cytotoxic Τ Lymphocytes (CTL), of antigenic peptides (p) presented at the surface of the cell by the class I major histocompatibility complex (MHC). The ability of the so-called T-Cell Receptors (TCR) to discriminate between self and non-self peptides constitutes the most important specific control mechanism against infected cells. The TCR/pMHC interaction has been the subject of much attention in cancer therapy since the design of the adoptive transfer approach, in which Τ lymphocytes presenting an interesting response against tumor cells are extracted from the patient, expanded in vitro, and reinfused after immunodepletion, possibly leading to cancer regression. In the last decade, major progress has been achieved by the introduction of engineered lypmhocytes. In the meantime, the understanding of the molecular aspects of the TCRpMHC interaction has become essential to guide in vitro and in vivo studies. In 1996, the determination of the first structure of a TCRpMHC complex by X-ray crystallography revealed the molecular basis of the interaction. Since then, molecular modeling techniques have taken advantage of crystal structures to study the conformational space of the complex, and understand the specificity of the recognition of the pMHC by the TCR. In the meantime, experimental techniques used to determine the sequences of TCR that bind to a pMHC complex have been used intensively, leading to the collection of large repertoires of TCR sequences that are specific for a given pMHC. There is a growing need for computational approaches capable of predicting the molecular interactions that occur upon TCR/pMHC binding without relying on the time consuming resolution of a crystal structure. This work presents new approaches to analyze the molecular principles that govern the recognition of the pMHC by the TCR and the subsequent activation of the T-cell. We first introduce TCRep 3D, a new method to model and study the structural properties of TCR repertoires, based on homology and ab initio modeling. We discuss the methodology in details, and demonstrate that it outperforms state of the art modeling methods in predicting relevant TCR conformations. Two successful applications of TCRep 3D that supported experimental studies on TCR repertoires are presented. Second, we present a rigid body study of TCRpMHC complexes that gives a fair insight on the TCR approach towards pMHC. We show that the binding mode of the TCR is correctly described by long-distance interactions. Finally, the last section is dedicated to a detailed analysis of an experimental hydrogen exchange study, which suggests that some regions of the constant domain of the TCR are subject to conformational changes upon binding to the pMHC. We propose a hypothesis of the structural signaling of TCR molecules leading to the activation of the T-cell. It is based on the analysis of correlated motions in the TCRpMHC structure. - L'activation de la rponse immunitaire spcifique dirige contre les cellules tumorales est base sur la reconnaissance par les Lymphocytes Τ Cytotoxiques (CTL), d'un peptide antignique (p) prsent la suface de la cellule par le complexe majeur d'histocompatibilit de classe I (MHC). La capacit des rcepteurs des lymphocytes (TCR) distinguer les peptides endognes des peptides trangers constitue le mcanisme de contrle le plus important dirig contre les cellules infectes. L'interaction entre le TCR et le pMHC est le sujet de beaucoup d'attention dans la thrapie du cancer, depuis la conception de la mthode de transfer adoptif: les lymphocytes capables d'une rponse importante contre les cellules tumorales sont extraits du patient, amplifis in vitro, et rintroduits aprs immunosuppression. Il peut en rsulter une rgression du cancer. Ces dix dernires annes, d'importants progrs ont t raliss grce l'introduction de lymphocytes modifis par gnie gntique. En parallle, la comprhension du TCRpMHC au niveau molculaire est donc devenue essentielle pour soutenir les tudes in vitro et in vivo. En 1996, l'obtention de la premire structure du complexe TCRpMHC l'aide de la cristallographie par rayons X a rvl les bases molculaires de l'interaction. Depuis lors, les techniques de modlisation molculaire ont exploit les structures exprimentales pour comprendre la spcificit de la reconnaissance du pMHC par le TCR. Dans le mme temps, de nouvelles techniques exprimentales permettant de dterminer la squence de TCR spcifiques envers un pMHC donn, ont t largement exploites. Ainsi, d'importants rpertoires de TCR sont devenus disponibles, et il est plus que jamais ncessaire de dvelopper des approches informatiques capables de prdire les interactions molculaires qui ont lieu lors de la liaison du TCR au pMHC, et ce sans dpendre systmatiquement de la rsolution d'une structure cristalline. Ce mmoire prsente une nouvelle approche pour analyser les principes molculaires rgissant la reconnaissance du pMHC par le TCR, et l'activation du lymphocyte qui en rsulte. Dans un premier temps, nous prsentons TCRep 3D, une nouvelle mthode base sur les modlisations par homologie et ab initio, pour l'tude de proprits structurales des rpertoires de TCR. Le procd est discut en dtails et compar des approches standard. Nous dmontrons ainsi que TCRep 3D est le plus performant pour prdire des conformations pertinentes du TCR. Deux applications des tudes exprimentales des rpertoires TCR sont ensuite prsentes. Dans la seconde partie de ce travail nous prsentons une tude de complexes TCRpMHC qui donne un aperu intressant du mcanisme d'approche du pMHC par le TCR. Finalement, la dernire section se concentre sur l'analyse dtaille d'une tude exprimentale base sur les changes deuterium/hydrogne, dont les rsultats rvlent que certaines rgions cls du domaine constant du TCR sont sujettes un changement conformationnel lors de la liaison au pMHC. Nous proposons une hypothse pour la signalisation structurelle des TCR, menant l'activation du lymphocyte. Celle-ci est base sur l'analyse des mouvements corrls observs dans la structure du TCRpMHC.
