970 resultados para Cannabis sativa
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Chromatographic separation of highly polar basic drugs with ideal ionspray mass spectrometry volatile mobile phases is a difficult challenge. A new quantification procedure was developed using hydrophilic interaction chromatography-mass spectrometry with turbo-ionspray ionization in the positive mode. After addition of deuterated internal standards and simple clean-up liquid extraction, the dried extracts were reconstituted in 500 microL pure acetonitrile and 5 microL was directly injected onto a Waters Atlantis HILIC 150- x 2.1-mm, 3-microm column. Chromatographic separations of cocaine, seven metabolites, and anhydroecgonine were obtained by linear gradient-elution with decreasing high concentrations of acetonitrile (80-56% in 18 min). This high proportion of organic solvent makes it easier to be coupled with MS. The eluent was buffered with 2 mM ammonium acetate at pH 4.5. Except for m-hydroxy-benzoylecgonine, the within-day and between-day precisions at 20, 100, and 500 ng/mL were below 7 and 19.1%, respectively. Accuracy was also below +/- 13.5% at all tested concentrations. The limit of quantification was 5 ng/mL (%Diff < 16.1, %RSD < 4.3) and the limit of detection below 0.5 ng/mL. This method was successfully applied to a fatal overdose. In Switzerland, cocaine abuse has dramatically increased in the last few years. A 45-year-old man, a known HIV-positive drug user, was found dead at home. According to relatives, cocaine was self-injected about 10 times during the evening before death. A low amount of cocaine (0.45 mg) was detected in the bloody fluid taken from a syringe discovered near the corpse. Besides injection marks, no significant lesions were detected during the forensic autopsy. Toxicological investigations showed high cocaine concentrations in all body fluids and tissues. The peripheral blood concentrations of cocaine, benzoylecgonine, and methylecgonine were 5.0, 10.4, and 4.1 mg/L, respectively. The brain concentrations of cocaine, benzoylecgonine, and methylecgonine were 21.2, 3.8, and 3.3 mg/kg, respectively. The highest concentrations of norcocaine (about 1 mg/L) were measured in bile and urine. Very high levels of cocaine were determined in hair (160 ng/mg), indicating chronic cocaine use. A low concentration of anhydroecgonine methylester was also found in urine (0.65 mg/L) suggesting recent cocaine inhalation. Therapeutic blood concentrations of fluoxetine (0.15 mg/L) and buprenorphine (0.1 microg/L) were also discovered. A relatively high concentration of Delta(9)-THC was measured both in peripheral blood (8.2 microg/L) and brain cortex (13.5 microg/kg), suggesting that the victim was under the influence of cannabis at the time of death. In addition, fluoxetine might have enhanced the toxic effects of cocaine because of its weak pro-arrhythmogenic properties. Likewise, combination of cannabinoids and cocaine might have increase detrimental cardiovascular effects. Altogether, these results indicate a lethal cocaine overdose with a minor contribution of fluoxetine and cannabinoids.
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The use of 1% unmodified rice starch and 1% horse serum instead of 2% soluble starch and 5% serum in Granada medium is described. These components result in a medium of increased stability, preventing spoilage after a few days of storage at room temperature
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Se analiza el patrón de consumo de cannabis en una muestrade 580 jóvenes universitarios (88.4% mujeres, edad media21.4 años). Si bien se observa que proporcionalmente máshombres que mujeres consumen habitualmente cannabis, lamagnitud de consumo de los que se reconocen usuarios essimilar en ambos sexos. Se detecta que la dependencia percibidaal cannabis se incrementa en función de la magnitud de consumo.Existe una relación positiva entre consumo de tabaco yde cannabis: el 90% de los jóvenes que no ha probado nuncael tabaco tampoco ha probado nunca el cannabis, mientrasque menos del 15% de los fumadores habituales de tabaco sehallan en esa situación. Estos resultados sugieren la necesidadde abordajes conjuntos para la prevención del consumo de drogas,principalmente en lo que se refiere al tabaco y el cannabis
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4. Résumés 4.1. Consommation de psychotropes et délinquance dans une perspective comparative internationale 4.1.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques : Ribeaud, Denis (2003). << Drug use and crime >>, In: Junger-Tas, J., I. Marshall & D. Ribeaud : Delinquency in an International Perspective : The International Self-Reported Delinquency Study (ISRD), 65-90. Monsey (NY) USA & The Hague, NL: Criminal Justice Press & Kugler Publications. 4.1.2. Résumé Il s'agit ici d'un chapitre dans une monographie portant sur des analyses comparatives menées avec les données de l'International Self-Reported Delinquency Study (ISRD). Le but primaire de cette étude était d'étudier différences et similarités entre différents pays occidentaux d'une part quant à la prévalence et à l'incidence de différents types de délinquance juvénile et d'autre part quant aux facteurs de risques et aux causes de cette délinquance. L'étude a été menée - selon le pays - soit sur la base d'interviews personnelles standardisées soit sur la base de questionnaires écrits et complétés en classe. En tout, l'échantillon analysé comprend 10'843 jeunes âgés entre 14 et 21 ans et provenant des pays Suivants: Belgique, Allemagne, Angleterre et Pays de Galles, Finlande, Italie, Pays-Bas, Irlande du Nord, Portugal, Espagne, Etats-Unis, Suisse. De plus amples informations sur la méthodologie de cette étude se trouvent au deuxième chapitre de l'ouvrage. Le chapitre portant sur la consommation de psychotropes ainsi que sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance traite les questions de recherche esquissées au chapitre précédent. Elles sont brièvement récapitulées ci-dessous ensemble avec les méthodes choisies pour les analyses correspondantes ainsi que les résultats qui en ont découlé. La première question - d'ordre méthodologique - porte sur l'appréciation de la validité externe des taux de prévalence trouvés dans l'échantillon ISRD. La validité externe a été établie en corrélant les taux de prévalence ISRD avec ceux trouvés dans cinq autres études présentant des taux méthodologiquement comparables. Les résultats suggèrent que la validité externe peut être caractérisée de satisfaisante pour autant que les comparaisons soient menées avec des séries de données de qualité - soit d'un niveau de standardisation - comparable à celle des données ISRD. La validité des données ayant été établie, nous avons ensuite comparé la prévalence de la consommation de cannabis et d'un groupe de substances dites « dures » (héroïne, cocaïne, LSD, amphétamines et autres produits stupéfiants de