973 resultados para Enseignants débutants--Démission--Québec (Province)--Québec--Prévention


Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

Les gouvernements des pays industrialisés occidentaux ont constaté, au cours des années 70, un accroissement des abandons scolaires et une augmentation du taux de chômage chez les jeunes. La solution généralement appliquée fut alors une injection massive de fonds pour des programmes de préparation à l'emploi pour les jeunes sans emploi et les jeunes adultes devenus chômeurs. C'est ce que nous révèlent les rapports présentés lors de la conférence internationale sur "Le passage des jeunes de l'enseignement obligatoire à la vie active" tenue à Salzbourg (Autriche) en avril 1983 par l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE, 1983a). Les mesures adoptées ont pris l'aspect de formations d'appoint, de programmes de création d'emploi, de recherche d'emploi, d'expérience de travail ou de formation en emploi. Dans son enquête sur "Les études et le travail vus par les jeunes", le Centre pour la recherche et l'innovation dans l'enseignement (OCDE, 1983b) déplore cependant le fait que les pouvoirs publics aient accordé l'essentiel de leur attention à une minorité de jeunes soulevant des problèmes d'ordre social et politique les plus visibles et les plus urgents, au détriment d'une majorité de jeunes éprouvant des difficultés moins apparentes mais aussi importantes. […]

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

Le travail représente encore de nos jours une réalité importante dans la vie de la plupart des individus et l'un des buts du système scolaire est la préparation à la vie active. Dès les premières années de scolarisation, l'enfant réagit d'une certaine façon au travail d'écolier et se fait une idée de lui comme travailleur. Quand nous voyons de jeunes écoliers vivre des situations d'échec et perdre très tôt l'intérêt face au travail scolaire, nous nous demandons si l'école primaire joue un rôle suffisant afin de favoriser une perception positive de soi et du travail qui nous semble primordiale pour réussir comme travailleur. De même, quand nous constatons que plusieurs adolescents quittent l'école sans une solide formation de base pourtant reconnue de plus en plus nécessaire dans une société en changement rapide et que les choix d'activités comme les orientations de carrière continuent d'être largement influencés par les stéréotypes sexuels et autres, nous pouvons croire que l'école n'intervient pas assez tôt pour maximiser les chances de chaque individu de mener une carrière satisfaisante. L'inquiétude face à l'avenir des jeunes a été clairement exprimée lors des derniers États généraux sur la qualité de l'éducation au Québec. Les participants y ont réclamé une meilleure préparation à la vie de travail en mettant d'abord l'accent sur la formation de base que l'on trouve particulièrement déficiente au niveau primaire. On peut aussi croire avec Bertrand (1986) que la société d'information vers laquelle nous nous acheminons exigera une meilleure connaissance de la langue maternelle écrite nécessaire pour la maîtrise des instruments de communication. [...]

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

Dans cette recherche, nous nous intéressons à la façon dont on se représente l'intégration de la perspective interculturelle au sein des programmes de formation dispensés aux futurs enseignants. En effet, l'éducation interculturelle fait modestement son entrée parmi les préoccupations des facultés d'éducation. Ces milieux sont inévitablement confrontés à la nécessité de s'interroger sur l'évolution de cette perspective éducative à cause, d'une part, de l'importance grandissante que prend cette question pour la population en général, et aussi du fait que le gouvernement du Québec a signalé son intention d'intégrer l'éducation interculturelle à la politique de formation des maîtres. L'éducation interculturelle paraît nécessaire pour favoriser l'adaptation des individus et des collectivités au pluralisme ethnoculturel qui, dans notre société moderne, pose des difficultés incontournables. Cependant, le concept même d'éducation interculturelle suscite de nombreux débats car on s'entend mal sur sa définition et sur l'orientation de son contenu. En France, Laacher (1991) souligne que 56 des 316 publications répertoriées par Nasse et Tieche visent à clarifier la notion d'éducation interculturelle. Ce concept fait tout autant l'objet de discussions ici au Québec. Comment peut se traduire, dans de telles conditions, l'intention manifestée par le gouvernement de renforcer la préparation à l'éducation interculturel? […]