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Le prsent travail avait comme objectif principal lintgration des stratgies dadaptation au Changement Climatique dans le Plans Municipaux. Les principales activits conomiques de S. Domingos sont lagriculture, llevage et la pche toutes fortement menaces par le changement climatique. Pour conduire cette tude, nous avons dabord men une enqute auprs des principaux auteurs de dveloppement local, savoir les agriculteurs, les leveurs et les pcheurs et, aux des services techniques dans la municipalit, puis dpouiller les informations recueillies. Le dpouillement a t assur grce aux logiciels SPSS et CRiSTAL. De lanalyse de la vulnrabilit des populations locales, nous avons conclut que la municipalit est trs vulnrable aux effets nfastes du changement climatique. Il ressort une ncessit urgente dy promouvoir ladaptation au changement climatique. Un ensemble de mesures dadaptation considres prioritaires a t propos, afin quelles soient intgres dans le PDM, en vue dune amlioration de la productivit des systmes agro-sylvopastoraux et halieutiques, dans la municipalit de So Domingos. Le PMACC propos, en tant quoutil de planification et de gestion intgre, naturellement, privilgie une approche intersectorielle et intgre; il pourra donc apporter un plus dans les actions dadaptation au changement climatique dans la rgion
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Nesta dissertao procura-se analisar a problemtica da Centralizao versus Descentralizao na Governao do Sistema Educativo de Cabo Verde: lgicas em anlise no perodo compreendido entre (1975 a 2006). Constata-se que Cabo Verde, depois de se tornar um pas soberano e independente, assistiu a momentos de grande concentrao e de grande centralizao na administrao do Sistema Educativo. Ao longo deste perodo assistiuse tambm a momentos de desconcentrao e de ideias de descentralizao que culminaram com a abertura do sistema poltico pluripartidrio. Essa abertura abriu a possibilidade de uma nova dinmica de transformao nos deferentes sectores da administrao do sistema educacional. As mudanas polticas verificadas no pas, permite-nos conhecer e desocultar as razes, as lgicas e as racionalidades que presidem a manuteno de um sistema centralizado de governao do Sistema Educativo, apesar da presena de foras polticas com diversidades ideolgicas. Uma vez conhecido o historial da organizao, administrao e gesto do Sistema Educativo Cabo-verdiano, a partir de uma retrospectiva histrica, debrumo-nos sobre as principais teorias que esto na base das perspectivas da centralizao e descentralizao, e seus conceitos associados enquanto modelo de anlise terica, para tentar perceber este aparente paradoxo. Na parte emprica, a metodologia utilizada apoia-se na abordagem qualitativa de investigao, na qual utilizmos a entrevista, a anlise documental e conversas informais, que nos permitiram confirmar ou infirmar a problemtica inicialmente formulada. Os dados obtidos dez entrevistados, nomeadamente os responsveis da poltica educativa, os administradores do sistema, e os directores dos estabelecimentos de ensino pblico, levam-nos a tirar vrias concluses sobre um Sistema Educativo centralizado, com uma relativa margem de autonomia. Apesar de encontrarem algumas vantagens no modelo centralizado, a maioria dos entrevistados sublinha a relevncia da opo por um modelo descentralizado de governao do Sistema Educativo.
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Cet article s'inscrit dans la ligne de prcdents travaux visant rapprocher l'entrepreneur schumptrien et le surhumain nietzschen. Les deux partagent une crativit pouvant s'interprter comme l'extriorisation d'un surcrot de force qui, dans l'optique nietzschenne, s'assimile la source extra-morale de l'accrois- sement de la vie. Reste savoir si le cadre dans lequel ils voluent est le mme. Au-del d'une approche historique du cycle de la conjoncture, notre hypothse est que l'approche philosophique d'un cycle du devenir s'avre tre fconde pour une interprtation enrichie du cycle de la conjoncture, compltant et prolongeant ainsi notre interprtation du surhumain et de l'entrepreneur. Abstract: This article is in line with previous works aiming to analyse together Schumpeter's entrepreneur and Nietzsche's superhuman. Both share a creativity that can be interpreted as the externalization of an extra force. The latter, through Nietzsche's perspective, is very close to the extra-moral source of the increase of life. But what we have not analysed yet, is the context in which each of
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L'anisocorie est une anomalie pupillaire frquemment rencontre en pratique clinique. Elle peut tre physiologique, s'inscrire dans le cadre d'une atteinte oculaire, d'une paralysie pharmacologique, ou encore dans le cadre d'une maladie neurologique. Le but de cet article est de fournir au lecteur une approche systmatique de ce problme qui lui permettra de dterminer dans la majorit des cas le mcanisme aboutissant cette anisocorie.
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Bas sur une critique du systme traditionnel de prise en charge des patient-e-s dans les hpitaux psychiatriques, la communaut thrapeutique est un modle novateur labor en Grande-Bretagne durant la Seconde Guerre mondiale et dans lequel l'ensemble des rapports interpersonnels l'oeuvre au sein de l'institution sont perus comme ayant un fort impact sur l'tat des malades. Aussi, l'un des instruments privilgis de la communaut thrapeutique rside dans un systme de runions rgulires entre soignant-e-s et soign-e-s, mais aussi entre professionnel-le-s, au cours desquels petits et grands problmes doivent tre dbattus et rsolus collectivement. La constitution de cette approche comme un courant part entire et sa diffusion au sein de la psychiatrie occidentale au cours de la seconde moiti du 20me sicle est retrace dans cet article en oprant une distinction entre quatre tapes : gense, constitution du courant, diffusion en Europe continentale, appropriation et critique au sein du mouvement antipsychiatrique, institutionnalisation et dclin.