synthèse) entre les différents échantillons étudiés. Les résultats montrent tout d'abord des différences fort prononcées entre les différents pays et villes étudiés. Ensuite, on constate une corrélation prononcée entre les taux de consommation de cannabis et ceux d'autres stupéfiants. De manière générale, les pays anglophones présentent les taux de consommation les plus élevés. Les taux de consommation de « drogues dures » plus élevé dans ces pays s'expliquent pour une bonne partie du fait de la disponibilité dans ces pays de produits stupéfiants de synthèse encore largement inconnus à l'époque sur le continent. Nous avons ensuite étudié les différences de sexe par rapport à la consommation de psychotropes. Dans le groupe des 14 à 18 ans qui est typiquement celui avec les taux de délinquance les plus élevés, ces différences sont plus atténuées que pour d'autres types de délinquance juvénile. En comparant les différents échantillons l'on décèle à nouveau de grandes variations entre les pays étudiés : Contrairement aux autres échantillons, l'Angleterre, la Finlande, les Etats-Unis et l'Allemagne ne présentent quasiment pas de différences entre les sexes. Dans le groupe des 19 à 21 ans les différences entre les sexes sont nettement plus marquées. Nous avons tenté d'expliquer cette interaction entre âge et sexe avec une socialisation différentielle des sexes à l'usage de stupéfiants : Ainsi les filles seraient plutôt initiées à la consommation par des partenaires plus âgées, alors que les garçons apprendraient l'usage de stupéfiants plutôt par des pairs du même âge. L'analyse de l'âge d'initiation à la consommation des différentes substances présente des similarités frappantes entre les échantillons étudiés Plus une substances est proscrites et plus sa consommation est marginalisée, plus élevé est l'âge d'initiation. C'est ainsi que la consommation d'alcool débute en moyenne à 13,5 ans, celle de cannabis 15,0 et celle d'autres stupéfiants à 15,8 ans. Les âges d'initiation aux stupéfiants sont le plus bas aux Etats-Unis, suivi de l'Angleterre et des pays ibériques. De manière générale, nous avons pu déceler une forte corrélation négative entre l'âge d'initiation à la consommation d'une substance illicite et le taux de prévalence : Plus ce taux de consommation est élevé dans un pays donné, plus l'âge d'initiation est bas. Cela suggère que l'âge d'initiation est lié à la disponibilité d'une substance. Concernant le « chevauchement » entre la consommation de différentes substances, nous avons à nouveau constaté de grande similarités entre les différents échantillons : Presque tous les consommateurs de cannabis sont aussi consommateurs d'alcool, alors que l'inverse n'est pas le cas. Similairement, presque tous les consommateurs de « drogues dures » ont déjà fait usage de cannabis, [ors qu'inversement la majorité des consommateurs de cannabis n'a mais utilisé d'autres stupéfiants. En tenant compte que biographiquement la consommation d'alcool et de cannabis précède .11e d'autres stupéfiants, ces observations nous mènent à conclure que la consommation d'alcool et de cannabis est une condition quasiment nécessaire, mais non suffisante, à l'initiation à d'autres stupéfiants. Fous discuterons plus bas les différences du niveau de chevauchement âtre les échantillons. Nos analyses sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance montrent qu'il existe, dans tous les échantillons, une corrélation prononcée entre consommation de stupéfiants d'une part, et e délinquance violente et contre la propriété d'autre part. Afin 'élucider un éventuel ordre causal entre les délits contre la propriété et la consommation de stupéfiants, nous avons ensuite étudié la séquence e leurs âges d'initiation respectifs. Typiquement, la commission de délits contre la propriété précède la consommation de substances licites. Par contre, si on limite l'analyse à de sérieux délits contre la propriété, on trouvera que, typiquement, l'initiation à la consommation de stupéfiants précédera ce type de délinquance. Ceci pourrait donc indiquer que la commission de délits sérieux contre la propriété est une cause directe du besoin d'argent généré par une consommation de stupéfiants habituelle (délinquance « économico compulsive ») ou du moins indiquer une plus forte attache dans un milieu délinquant du fait de la consommation de substances illicites (stade du « renforcement mutuel »). Un des buts des analyses comparatives présentées dans ce chapitre était aussi de déceler un éventuel impact des différentes politiques en matière de stupéfiants sur les taux de consommation. De manière générale, aucun lien n'a pu être établi entre le niveau de répression de la consommation et les taux de consommation. En effet, les taux de consommation les plus élevés ainsi que les âges d'initiation les plus bas ont été décelés pour les Etats-Unis, soit un des pays occidentaux poursuivant probablement une des plus strictes politiques en matière de stupéfiants autant licites qu'illicites, en particulier en ce qui concerne les mineurs. D'autre part, la politique en matière de cannabis relativement libérale que poursuivent les Pays-Bas génère des taux de consommation correspondant à la moyenne occidentale. Cependant, les différents résultats trouvés pour les Pays-Bas indiquent que la politique de séparation du marché du cannabis de ceux d'autres stupéfiants poursuivie dans ce pays semble avoir atteint ses buts à différents niveaux. Alors que le taux de consommation de cannabis n'est pas plus élevé que dans la moyenne européenne, le taux de consommation d'autres stupéfiants se trouve être parmi les plus bas décelés dans les échantillons analysés, de même que le taux de « chevauchement » entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. Par ailleurs, il semble que cette politique de séparation a aussi un effet bénéfique sur l'âge d'initiation à la consommation d'autres stupéfiants puisque aux Pays-Bas cet âge se trouve être parmi les plus élevés. Ces observations semblent donc indiquer qu'aux Pays-Bas la limite séparant la consommation de cannabis de celle d'autres stupéfiants semble plus « difficile » à franchir que dans d'autres pays. A l'autre extrême du spectre des politiques en matière de stupéfiants, on constate que la politique plus globalement répressive menée aux Etats-Unis est associée à un chevauchement beaucoup plus prononcé entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. En d'autres termes, il semble que plus une politique en matière de stupéfiants est indifféremment répressive, plus elle facilitera le passage de la consommation de cannabis à celle d'autres stupéfiants, sans pour autant diminuer le niveau global de consommation, alors qu'une politique tentant de séparer les différents marchés en se montrant plus tolérante envers certaines substances moins addictives limitera le taux de ceux passant à usage de substances plus nocives. Nous sommes bien évidemment conscients qu'il s'agit ici de considérations rudimentaires basées sur une comparaison des extrêmes. C'est pourquoi, dans le chapitre final de l'ouvrage, nous avons tenté d'indiquer quels efforts devraient être entrepris afin de mieux opérationnaliser les politiques nationales en matière de stupéfiants. En effet, ce n'est que sur la base de tels efforts de standardisation qu'une analyse comparative quantitative satisfaisant à des critères scientifiques plus rigoureux deviendrait possible et permettrait dès lors de mieux dégager l'impact des politiques mises en oeuvre. 