914 resultados para Fatal outcome
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Background: The public health burden of coronary artery disease (CAD) is important. Perfusion cardiac magnetic resonance (CMR) is generally accepted to detect and monitor CAD. Few studies have so far addressed its costs and costeffectiveness. Objectives: To compare in a large CMR registry the costs of a CMR-guided strategy vs two hypothetical invasive strategies for the diagnosis and the treatment of patients with suspected CAD. Methods: In 3'647 patients with suspected CAD included prospectively in the EuroCMR Registry (59 centers; 18 countries) costs were calculated for diagnostic examinations, revascularizations as well as for complication management over a 1-year follow-up. Patients with ischemia-positive CMR underwent an invasive X-ray coronary angiography (CXA) and revascularization at the discretion of the treating physician (=CMR+CXA strategy). Ischemia was found in 20.9% of patients and 17.4% of them were revascularized. In ischemia-negative patients by CMR, cardiac death and non-fatal myocardial infarctions occurred in 0.38%/y. In a hypothetical invasive arm the costs were calculated for an initial CXA followed by FFR testing in vessels with ≥50% diameter stenoses (=CXA+FFR strategy). To model this hypothetical arm, the same proportion of ischemic patients and outcome was assumed as for the CMR+CXA strategy. The coronary stenosis - FFR relationship reported in the literature was used to derive the proportion of patients with ≥50% diameter stenoses (Psten) in the study cohort. The costs of a CXA-only strategy were also calculated. Calculations were performed from a third payer perspective for the German, UK, Swiss, and US healthcare systems.
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Introduction : La littérature suggère un lien entre l'exposition à des expériences traumatiques durant l'enfance et des déficits dans le niveau de fonctionnement chez des patients souffrant de psychose. Par contre, l'impact de l'âge au moment de l'exposition à ces expériences n'a pas été investigué chez des patients dans leur phase précoce de la psychose. Méthodes : Deux cents vingt-cinq patients âgés entre 18 et 35 ans ont été évalués au moment de leur entrée dans un programme thérapeutique spécialisé pour la psychose débutante (TIPP), et après 2, 6, 12, 18, 24, 30 et 36 mois de traitement. Les patients exposés à des abus sexuel et/ou physiques (SPA) ont été classifiés selon l'âge au moment de la première exposition (Early-SPA : avant 11 ans d'âge; Late-SPA : entre 12 et 15 ans d'âge) et ils ont été comparés à des patients qui n'ont jamais été exposés à une telle expérience (Non-SPA). Le niveau de fonctionnement dans la phase premorbide a été mesuré avec la Premorbid Adjustment Scale (PAS) et avec les échelles Global Assessment of Functioning (GAF) et Social and Occupational Functionning Assessment Scale (SOFAS) durant le suivi thérapeutique. Résultats : 24.8 % des patients ont été exposés à SPA. Les patients dans le groupe Late-SPA étaient plus souvent des femmes (p=0.010). Les comparaisons avec les patients dans le groupe Non-SPA ont révélé que : (1) Les patients dans le groupe Early et Late-SPA ont montré un moins bon niveau de fonctionnement social premorbide durant l'adolescence précoce, et (2) alors que les patients dans le groupe Early-SPA ont présenté un moins bon niveau de fonctionnement durant tout le suivi selon les scores de GAF (p=0.025) et SOFAS (p=0.048), les patients dans le groupe Late-SPA n'ont pas montré telles différences avec le groupe non exposé. Conclusion : Nos résultats suggèrent un lien entre l'exposition à SPA et une altération ultérieure de niveau de fonctionnement social, avant l'apparition de la maladie. Les patients dans leur phase précoce de la psychose exposés à SPA avant l'âge de 12 ans ont des altérations fonctionnelles durables, alors que les patients exposés à SPA plus tardivement semblent s'améliorer à ce niveau et montrent une meilleure capacité de récupération.