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

La forme de violence et d'intimidation que l'on appelle le «bullying» existe depuis longtemps dans plusieurs sphères de la vie de tous les jours. Nous voyons souvent les adultes qui en souffrent dans leur milieu de travail et encore plus les enfants qui en sont l'objet dans leur milieu scolaire. Les statistiques démontrent l'ampleur de cette problématique et donc la nécessité d'implanter des programmes de prévention. Si nous regardons uniquement au Canada, une étude indique que 38% des élèves disent avoir été intimidés une ou deux fois au cours d'un semestre. Il est de plus en plus important de connaître les impacts et les solutions du « bullying » car les conséquences sont importantes pour l'avenir de nos jeunes. Dans cet essai, nous examinons différents aspects de la prévention qui ont un lien avec l'intimidation tels les niveaux de la prévention et les stratégies qui peuvent se retrouver dans les programmes contre l'intimidation mises en place dans les écoles primaires et secondaires. Par la suite, nous décrivons et évaluons huit programmes provenant de différents pays dans le monde dont deux provenant du Québec. Enfin, nous regardons l'importance de la prévention en lien avec notre problématique. Nous concluons l'essai en récapitulant les éléments importants de l'essai ainsi qu'en examinant le rôle du travailleur social dans les programmes de prévention contre l'intimidation.

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

Depuis la fin des années soixante et d'une manière encore plus nette, depuis le milieu des années soixante-dix, l'étude de l'avant-garde connaît une bonne fortune. En effet, que ce soit dans le domaine des arts ou des lettres, les recherches sur le sujet n'ont cessé de se multiplier. La tenue en 1967 d'un congrès sur l’avant-garde littéraire et la publication en 1984 d'un ouvrage collectif du Centre d'étude des avant-gardes littéraires de l'Université de Bruxelles confirme l'intérêt toujours croissant des chercheurs qui développent, par exemple, les questions de la terminologie, de la prise de conscience, de la lutte idéologique, du conflit de légitimité et de la crise des conventions de l'avant-garde. En tant que phénomène artistique, l'avant-garde joue un rôle de premier ordre dans l'émulation des idées et des formes. C'est la raison pour laquelle nous avons voulu aborder l'histoire, de même que le fonctionnement et le rôle de cette dernière. Mais l'étendue du sujet débordant largement le cadre d'un mémoire de maîtrise, nous avons dû limiter notre analyse, ce qui explique pourquoi nous avons échafaudé des questions aussi importantes que les stratégies discursives, la réception critique, les fondements sociologiques et les conditions d'émergence de l'avant-garde. Pour combler cette lacune, nous avons donc relevé plusieurs notices bibliographiques qui pourront servir au lecteur dans l'éventualité d'une recherche ultérieure.

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

Jusqu'au début des années 1920, le Québec ne possède pas d'institution offrant véritablement une formation artistique, si ce n'est les écoles de musée qui sont davantage l'apanage de groupes anglophones. Ce n'est qu'en 1922, et dans un contexte peu favorable, que les Écoles des Beaux-Arts voient le jour. Elles répondent aux demandes du milieu artistique qui prend conscience de la nécessité, pour la société québécoise, de former ses propres artistes. Cette voie éducative a été négligée dans les études en histoire de l'éducation au Québec. Bien que les E.B.A. représentent une alternative intéressante pour les filles désireuses de poursuivre leurs études après le pensionnat, l'histoire des femmes n'a pas abordé la question. D'autre part, l'histoire de l'art n'a que très peu étudié le rôle des E.B.A. dans le milieu artistique. Enfin, la question de la formation professionnelle des filles suscite débats et recherches. Notre étude donne donc un cadre historique à une question d'actualité.

