871 resultados para représentation de la Suisse
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Esta contribución se inscribe dentro de un proyecto de investigación en marcha desde enero de 2012 que tiene por objetivo analizar la percepción de las hablas limeñas y las actitudes frente a éstas que tienen los hablantes de la capital del Perú, en directa relación con las representaciones geosociales que manejan de su ciudad, para lo cual partimos del concepto de estilos de interacción. Al hablar de representaciones geosociales queremos hacer hincapié en el hecho de que nuestra investigación no gira en torno a datos efectivos, empíricamente comprobables mediante censos y estudios socioeconómicos sobre la composición sociodemográfica de Lima Metropolitana y sus distritos, sino que se centra en los mapas sociales que forman y perfilan sus habitantes como consecuencia de sus experiencias individuales y de percepciones colectivas sociohistórica y culturalmente motivadas. Subrayemos entonces que el enfoque teórico de este estudio es constructivista, a partir del cual se analizará cómo los hablantes de Lima, en tanto que actores sociales, moldean su espacio urbano mediante las percepciones de la lengua y en interacción dinámica con “el otro” . Dentro de este marco, en el presente estudio nos ocupamos específicamente de la manera como es percibida por jóvenes limeñas la forma de hablar de otras limeñas jóvenes cuyos padres proceden de la Sierra peruana: ¿qué rasgos actúan como indicadores socio-étnicos y dónde, sobre la base de dichas percepciones, son “localizadas” en los mapas mentales de las entrevistadas estas “nuevas” limeñas? Estas preguntas son relevantes en relación con las hablas limeñas porque dada la situación de la ciudad de Lima, cuya población ha crecido fuertemente debido a la emigración de habitantes originarios de otras regiones del país, un estudio sobre las percepciones, representaciones y actitudes que tienen las jóvenes limeñas puede dar luces acerca de la existencia de nuevas variedades fruto del contacto interdialectal en Lima, de su reconocimiento y de su aceptabilidad sociolingüística por parte de los hablantes.
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par Zevi Aberson
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Cet article traite de l’influence d’un secteur ou d’une industrie dans l’économie nationale et de la manière dont il/elle peut influencer des secteurs et des technologies connexes. L’exemple choisi est constitué par l’industrie pharmaceutique suisse. L’article suggère que cette industrie a façonné le développement et la distribution spatiale des secteurs qui lui étaient liés, tels que les biotechnologies (biotech) et les technologies médicales (medtech). Il est supposé que cette influence diffère significativement selon l’extension géographique. Elle est manifeste à l’échelon national, dans la mesure où les biotech et les medtech ont bénéficié d’institutions nationales façonnées par l’industrie pharmaceutique. Les effets de cette industrie devraient également se faire sentir au niveau régional, notamment à Bâle où l’industrie pharmaceutique est concentrée, par le biais des créations d’entreprises et des liens d’affaires avec l’industrie pharmaceutique. Ces aspects sont abordés dans le cadre théorique des systèmes d’innovation nationaux et régionaux, en termes d’évolution, de dépendance au sentier et d’interactions.
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Depuis vingt ans, dans plusieurs cantons suisses, les cadres de l’enseignement religieux à l’école publique ont subi de profondes transformations. Cet ouvrage attire l’attention sur la dimension politique et sociale de cet enseignement, à travers lequel se joue le rôle de la religion dans la société contemporaine. Il discute les nouvelles structures mises en place par les réformes récentes, ainsi que les schémas interprétatifs chargés de les légitimer, et contribue ainsi à une réflexion élargie sur la présence de la religion dans la sphère publique.