4.1.3. Contribution personnelle à cette recherche Le projet ISRD a été conçu entre 1988 et 1990 par un groupe de chercheurs qui s'était initialement rencontré dans le cadre d'un atelier international de l'OTAN sur les méthodes avancées organisé par le prof. Malcolm W. Klein et le Centre de recherche et de documentation du Ministère de la Justice des Pays-Bas (WODC). Par la suite c'est ce -même ministère qui sous l'égide du Prof. Josine Junger-Tas s'est chargé de la coordination du projet. La récolte de données dans les différents pays s'est déroulée entre 1991 et 1992 sous la direction des groupes de recherches nationaux respectifs. Après la parution du premier volume sur cette recherche en 1994 (Junger-Tas et al., 1994) présentant les résultats individuellement au niveau de chaque pays, le WODC s'est chargé d'assembler les bases de données des différents échantillons en une seule base de donnée en vue des analyses comparatives. Faute de fonds, il fallu attendre une requête du Prof. Martin Killias auprès du FNRS pour reprendre les travaux. C'est dans le cadre du projet ainsi octroyé que j'ai réalisé entre septembre 1999 et juin 2002, ensemble avec les Prof. Josine Junger-Tas et Ineke Haen Marshall, ma recherche sur la base de données ISRO. La première tâche a consisté à achever les efforts de standardisation entamés par le WODC. Bien qu'<< invisibles >>, ce n'est que sur la base de ces fastidieux travaux que des analyses comparatives dignes de ce nom ont été rendues possible. De manière générale, les données ont été standardisées par rapport aux populations retenues dans l'échantillon, par rapport aux modalités des réponses - certains chercheurs avaient opté pour d'autres formats de réponses que leurs collègues - ainsi que par rapport à la codification des valeurs manquantes. Dans un deuxième temps, nous avons créé différents indicateurs de la délinquance juvénile (variables dépendantes) ainsi qu'une série de variables explicatives sur la base de recodifications et recombinaisons des variables originales. Ce n'est qu'après ces travaux préparatifs décrits en détail au chapitre 2 de l'ouvrage que les analyses proprement dites ont été effectuées. Ainsi, ma contribution à l'ouvrage en question a consisté à standardiser la base de données tel que nous l'avions reçue du WODC, ensuite à créer des variables en vue des analyses comparatives et finalement à effectuer tolites les analyses présentées dans l'ouvrage sauf celles du chapitre 7. Pour ce qui est des travaux de rédaction, j'y ai contribué comme auteur unique du chapitre 5, soit celui faisant partie de la présente thèse de doctorat, ainsi que comme co-auteur des chapitres 1, 2, 6 et 8. 4.2. Le lien « drogue-criminalité » dans la perspective de la théorie du contrôle de soi de Gottfredson et Hirschi 4.2.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis & Eisner, Manuel (2006). « The "drug-crime link" from a self-control perspective: An empirical test in a Swiss youth sample », European Journal of Criminology, 3 (1), 33-68. 4.2.2. Résumé Cet article se propose d'explorer dans quelle mesure un déficit du contrôle de soi (« low self-control ») est propre à expliquer le lien empiriquement bien établi entre consommation de psychotropes et délinquance. Sur la base d'un échantillon représentatif de plus de 2'600 élèves de 9erne du canton de Zurich (cf. Eisner et al., 2000) nous nous proposons de réanalyser la dimensionalité de l'échelle du contrôle de soi développée par Grasmick et al. (1993) au moyen d'analyses factorielles confirmatoires. Ces analyses nous ont mené à un modèle factoriel de second ordre composé de cinq dimensions. Ce modèle suggère que tels que le réclament Gottfredson et Hirschi dans leur publication originale (1990) les traits de la personnalité « impulsivité », « goût du risque », « manque de tolérance aux frustrations >), « égocentrisme » ainsi que « préférence pour des activités physique » peuvent effectivement être conçus comme les éléments d'un unique trait sous-jacent de la personnalité, soit le « déficit de contrôle de soi ». Toutefois, en désaccord avec la théorie, nos analyses ont montré qu'une sixième caractéristique prétendument constituante du « déficit de contrôle de soi », soit une « préférence pour des tâches aisées », ne peut être empiriquement conçue comme telle. Le modèle de mesure du « déficit de contrôle de soi » ainsi établi est ensuite utilisé comme variable explicative de deux dimensions comportementales, soit la consommation de substances psychoactives d'une part et la délinquance générale d'autre part. Les résultats indiquent que le « déficit de contrôle de soi » est un prédicteur aussi puissant que stable des deux types de comportements à problème, ceci corroborant donc la théorie de Gottfredson et Hirschi. Toutefois, bien que le « déficit de contrôle de soi » explique une part substantielle de la corrélation entre les deux dimensions comportementales - soit le lien entre consommation de psychotropes et délinquance - il reste une corrélation résiduelle substantielle entre ces deux types de comportements. Diverses considérations théoriques nous ont mené à la conclusion que cette corrélation résiduelle est plus probablement attribuable à des facteurs dynamiques (« state dependent factors », Nagin et Paternoster, 2000) qu'a d'autres facteurs stables de la personnalité (concept de la « population heterogeneity », Nagin et Paternoster, 2000) Nous avons par ailleurs analysé dans quelle mesure chaque sous-dimension du « déficit de contrôle de soi » est apte à expliquer la consommation de substances psychoactives, la délinquance ainsi que le lien entre les deux. Ces analyses suggèrent qu'au niveau de la prédiction de ces deux types de comportements, le « déficit de contrôle de soi » pourrait être réduit à un construit bidimensionnel composé des traits de l'« impulsivité » et du « goût du risque ». L'article se conclut par une discussion des résultats trouvés dans le contexte de la recherche passée ainsi que du débat théorique en cours. En particulier, j'ai tenté de démontrer comment le modèle proposé par Brochu (1995) peut être conçu comme une tentative d'intégration des modèles théoriques centrés sur les différences stables dans la population (« population heterogeneity ») - parmi lesquels aussi la théorie du « déficit du contrôle de soi » et ceux s'intéressant plutôt aux facteurs dynamiques (« state dependence ») et comment ce modèle permet de réconcilier ces deux approches à priori contradictoires. 