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

Le thème «histoire des femmes» recouvre bien des perspectives de recherche, compatibles mais profondément différentes. On peut aussi bien s'attacher à ce que les femmes ont fait dans l'histoire qu'à la façon dont les femmes ont été perçues en tant que groupe social et sexuel dans cette même histoire. A mon sens, les deux perspectives se complètent. Le discours porté sur les femmes à travers l'histoire est basé sur des comportements sociaux retraçables; conjugué à d'autres facteurs économiques et culturels, le discours peut même affecter les comportements quotidiens du groupe des femmes et influencer ainsi leur place dans l'histoire. Inversement, les actions collectives des femmes, visibles ou non pour les autres intervenants sociaux, influencent les discours portés sur elles, que ce soit par l'approbation, l'opposition ou la récupération. Ma formation personnelle m'a poussée davantage vers la deuxième perspective d'étude, l'analyse des discours, bien que je trouve nécessaire de la situer par rapport à certaines réalités sociales toujours présentes dans l'histoire. Il est difficile de s'empêcher d'interpréter personnellement un discours qui constitue déjà lui-même une interprétation de la réalité sociale et économique. J'espère, dans cette recherche, avoir fait la part des choses entre l'examen des circonstances sociales plus objectives et l'examen des comportements subjectifs présents dans le discours visé. On ne peut pas faire l'histoire de l'émancipation sociale des femmes du Québec sans étudier l'évolution des discours sur les femmes et la «féminité», durant les trente dernières années. Mais cette évolution des discours sur la «féminité» n'a pas suivi de façon constante les différents mouvements économiques, sociaux et culturels qui ont radicalement changé la vie des Québécoises de l'après-guerre. Même à l'aube des années 1980, on observe beaucoup de manifestations de l'idée conservatrice de «nature féminine», encore justifiée par les milieux politiques, économiques et scientifiques, et plus particulièrement encore par le milieu médical. Figé en doctrine, le stéréotype médical de la nature féminine a survécu aux conditions qui l'avaient fait naître. Alors que tout changeait alentour, économie, société, culture, l'être féminin restait officiellement défini par la fonction de reproduction et consacré à la vie familiale [...] nos contemporaines dénoncent avec vigueur un stéréotype devenu prison, une protection masculine de plus en plus illusoire. Le discours médical a suscité mon intérêt non seulement à cause de la riche historiographie qui lui était consacrée, mais aussi à cause des différents cadres sociaux et culturels qui l'ont favorisé et qui lui ont donné un rôle de plus en plus prégnant. À cet égard, l'influence des conceptions médicales touchant les relations sociales, particulièrement les relations entre les sexes, m'a fascinée. En quoi le discours médical sur la «féminité» a-t-il été touché au Québec (au-delà des apparences) par les mouvements de revendication des femmes éveillés dans les années 1950-1960 et multipliés dans les années 1970? Pour le savoir, il faut d'abord trouver des traces mesurables de ce discours dans un médium touchant directement les populations impliquées dans ce rapport: les médecins et les femmes. J'ai choisi la littérature publicitaire concernant la santé, plus précisément les médicaments, s'adressant soit aux femmes en position de consommatrices (par une revue féminine), soit aux médecins traitants (par une revue médicale). La problématique entourant ce choix et les aspects méthodologiques qui l'accompagnent seront explicités au chapitre I. Le chapitre II traitera des principaux repères historiques dans trois domaines: l'évolution de la condition des femmes dans la société québécoise (1945-1980); l'évolution de la médecine québécoise en rapport avec la condition des femmes; l'évolution de la consommation et de la publicité en rapport avec la condition des femmes. Tout au long de l'exposé historique seront évoquées deux perspectives théoriques: le rapport à la fois dynamique et aliénant des femmes à la consommation (selon Katherine Blunden) et la «mystique féminine» de l'après-guerre (selon Betty Friedan). Le chapitre III poursuivra sur l'analyse plus serrée des publicités médicales à l'intérieur des deux sources et les différentes interprétations historiques que l'on peut en tirer.