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La réparation (« Wiedergutmachung ») comme raison d’être : les études sur l’exil (« Exilforschung ») dans l’aire germanophone La contribution se concentrera sur trois aspects des études sur l’exil (« Exilforschung ») germanophone, en donnant priorité à l’évolution en RFA. Les développements en Autriche et en Suisse pourront être abordés pendant la discussion, de même que, d’une manière moins exhaustive, ceux en RDA. 1. Genèse et professionnalisation du champ des études sur l’exil Elles naissent au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale suite à l’initiative d’écrivains exilés, qui commencent à réunir des textes littéraires écrits en exil que l’on a appelés à l’époque « Emigrantenliteratur ». Mais ce n’est que dans les années 1960 que les études sur l’exil (« Exilforschung ») se constituent comme un champ d’étude en soi. La Gesellschaft für Exilforschung est créée en 1984 sur le modèle de la North American Society for Exile Studies. Sur fond du lourd héritage des violences perpétrées par le régime nazi et de l’Holocauste, les études allemandes sur l’exil se consacrent, en premier lieu, à la commémoration des victimes du nazisme dans un désir de réparation (« Wiedergutmachung »). Cette volonté de réparation constituera pendant deux décennies un obstacle à une ouverture vers des champs voisins, tels que les études migratoires (migration studies), les études juives (Judaistik) ou encore les études sur le refuge (refugee studies). Une telle ouverture, qui prévoit aussi une expansion temporelle du concept de l’exil (réservé jusqu’ici implicitement aux temps du Nazisme), est le but de plusieurs chaires et initiatives de recherche créées dernièrement. 2. Approches et acquis Il s’agira de caractériser les approches et les acquis des études sur l’exil dans l’aire germanophone. Nous montrerons notamment comment la mission initiale de saisir l’exil des années 1933-45 dans sa totalité a fait place à des questions plus complexes, entre autre autour des concepts d’assimilation et d’acculturation. 3. Perspectives Quelles sont les perspectives des études sur l’exil dans l’aire germanophone ? Nous suggèrerons que l’Exilforschung a, par le biais de son expérience interdisciplinaire et de son approche transnationale, le statut d’un laboratoire permettant d’appréhender questionnements et approches aptes à saisir des phénomènes exiliques au sens large.
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Inervention dans le cadre du séminaire «Pouvoir, DesExil, Convertibilité. La pensée à l’épreuve du conformisme, de l’incertitude, de la création», Séminaire co-organisé par Valeria Wagner, Université de Genève(UNIGE) et Marie-Claire Caloz-Tschopp, Collège International de Philosophie (CIPh), Université de Genève et Théâtre du Loup, 23 avril 2015.
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Les réseaux d'entreprises formatrices constituent un modèle du système de formation professionnelle en alternance Suisse. Petites et moyennes entreprises peuvent ainsi mutualiser la formation des apprentis. Quelles raisons poussent les entreprises à participer à ce nouveau type d’organisation ? Quels conflits et tensions naissent au sein de ces réseaux ? Les analyses s’appuient sur quatre cas de réseaux et sur la théorie de l'économie des conventions. Ces réseaux naissent d’une pluralité de motifs de participation, source d’insatisfaction dans les entreprises et de conflits dans les réseaux tout au long du parcours de formation.