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PURPOSE: To meta-analyze the literature on the clinical performance of Class V restorations to assess the factors that influence retention, marginal integrity, and marginal discoloration of cervical lesions restored with composite resins, glass-ionomer-cement-based materials [glass-ionomer cement (GIC) and resin-modified glass ionomers (RMGICs)], and polyacid-modified resin composites (PMRC). MATERIALS AND METHODS: The English literature was searched (MEDLINE and SCOPUS) for prospective clinical trials on cervical restorations with an observation period of at least 18 months. The studies had to report about retention, marginal discoloration, marginal integrity, and marginal caries and include a description of the operative technique (beveling of enamel, roughening of dentin, type of isolation). Eighty-one studies involving 185 experiments for 47 adhesives matched the inclusion criteria. The statistical analysis was carried out by using the following linear mixed model: log (-log (Y /100)) = β + α log(T ) + error with β = log(λ), where β is a summary measure of the non-linear deterioration occurring in each experiment, including a random study effect. RESULTS: On average, 12.3% of the cervical restorations were lost, 27.9% exhibited marginal discoloration, and 34.6% exhibited deterioration of marginal integrity after 5 years. The calculation of the clinical index was 17.4% of failures after 5 years and 32.3% after 8 years. A higher variability was found for retention loss and marginal discoloration. Hardly any secondary caries lesions were detected, even in the experiments with a follow-up time longer than 8 years. Restorations placed using rubber-dam in teeth whose dentin was roughened showed a statistically significantly higher retention rate than those placed in teeth with unprepared dentin or without rubber-dam (p < 0.05). However, enamel beveling had no influence on any of the examined variables. Significant differences were found between pairs of adhesive systems and also between pairs of classes of adhesive systems. One-step self-etching had a significantly worse clinically index than two-step self-etching and three-step etch-and-rinse (p = 0.026 and p = 0.002, respectively). CONCLUSION: The clinical performance is significantly influenced by the type of adhesive system and/or the adhesive class to which the system belongs. Whether the dentin/enamel is roughened or not and whether rubberdam isolation is used or not also significantly influenced the clinical performance. Composite resin restorations placed with two-step self-etching and three-step etch-and-rinse adhesive systems should be preferred over onestep self-etching adhesive systems, GIC-based materials, and PMRCs.
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L'état de mal épileptique (EME) est la plus fréquente urgence neurologique après les accidents vasculaires cérébraux, avec des hauts taux de morbidité et mortalité (Coeytaux et al., 2000). Son traitement est basé sur une approche en trois étapes (Meiekord et al., 2010). Dans ce contexte, un EME ne répondant pas aux benzodiazépines (1er ligne de traitement) suivi par des médicaments antiépileptiques (2ème ligne de traitement) est appelé EME réfractaire. Pour cette condition, représentant entre le 23% et le 43% des EME (Novy et al., 201O; Holtkamp et al., 2005), les actuelles recommandations préconisent un traitement par coma pharmacologique (3ème ligne de traitement), malgré un faible niveau d'évidence (Rossetti et al., 2011). En effet, l'impact du coma pharmacologique sur l'issue clinique n'a pas encore été clairement établi. Récemment, deux études américaines (Kowalski et al., 2012; Hocker et al., 2013) et une étude suisse (Sutter et al., 2014), ont montré un effet potentiellement délétère de ce type de traitement. Cependant, ces études étaient limitées à des patients hospitalisés aux soins intensifs et les analyses n'étaient pas ajustées pour tous les facteurs pronostiques connus. Le but de notre travail, publié dans Critical Gare Medicine (Marchi et al., 2015), était d'évaluer l'impact spécifique du coma pharmacologique sur le pronostic des patients avec EME, sans limitations aux soins intensifs et avec un·ajustement plus attentif concernant les autres facteurs pronostiques. En utilisant notre registre prospectif des patients avec EME traités aux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, nous avons comparé l'issue clinique à la sortie de l'hôpital des patients traités avec ou sans coma pharmacologique (467 épisodes au total). Ensuite, nous avons utilisé une régression logistique multinomiale pour ajuster les résultats par les autres facteur pronostiques connus (âge, absence de crises épileptiques précédentes, étiologie potentiellement fatale, gravité clinique de l'EME, comorbidités). Nous · avons pu mettre ainsi en évidence que le traitement avec coma pharmacologique est associé avec une mauvaise issue clinique après un EME. De plus, nous avons pu po_ur la première fois montrer que cet effet est d'autant plus important chez les patients avec un EME de type partiel complexe au moment du traitement. Nos résultats suggèrent que l'utilisation du coma pharmacologique ne doit pas être indiscriminée dans l'EME réfractaire et qu'une évaluation de la situation clinique de base permet une optimisation son emploi.