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

Foyer du catholicisme en Amérique du Nord, le Québec des années 1930 connaît, principalement à cause de la crise économique, un tel fourmillement d'idées que le sociologue Fernand Dumont a pu qualifier cette période de "première résolution tranquille". Le catholicisme qui jouit alors d'une "domination tranquille" depuis près d'un siècle dans la société canadienne-française, se voit contesté et remis en cause principalement par des mouvements révolutionnaires d'inspiration marxiste: le socialisme et le communisme. Reposant sur un modèle de société où le spirituel n'a pas de place, le communisme est vivement combattu par l'Église catholique tant au Québec que sur le plan mondial. Il existe déjà d'excellentes études sur les mouvements de gauche au Québec dans les années 1930 comme le livre de Marcel Fournier: Communisme et anticommunisme au Québec (1920-1950) et celui d'Andrée Lévesque: Virage à gauche interdit (1929-1939). Il en est cependant autrement en ce qui concerne une autre forme politique qui connaît également beaucoup de succès dans les années 30: il s'agit du fascisme, face auquel subsistent encore bien des questions quant à l'appui qu'il avait reçu de la part des catholiques du Québec. Parler de fascisme au Québec fait tout de suite penser ou bien au Parti National Social Chrétien (P.N.S.C.) d'Adrien Arcand, ou bien à une Église catholique réactionnaire qui, pour lutter contre la menace communiste, va appuyer sans réserve l'extrême-droite au niveau international tout en encourageant le développement de mouvements de ce genre au Québec. Cette opinion se retrouve surtout au Canada anglais comme le démontre Eugene Forsey avec son article "Clérical Fascism in Quebec", publié en 1937 dans Canadian Forum. Mais qu'en est-il vraiment de l'attitude des catholiques du Québec face au fascisme? Disons d'abord que le terme "fasciste" est aujourd'hui lourdement hypothéqué. Il évoque l'État totalitaire, le racisme, le recours à la terreur, la suppression de toute liberté et des procédés inhumains tels que la torture et les camps de concentration. Largement associé et identifié aux horreurs nazies, le fascisme s'est chargé après la Seconde Guerre mondiale d'un contenu très négatif qu'il n'avait pas dans les années 30 où il ne désignait que le régime autoritaire mis en place par Mussolini en Italie. En tout cas un bref examen des publications d'époque suffit pour nous convaincre que l'expérience italienne est suivie très attentivement au Québec dès ses débuts en 1922 et qu'elle ne cesse d'attirer l'attention des Québécois tout le long des années 1930. Parmi ceux qui vont s'intéresser le plus au phénomène fasciste, nous retrouvons les catholiques pour qui le fascisme pourrait constituer une façon efficace de lutter contre le communisme. Mais nous ne disposons que de très peu de recherches sur la perception des régimes et des idéologies d'extrême-droite par les Québécois. Si les années 1930 au Québec sont une période qui a déjà commencé à être étudiée par les historiens, ceux-ci ne se sont intéressés au phénomène fasciste que d'une façon mineure et indirecte. Pour s'en rendre compte il suffit d'ouvrir les ouvrages d'André J. Bélanger : L'apolitisme des idéologies québécoises (1934-1936) ou de Femand Dumont et al. : Idéologies au Canada français, 1930-1939. La perception de l'étranger par les Québécois ne semble pas être l'une de leurs grandes préoccupations. C'est une partie de ce vide que notre étude se propose de combler en essayant de découvrir quelle fut réellement la vision que les catholiques francophones du Québec ont eu du régime fasciste en Italie durant les années 30. Par l'analyse du contenu de publications catholiques ou d'esprit catholique, nous verrons quelle opinion ceux-ci se font du régime mussolinien et surtout nous capterons l’évolution de cette opinion à mesure que le monde avance vers la Seconde Guerre mondiale. Nous tenterons également de voir dans quelle mesure les jugements portés sur le fascisme peuvent être révélateurs de la vision que les catholiques entre tiennent de la société québécoise et de son avenir. Bien qu'elle fasse souvent allusion à des événements qui se sont déroulés dans les années 1920, notre étude porte d'abord sur les années 30 et s'arrête au moment où débute la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il devient évident que tout le monde prend position contre le fascisme. [...]

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

Au cours d'un de nos séminaires de recherche sous la direction d'un spécialiste en histoire administrative de l'Université de Sherbrooke, Marc Vallières, certains sujets inédits étaient offerts aux étudiants comme hypothèses de travail. Parmi ces sujets figurait celui désigné sous le titre lapidaire « Le partage de la dette et des actifs de la province du Canada ». N'ayant aucune notion précise sur ce thème, nous avons dû dépouiller les documents de la session, fédéraux et provinciaux, pour au moins prendre connaissance des faits essentiels. Ces faits se résumaient alors comme suit : à la suite de la mise en application de la nouvelle constitution sanctionnée à Londres en I867 et nommée l'Acte de l'Amérique du Nord Britannique, deux commissions d'arbitrage furent mises sur pied pour diviser entre l'Ontario et le Québec les dettes et les actifs accumulés de 1841 à 1867 alors que les deux provinces ne formaient qu'une seule colonie, la province du Canada, Ces quelques recherches préliminaires n'ont cependant pas assouvi notre curiosité sur cet épisode mouvementé des relations fédérales-provinciales et interprovinciales au début de la Confédération, Les problèmes auxquels nous ferons allusion sont très mal connus des historiens eux-mêmes et certains sont mis à jour pour la première fois. Le résultat de ces recherches, que nous exposons ici, démontre que nous avons eu raison de poursuivre nos travaux dans cette voie et éclaire des conflits constitutionnels et financiers actuels à la lumière de leur mise-en-scène originelle. [...]