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A Le Corbusier le hubiera gustado que le recordaran también como pintor. Igual que su compatriota E. L. Boullée, devoto como él de las formas más puras de la geometría, hubiera escrito gustoso, bajo el título de cualquiera de sus libros de Arquitectura, aquella frase: “Yo también soy pintor”. Para él, como para el ilustrado, la Arquitectura comparte una dimensión artística con la Pintura (y con la Escultura, la Música, la Poesía...etc.) que se pone de manifiesto en el proceso creativo y que está encaminada a emocionar al espectador que participa y se involucra en la obra. Arquitectura y Pintura se convierten de este modo en caminos diferentes para llegar a los mismos objetivos. Esta Tesis trata sobre el proceso de creación en la arquitectura de Le Corbusier y de cómo en él se producen continuas incursiones en el mundo de la pintura cubista. Asumiendo que es un tema sobre el que ya se ha escrito mucho ( las bibliografías de Le Corbusier y de Picasso son sin duda las más numerosas entre los artistas de sus respectivos campos) creemos que es posible ofrecer una nueva visión sobre los mecanismos que, tanto el arquitecto como el pintor, utilizaban en su trabajo. Lo que buscamos es desvelar un modo de creación, común entre ambas disciplinas, basado en el análisis de ciertos componentes artísticos capaces de ser ensamblados en composiciones sintéticas siempre nuevas, que inviten al espectador a participar del hecho creativo en una continua actividad cognoscitiva. El proyecto cubista, tanto para Le Corbusier como para Picasso, se alcanza al final de un largo camino como resultado de un profundo estudio de la realidad (en la Arquitectura, social, cultural y económica, y en la Pintura la realidad cotidiana), en el que el motivo, ya sea objeto, espacio ó luz, intenta ser “conocido” en su totalidad a través del filtro personal del artista. Es por lo tanto, algo a lo que se llega, y cuyo resultado, a priori, es desconocido. En cualquier caso, forma parte de una investigación, de un proceso continuo que intencionadamente supera la circunstancia concreta de cada ocasión. Es la coincidencia en los procesos de proyecto lo que unificará arquitecturas en principio tan dispares como la Capilla de Ronchamp, el Tribunal de Justicia de Chandigarh, o el Hospital de Venecia, y son esos procesos los que aquí, a través de varias obras concretas vamos a intentar desvelar. Es cierto que el proyecto presentado al concurso del Palacio de los Soviets de Moscú es un ejercicio brillante de Constructivismo, pero este resultado no se anunciaba al principio. Si analizamos el proceso de proyecto encontramos que inicialmente la propuesta no era muy diferente a la del Centorsoyuz, o incluso a la de la Cité de Refuge o a la del Pavillon Suisse de París. La solución final sólo se alcanzaría después de mover muchísimas veces, las piezas preseleccionadas en el solar. Cuando entendemos el Convento de la Tourette como una versión actualizada del monasterio dominico tradicional estamos haciendo una lectura parcial y engañosa de la idea de proyecto del arquitecto. En los croquis previos del archivo de la Fondation Le Corbusier encontramos otra vez las mismas ideas que en la vieja Cité de Refuge, ahora actualizadas y adaptadas al nuevo fin. Con la Asamblea de Chandigarh las similitudes son obvias e incluso aparece el mismo cubo al que se superpone una pirámide como techo, avanzando hacia el espacio central pero aquí aparece un gran hiperboloide en un interior cerrado. Este hiperboloide fue en el inicio del proyecto un cubo, y después un cilindro. Sólo al final encontró su forma óptima en un volumen de geometría reglada que en su idoneidad podría también valer para otros edificios, por ejemplo para una Iglesia. La comparación que se ha hecho de este volumen con las torres de refrigeración de Ahmedabad es puramente anecdótica pues, como veremos, esta forma se alcanza desde la lógica proyectual que sigue el pensamiento plástico de Le Corbusier, en este caso, en la adaptación del espacio cilíndrico a la luz, pero no como inspiración en las preexistencias. En todas sus obras los mecanismos que se despliegan son, en muchas ocasiones pictóricos (fragmentación analítica del objeto y del espacio, ensamblaje multidimensional, tramas subyacentes de soporte, escenografía intencionada ...etc.) y el programa en cada caso, como el motivo de los cubistas, no es más que una ocasión más para investigar una nueva