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Executive SummaryIn Nepal, landslides are one of the major natural hazards after epidemics, killing over 100 persons per year. However, this figure is an underreported reflection of the actual impact that landslides have on livelihoods and food security in rural Nepal. With predictions of more intense rainfall patterns, landslide occurrence in the Himalayas is likely to increase and continue to be one of the major impediments to development. Due to the remoteness of many localities and lack of resources, responsibilities for disaster preparedness and response in mountain areas usually lie with the communities themselves. Everyday life is full of risk in mountains of Nepal. This is why mountain populations, as well as other populations living in harsh conditions have developed a number of coping strategies for dealing with adverse situations. Perhaps due to the dispersed and remote nature of landslides in Nepal, there have been few studies on vulnerability, coping- and mitigation strategies of landslide affected populations. There are also few recommendations available to guide authorities and populations how to reduce losses due to landslides in Nepal, and even less so, how to operationalize resilience and vulnerability.Many policy makers, international donors, NGOs and national authorities are currently asking what investments are needed to increase the so-called 'resilience' of mountain populations to deal with climate risks. However, mountain populations are already quite resilient to seasonal fluctuations, temperature variations, rainfall patterns and market prices. In spite of their resilience, they continue to live in places at risk due to high vulnerability caused by structural inequalities: access to land, resources, markets, education. This interdisciplinary thesis examines the concept of resilience by questioning its usefulness and validity as the current goal of international development and disaster risk reduction policies, its conceptual limitations and its possible scope of action. The goal of this study is two-fold: to better define and distinguish factors and relationships between resilience, vulnerability, capacities and risk; and to test and improve a participatory methodology for evaluating landslide risk that can serve as a guidance tool for improving community-based disaster risk reduction. The objective is to develop a simple methodology that can be used by NGOs, local authorities and communities to reduce losses from landslides.Through its six case studies in Central-Eastern Nepal, this study explores the relation between resilience, vulnerability and landslide risk based on interdisciplinary methods, including geological assessments of landslides, semi-structured interviews, focus groups and participatory risk mapping. For comparison, the study sites were chosen in Tehrathum, Sunsari and Dolakha Districts of Central/Eastern Nepal, to reflect a variety of landslide types, from chronic to acute, and a variety of communities, from very marginalized to very high status. The study uses the Sustainable Livelihoods Approach as its conceptual basis, which is based on the notion that access and rights to resources (natural, human/institutional, economic, environmental, physical) are the basis for coping with adversity, such as landslides. The study is also intended as a contribution to the growing literature and practices on Community Based Disaster Risk Reduction specifically adapted to landslide- prone areas.In addition to the six case studies, results include an indicator based methodology for assessing and measuring vulnerability and resilience, a composite risk assessment methodology, a typology of coping strategies and risk perceptions and a thorough analysis of the relation between risk, vulnerability and resilience. The methodology forassessing vulnerability, resilience and risk is relatively cost-effective and replicable in a low-data environment. Perhaps the major finding is that resilience is a process that defines a community's (or system's) capacity to rebound following adversity but it does not necessarily reduce vulnerability or risk, which requires addressing more structural issues related to poverty. Therefore, conclusions include a critical view of resilience as a main goal of international development and disaster risk reduction policies. It is a useful concept in the context of recovery after a disaster but it needs to be addressed in parallel with vulnerability and risk.This research was funded by an interdisciplinary grant (#26083591) from the Swiss National Science Foundation for the period 2009-2011 and a seed grant from the Faculty of Geosciences and Environment at the University of Lausanne in 2008.Rsum en franaisAu Npal, les glissements de terrain sont un des alas les plus dvastateurs aprs les pidmies, causant 100 morts par an. Pourtant, ce chiffre est une sous-estimation de l'impact rel de l'effet des glissements sur les moyens de subsistance et la scurit alimentaire au Npal. Avec des prvisions de pluies plus intenses, l'occurrence des glissements dans les Himalayas augmente et prsente un obstacle au dveloppement. Du fait de l'loignement et du manque de ressources dans les montagnes au Npal, la responsabilit de la prparation et la rponse aux catastrophes se trouve chez les communauts elles-mmes. Le risque fait partie de la vie quotidienne dans les montagnes du Npal. C'est pourquoi les populations montagnardes, comme d'autres populations vivant dans des milieux contraignants, ont dvelopp des stratgies pour faire face aux situations dfavorables. Peu d'tudes existent sur la vulnrabilit, ceci tant probablement d l'loignement et pourtant, les stratgies d'adaptation et de mitigation des populations touches par des glissements au Npal existent.Beaucoup de dcideurs politiques, bailleurs de fonds, ONG et autorits nationales se demandent quels investissements sont ncessaires afin d'augmenter la 'resilience' des populations de montagne pour faire face aux changements climatiques. Pourtant, ces populations sont dj rsilientes aux fluctuations des saisons, des variations de temprature, des pluies et des prix des marchs. En dpit de leur rsilience, ils continuent de vivre dans des endroits fort risque cause des vulnrabilits cres par les ingalits structurelles : l'accs la terre, aux ressources, aux marchs et l'ducation. Cette thse interdisciplinaire examine le concept de la rsilience en mettant en cause son utilit et sa validit en tant que but actuel des politiques internationales de dveloppement et de rduction des risques, ainsi que ses limitations conceptuelles et ses possibles champs d'action. Le but de cette tude est double : mieux dfinir et distinguer les facteurs et relations entre la rsilience, la vulnrabilit, les capacits et le risque ; Et tester et amliorer une mthode participative pour valuer le risque des glissements qui peut servir en tant qu'outil indicatif pour amliorer la rduction des risques des communauts. Le but est de dvelopper une mthodologie simple qui peut tre utilise par des ONG, autorits locales et communauts pour rduire les pertes dues aux glissements.A travers les tudes de cas au centre-est du Npal, cette tude explore le rapport entre la rsilience, la vulnrabilit et les glissements base sur des mthodes interdisciplinaires ; Y sont inclus des valuations gologiques des glissements, des entretiens semi-dirigs, des discussions de groupes et des cartes de risques participatives. Pour la comparaison, les zones d'tudes ont t slectionnes dans les districts de Tehrathum, Sunsari et Dolakha dans le centre-est du Npal, afin de reflter diffrents types de glissements, de chroniques urgents, ainsi que diffrentes communauts, variant de trs marginalises trs haut statut. Pour son cadre conceptuel, cette tude s'appuie sur l'approche de moyens de subsistance durable, qui est base sur les notions d'accs et de droit aux ressources (naturelles, humaines/institutionnelles, conomiques, environnementales, physiques) et qui sont le minimum pour faire face des situations difficiles, comme des glissements. Cette tude se veut aussi une contribution la littrature et aux pratiques en croissantes sur la rduction des risques communautaires, spcifiquement adaptes aux zones affectes par des glissements.En plus des six tudes de cas, les rsultats incluent une mthodologie base sur des indicateurs pour valuer et mesurer la vulnrabilit et la rsilience, une mthodologie sur le risque compos, une typologie de stratgies d'adaptation et perceptions des risques ainsi qu'une analyse fondamentale de la relation entre risque, vulnrabilit et rsilience. Les mthodologies pour l'valuation de la vulnrabilit, de la rsilience et du risque sont relativement peu coteuses et reproductibles dans des endroits avec peu de donnes disponibles. Le rsultat probablement le plus pertinent est que la rsilience est un processus qui dfinit la capacit d'une communaut (ou d'un systme) rebondir suite une situation dfavorable, mais qui ne rduit pas forcement la vulnrabilit ou le risque, et qui requiert une approche plus fondamentale s'adressant aux questions de pauvret. Les conclusions incluent une vue critique de la rsilience comme but principal des politiques internationales de dveloppement et de rduction des risques. C'est un concept utile dans le contexte de la rcupration aprs une catastrophe mais il doit tre pris en compte au mme titre que la vulnrabilit et le risque.Cette recherche a t finance par un fonds interdisciplinaire (#26083591) du Fonds National Suisse pour la priode 2009-2011 et un fonds de prparation de recherches par la Facult des Gosciences et Environnement l'Universit de Lausanne en 2008.