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

À partir du 19e siècle, les femmes demeurent très largement confinées à la seule sphère domestique. Toutefois, depuis la seconde guerre mondiale, cette situation a passablement évolué, de sorte qu'elles ont fait depuis ce temps une incursion de plus en plus remarquée dans le domaine public. Leur entrée dans la profession juridique, qui est le sujet de notre mémoire, en est un exemple éloquent. Nous nous proposons d'examiner la place des femmes en droit au Québec entre 1911 et 1985 sous l'angle de l'opposition entre les champs du privé et du public. En ce sens, notre analyse de la présence des femmes dans la profession légale s'élabore à partir d'une grille d'analyse féministe. Notre mémoire est composé de quatre sections. Tout d'abord, le premier chapitre sert de cadre théorique général à notre étude. Nous présentons, dans un premier temps, un bilan historiographique afin de mieux situer notre travail par rapport à ce qui s'est publié au Québec et au Canada sur le sujet. Dans un deuxième temps, nous proposons une analyse détaillée de la problématique qui a alimenté notre mémoire. Finalement, nous abordons la question des sources et des problèmes méthodologiques auxquels nous nous sommes heurtée lors de nos recherches. Le deuxième chapitre présente une mise en situation de l'entrée des femmes dans la profession juridique par une démarche thématique. Nous verrons comment l'opposition privé/public a influencé les élites Québécoises en ce qui a trait à la condition juridique des femmes du Québec, à leurs droits politiques, à leur droit à une éducation supérieure ainsi qu'à leur droit au travail salarié. Ensuite, le troisième chapitre est consacré à l'accès des femmes au Barreau du Québec et il s'étend de 1911, date à laquelle une femme fait pour la première fois son entrée dans une Faculté de droit, à 1941, année où les femmes sont légalement admises à la pratique du droit au Québec. Cette partie de notre travail retrace en fait les jalons de la longue lutte qu'a menée d'abord Annie Mac Donald Langstaff pour pouvoir exercer le droit au Québec et ensuite, celle de La ligue des droits de la femme qui a fait de l'accession des femmes au Barreau, un de ses principaux cheval de bataille. Nous verrons comment la dichotomie entre l'espace du privé et l'espace du public a servi de toile de fond au débat qui a eu lieu à cette époque autour de la question de la pratique du droit par les Québécoises. Enfin, le quatrième et dernier chapitre est voué à l'entrée des femmes dans la profession légale et il s'échelonne de 1942 à 1985. Il examine la progression numérique des femmes en droit, leurs conditions de pratique et les écueils qu'elles rencontrent en exerçant une profession qui est restée fort longtemps réservée exclusivement aux hommes. Le cadre chronologique dans lequel est circonscrit cette partie du mémoire, nous permet de constater que l'opposition entre le privé et le public, même si elle est moins nette qu'à la période précédente et s'articule différemment, empêche la complète intégration des femmes en droit.

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

Dans ses champs de recherches ou d'application scientifiques, la géographie se situe au carrefour de nombreuses autres sciences. Tout au cours de son évolution, ce voisinage l'a amené à s'interroger sur le bien-fondé de ses propres assises scientifiques. Bénéficiant, d'une part, de l'apport de d'autres disciplines et donnant naissance, d'autre part, à des sciences autonomes (sociologie, géomorphologie), elle conserve son approche globale et ses applications concrètes. En respectant cette dualité, mon intérêt m'a porté à aborder à la fois la problématique liée aux programmes d'amélioration de quartier et leurs impacts sur les villes moyennes du Québec. Ces petites villes constituent un champ d'investigation encore peu explorée. Cette étude est d'autant plus pertinente que le département de géographie et le centre de recherche en aménagement régional de l'Université de Sherbrooke y ont trouvé leur vocation particulière. Le choix des villes repose sur deux (2) raisons: elles devaient faire l'objet d'un P.A.Q., posséder des caractéristiques particulières dues à son rôle et à sa localisation; six (6) centres urbaines ont été retenus sur cette base : Hull, ville administrative et pôle administratif dans la région de l'Outaouais ; St-Hyacinthe, ville satellite faisant partie des sept (7) villes de la couronne montréalaise ; Longueuil, ville banlieue en expansion accélérée ; Lachine, ville historique située sur l'Île de Montréal ; Sherbrooke, ville à caractère manufacturier et pôle régional dans l’Estrie ; Drummondville, ville à caractère manufacturier et pôle régional dans la région centre du Québec. Notre démarche est relativement simple. Afin de vérifier si les objectifs des P.A.Q. et les solutions véhiculées dans les programmes de même nature correspondent aux situations que nous aurons nous-mêmes observées, il nous faut analyser tout d'abord les caractéristiques physiques et socio-économiques des quartiers centraux, leur structure et leurs relations avec l'ensemble de leur agglomération respective. Cette description fera l'objet des premier et deuxième chapitres. Pour compléter cette analyse, nous croyons qu'il est nécessaire de composer une seule image avec l'ensemble de ces quartiers pour obtenir l'approche globale que nous désirons. Nous utiliserons l'analyse factorielle pour obtenir une définition de ces quartiers. Nous pourrons ainsi vérifier si elle est contenue dans problématique liée aux programmes de rénovation urbaine. Cette redéfinition constitue la démarche principale du troisième chapitre […].