forma de hacer y de entender, la Arquitectura. Cualquier proyecto del pintor-arquitecto cubista es en realidad un trabajo continuo desarrollado a lo largo de toda su vida, en el que se utilizan, una y otra vez, las mismas palabras de su vocabulario particular y personal. aunque con diferente protagonismo en cada ocasión. Se trata de alcanzar, desde ellas mismas, una perfección que las valide universalmente. Los mismos objetos, los mismos mecanismos, las mismas constantes manipulaciones del espacio y de la luz, se desplegarán, como ingredientes previos con los que trabajar, sobre el tablero de dibujo coincidiendo con el inicio de cada proyecto, para desde aquí hacer que el motivo que se trata de construir emerja, aunque a veces sea de manera incierta e inesperada, como resultado alcanzado al final. Con muchas dudas, a partir de la primera hipótesis planteada, se confirma, se añade o se elimina cada elemento según van apareciendo en el tiempo los condicionantes del solar, del programa o incluso a veces de obsesiones propias del arquitecto. El trabajo que presentamos utiliza un método inductivo que va desde los ejemplos hasta los conceptos. Empezaremos por investigar el proceso de proyecto en una obra concreta y con los mecanismos que en él se utilizan plantearemos una síntesis que los generalice y nos permitan extenderlos al entendimiento de la totalidad de su obra. Se trata en realidad de un método que en sí mismo es cubista: desde la fragmentación del objeto-proyecto procedemos a su análisis desde diversos puntos de vista, para alcanzar después su recomposición en una nueva estructura sintética. Cada mecanismo se analiza de forma independiente siguiendo un cierto orden que correspondería, supuestamente, al trabajo del arquitecto: manipulación del objeto, método compositivo, entendimiento del soporte (lienzo o espacio) y de su geometría implícita, relación con el observador, concepto y materialidad del espacio y de la luz ..etc. recurriendo a la teoría sólo en la medida en que necesitemos de ella para aclarar el exacto sentido con el que son utilizados. En nuestra incursión en el mundo de la pintura, hemos decidido acotar el Cubismo a lo que fue en realidad su periodo heroico y original, que discurrió entre 1907 y 1914, periodo en el que desarrollado casi exclusivamente por los que habían sido sus creadores, Picasso y Braque. Solo en alguna ocasión entraremos en la pintura del “tercer cubista”, Juan Gris para entender el tránsito de los mecanismos de los primeros hasta la pintura purista, pero no es nuestra intención desviar las cuestiones planteadas de un ámbito puramente arquitectónico Resulta difícil hablar del cubismo de Pablo Picasso sin hacerlo comparativamente con el de Georges Braque (para algunos especialistas es éste incluso el auténtico creador de la Vanguardia), siendo necesario enfrentar los mecanismos de ambos pintores para obtener un exacto entendimiento de lo que supuso la Vanguardia. Por eso nos parece interesante estudiar la obra de Le Corbusier en paralelo con la de otro arquitecto de tal manera que los conceptos aparezcan como polaridades entre las que situar los posibles estados intermedios. En este sentido hemos recurrido a James Stirling. Su deuda es clara con Le Corbusier, y sobre todo con el Cubismo, y como vamos a ver, los mecanismos que utiliza en su obra, siendo similares, difieren significativamente. La Tesis adquiere un sentido comparativo y aparecen así atractivas comparaciones Picasso-Le Corbusier, Braque-Stirling que se suman a las ya establecidas Picasso-Braque y Le Corbusier-Stirling. Desde ellas podemos entender mejor lo que supone trabajar con mecanismos cubistas en Arquitectura. Por último, en relación a los dibujos creados expresamente para esta Tesis, hemos de indicar que las manipulaciones que se han hecho de los originales les convierten en elementos analíticos añadidos que aclaran determinadas ideas expresadas en los croquis de sus autores. Algunos están basados en croquis del archivo de la Fondation Le Corbusier (se indican con el número del plano) y otros se han hecho nuevos para explicar gráficamente determinadas ideas. Se completa la parte gráfica con las fotografías de las obras pictóricas, los planos originales e imágenes de los edificios construidos, extraídos de los documentos de la bibliografía citada al final. Nos disponemos pues, a indagar en las obras del Cubismo, en una búsqueda de los mecanismos con los que hacía su arquitectura Le Corbusier.