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Depuis son indpendance en 1975, le Cap Vert est rsolument engag dans la lutte contre la dsertification et les effets de la scheresse. Plus de 32.000.000 arbres ont t plants au cours des vingt dernires annes pour protger le sol de l'rosion et reconstituer un espace forestier pratiquement ananti par cinq sicles d'occupation humaine. Des milliers de kilomtres de murettes et de banquettes, des milliers de digues de correction torrentielle et d'ouvrages hydrauliques ont t construits sur l'ensemble de l'archipel. Les amnagements anti-rosifs ont t mis en place sur plus de 43 % des terres occupes par les cultures pluviales, soit plus de 16.000 hectares. Cet immense effort dploy par les Capverdiens pour lutter contre la dgradation de leurs ressources naturelles et l'appauvrissement des populations qui en dpendent, tire ses motivations historiques des scheresses dsastreuses qui ont secou le pays au fil des annes, jusqu' celle de 1947 - 49 qui a provoqu des milliers de morts. Ce Programme d'Action National (PAN) s'inscrit dans la continuit de ces efforts. Il est le fruit d'une rflexion conjointe de l'ensemble des acteurs concerns par le problme de la dsertification. Il repose la fois sur le bilan des actions menes jusqu' ce jour par les diffrents intervenants, et sur une consultation massive, mene sur l'ensemble du pays, des populations touches par la dsertification et les effets de la scheresse. Il ne prtend pas innover dans le domaine des techniques de lutte, ni remettre en question le rle des diffrents acteurs engags dans cette lutte. Il vise simplement une meilleure coordination des efforts et une plus large participation de la population. Conscientes des problmes poss par l'interaction de l'homme et de l'environnement sur l'ensemble de la plante, les nations du monde se sont runies Rio de Janeiro au mois de juin 1992 lors de la Confrence Mondiale de LEnvironnement. Cette confrence organise par les Nations Unies visait rapprocher les pays en voie de dveloppement et les pays industrialiss pour garantir l'avenir de la plante terre. Trois conventions internationales fixant des accords de partenariat et des modalits concrtes de mise en oeuvre sont issues de cette rencontre. Il s'agit de: - La Convention sur la Diversit Biologique; - La Convention sur les Changements Climatiques; - Et enfin la Convention de Lutte Contre la Dsertification dans les pays gravement touchs par la scheresse et/ou la dsertification, en particulier en Afrique, qui fut adopte Paris le 17 juin 1994, et ouverte la signature en octobre de la mme anne. Parmi la centaine de signataires de la convention, la Rpublique du Cap-Vert fut le deuxime signataire au monde et le premier pays en Afrique. Depuis son indpendance en 1975, le Cap Vert est rsolument engag dans la lutte contre la dsertification et les effets de la scheresse. Plus de 32.000.000 arbres ont t plants au cours des vingt dernires annes pour protger le sol de l'rosion et reconstituer un espace forestier pratiquement ananti par cinq sicles d'occupation humaine. Des milliers de kilomtres de murettes et de banquettes, des milliers de digues de correction torrentielle et d'ouvrages hydrauliques ont t construits sur l'ensemble de l'archipel. Les amnagements anti-rosifs ont t mis en place sur plus de 43 % des terres occupes par les cultures pluviales, soit plus de 16.000 hectares. Cet immense effort dploy par les Capverdiens pour lutter contre la dgradation de leurs ressources naturelles et l'appauvrissement des populations qui en dpendent, tire ses motivations historiques des scheresses dsastreuses qui ont secou le pays au fil des annes, jusqu' celle de 1947 - 49 qui a provoqu des milliers de morts. Ce Programme d'Action National (PAN) s'inscrit dans la continuit de ces efforts. Il est le fruit d'une rflexion conjointe de l'ensemble des acteurs concerns par le problme de la dsertification. Il repose la fois sur le bilan des actions menes jusqu' ce jour par les diffrents intervenants, et sur une consultation massive, mene sur l'ensemble du pays, des populations touches par la dsertification et les effets de la scheresse. Il ne prtend pas innover dans le domaine des techniques de lutte, ni remettre en question le rle des diffrents acteurs engags dans cette lutte. Il vise simplement une meilleure coordination des efforts et une plus large participation de la population. Conscientes des problmes poss par l'interaction de l'homme et de l'environnement sur l'ensemble de la plante, les nations du monde se sont runies Rio de Janeiro au mois de juin 1992 lors de la Confrence Mondiale de LEnvironnement. Cette confrence organise par les Nations Unies visait rapprocher les pays en voie de dveloppement et les pays industrialiss pour garantir l'avenir de la plante terre. Trois conventions internationales fixant des accords de partenariat et des modalits concrtes de mise en oeuvre sont issues de cette rencontre. Il s'agit de: - La Convention