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BACKGROUND: The impact of early valve surgery (EVS) on the outcome of Staphylococcus aureus (SA) prosthetic valve infective endocarditis (PVIE) is unresolved. The objective of this study was to evaluate the association between EVS, performed within the first 60 days of hospitalization, and outcome of SA PVIE within the International Collaboration on Endocarditis-Prospective Cohort Study. METHODS: Participants were enrolled between June 2000 and December 2006. Cox proportional hazards modeling that included surgery as a time-dependent covariate and propensity adjustment for likelihood to receive cardiac surgery was used to evaluate the impact of EVS and 1-year all-cause mortality on patients with definite left-sided S. aureus PVIE and no history of injection drug use. RESULTS: EVS was performed in 74 of the 168 (44.3%) patients. One-year mortality was significantly higher among patients with S. aureus PVIE than in patients with non-S. aureus PVIE (48.2% vs 32.9%; P = .003). Staphylococcus aureus PVIE patients who underwent EVS had a significantly lower 1-year mortality rate (33.8% vs 59.1%; P = .001). In multivariate, propensity-adjusted models, EVS was not associated with 1-year mortality (risk ratio, 0.67 [95% confidence interval, .39-1.15]; P = .15). CONCLUSIONS: In this prospective, multinational cohort of patients with S. aureus PVIE, EVS was not associated with reduced 1-year mortality. The decision to pursue EVS should be individualized for each patient, based upon infection-specific characteristics rather than solely upon the microbiology of the infection causing PVIE.
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AIMS: TNF-α inhibitors are considered relatively safe in pregnancy but experience is still limited. The aim of this study was to evaluate the risk of major birth defects, spontaneous abortion, preterm birth and reduced birth weight after first trimester exposure to TNF-α inhibitors. METHODS: Pregnancy outcomes of women on adalimumab, infliximab, etanercept, certolizumab pegol or golimumab were evaluated in a prospective observational cohort study and compared with outcomes of a non-exposed random sample. The samples were drawn from pregnancies identified by institutes collaborating in the European Network of Teratology Information Services. RESULTS: In total, 495 exposed and 1532 comparison pregnancies were contributed from nine countries. The risk of major birth defects was increased in the exposed (5.0%) compared with the non-exposed group (1.5%; adjusted odds ratio (ORadj ) 2.2, 95% CI 1.0, 4.8). The risk of preterm birth was increased (17.6%; ORadj 1.69, 95% CI 1.1, 2.5), but not the risk of spontaneous abortion (16.2%; adjusted hazard ratio [HRadj ] 1.06, 95% CI 0.7, 1.7). Birth weights adjusted for gestational age and sex were significantly lower in the exposed group compared to the non-exposed cohort (P = 0.02). As a diseased comparison group was not possible to ascertain, the influence of disease and treatment on birth weight and preterm birth could not be differentiated. CONCLUSIONS: TNF-α inhibitors may carry a risk of adverse pregnancy outcome of moderate clinical relevance. Considering the impact of insufficiently controlled autoimmune disease on the mother and the unborn child, TNF-α inhibitors may nevertheless be a treatment option in women with severe disease refractory to established immunomodulatory drugs.
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In cancer patients treated for venous thromboembolism (VTE), including deep-vein thrombosis (DVT) and pulmonary embolism (PE), analyzing mortality associated with recurrent VTE or major bleeding is needed to determine the optimal duration of anticoagulation.This was a cohort study using the Registro Informatizado de Enfermedad TromboEmbólica (RIETE) Registry database to compare rates of fatal recurrent PE and fatal bleeding in cancer patients receiving anticoagulation for VTE.As of January 2013, 44,794 patients were enrolled in RIETE, of whom 7911 (18%) had active cancer. During the course of anticoagulant therapy (mean, 181 ± 210 days), 178 cancer patients (4.3%) developed recurrent PE (5.5 per 100 patient-years; 95% CI: 4.8-6.4), 194 (4.7%) had recurrent DVT (6.2 per 100 patient-years; 95% confidence interval [CI]: 5.3-7.1), and 367 (8.9%) bled (11.3 per 100 patient-years; 95% CI: 10.2-12.5). Of 4125 patients initially presenting with PE, 43 (1.0%) died of recurrent PE and 45 (1.1%) of bleeding; of 3786 patients with DVT, 19 (0.5%) died of PE, and 55 (1.3%) of bleeding. During the first 3 months of anticoagulation, there were 59 (1.4%) fatal PE recurrences and 77 (1.9%) fatal bleeds. Beyond the third month, there were 3 fatal PE recurrences and 23 fatal bleeds.In RIETE cancer patients, the rate of fatal recurrent PE or fatal bleeding was much higher within the first 3 months of anticoagulation therapy.