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Max Bill es un artista lógico. Quince variaciones sobre el mismo tema 1938, podría ser el epítome de la lógica de Bill: la obra como resultado de la aplicación de leyes distintas sobre una estructura de orden. La gran diversidad formal de la obra de Max Bill –entre sus diseños de objetos, su tipografía, su pintura, su escultura o su arquitectura no parece haber líneas formales evidentes- se debe a que, para él, cada tarea es diferente y depende de medios y leyes propios. Una diversidad que podría ser erróneamente interpretada como un tipo de eclecticismo. Su conferencia en el Werkbund suizo de 1948 “belleza de la función, belleza como función”, se aleja del discurso funcionalista al proponer la belleza como una igual al resto de funciones. Cada obra ha de satisfacer la finalidad para la que ha sido construida y cumplir todas las funciones que en ella intervienen pero, además, ha de ser bella. La particularidad de Bill estriba en que, reconociéndose a sí mismo como un artista lógico, incluye la belleza como una más de las funciones a cumplir por cualquier objeto. Su famoso aforismo en relación a la configuración del entorno, desde la cuchara a la ciudad, incluiría la arquitectura en el ámbito de los objetos que han de cumplir esta nueva función. La búsqueda de la belleza será una constante en su obra. No una belleza generalizable y determinada a priori, sino una belleza entendida como predicado singular, individualizada para cada tarea. De este modo, podemos analizar, alternativamente, la belleza lógica de sus construcciones geométricas y la belleza simbólica de sus monumentos; la belleza del espacio sin fin en las superficies de una sola cara y la belleza prefabricada en sus más austeras realizaciones; la belleza elemental de sus esculturas y la belleza corriente con que sus arquitecturas se integran en la ciudad. Podemos plantearnos la posibilidad de una belleza de la estructura y entender simultáneamente la belleza cruda de su obra maestra, los edificios de la Escuela de Ulm. La búsqueda de la belleza nos ayudará a entender que, en la obra de Bill, la razón intuitiva -como modo de conocimiento- toma mayor importancia de la que parece. La forma como suma de todas las funciones en unidad armónica, será el resultado de un adecuado equilibrio entre razón lógica y razón intuitiva. ABSTRACT Max Bill is a logical artist. We could consider “Fitfteen variations on the same theme”, 1938, as the Bill’s logic epitome: the work as a result of the application of different tectonic laws on the order structure. The variety of the form in Bill’s work –his designed objects, his typography, his painting, his sculpture, or his architecture do not seem to have, between them, a direct line connecting the form- is due to the fact that, for him, each task is different and it depends on the own means and tectonic laws. A kind of diversity that could be misinterpreted like certain type of eclecticism. His lecture at the Suisse Werkbund (1948) “beauty from function and as function” is far from the functionalist speech, when proposing beauty as an equal to the rest of functions. In his own words, each work has to satisfy the purpose it was built for and fulfill all functions, and furthermore it has to be beautiful. Seeing himself as a logical artist, Bill however introduces beauty as one more of the functions that any object has to fulfill. His famous aphorism related to the environment management, from the spoon to the city, would include architecture as one more of the objects that have to satisfy this new function. The pursuit of beauty is a constant in his work. It won’t be a general beauty determined in advance, but a singular predicate, individualized for each task. That way, we can analyze, alternatively, the logical beauty of his geometric constructions and the symbolical beauty of his monuments; the beauty of the endless space in the single-sided surfaces and the prefabricated beauty in his most stricts constructions; the elemental beauty of his sculptures and the ordinary beauty with which some of his architectures are integrated in the city. We can also try the possibility of a beauty from the structure and understand, at the same time, the raw beauty of his architectural masterpiece, the buildings of the Ulm School of Design. The pursuit of beauty in Bill’s work will help us to understand that intuitive reason, as a way of knowledge, takes more importance than it seems. Form, as the harmonious expression of the sum of all functions, will be the result of an appropriate balance between logical and intuitive reason.