sur la Diversit Biologique; - La Convention sur les Changements Climatiques; - Et enfin la Convention de Lutte Contre la Dsertification dans les pays gravement touchs par la scheresse et/ou la dsertification, en particulier en Afrique, qui fut adopte Paris le 17 juin 1994, et ouverte la signature en octobre de la mme anne. Parmi la centaine de signataires de la convention, la Rpublique du Cap-Vert fut le deuxime signataire au monde et le premier pays en Afrique. La Convention de Lutte Contre la Dsertification (CCD) repose sur quatre grands principes: a) "Les dcisions concernant la conception et l'excution des programmes de lutte contre la dsertification doivent tre prises avec la participation des populations et des collectivits locales, et un environnement porteur doit tre cr aux chelons suprieurs pour faciliter l'action aux niveaux national et local"; b) La ncessit "d'amliorer, dans un esprit de solidarit et de partenariat internationaux, la coopration et la coordination au niveau sous-rgional, rgional et international, et de concentrer les ressources financires, humaines, organisationnelles, et techniques l o elles sont ncessaires"; c) La ncessit "d'instituer une coopration entre les pouvoirs publics tous les niveaux, les collectivits, les organisations non gouvernementales et les exploitants des terres pour mieux faire comprendre, dans les zones touches, la nature et la valeur de la terre et des rares ressources en eau, et pour promouvoir une utilisation durable de ces ressources"; d) Enfin, "la prise en considration de la situation et des besoins particuliers des pays en voie de dveloppement, tout spcialement les moins avancs d'entre eux". Afin de mettre en oeuvre les rsolutions de la convention, il a t demand chaque pays signataire d'laborer un Programme d'Action National, pour en faire l'lment central de sa stratgie en matire de LCD. Le Comit Inter-Etats de Lutte Contre la Scheresse au Sahel (CILSS), qui regroupe neuf pays dont la Rpublique du Cap-Vert, a t dsign pour appuyer et pour coordonner au niveau sous-rgional la mise en oeuvre de la convention. Au niveau national, le Secrtariat Excutif pour l'Environnement (SEPA) a t dsign pour assurer la coordination de la mise en oeuvre du PAN. Dans cette tche, le SEPA compte dj avec lappui du Programme des Nations Unies pour le Dveloppement (PNUD/UNSO) et de la Coopration Franaise - chef de file des bailleurs de fonds pour la mise en oeuvre de la CCD au Cap-Vert. Llaboration du PAN a t un processus relativement long qui a commenc par la ralisation du Premier Forum National en novembre 1995. Ce Forum a permis, entre autres, dinformer les diffrents partenaires sur la CCD. Par la suite, le Secrtariat Excutif pour lEnvironnement avec laide du projet Appui la Mise en Oeuvre de la CCD, a ralis des tournes dinformation et de discussions dans toutes les 17 municipalits qui composent le Pays. Ces tournes ont permis de dialoguer et dengager effectivement le processus de dcentralisation dans llaboration du PAN. Il a t convenu que chaque commune doit laborer un Programme Municipal de Lutte Contre la Dsertification. Une formation en approche participative (Mthode acclre de recherche participative) a t organise lattention des reprsentants des communes. Cela a permis aux municipalits de raliser un diagnostic participatif au niveau des communauts. Des Commissions Municipales pour lEnvironnement ont t cres pour la mise en oeuvre de la CCD. Ces Commissions sont formes par les reprsentants des services publics, des ONG, des associations paysannes et des confessions religieuses. Chaque Municipalit a ralis un diagnostic participatif et labor un rapport qui dcrit la situation socio conomique des diffrentes zones et les propositions des communauts pour lutter contre la dsertification. Sur la base des diagnostics participatifs et avec lappui du SEPA, les diffrentes municipalits ont labor leurs propres programmes. Ces programmes ont t valids au cours dateliers municipaux avec la participation de tous les partenaires concerns. Le PAN comporte 190 projets municipaux prsents sous forme de fiches de projets dans le volume annexe, auxquels sajoutent 5 projets nationaux. Ces derniers ont t dfinis, dune part pour rpondre des problmes et proccupations manifestes au niveau municipal, mais dont les solutions ont un caractre national et dautre part pour crer la complmentarit ncessaire avec les autres Programmes Nationaux. Parmi les objectifs majeurs que le Cap-Vert s'est fix dans son 4me Plan National de Dveloppement, figurent des objectifs conomiques comme la valorisation des ressources naturelles, et des objectifs sociaux, comme la lutte contre la pauvret et le sous-emploi, la scurit alimentaire, la protection de l'environnement, et la couverture des besoins essentiels de la population. Tous ces objectifs rentrent dans le champ d'action du PAN, qui contribue donc largement l'objectif principal du 4me Plan, savoir l'intgration dynamique du Cap-Vert dans l'conomie mondiale.