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

En 1972, à l'occasion d'un cours sur les tiers partis politiques au Québec, nous avions eu à rédiger une brève étude sur le Parti Socialiste du Québec, étude qui s'était alors entièrement basée sur quelques articles des revues Parti Pris et Cité Libre ainsi que sur le journal Le Devoir des années 1963 à 1967. C'est à ce moment que notre intérêt fut éveillé et qu'il nous sembla que l'histoire du PSQ (1) pourrait constituer le sujet de notre thèse de maîtrise, pourvu, bien sûr, que de nouvelles sources de documentation s'avèrent accessibles. Or, une rencontre avec Fernand Daoust, Secrétaire Général de la FTQ, confirma notre intention. Avec une générosité incomparable, ce dernier mit à notre disposition, non seulement les documents qu'il avait accumulés, alors qu'il occupait successivement les postes de délégué NPD-Québec au Sous-comité du Programme et de Président du Conseil Provisoire du PSQ, mais aussi ceux de Jean-Marie Bédard, président du PSQ dans les dernières années d'existence de ce parti. Le présent travail s'appuie donc largement sur des sources primaires : documents du parti et articles publics par les journaux et revues de l'époque. On serait peut-être tenté de nous reprocher d'avoir négligé les sources orales, facilement disponibles pourtant. Or, cette omission a été intentionnelle et ce, pour deux raisons. Premièrement, les documents originaux nous fournissaient une récolte de renseignements inédits qui nous apparut suffisamment abondante pour étoffer notre thèse, et deuxièmement, nous avons craint que le manque de recul historique n'entache les témoignages d'une certaine partialité. Nous avons choisi de laisser les documents parler d'eux-mêmes. Le texte qui suit se veut donc avant tout un exposé d'un moment de l'histoire politique du Québec. Il aurait pu se limiter à l'étude des étapes vécues par le Parti Socialiste du Québec dans les années 1963 à 1968. En quelques chapitres, nous aurions pu relater successivement les origines, la mise sur pied, l'action politique et la dissolution de ce tiers parti et déjà, nous aurions eu les éléments de la thèse classique d'histoire politique. Cependant, pour mieux saisir l'effort de devenir du PSQ, il nous a semblé intéressant et même nécessaire de soulever, en parallèle aux événements principaux qui ont fait l'histoire de ce parti, trois hypothèses. La première est que le PSQ n'avait aucune chance de réussite, parce qu'au moment de son apparition sur la scène politique québécoise, les conjonctures historique, sociale et politique non seulement ne joueraient pas en sa faveur, mais seraient même les facteurs externes de son échec. Les deux autres hypothèses portent sur les facteurs internes de cet échec ; elles sont inhérentes au dualisme de l'idéologie du PSQ. […] 1) PSQ: sigle qui fut adopté officieusement par les membres du Parti Socialiste du Québec, qu'on retrouve dans tous les documents et que nous utiliserons tout au long de notre travail.