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La présente étude s’intéresse aux choix de filières de formation des filles comparées aux garçons. La présence des filles dans les filières de formation dans le domaine des sciences, de la technologie, du génie et de la mathématique (STGM) est moins importante que celle des garçons. Ce fait est documenté dans la plupart des pays industrialisés (OCDE, 2013). Les décideurs sont préoccupés par cette sous-représentation des filles et des femmes dans ces domaines et s’affairent à comprendre le phénomène, dans le but d’agir pour changer la situation (Drouin et al., 2008; MCCCF, 2011). Or, les facteurs d’influence pour expliquer cet écart entre les garçons et les filles sont nombreux et ne font pas l’objet d’un consensus dans la littérature (Ceci et al., 2009). Toutefois, plusieurs s’entendent pour dire que les mathématiques, importantes dans les profils de formation en STGM, et la façon dont les filles les perçoivent pourraient expliquer, en partie, leurs choix (Rowan-Kenyon et al., 2012 et Wang et al., 2013). Ces auteurs ont aussi suggéré que le contexte social et les croyances des filles au sujet des mathématiques seraient déterminants dans le processus de choix impliquant cette discipline. Un modèle théorique sociocognitif, inspiré par les travaux de Lent et al, (1994-2006), expliquant le processus de choix scolaires et professionnels a permis de conceptualiser les liens entre les déterminants socio-motivationnels spécifiques aux mathématiques. L’objectif général de la présente étude était de mieux documenter l’importance des mathématiques dans les choix de filières de formation menant aux carrières en STGM. Spécifiquement, nous avons examiné les relations entre le rendement en mathématiques, la perception des élèves quant au contexte social (soutien des parents et enseignants), leurs attentes de réussite, la valeur qu’ils accordent aux mathématiques (sentiment d’autoefficacité, anxiété, perception de l’utilité et intérêt) et les choix de filières de formation générale après leur secondaire (sciences humaines sans mathématiques, sciences humaines avec mathématiques, sciences de la santé et sciences pures). Nous avons exploré les distinctions entre les filles et les garçons. Pour ce faire, 1129 élèves finissants ont été questionnés au sujet de leurs motivations en mathématiques et de leurs intentions de formation post-secondaire. Par la suite, une comparaison entre les 583 filles et les 543 garçons a été réalisée par des analyses de régression logistiques multinomiales. Les résultats montrent que plusieurs déterminants permettent de dégager des similitudes et des différences quant aux choix de filières de formation des filles et des garçons. D’abord, il semble que pour la plupart des élèves, filles ou garçons, un rendement élevé et un important soutien des enseignants tel que perçu par les élèves à la fin du secondaire est davantage lié aux choix de filières en sciences pures et en sciences de la santé qu’en sciences humaines avec ou sans mathématiques. Toutefois, le soutien des parents perçu est plus déterminant pour les filles qui choisissent les sciences de la santé que pour les garçons. Le soutien des enseignants perçu est plus déterminant pour les garçons qui choisissent les sciences humaines que pour les filles. Aussi, un faible sentiment d’autoefficacité en mathématiques serait associé au choix de filières en sciences humaines, alors qu’une forte anxiété en mathématiques chez les filles serait associée aux filières en sciences de la santé. Pour les garçons, c’est davantage l’intérêt en mathématiques qui est déterminant pour choisir la filière des sciences pures. La perception de l’utilité des mathématiques est déterminante à la fois pour les garçons et pour les filles qui choisissent les filières de sciences les menant à des carrières en STGM. En somme, nos résultats suggèrent que le soutien en mathématiques de la part des adultes significatifs, tel que perçu par les élèves, est moins prépondérant que les attentes de réussite (sentiment d’autoefficacité et anxiété) et la valeur accordée aux mathématiques (intérêt et utilité perçue) pour comparer les garçons et les filles dans leurs choix de filières. À la lumière des résultats obtenus, il nous semble que l’implantation de mesures, dans les milieux scolaires, pour renforcer le sentiment d’autoefficacité des jeunes filles en mathématiques et surtout pour diminuer leur taux d’anxiété dans cette matière serait une voie prometteuse pour atteindre la parité entre les garçons et les filles dans les filières en STGM.