4.2.3. Contribution personnelle à cette recherche L'étude zurichoise à la base de cette contribution a été menée sous la direction du Prof. Manuel Eisner entre 1999 et 2000 et financée par la Département de l'éducation du Canton de Zurich. Le questionnaire ainsi que la méthodologie de l'étude à la base de l'étude ont été développés par l'Institut de recherche criminologique de Basse-Saxonie (KFN). Il convient cependant d'indiquer ici que c'est au Prof. Eisner que revient le mérite d'avoir ajouté l'échelle de Grasmick et al. au questionnaire. Ayant fait d'emblée partie de l'équipe de recherche, j'ai eu l'occasion de participer autant à l'adaptation du questionnaire qu'a la planification et la coordination de la récolte de données. En particulier, le domaine de l'échantillonnage m'a été entièrement confié. La saisie ainsi que la préparation des données ont été assurées par le KFN. Ma contribution à l'article en question comprend autant sa conception, la réalisation des analyses, ainsi que sa rédaction. La contribution de mon co-auteur, Manuel Eisner, a tout d'abord consisté en sa fonction de directeur de recherche de même que, dans la version finale soumise à l'European Journal of Criminology, dans la relecture critique de l'article et dans la co-rédaction des conclusions. 4.3. Effets à long terme des essais avec prescription d'héroïne sur la délinquance des consommateurs d'héroïne traités 4.3.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2004). « Long-term impacts of the Swiss heroin prescription trials on crime of treated heroin users >), Journal of Drug Issues, 34 (1), 163-194. 4.3.2. Résumé Dans le cadre des projets suisses avec prescription d'héroïne (PROVE, 1994-1996) plus de 1'000 consommateurs d'héroïne gravement dépendants ont été enrôlés autant dans le programme de traitement que dans son évaluation scientifique. Alors que les effets à court et à moyen terme avaient été analysés en détail dans des études précédentes (cf. Killias et al., 1999; Uchtenhagen et al., 1999), peu de données étaient disponibles sur les effets du programme à plus long terme, les données sur les participants ayant interrompu le programme étant particulièrement rares. Afin de remplir partiellement cette lacune, en été 2000, les fichiers de police de tous les participants au programme - soit donc aussi de ceux qui l'avaient quitté entre-temps - ont été saisis auprès des onze corps de police recouvrant toutes les localités où un programme avec prescription d'opiacés avait été mis en place. Sur la base de ces données, notre article analyse les effets à long terme - soit sur une période de 48 mois après l'admission - du programme PROVE sur la délinquance et, dans une certaine mesure, sur les comportements addictifs des participants. Avant la présentation des résultats proprement dit, nous avançons quelques réflexions méthodologiques sur la validité des données de police comme indicateurs de l'évolution de l'implication délinquante, l'argument principal étant qu'il est peu probable que le déclin général observé soit lié à une diminution de la dénonciation de délits par la police puisque le déclin constaté pour les délits typiquement découverts et dénoncés par la police (p. ex. infractions contre la LStup) est presque identique à celui observé pour les délits typiquement dénoncés par la population générale et le commerce (p. ex. vols et cambriolages). Toutefois nous constatons que cette congruence n'est que partielle pour ce qui est de la période avant le début du traitement et tentons d'expliquer cette dissimilarité. Les résultats suggèrent que la prescription d'héroïne est à la source d'un déclin prononcé et stable de l'implication délinquante des personnes traitées. Un désistement similaire peut être observé pour une large gamme de délits et pour différentes sous-populations - par rapport à l'âge, au sexe, à la consommation d'autres substances et à la durée du traitement. Bien que la diminution la plus prononcée soit observée dans le groupe de ceux traités sans interruption, il semble toutefois que les effets du traitement persistent dans la période post-traitement. Il est en particulier intéressant de noter que les taux post-traitement pour possession d'héroïne se stabilisent à un niveau bas, ceci indiquant que la majorité de ceux ayant quitté le programme ne reprennent pas leur consommation d'héroïne. Comme le suggèrent certaines analyses complémentaires, il semble que cette stabilisation est en particulier due à la capacité du programme de rediriger la majorité des patients vers des traitements alternatifs une fois que ceux-ci ont quitté le programme. 4.3.3. Contribution personnelle à cette recherche L'article en question fait partie d'une recherche mandatée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) en 1999. S'agissant d'une étude de suivi au premier mandat d'évaluation criminologique du programme PROVE par l'OFSP, sa méthodologie était prédéfinie d'emblée. L'équipe de recherche dirigée par le Prof. Martin Killias et constituée de Marcelo Aebi et de moi-même - ainsi que de quelques autres collaborateurs et étudiants chargés de la récolte proprement dite - a toutefois revu et amélioré le schéma de récolte développé lors de la première étude. J'ai ensuite participé à cette étude en tant que coordinateur de la récolte de données dans les corps de police suisses alémaniques impliqués (à l'exception de Bâle-Ville). La coordination de la saisie et la préparation des données ont été principalement assurées par Marcelo Aebi. Par la suite j'ai mené une première analyse de ces données qui a abouti à une première publication (Ribeaud Aebi, 2001). Certains résultats ont aussi été présentés dans le rapport de recherche correspondant (Killias et al., 2002). L'article présenté ici se distingue des publications susmentionnées par une réanalyse approfondie des données de police récoltées en 2000. J'en ai entièrement assuré la conception, les analyses ainsi que la rédaction. 4.4. La diminution de la délinquance dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne: Est-elle due à la réintégration sociale des personnes traitées ? 4.4.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2005). « Gibt es einen Delinquenzrückgang durch soziale Reintegration im Rahmen der schweizerischen Heroin-verschreibungsversuche? >), Sucht, 51 (2), 76-87. 