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

Notre choix d'étude s'est arrêté sur une méthode évaluative afin de nous familiariser avec ce processus et en faire un usage courant à tous les programmes dans lesquels nous sommes impliqués de par nos fonctions. Cette étude vise à évaluer si les objectifs du programme aux âgés du Centre de Services Sociaux du Centre du Québec, élaborés par la direction des services professionnels, ont été atteints, quels impacts ils ont eu sur la communauté âgée du territoire de la succursale de Drummondville, et voir ensuite les améliorations à y apporter. Il s'agit de faire une analyse de type évaluatif afin de connaître l'effet du programme aux âgés sur la population concernée. Après l'étude sommaire de quelques modèles d'évaluation, celui de Perry L. Levinson nous semble le plus apte à répondre aux objectifs de l'étude et aux moyens dont nous disposons. À l'aide de ce modèle, nous pourrons vérifier à combien de personnes âgées des Services ont été rendus, si la stratégie d'action a été efficace, si les ressources humaines ont été bien utilisées et en nombre suffisant, s'il y a eu des résultats imprévus et lesquels. L'étude porte sur deux ans d'opération, soit du 1er novembre 1977 au 31 octobre 1979. Après avoir établi les objectifs du programme aux âgés, nous fournirons des données sur la description du territoire et sur la population âgée, nous expliquerons les deux organigrammes de fonctionnement, soit celui avant 1977 et celui après 1977, qui ont eu des répercussions sur l'opérationalisation dudit programme. Nous traiterons des intrants injectés et de la population âgée qui a été atteinte. Le lecteur pourra retrouver une synthèse de l'évaluation du programme faite par l'ensemble des professionnels qui ont travaillé à sa réalisation ainsi qu'une analyse de variables intermédiaires.

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

Nous nous proposons dans cette étude, d'éclairer l'enseignement de l'hygiène par le biais d'une analyse du discours et de la pratique de cet enseignement au Québec de 1905 à 1944. À la fin du 19e siècle, l'industrialisation et l'urbanisation provoquent en Occident, la détérioration de la qualité de la vie: la mortalité infantile, les maladies contagieuses, l'alcoolisme, l'insalubrité des logements, la piètre qualité de l'alimentation, le surmenage des écoliers et des ouvriers... sont les principales causes de l'intervention des hygiénistes. En effet, tout l'Occident est traversé par un courant hygiéniste. Les tenants de ce discours humaniste préconisent plusieurs mesures: isolement des malades, propreté de l'eau, de l'air et des aliments, expulsion des déchets et des animaux morts hors des villes et propreté des rues). Au Québec, en matière sociale, deux courants s'affrontent à la fin du 19e et au début du 20e siècle: un courant conservateur qui met l'accent sur la responsabilité individuelle, et un courant qualifié de progressiste ou de réformiste, qui souhaite que des interventions étatiques corrigent certaines inégalités engendrées par la société industrielle). Les tenants du réformisme ont une vision d'une société moderne et salubre. Ils multiplient les déclarations sur la nécessité d'une intervention de l'État pour améliorer les conditions de vie. […]

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

De tout temps, les sociétés ont médité et continuent de méditer sur le rôle que la femme doit remplir dans la société des hommes. L'Année Internationale de la Femme en 1975 est peut-être l'expression la plus éloquente de cette longue méditation de la société. Trop longtemps, la vie de la femme s'est déroulée sans qu'elle ait son mot à dire sur sa fonction propre dans la société. Une image collective de la femme s'est développée et le modèle est devenu, avec le temps et par habitude, un absolu immuable. Le rôle qu'on lui attribuait était de plaire et, plus noblement, de guider et d'éclairer discrètement l'homme, seul dirigeant de la société. De là à sacraliser la femme, il n'y avait qu'un pas. Il fut vite franchi. On se mit alors à parler du rôle sacré, voire providentiel de la femme. On lui détermina une mission: gardienne, protectrice, éducatrice de la famille et, par ricochet, de la société et de la nation. Mais la femme n'accepta pas indéfiniment ce rôle qui la confinait à vivre isolée dans cette société des hommes et qui lui interdisait de sortir de sa sphère spécifique. Dès le milieu du XlXe siècle, des femmes n'hésitèrent pas à remettre en question l'ordre établi par la société concernant leur rôle socio-politique. En France, en Angleterre, aux États-Unis et au Canada, pour ne citer que les pays immédiatement associés au développement du Québec, la femme voulut devenir une citoyenne libre de choisir ses champs d'activité selon ses capacités et ses goûts. Mais pour y arriver, il lui fallait l'égalité politique. Cette égalité politique que revendiquait la "féministe" du XIXe siècle s'inscrivait dans un cadre plus vaste de revendications sociales: meilleures conditions de travail pour elle-même, amélioration de l'hygiène publique, protection de l'enfance, droit à l'éducation. Partout la femme exigeait de participer au débat, à l'élaboration des lois qui la touchaient de près dans sa vie de tous les jours. Partout où la vague suffragiste passait, elle divisait le pays créant ainsi une situation qui débouchait parfois sur la violence. [...]