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Le cancer du poumon est la première cause de mortalité associée au cancer dans le monde. Le traitement curatif des tumeurs pulmonaires non-à-petites-cellules (NSCLC) diagnostiquées à un stade précoce se base sur une approche chirurgicale. Cependant, étant donné les comorbidités liées à la consommation de tabac, dont la bronchopneumopathie chronique occupe la première place, l'éligibilité chirurgicale pour ce type de cancer se trouve fréquemment limitée. Dans ce contexte, l'emploi de la radiothérapie stéréotaxique (SBRT) est une alternative valable chez les patients atteints d'un NSCLC primaire de stade précoce, et qui sont considérés inopérables à cause de leurs comorbidités. Depuis peu seulemement, le spectre de la SBRT a été élargi aux patients atteints d'un deuxième NSCLC primaire (SPLC), faisant suite à un premier NSCLC, traité avec un but curatif. Ils concernent donc des patients ayant déjà subits une intervention chirurgicale au préalable et qui présentent une réserve fonctionnelle pulmonaire extrêmement réduite. Le succès croissant de la SBRT résulte soit d'une efficacité thérapeutique comparables à la chirurgie, soit de sa toxicité qui semble limitée. À notre connaissance, seulement une étude a reporté des issues cliniques de patients affectés par des NSCLC primaires traités par SBRT. Cette dernière a utilisé la tomothérapie comme système d'irradiation (T-SBRT), sur un faible échantillon de patients (n = 27). Concernant l'irradiation des patients présentant des SPLC, la littérature disponible est pauvre et aucune publication a décrit l'utilisation de la T-SBRT. Ces éléments innovants ont donc motivé la rédaction d'un travail de thèse concernant les premières données cliniques de l'expérience faite au CHUV. Du point de vue des effets secondaires, si la pneumonie actinique précoce et tardive survenant au niveau du champ d'irradiation est désormais une complication iatrogène bien connue de la SBRT, une seule étude s'est intéressée à ce sujet dans le cadre de la T-SBRT. De plus, une entité bénigne et transitoire de pneumonie ( ?) a été reconnue depuis peu : la pneumonie organisée radio-induite (OP). Celle-ci semble se chevaucher comme un autre effet iatrogène à l'extérieur du champ d'irradiation. Originellement, cette dernière avait été rapportée dans les suites de la radiothérapie pour les cancer du sein. Elle a été décrite comme étant initialement limitée au champ d'irradiation et successivement pouvant s'étendre dynamiquement en dehors de celui-ci. Nous avons donc supposé que des infiltrats de OP peuvent être présents chez des patients asymptomatiques, et que ce dynamisme pourrait être identifié déjà au sein du champ d'irradiation. Notre étude a démontré que le traitement par T-SBRT garde des issues cliniques très encourageantes, aussi bien pour les tumeurs primaires que pour les SPLC. Entre autre, ce traitement semble avoir une toxicité limitée, et l'existence vraisemblable de la OP, déjà au sein du champ d'irradiation, peut aider les radiologues à différencier les infiltrats radio-induits d'une une récidive tumorale.
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Objectif. Analyser les déterminants de la prolongation des séjours hospitaliers en service de soins de suite et réadaptation gériatrique (SSRG) et identifier les indicateurs du devenir des patients après leur sortie. Méthode. Étude rétrospective au CHRU de Strasbourg de l'ensemble des séjours de durée supérieure à 90 jours entre le 1 janvier 2012 et le 30 septembre 2013. L'ensemble des données sociodémographiques, descriptives des séjours et de l'état de santé des patients ont été analysées. Les patients ont été suivis 9 mois après leur sortie. Les réhospitalisations, l'admission en institution et le décès ont été informés par un contact téléphonique auprès du médecin traitant ou de la famille. Résultats. Quarante-six séjours ont été analysés. Les patients étaient à 68,0 % des femmes. La moyenne d'âge était de 82,9 ± 5,8 ans. Quatre-vingt-dix-huit pour cent d'entre eux vivaient à domicile avant l'admission en milieu hospitalier. Les raisons justifiant la prolongation étaient d'ordre médical (60,8 %), psychique (45,6 %), social (65,2 %) et liées à la difficulté de trouver une solution d'aval (58,7 %). À la fin de leur séjour, 9 patients ont pu regagner leur domicile et 37 ont été admis directement en institution. Durant la période de suivi, 17 patients ont été réhospitalisés au moins une fois et 3 jusqu'à trois fois. Au 9e mois, 9 patients étaient décédés dans un délai moyen de 75 jours après la sortie du SSRG. Les résultats des analyses unifactorielles et multivariées ont permis d'identifier des indicateurs d'évolution défavorable (décès et/ou réhospitalisation). Aucune des variables sociodémographiques ou de syndrome gériatrique n'a été identifiée. Par contre un « motif d'hospitalisation pour une maladie infectieuse », ou pour « un trouble de la marche ou une chute », une « prolongation du séjour en SSRG pour raison médicale » et un « séjour prolongé en court séjour » étaient les facteurs identifiés. Conclusion. Dans la tendance actuelle à améliorer la rentabilité de l'utilisation des ressources de santé, ces résultats rappellent qu'il est important de maintenir un juste équilibre entre utilisation raisonnée des ressources et les besoins spécifiques des patients âgés.