4.4.2. Résumé Le but de cet article est d'examiner si la diminution de la délinquance des personnes traitées dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne (PROVE) est accompagnée, au niveau de l'individu, d'une évolution complémentaire des indicateurs de la situation sociale et des comportements addictifs de ces personnes, ceci entre autre dans le but de vérifier si le désistement observé est attribuable à un processus de réintégration sociale. Afin de vérifier cette hypothèse générale, nous avons tout d'abord fusionné la base contenant les données des interviews de suivi sur les comportements délinquants avec celle portant sur le domaine des comportements addictifs et sur l'intégration sociale et économique des patients. En effet, avant cette recherche, ces deux bases de données n'avaient jamais été analysées conjointement au niveau individuel. Qui plus est, les résultats publiés sur ces deux domaines ne se basaient pas sur les mêmes échantillons, rendant donc les comparaisons entre les deux domaines quelque peu hasardeuses. C'est pourquoi nous avons, sur la base de ces données fusionnées, tout d'abord vérifié s'il s'en dégageait les mêmes lignes de développement que celles observées dans les publications originales, soit Killias et al. (2003) et Uchtenhagen et al. (1999). À une exception près qui concernait l'intégration professionnelle, nous avons pu reproduire les résultats originaux. Nous avons ensuite procédé à la vérification de l'hypothèse centrale en nous concentrant sur le groupe des patients ayant indiqué des activités délinquantes avant l'entrée dans le programme. L'analyse, techniquement basée sur des régressions logistiques bivariées, consistait à examiner, pour chaque indicateur de la situation sociale et des comportements addictifs, s'il y avait un parallélisme entre désistement et réintégration sociale ou comportements addictifs. Plus concrètement, il s'agissait d'examiner si, par exemple, ceux qui ne présentaient plus de délinquance pendant le traitement étaient surreprésentés dans le groupe de ceux qui avaient trouvé un emploi ou qui en avaient toujours eu un. Les résultats nous ont mené à une vue différenciée du phénomène de désistement, en ce sens que le retrait de la « scène de la drogue » ne peut être confondu avec une réintégration socio-économique : En effet, alors que la diminution de la délinquance va de pair avec un retrait de la « scène de la drogue » et des comportements addictifs correspondants, nous n'avons pas pu observer un parallélisme équivalent entre désistement et réintegration sociale telle qu'indiquée par des indicateurs comme l'emploi, la dépendance d'aides financières ou encore la situation de logement. Nos analyses nous mènent à la conclusion que la réduction de la délinquance s'explique essentiellement par le fait de la relâche de compulsions économiques engendrées par la prescription d'héroïne et non du fait d'une réintégration sociale. Des publications récentes sur l'évolution à long terme de la situation sociale des personnes traitées (cf. semblent d'ailleurs indiquer que, même après plusieurs années de traitement, l'intégration socio-économique des patients ne s'est guère améliorée. Ceci suggère que l'appui psychosocial offert aux patients et qui était censé assurer leur réintégration ne s'est montré guère efficace. Ces résultats sont aussi intéressant au niveau théorique : En effet, alors qu'ils corroborent le concept de délinquance « économico-compulsive », telle que décrit par Brochu (1995), ils sont en opposition autant avec la théorie du « contrôle de soi » de Gottfredson et Hirschi (1990), qui n'offre pas les instruments théoriques nécessaires à l'explication d'une pareil « implosion » de l'activité délinquante, qu'avec la théorie du contrôle social de Hirschi (1969) qui aurait laissé supposer que la diminution de la délinquance devrait aller de pair avec un renforcement des liens avec la société conventionnelle. 4.4.3. Contribution personnelle à cette recherche S'agissant d'une réanalayse de données récoltées entre 1994 et 1996, soit avant mon arrivée à l'IPSC, il est évident que je n'ai pas eu l'occasion de participer à la conception générale du projet PROVE, au développement des instruments, ainsi qu'a la récolte de données. Ma première tâche a consisté à assembler les données de suivi de l'évaluation criminologique, soit de l'étude menée à l'IPSC, avec celles de l'évaluation du développement psychosocial, soit l'étude menée à l'Institut Kir Suchtforschung (ISF). Comme pour l'étude ISRD, ces travaux préparatoires se sont avérés fort délicats et de longue haleine L'idée de recherche m'était venue en constatant que, d'une part, nous disposions de résultats acquis concernant l'effet bénéfique du programme PROVE sur la diminution de la délinquance des personnes traitées, ainsi que sur différents domaines de leurs situation sociale, et que d'autre part, peu de connaissances étaient acquises sur les mécanismes du processus de désistement. Disposant de données longitudinales prospectives pour les deux domaines comportementaux, ce ne fût plus qu'un petit pas que de conclure qu'une analyse de la coévolution au niveau individuel entre les comportements délinquants, d'une part, et certains indicateurs du domaine psychosocial, d'autre part, pourrait s'avérer utile pour la détection de tels mécanismes. C'est sur la base de cette réflexion et de ces travaux préparatoires que j'ai ensuite analysé les données et que j'ai présenté des premiers résultats au colloque de l'Association des criminologues de langue française (AICLF) en 2002. L'article finalement soumis auprès de « Sucht » se base sur un affinement de ces analyses initiales.
Resumo:
A strict gluten-free diet (GFD) is the only currently available therapeutic treatment for patients with celiac disease (CD). Traditionally, treatment with a GFD has excluded wheat, barley and rye, while the presence of oats is a subject of debate. The most-recent research indicates that some cultivars of oats can be a safe part of a GFD. In order to elucidate the toxicity of the prolamins from oat varieties with low, medium, and high CD toxicity, the avenin genes of these varieties were cloned and sequenced, and their expression quantified throughout the grain development. At the protein level, we have accomplished an exhaustive characterization and quantification of avenins by RP-HPLC and an analysis of immunogenicity of peptides present in prolamins of different oat cultivars. Avenin sequences were classified into three different groups, which have homology with S-rich prolamins of Triticeae. Avenin proteins presented a lower proline content than that of wheat gliadin; this may contribute to the low toxicity shown by oat avenins. The expression of avenin genes throughout the development stages has shown a pattern similar to that of prolamins of wheat and barley. RP-HPLC chromatograms showed protein peaks in the alcohol-soluble and reduced-soluble fractions. Therefore, oat grains had both monomeric and polymeric avenins, termed in this paper gliadin- and glutenin-like avenins. We found a direct correlation between the immunogenicity of the different oat varieties and the presence of the specific peptides with a higher/lower potential immunotoxicity. The specific peptides from the oat variety with the highest toxicity have shown a higher potential immunotoxicity. These results suggest that there is wide range of variation of potential immunotoxicity of oat cultivars that could be due to differences in the degree of immunogenicity in their sequences.