Resumo:
Depuis son indpendance en 1975, le Cap Vert est rsolument engag dans la lutte contre la dsertification et les effets de la scheresse. Plus de 32.000.000 arbres ont t plants au cours des vingt dernires annes pour protger le sol de l'rosion et reconstituer un espace forestier pratiquement ananti par cinq sicles d'occupation humaine. Des milliers de kilomtres de murettes et de banquettes, des milliers de digues de correction torrentielle et d'ouvrages hydrauliques ont t construits sur l'ensemble de l'archipel. Les amnagements anti-rosifs ont t mis en place sur plus de 43 % des terres occupes par les cultures pluviales, soit plus de 16.000 hectares. Cet immense effort dploy par les Capverdiens pour lutter contre la dgradation de leurs ressources naturelles et l'appauvrissement des populations qui en dpendent, tire ses motivations historiques des scheresses dsastreuses qui ont secou le pays au fil des annes, jusqu' celle de 1947 - 49 qui a provoqu des milliers de morts. Ce Programme d'Action National (PAN) s'inscrit dans la continuit de ces efforts. Il est le fruit d'une rflexion conjointe de l'ensemble des acteurs concerns par le problme de la dsertification. Il repose la fois sur le bilan des actions menes jusqu' ce jour par les diffrents intervenants, et sur une consultation massive, mene sur l'ensemble du pays, des populations touches par la dsertification et les effets de la scheresse. Il ne prtend pas innover dans le domaine des techniques de lutte, ni remettre en question le rle des diffrents acteurs engags dans cette lutte. Il vise simplement une meilleure coordination des efforts et une plus large participation de la population. Conscientes des problmes poss par l'interaction de l'homme et de l'environnement sur l'ensemble de la plante, les nations du monde se sont runies Rio de Janeiro au mois de juin 1992 lors de la Confrence Mondiale de LEnvironnement. Cette confrence organise par les Nations Unies visait rapprocher les pays en voie de dveloppement et les pays industrialiss pour garantir l'avenir de la plante terre. Trois conventions internationales fixant des accords de partenariat et des modalits concrtes de mise en oeuvre sont issues de cette rencontre. Il s'agit de: - La Convention sur la Diversit Biologique; - La Convention sur les Changements Climatiques; - Et enfin la Convention de Lutte Contre la Dsertification dans les pays gravement touchs par la scheresse et/ou la dsertification, en particulier en Afrique, qui fut adopte Paris le 17 juin 1994, et ouverte la signature en octobre de la mme anne. Parmi la centaine de signataires de la convention, la Rpublique du Cap-Vert fut le deuxime signataire au monde et le premier pays en Afrique. La Convention de Lutte Contre la Dsertification (CCD) repose sur quatre grands principes: a) "Les dcisions concernant la conception et l'excution des programmes de lutte contre la dsertification doivent tre prises avec la participation des populations et des collectivits et un environnement porteur doit tre cr aux chelons suprieurs pour faciliter l'action aux niveaux national et local"; b) La ncessit "d'amliorer, dans un esprit de solidarit et de partenariat internationaux, la coopration et la coordination au niveau sous-rgional, rgional et international, et de concentrer les ressources financires, humaines, organisationnelles, et techniques l o elles sont ncessaires"; c) La ncessit "d'instituer une coopration entre les pouvoirs publics tous les niveaux, les collectivits, les organisations non gouvernementales et les exploitants des terres pour mieux faire comprendre, dans les zones touches, la nature et la valeur de la terre et des rares ressources en eau, et pour promouvoir une utilisation durable de ces ressources"; d) Enfin, "la prise en considration de la situation et des besoins particuliers des pays en voie de dveloppement, tout spcialement les moins avancs d'entre eux". Afin de mettre en oeuvre les rsolutions de la convention, il a t demand chaque pays signataire d'laborer un Programme d'Action National, pour en faire l'lment central de sa stratgie en matire de LCD. Le Comit Inter-Etats de Lutte Contre la Scheresse au Sahel (CILSS), qui regroupe neuf pays dont la Rpublique du Cap-Vert, a t dsign pour appuyer et pour coordonner au niveau sous-rgional la mise en oeuvre de la convention. Au niveau national, le Secrtariat Excutif pour l'Environnement (SEPA) a t dsign pour assurer la coordination de la mise en oeuvre du PAN. Dans cette tche, le SEPA compte dj avec lappui du Programme des Nations Unies pour le Dveloppement (PNUD/UNSO) et de la Coopration Franaise - chef de file des bailleurs de fonds pour la mise en oeuvre de la CCD au Cap-Vert. Llaboration du PAN a t un processus relativement long qui a commenc par la ralisation du Premier Forum National en novembre 1995. Ce Forum a permis, entre autres, dinformer les diffrents partenaires sur la CCD. Par la suite, le Secrtariat Excutif pour lEnvironnement avec laide du projet Appui la Mise en Oeuvre de la CCD, a ralis des tournes dinformation et de discussions dans toutes les 17 municipalits qui composent le Pays. Ces tournes ont permis de dialoguer et dengager effectivement le processus de dcentralisation dans llaboration du PAN. Il a t convenu que chaque commune doit laborer un Programme Municipal de Lutte Contre la Dsertification. Une formation en approche participative (Mthode acclre de recherche participative) a t organise lattention des reprsentants des communes. Cela a permis aux municipalits de raliser un diagnostic participatif au niveau des communauts. Des Commissions Municipales pour lEnvironnement ont t cres pour la mise en oeuvre de la CCD. Ces Commissions sont formes par les reprsentants des services publics, des ONG, des associations paysannes et des confessions religieuses. Chaque Municipalit a ralis un diagnostic participatif et labor un rapport qui dcrit la situation socio conomique des diffrentes zones et les propositions des communauts pour lutter contre la dsertification. Sur la base des diagnostics participatifs et avec lappui du SEPA, les diffrentes municipalits ont labor leurs propres programmes. Ces programmes ont t valids au cours dateliers municipaux avec la participation de tous les partenaires concerns. Le PAN comporte 190 projets municipaux prsents sous forme de fiches de projets dans le volume annexe, auxquels sajoutent 5 projets nationaux. Ces derniers ont t dfinis, dune part pour rpondre des problmes et proccupations manifestes au niveau municipal, mais dont les solutions ont un caractre national et dautre part pour crer la complmentarit ncessaire avec les autres Programmes Nationaux. Parmi les objectifs majeurs que le Cap-Vert s'est fix dans son 4me Plan National de Dveloppement, figurent des objectifs conomiques comme la valorisation des ressources naturelles, et des objectifs sociaux, comme la lutte contre la pauvret et le sous-emploi, la scurit alimentaire, la protection de l'environnement, et la couverture des besoins essentiels de la population. Tous ces objectifs rentrent dans le champ d'action du PAN, qui contribue donc largement l'objectif principal du 4me Plan, savoir l'intgration dynamique du Cap-Vert dans l'conomie mondiale.
