Europe's growth problem (and what to do about it). Bruegel Policy Brief 2013/03, April 2013

The issue: The European Union's pre-crisis growth performance was disappointing enough, but the performance has been even more dismal since the onset of the crisis. Weak growth is undermining private and public deleveraging,and is fuelling continued banking fragility. Persistently high unemployment is eroding skills, discouraging labour market participation and undermining the EU’s long-term growth potential. Low overall growth is making it much tougher for the hard-hit economies in southern Europe to recover competitiveness and regain control of their public finances. Stagnation would reduce the attractiveness of Europe for investment. Under these conditions, Europe's social models are bound to prove unsustainable. Policy Challenge: The European Union's weak long-term growth potential and unsatisfactory recovery from the crisis represent a major policy challenge. Over and above the structural reform agenda, which vitally important, bold policy action is needed. The priority is to get bank credit going. Banking problems need to be assessed properly and bank resolution and recapitalisation should be pursued. Second, fostering the reallocation of factors to the most productive firms and the sectors that contribute to aggregate rebalancing is vital. Addressing intra-euro area competitiveness divergence is essential to support growth in southern Europe. Third, the speed of fiscal adjustment needs to be appropriate and EU funds should be front loaded to countries in deep recession, while the European Investment Bank should increase investment.

Salir de casa para volver a casa : lectura de la genética autoficcional de Alejandro Zambra (2006-2011)

Ce travail est une analyse exhaustive des romans publiés par l’écrivain chilien Alejandro Zambra entre 2006 et 2011. Compte tenu de son appartenance à la génération postdictatoriale, on va se concentrer sur la reconstruction autofictionnelle de l’enfance, et sur la façon dont elle reproduit, questionne et renverse le récit dictatorial dominant qui relègue les enfants sur le plan des personnages secondaires. Pour identifier le développement du discours, on va s’appuyer sur des outils critiques de la génétique littéraire dont le concept central « d’avant-texte » nous permet de faire une lecture rétrospective de Bonsái et de La vida privada de los árboles comme des précurseurs idéologiques de Formas de volver a casa. En raison de la centralité jouée par l’espace dans ces romans, on va consacrer une grande partie du travail à la représentation spatiale et la manière dont l’espace configure la position des personnages à l’intérieur du schème narratif. C’est dans cette relation que l’on identifie la dichotomie spatiale élaborée dans les œuvres, car l’espace et la vie privée sont reliés à l’inertie et la résignation dans l’univers textuel, tandis que l’action et le questionnement appartiennent au domaine de l’espace et la vie publics. Lus l’un après l’autre, les romans témoignent du parcours suivi de l’écrivain, qui assimile le récit dictatorial en évitant la confrontation narrative au début, pour, par la suite, approcher le passé, l’histoire familiale et la dictature, dans un processus autofictionnel qui projette les différentes voies du retour chez soi.