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The endocannabinoid system (ECS) has been implicated in many physiological functions, including the regulation of appetite, food intake and energy balance, a crucial involvement in brain reward systems and a role in psychophysiological homeostasis (anxiety and stress responses). We first introduce this important regulatory system and chronicle what is known concerning the signal transduction pathways activated upon the binding of endogenous cannabinoid ligands to the Gi/0-coupled CB1 cannabinoid receptor, as well as its interactions with other hormones and neuromodulators which can modify endocannabinoid signaling in the brain. Anorexia nervosa (AN) and bulimia nervosa (BN) are severe and disabling psychiatric disorders, characterized by profound eating and weight alterations and body image disturbances. Since endocannabinoids modulate eating behavior, it is plausible that endocannabinoid genes may contribute to the biological vulnerability to these diseases. We present and discuss data suggesting an impaired endocannabinoid signaling in these eating disorders, including association of endocannabinoid components gene polymorphisms and altered CB1-receptor expression in AN and BN. Then we discuss recent findings that may provide new avenues for the identification of therapeutic strategies based on the endocannabinod system. In relation with its implications as a reward-related system, the endocannabinoid system is not only a target for cannabis but it also shows interactions with other drugs of abuse. On the other hand, there may be also a possibility to point to the ECS as a potential target for treatment of drug-abuse and addiction. Within this framework we will focus on enzymatic machinery involved in endocannabinoid inactivation (notably fatty acid amide hydrolase or FAAH) as a particularly interesting potential target. Since a deregulated endocannabinoid system may be also related to depression, anxiety and pain symptomatology accompanying drug-withdrawal states, this is an area of relevance to also explore adjuvant treatments for improving these adverse emotional reactions.
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Résumé Contexte et objectifs Le premier volet a comme objectif d'évaluer la prévalence de l'affection chronique (AC) parmi les adolescents en Suisse, de décrire leurs comportements (loisirs, sexualité, conduites à risque) et de les comparer aux adolescents non porteur d'AC afin d'évaluer l'impact de l'AC sur leur bien-être. Le second volet a comme objectif d'explorer leur réseau de soutien, leur mode d'adaptation et leur perception de la prise en charge dont ils bénéficient par les équipes soignantes. Chacun des objectifs est traité dans un article : - « Chronic illness, life style and emotional health in adolescence: results of a cross-sectional survey on the health of 15-20-year-olds in Switzerland » Eur J Pediatr (2003) 162: 682-689 - « Adolescents porteurs d'affections chroniques: la parole aux patients » Med Hyg 2004 ; 62 : 2224-9. Méthode Première partie: les données ont été obtenues par analyse secondaire de l'enquête sur la santé des adolescents en Suisse, réalisée en 1993-1994 auprès d'un échantillon de 9268 jeunes de 15 à 20 ans (6% de la population visée), à l'aide d'un questionnaire auto administré de 100 questions environ. Le programme SPSS a été utilisé pour effectuer les analyses bi- et multi-variées. Seconde partie: la commission d'éthique de la Faculté de médecine de l'Université de Lausanne a donné son accord permettant la réalisation d'un focus group (discussion en petit groupe) de 12 jeunes. Ils ont participé à une discussion de 2 heures, conduite par un modérateur entraîné à cette méthode. Résultats Premier volet : 11.4% des filles et 9.6% des garçons se déclarent porteurs d'une AC. 25% des filles porteuses d'une AC (versus 13% de non porteur; p=0.007) et 38% des garçons porteurs d'une AC (versus 25% de non porteur; p=0.002) déclarent ne pas utiliser la ceinture de sécurité quand ils conduisent. 6.3% des filles (versus 2.7% ; p= 0.000) disent avoir conduit en étant ivres. 43% des filles (versus 36% ; p= 0.004) et 47% des garçons (versus 39% ; p=0.001) sent fumeurs de cigarettes. 32% des garçons (versus 27% p=0.02) rapportent avoir consommé du cannabis. 17% des filles (versus 13°h ; p=0.013) et 43% des garçons (versus 36% ; p= 0.002) disent boire de l'alcool. Le fait d'être porteur d'AC a aussi des conséquences psychologiques : 7.7% des filles (versus 3.4% ; p= 0.000) et 4.9% des garçons (versus 2% ; p=0.000) ont effectué un tentamen durant les 12 mois précédents. Deuxième volet: Sur oui peuvent-ils compter ? Avant tout sur eux-mêmes, puis sur leurs parents ou leurs amis. Les pairs, l'équipe soignante, les autres malades et les enseignants ont chacun des rôles à jouer à des moments précis de l'évolution de l'AC. Leurs modes d'adaptation: prendre du recul, faire preuve d'humour et demander de l'aide à leurs proches. Ils s'évadent dans l'écriture, les pensées ou la musique. Demande aux médecins une prise en charge globale qui permette une compréhension de l'ensemble de leurs besoins plutôt que focalisée seulement sur leur AC. Le respect, la possibilité d'un soutien et d'explications précises leur paraissent importants. Conclusions Les conduites dites à risque ne sont pas moins fréquentes chez les adolescents porteurs d'AC que chez leurs pairs Elles peuvent être expliquées par le besoin de tester leurs limites tant sur le plan des consommations que du comportement. Une prévention et une attention spécifiques des équipes soignantes sont nécessaires. Un réseau social diversifié paraît nécessaire aux jeunes souffrant d'AC. Les médecins devraient avoir une vision globale de leur patient, les aider à se situer dans le monde de l'adolescence, leur permettre de nommer leurs émotions et anticiper les questions difficiles à poser. Abstract The objective was to evaluate the prevalence of chronic conditions (CC) in adolescents in Switzerland; interval to describe their behaviour (leisure, sexuality, risk taking behaviour) and to compare them to those in adolescents who do not have CC in order to evaluate the impact of those conditions on their well-being. The data were obtained from the Swiss Multicentre Adolescent Survey Introduction on Health, targeting a sample of 9268 in-school adolescents aged 15 to 20 years, who answered a self-administered questionnaire. Some 11.4% of girls and 9.6% of boys declared themselves carriers of a CC. Of girls suffering from a CC, 25% (versus 13% of non carriers; P = 0.007) and 38% of boys (versus 25%; P=0.002) proclaimed not to wear a seatbelt whilst driving. Of CC girls, 6.3% (versus 2.7%; P= 0.000) reported within the last 12 months to have driven whilst drunk. Of the girls, 43% (versus 36%; P=0.004) and 47% (versus 39%; P=0.001) were cigarette smokers. Over 32% of boys (versus 27%; P=0.02) reported having ever used cannabis and 17% of girls (versus 13%; P=0.013) and 43% of boys (versus 36%; P=0.002) admitted drinking alcohol. The burden of their illness had important psychological consequences: 7.7% of girls (versus 3.4%; P=0.000) and 4.9% of boys (versus 2.0%; P=0.000) had attempted suicide during the previous 12 months. Conclusion: Experimental behaviours are not rarer in adolescents with a chronic condition and might be explained by a need to test their limits both in terms of consumption and behaviour. Prevention and specific attention from the health caring team is necessary.