Resumo:
Le Gouvernement Capverdien avec lassistance de la FAO laborer une stratgie de dveloppement du secteur agricole au sens large, long terme (horizon 2015) ainsi quun Plan daction correspondant pour le moyen terme. Dans le cadre de linitiative de la CEDEAO, Cap Vert cest lance dans llaboration de la prsente sub-composante que sinscrit dans le cadre de lappui la Formulation et mise en oeuvre dun Programme National d Investissement Agricole (PNIA) pour la mise en oeuvre du PDDAA/NEPAD. Le document de stratgie de rduction de la pauvret (DECRP) du pays indique la scurit alimentaire et la garantie de la cohsion sociale en milieu rural comme les axes stratgiques centraux et dans le cadre des stratgies nationales de lutte contre la pauvret et de scurit alimentaire, le gouvernement du Cap-Vert a adopte et mis en oeuvre un certain nombre de programmes pour lever les contraintes multiples auxquelles le pays est confront, et relancer le secteur agricole. La vision stratgique de dveloppement court et moyen termes du Gouvernement est prsente dans le document intitul Grandes Options du Plan, bass sur les orientations suivantes: a. Promouvoir la bonne gouvernance comme facteur de dveloppement, en rformant lEtat, en intensifiant la dmocratie et en renforant la citoyennet, b. Promouvoir la capacit entrepreneur, la comptitivit et la croissance ; largir la base productive, c. Dvelopper le capital humain et orienter le systme denseignement/ formation vers les domaines prioritaires de dveloppement, d. Promouvoir une politique globale de dveloppement social, luttant contre la pauvret et renforant la cohsion et la solidarit, e. Dvelopper des infrastructures de base et conomiques et promouvoir lamnagement du territoire pour un dveloppement quilibr. tant un secteur important de lactivit conomique et sociale du Cap-Vert, lagriculture doit jouer les rles fondamentaux ci-aprs: amliorer les conditions dexistence durable des ruraux par la promotion dune approche intgre du dveloppement des communauts rurales, en misant sur le dveloppement agrosylvo-pastoral comme axe fondamental, renforcer la scurit alimentaire des populations rurales et urbaines, lapprovisionnement du march interne et le dveloppement du secteur touristique en plein essor. Le gouvernement prconise la modernisation de lagriculture, la dconcentration des services et institutions dappui a la production, la promotion de la comptitivit dans lagriculture et la pche, notamment par llargissement et la diversification de la base productive. La modernisation du secteur agricole et le dveloppement rural par lintroduction de nouvelles technologies pour lintensification et la diversification, doivent assurer le renforcement du tissu conomique rural. A cet effet, la croissance durable de la production agricole dpend prioritairement de mesures de rationalisation et doptimalisation de lutilisation de leau dirrigation. Les orientations devront privilgier le montage de mcanismes dinvestissements dirigs vers une nouvelle agriculture spcialise, complte par la formation agro-alimentaire, et le dveloppement dautres secteurs stratgiques et, particulirement le tourisme. Les orientations stratgiques pour le secteur agricole, sont identifies comme suit : la rorganisation de la production pluviale (vgtale et animale) en vue de renforcer la capacit productive et la protection de ces zones, la diversification des activits de production et la prestation des services en milieu rural, largissant ainsi la base productive, en accord avec les grandes orientations du Plan Stratgique, le dveloppement et la valorisation de lcotourisme.
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Cette tude prsente une mthode d'analyse comparative destine explorer le processus de diffrenciation considr ici comme un principe fondamental de l'interaction des cultures et de la cration littraire. Celle-ci tire sa capacit de crer des effets de sens toujours nouvellement pertinents de sa faon de se diffrencier des voix et des faons de dire dj existantes. L'tude prsente les prsupposs, fondements thoriques et objectifs d'une telle comparaison diffrentielle qui accorde une importance constitutive aux langues et aux contextes nonciatifs dont manent les oeuvres littraires. Le souci d'explorer ce qui est diffrentiel ne mne pas au constat d'irrductibles diffrences, mais la dcouverte du dialogisme intertextuel et interculturel qui sous-tend toute cration littraire. Les tudes littraires en reoivent un nouvel attrait, car elles nous apprennent quelque chose d'essentiel qu' Eduard Glissant rsume dans cette formule : C'est par la diffrence que fonctionne ce que j'appelle la Relation avec un grand R .