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Introduction : L’adolescence est une période cruciale dans le développement des saines habitudes alimentaires et pour le maintien de celles-ci à l’âge adulte. Les choix alimentaires sont guidés par de multiples facteurs individuels, environnementaux et sociaux qui, durant la période de l’adolescence, se butent à une quête identitaire. Objectifs : Explorer et mettre en relief les principaux déterminants jouant un rôle dans le processus décisionnel des choix alimentaires chez de jeunes adolescents québécois tout en évaluant la méthode de recherche qualitative utilisée. Méthodologie : Issue du projet de recherche « Les dimensions socioculturelles des pratiques alimentaires et d'activité physique des jeunes : une enquête qualitative auprès d'adolescents québécois de 12 à 14 ans », cette étude repose sur l’analyse de 30 entrevues semi-dirigées utilisant des photographies en lien avec l’alimentation. Résultats : Les facteurs individuels et ceux liés aux environnements sociaux se démarquent principalement. Parmi les facteurs individuels, le goût et les perceptions sensorielles, la représentation ou l’impression personnelle des aliments et les connaissances nutritionnelles sont très influents. La famille ainsi que les activités sociales associées à l’aliment ou au lieu de consommation dominent au chapitre des facteurs sociaux. Enfin, l’utilisation de la photographie s’avère un outil de collecte de données très intéressant afin d’obtenir des propos complémentaires en situation d’entrevue. Conclusion : Cette étude confirme l’importance de certains déterminants (surtout individuels et sociaux) qui influencent les comportements alimentaires des jeunes adolescents québécois. Les connaissances acquises dans le cadre de ce projet seront utiles pour les divers intervenants appelés à développer ou à mettre en œuvre des programmes d’intervention adaptés pour la promotion de la santé et de saines habitudes chez les jeunes adolescents québécois. Mots clés : jeunes, adolescents, adolescence, motivations de consommation, choix alimentaire, alimentation, photographie
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La canicule des pauvres (2009) raconte dans le détail la vie quotidienne de vingt-six personnages habitant Le Galant, une ancienne maison de passe transformée en un immeuble locatif situé à Montréal, au cœur du Quartier latin. Cette étude prend acte du fait que ce roman choral dresse un portrait particulier et complexe de la ville. Les questions qu’elle se pose sont de cet ordre : qu’est-ce que cette représentation de Montréal nous apprend de la société québécoise actuelle ? que devient la civilisation urbaine — l’urbanité, au sens ancien du terme — dans le monde de La canicule des pauvres ? comment l’écriture de DesRochers travaille-t-elle les représentations habituelles de la ville, que celles-ci proviennent de l’imaginaire social contemporain ou de la littérature passée ? existe-t-il telle chose qu’une postmodernité montréalaise ? S’inspirant des principes de la sociocritique des textes, la lecture proposée postule que c’est dans la forme même du texte que peut se comprendre le complexe de sens lié à la représentation de Montréal élaborée par le roman. Par les images qu’il en donne, par les modes d’énonciation et de narration, par la façon d’unir l’efficacité des brefs chapitres et l’ampleur de la vision romanesque, par les multiples récits de vie décrits et leurs entrecroisements, le roman donne à lire une ville devenue par bien des côtés étrangère et opaque à ses propres habitants. L’étude comprend quatre parties qui examinent respectivement les principaux traits de la mise en texte, la fragmentation du récit, le motif récurrent du smog et la façon de présenter les relations interindividuelles. Au bout du chemin, la ville apparaît paradoxale, vivante certes, mais sans proposer une manière cohérente et émancipatrice du vivre ensemble.