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La complexitat de l’atenció de la salut mental i les toxicomanies, en joves institucionalitzats en centres de justícia juvenil, condicionada tant pels propis dèficits de salut, com per les condicions ambientals de l’internament. L’objectiu de la recerca és analitzar la clínica desadaptativa dels joves interns i la seva associació a la presència d’antecedents de consum de tòxics. El disseny de la recerca és un estudi longitudinal de les urgències mèdiques generades en el Centre Educatiu L’Alzina (Barcelona), des de l’1 de gener de 2001 fins el 31 de desembre del mateix any. La metodologia utilitza l’ajust de models multivariants mitjançant Generalized Estimating Equations (GEE) amb error binomial negativa, es calcula el risc de produir-se una demanda per agitació o autolesió, i la seva associació amb la presència d’antecedents de consum de tòxics. Respecte als resultats més destacats: el 59,4% del total de demandes urgents varen ser per episodis d’agitació o autolesió, concentrant-se aquests en el 33% dels interns. Les prevalences de consum de tòxics variaven des d’un 13,2% respecte dels al•lucinògens fins un 71,7% del cannabis, amb un 36,8% de politoxicòmans i un 5,7% d’usuaris de drogues per via parenteral. La població nacional presentà una major prevalença d’hàbits tòxics. Com a principals conclusions de l’estudi, es confirma la hipòtesi general d’una major associació entre antecedents de consum de tòxics i presentació d’episodis de malestar psíquic agut, per bé que limitada al mòdul d’ingrés (inicial). En la resta de grups influirien altres factors, com podria ser la pressió ambiental. Pressió que, almenys en el mòdul intensiu, tot sembla indicar que seria determinant. Els resultats suggereixen doncs, la conveniència de revisar tant les estratègies d’intervenció i abordatge de les toxicomanies, com el disseny ambiental de la institució. S’apunta la necessitat d’investigacions futures amb la incorporació de tècniques qualitatives d’anàlisi. ...
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Some forensic and clinical circumstances require knowledge of the frequency of drug use. Care of the patient, administrative, and legal consequences will be different if the subject is a regular or an occasional cannabis smoker. To this end, 11-nor-9-carboxy-Δ9-tetrahydrocannabinol (THCCOOH) has been proposed as a criterion to help to distinguish between these two groups of users. However, to date this indicator has not been adequately assessed under experimental conditions. We carried out a controlled administration study of smoked cannabis with a placebo. Cannabinoid levels were determined in whole blood using tandem mass spectrometry. Significantly high differences in THCCOOH concentrations were found between the two groups when measured during the screening visit, prior to the smoking session, and throughout the day of the experiment. Receiver operating characteristic (ROC) curves were determined and two threshold criteria were proposed in order to distinguish between these groups: a free THCCOOH concentration below 3 µg/L suggested an occasional consumption (≤ 1 joint/week) while a concentration higher than 40 µg/L corresponded to a heavy use (≥ 10 joints/month). These thresholds were tested and found to be consistent with previously published experimental data. The decision threshold of 40 µg/L could be a cut-off for possible disqualification for driving while under the influence of cannabis. A further medical assessment and follow-up would be necessary for the reissuing of a driving license once abstinence from cannabis has been demonstrated. A THCCOOH level below 3 µg/L would indicate that no medical assessment is required. Copyright © 2013 John Wiley & Sons, Ltd.
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This study explores adolescents' perceptions of adverse consequences linked to their illegal psychoactive substance (IPS) use, as they are often thought to minimise them. From a Swiss nationally representative sample of 8740 adolescents aged 16 to 20 pursuing post-mandatory education, 2515 participants reported IPS use in the past month on a self-administered anonymous questionnaire. The percentages of participants reporting problems in four areas (individual, school, relationships and sexual) were assessed, depending on the type of IPS consumption over the last 30 days: occasional cannabis users: ≤2 times; regular cannabis users: ≥3 times; and poly-consumers: cannabis plus at least one other substance used. The percentages varied significantly across these three groups with 26.9% of occasional users, 53.8% of regular users, and 73.3% of poly-consumers reporting at least one problem. Compared to occasional cannabis users, poly-consumers were more likely to report problems in all four categories [relative risk ratio (RRR): 3.38 to 5.44], while regular cannabis users often reported only school and relationship problems [RRR: 2.43 to 3.23]. Thus, many adolescents seem to perceive the negative effects of their IPS use, with heavier consumption being associated with increasing problems. Physicians should feel confident questioning adolescents on the adverse consequences of their IPS consumption, as they are likely to be responsive on this issue.