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Depuis son indpendance en 1975, le Cap Vert est rsolument engag dans la lutte contre la dsertification et les effets de la scheresse. Plus de 32.000.000 arbres ont t plants au cours des vingt dernires annes pour protger le sol de l'rosion et reconstituer un espace forestier pratiquement ananti par cinq sicles d'occupation humaine. Des milliers de kilomtres de murettes et de banquettes, des milliers de digues de correction torrentielle et d'ouvrages hydrauliques ont t construits sur l'ensemble de l'archipel. Les amnagements anti-rosifs ont t mis en place sur plus de 43 % des terres occupes par les cultures pluviales, soit plus de 16.000 hectares. Cet immense effort dploy par les Capverdiens pour lutter contre la dgradation de leurs ressources naturelles et l'appauvrissement des populations qui en dpendent, tire ses motivations historiques des scheresses dsastreuses qui ont secou le pays au fil des annes, jusqu' celle de 1947 - 49 qui a provoqu des milliers de morts. Ce Programme d'Action National (PAN) s'inscrit dans la continuit de ces efforts. Il est le fruit d'une rflexion conjointe de l'ensemble des acteurs concerns par le problme de la dsertification. Il repose la fois sur le bilan des actions menes jusqu' ce jour par les diffrents intervenants, et sur une consultation massive, mene sur l'ensemble du pays, des populations touches par la dsertification et les effets de la scheresse. Il ne prtend pas innover dans le domaine des techniques de lutte, ni remettre en question le rle des diffrents acteurs engags dans cette lutte. Il vise simplement une meilleure coordination des efforts et une plus large participation de la population. Conscientes des problmes poss par l'interaction de l'homme et de l'environnement sur l'ensemble de la plante, les nations du monde se sont runies Rio de Janeiro au mois de juin 1992 lors de la Confrence Mondiale de LEnvironnement. Cette confrence organise par les Nations Unies visait rapprocher les pays en voie de dveloppement et les pays industrialiss pour garantir l'avenir de la plante terre. Trois conventions internationales fixant des accords de partenariat et des modalits concrtes de mise en oeuvre sont issues de cette rencontre. Il s'agit de: - La Convention sur la Diversit Biologique; - La Convention sur les Changements Climatiques; - Et enfin la Convention de Lutte Contre la Dsertification dans les pays gravement touchs par la scheresse et/ou la dsertification, en particulier en Afrique, qui fut adopte Paris le 17 juin 1994, et ouverte la signature en octobre de la mme anne. Parmi la centaine de signataires de la convention, la Rpublique du Cap-Vert fut le deuxime signataire au monde et le premier pays en Afrique. La Convention de Lutte Contre la Dsertification (CCD) repose sur quatre grands principes: a) "Les dcisions concernant la conception et l'excution des programmes de lutte contre la dsertification doivent tre prises avec la participation des populations et des collectivits locales, et un environnement porteur doit tre cr aux chelons suprieurs pour faciliter l'action aux niveaux national et local"; b) La ncessit "d'amliorer, dans un esprit de solidarit et de partenariat internationaux, la coopration et la coordination au niveau sous-rgional, rgional et international, et de concentrer les ressources financires, humaines, organisationnelles, et techniques l o elles sont ncessaires"; c) La ncessit "d'instituer une coopration entre les pouvoirs publics tous les niveaux, les collectivits, les organisations non gouvernementales et les exploitants des terres pour mieux faire comprendre, dans les zones touches, la nature et la valeur de la terre et des rares ressources en eau, et pour promouvoir une utilisation durable de ces ressources"; d) Enfin, "la prise en considration de la situation et des besoins particuliers des pays en voie de dveloppement, tout spcialement les moins avancs d'entre eux". Afin de mettre en oeuvre les rsolutions de la convention, il a t demand chaque pays signataire d'laborer un Programme d'Action National, pour en faire l'lment central de sa stratgie en matire de LCD. Le Comit Inter-Etats de Lutte Contre la Scheresse au Sahel (CILSS), qui regroupe neuf pays dont la Rpublique du Cap-Vert, a t dsign pour appuyer et pour coordonner au niveau sous-rgional la mise en oeuvre de la convention. Au niveau national, le Secrtariat Excutif pour l'Environnement (SEPA) a t dsign pour assurer la coordination de la mise en oeuvre du PAN. Dans cette tche, le SEPA compte dj avec lappui du Programme des Nations Unies pour le Dveloppement (PNUD/UNSO) et de la Coopration Franaise - chef de file des bailleurs de fonds pour la mise en oeuvre de la CCD au Cap-Vert. Llaboration du PAN a t un processus relativement long qui a commenc par la ralisation du Premier Forum National en novembre 1995. Ce Forum a permis, entre autres, dinformer les diffrents partenaires sur la CCD. Par la suite, le Secrtariat Excutif pour lEnvironnement avec laide du projet Appui la Mise en Oeuvre de la CCD, a ralis des tournes dinformation et de discussions dans toutes les 17 municipalits qui composent le Pays. Ces tournes ont permis de dialoguer et dengager effectivement le processus de dcentralisation dans llaboration du PAN. Il a t convenu que chaque commune doit laborer un Programme Municipal de Lutte Contre la Dsertification. Une formation en approche participative (Mthode acclre de recherche participative) a t organise lattention des reprsentants des communes. Cela a permis aux municipalits de raliser un diagnostic participatif au niveau des communauts. Des Commissions Municipales pour lEnvironnement ont t cres pour la mise en oeuvre de la CCD. Ces Commissions sont formes par les reprsentants des services publics, des ONG, des associations paysannes et des confessions religieuses. Chaque Municipalit a ralis un diagnostic participatif et labor un rapport qui dcrit la situation socio conomique des diffrentes zones et les propositions des communauts pour lutter contre la dsertification. Sur la base des diagnostics participatifs et avec lappui du SEPA, les diffrentes municipalits ont labor leurs propres programmes. Ces programmes ont t valids au cours dateliers municipaux avec la participation de tous les partenaires concerns. Le PAN comporte 190 projets municipaux prsents sous forme de fiches de projets dans le volume annexe, auxquels sajoutent 5 projets nationaux. Ces derniers ont t dfinis, dune part pour rpondre des problmes et proccupations manifestes au niveau municipal, mais dont les solutions ont un caractre national et dautre part pour crer la complmentarit ncessaire avec les autres Programmes Nationaux. Parmi les objectifs majeurs que le Cap-Vert s'est fix dans son 4me Plan National de Dveloppement, figurent des objectifs conomiques comme la valorisation des ressources naturelles, et des objectifs sociaux, comme la lutte contre la pauvret et le sous-emploi, la scurit alimentaire, la protection de l'environnement, et la couverture des besoins essentiels de la population. Tous ces objectifs rentrent dans le champ d'action du PAN, qui contribue donc largement l'objectif principal du 4me Plan, savoir l'intgration dynamique du Cap-Vert dans l'conomie mondiale.