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Objective: Mephedrone has been recently made illegal in Europe, but little empirical evidence is available on its impact on human cognitive functions. We investigated acute and chronic effects of mephedrone consumption on drug-sensitive cognitive measures, while also accounting for the influence of associated additional drug use and personality features. Method: Twenty-six volunteers from the general population performed tasks measuring verbal learning, verbal fluency and cognitive flexibility before and after a potential drug-taking situation (pre- and post-clubbing at dance clubs, respectively). Participants also provided information on chronic and recent drug use, schizotypal (O-LIFE) and depressive symptoms (Beck depression inventory), sleep pattern and premorbid IQ. Results: We found that i) mephedrone users performed worse than non-users pre-clubbing, and deteriorated from the pre-clubbing to the post-clubbing assessment, ii) pre-clubbing cannabis and amphetamine (not mephedrone) use predicted relative cognitive attenuations, iii) post-clubbing, depression scores predicted relative cognitive attenuations, and iv) schizotypy was largely unrelated to cognitive functioning, apart from a negative relationship between cognitive disorganisation and verbal fluency. Conclusion: Results suggest that polydrug use and depressive symptoms in the general population negatively affect cognition. For schizotypy, only elevated cognitive disorganisation showed potential links to a pathological cognitive profile previously reported along the psychosis dimension.
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Aim: Duration of untreated psychosis (DUP) refers to the time elapsing between psychosis onset and treatment initiation. Despite a certain degree of consensus regarding the definition of psychosis onset, the definition of treatment commencement varies greatly between studies and DUP may be underestimated due to lack of agreement. In the present study, three sets of criteria to define the end of the untreated period were applied in a first-episode psychosis cohort to assess the impact of the choice of definition on DUP estimation. Methods: The DUP of 117 patients admitted in the Treatment and Early Intervention in Psychosis Program Psychosis in Lausanne was measured using the following sets of criteria to define treatment onset: (i) initiation of antipsychotic medication; (ii) entry into a specialized programme; and (iii) entry into a specialized programme and adequate medication with a good compliance. Results: DUP varied greatly according to definitions, the most restrictive criteria leading to the longest DUP (median DUP1 = 2.2 months, DUP2 = 7.4 months and DUP3 = 13.6 months). A percentage of 19.7 of the patients who did not meet these restrictive criteria had poorer premorbid functioning and were more likely to use cannabis. Longer DUP3 was associated with poorer premorbid functioning and with younger age at onset of psychosis. Conclusion: These results underline the need for a unique and standardized definition of the end of DUP. We suggest that the most restrictive definition of treatment should be used when using the DUP concept in future research.
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Non-medical use of prescription drugs (NMUPD) is increasing among the general population, particularly among teenagers and young adults. Although prescription drugs are considered safer than illicit street drugs, NMUPD can lead to detrimental consequences. The aim of the present study was to investigate the relationship between drug use (NMUPD on the one side, illicit street drugs on the other side) with mental health issues and then compare these associations. A representative sample of 5719 young Swiss men aged around 20 years filled in a questionnaire as part of the ongoing baseline Cohort Study on Substance Use Risk Factors (C-SURF). Drug use (16 illicit street drugs and 5 NMUPDs, including sleeping pills, sedatives, pain killers, antidepressants, stimulants) and mental health issues (depression, SF12) were assessed. Simple and multiple linear regressions were employed. In simple regressions, all illicit and prescription drugs were associated with poorer mental health. In multiple regressions, most of the NMUPDs, except for stimulants, were significantly associated with poorer mental health and with depression. On the contrary, the only associations that remained significant between illicit street drugs and mental health involved cannabis. NMUPD is of growing concern not only because of its increasing occurrence, but also because of its association with depression and mental health problems, which is stronger than the association observed between these problems and illicit street drug use, excepted for cannabis. Therefore, NMUPD must be considered in screening for substance use prevention purposes.
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The slow vacuolar (SV) channel has been characterized in different dicots by patch-clamp recordings. This channel represents the major cation conductance of the largest organelle in most plant cells. Studies with the tpc1-2 mutant of the model dicot plant Arabidopsis thaliana identified the SV channel as the product of the TPC1 gene. By contrast, research on rice and wheat TPC1 suggested that the monocot gene encodes a plasma membrane calcium-permeable channel. To explore the site of action of grass TPC1 channels, we expressed OsTPC1 from rice (Oryza sativa) and TaTPC1 from wheat (Triticum aestivum) in the background of the Arabidopsis tpc1-2 mutant. Cross-species tpc1 complementation and patch-clamping of vacuoles using Arabidopsis and rice tpc1 null mutants documented that both monocot TPC1 genes were capable of rescuing the SV channel deficit. Vacuoles from wild-type rice but not the tpc1 loss-of-function mutant harbor SV channels exhibiting the hallmark properties of dicot TPC1/SV channels. When expressed in human embryonic kidney (HEK293) cells OsTPC1 was targeted to Lysotracker-Red-positive organelles. The finding that the rice TPC1, just like those from the model plant Arabidopsis and even animal cells, is localized and active in lyso-vacuolar membranes associates this cation channel species with endomembrane function.
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BACKGROUND: Studies about beverage preferences in a country in which wine drinking is relatively widespread (like Switzerland) are scarce. Therefore, the main aims of the present study were to examine the associations between beverage preferences and drinking patterns, alcohol-related consequences and the use of other substances among Swiss young men. METHODS: The analytical sample consisted of 5399 Swiss men who participated in the Cohort Study on Substance Use Risk Factors (C-SURF) and had been drinking alcohol over the preceding 12 months. Logistic regression analyses were conducted to study the associations between preference for a particular beverage and (i) drinking patterns, (ii) negative alcohol-related consequences and (iii) the (at-risk) use of cigarettes, cannabis and other illicit drugs. RESULTS: Preference for beer was associated with risky drinking patterns and, comparable with a preference for strong alcohol, with the use of illicit substances (cannabis and other illicit drugs). In contrast, a preference for wine was associated with low-risk alcohol consumption and a reduced likelihood of experiencing at least four negative alcohol-related consequences or of daily cigarette smoking. Furthermore, the likelihood of negative outcomes (alcohol-related consequences; use of other substances) increased among people with risky drinking behaviours, independent of beverage preference. CONCLUSIONS: In our survey, beer preference was associated with risky drinking patterns and illicit drug use. Alcohol polices to prevent large quantities of alcohol consumption, especially of cheaper spirits like beer, should be considered to reduce total alcohol consumption and the negative consequences associated with these beverage types.