975 resultados para Ghosh inverse


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ABSTRACT: BACKGROUND: Upregulation of nuclear factor kappa B (NFκB) activity and neuroendocrine differentiation are two mechanisms known to be involved in prostate cancer (PC) progression to castration resistance. We have observed that major components of these pathways, including NFκB, proteasome, neutral endopeptidase (NEP) and endothelin 1 (ET-1), exhibit an inverse and mirror image pattern in androgen-dependent (AD) and -independent (AI) states in vitro. METHODS: We have now investigated for evidence of a direct mechanistic connection between these pathways with the use of immunocytochemistry (ICC), western blot analysis, electrophoretic mobility shift assay (EMSA) and proteasome activity assessment. RESULTS: Neuropeptide (NP) stimulation induced nuclear translocation of NFκB in a dose-dependent manner in AI cells, also evident as reduced total inhibitor κB (IκB) levels and increased DNA binding in EMSA. These effects were preceded by increased 20 S proteasome activity at lower doses and at earlier times and were at least partially reversed under conditions of NP deprivation induced by specific NP receptor inhibitors, as well as NFκB, IκB kinase (IKK) and proteasome inhibitors. AD cells showed no appreciable nuclear translocation upon NP stimulation, with less intense DNA binding signal on EMSA. CONCLUSIONS: Our results support evidence for a direct mechanistic connection between the NPs and NFκB/proteasome signaling pathways, with a distinct NP-induced profile in the more aggressive AI cancer state.

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Schistosomiasis prevalence and egg counts remained low one year after chemotherapy in most households in a hyperendemic rural area in northern Minas Gerais but several distinct spatial patterns could be observed in relation to IgE levels and to a lesser extent to exposure risk (TBM) and type of water supply. An inverse relationship between pre-treatment household prevalence and egg counts on the one hand and post-treatment IgE levels on the other were noted in two of the five communities. Low exposure risk was associated with the low pre-treatment infection rates in the central village but did not contribute to the decline of infection rates after chemotherapy in the study area, as indicated by the significant increase in water contact during the posttreatment period (p < 0.0001). Distance between households and the streams and socioeconomic factors were also unimportant in predicting the spatial distribution of infection. These results are consistent with the production and antiparasitic effect of high levels of IgE in Schistosoma mansoni infection.

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Ophiolites occur at several places in the Lower Penninic of the W and Central Alps. They are generally ascribed to oceanic crust of a so-called ``Valais ocean'' of Cretaceous age which plays a fundamental role in many models of Alpine paleogeography and geodynamics. The type locality and only observational base for the definition of a ``Valais ocean'' in the W Alps is the Versoyen ophiolitic complex, on the French-Italian boundary W of the Petit St-Bernard col. The idea of a "Valais ocean'' is based on two propositions that are since 40 years the basis for most reconstructions of the Lower Penninic: (1) The Versoyen forms the (overturned) stratigraphic base of the Cretaceous-Tertiary Valais-Tarentaise series; and (2) it has a Cretaceous age. We present new field and isotopic data that severely challenge both propositions. (1) The base of the Versoyen ophiolite is a thrust. It overlies a wildflysch with blocks of Versoyen rocks, named the Mechandeur Formation. This ``supra-Tarentaise'' wildflysch has been confused with an (overturned) stratigraphic transition from the Versoyen to the Valais-Tarentaise series. Thus the contact Versoyen/Tarentaise is not stratigraphic but tectonic, and the Versoyen ophiolite has no link with the Valais basin. This thrust corresponds to an inverse metamorphic discontinuity and to an abrupt change in tectonic style. (2) The contact of the Versoyen complex with the overlying Triassic-Jurassic Petit St-Bernard (PSB) series is stratigraphic (and not tectonic as admitted by all authors since 50 years). Several types of sedimentary structures polarize it and show that the PSB series is younger than the Versoyen. Consequently the Versoyen ophiolitic complex is Paleozoic and forms the basement of the PSB Mesozoic sediments. They both belong to a single tectonic unit, named the Versoyen-Petit St-Bernard nappe. (3) Ion microprobe U-Pb isotopic data on zircons from the main gabbroic intrusion in the Versoyen complex give a crystallization age of 337.0 +/- 4.1 Ma (Visean, Early Carboniferous). These zircons show typical oscillatory zoning and no overgrowth or corrosion. and are interpreted to date the Versoyen magmatism. These U-Pb data are in excellent agreement with our field observations and confirm the Paleozoic age of the Versoyen ophiolite. The existence of a ``Valais ocean'' of Cretaceous age in the W Alps becomes very improbable. The eclogite facies metamorphism of the Versoyen-Petit St-Bernard nappe results from an Alpine intra-continental subduction, guided by a Paleozoic oceanic suture. This is an example of the lone term influence of inherited deep-seated structures on a Much younger orogeny. This might well be a major cause of of the inherent complexity of the Alps.

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Dans les dernières années du 20ème siècle, l'aluminium a fait l'objet de beaucoup de communications outrancières et divergentes cautionnées par des scientifiques et des organismes faisant autorité. En 1986, la société PECHINEY le décrète perpétuel tel le mouvement « L'aluminium est éternel. Il est recyclable indéfiniment sans que ses propriétés soient altérées », ce qui nous avait alors irrité. Peu de temps après, en 1990, une communication tout aussi outrancière et irritante d'une grande organisation environnementale, le World Wild Fund, décrète que « le recyclage de l'aluminium est la pire menace pour l'environnement. Il doit être abandonné ». C'est ensuite à partir de la fin des années 1990, l'explosion des publications relatives au développement durable, le bien mal nommé. Au développement, synonyme de croissance obligatoire, nous préférons société ou organisation humaine et à durable, mauvaise traduction de l'anglais « sustainable », nous préférons supportable : idéalement, nous aurions souhaité parler de société durable, mais, pour être compris de tous, nous nous sommes limités à parler dorénavant de développement supportable. Pour l'essentiel, ces publications reconnaissent les très graves défauts de la métallurgie extractive de l'aluminium à partir du minerai et aussi les mérites extraordinaires du recyclage de l'aluminium puisqu'il représente moins de 10% de la consommation d'énergie de la métallurgie extractive à partir du minerai (on verra que c'est aussi moins de 10% de la pollution et du capital). C'est précisément sur le recyclage que se fondent les campagnes de promotion de l'emballage boisson, en Suisse en particulier. Cependant, les données concernant le recyclage de l'aluminium publiées par l'industrie de l'aluminium reflètent seulement en partie ces mérites. Dans les années 1970, les taux de croissance de la production recyclée sont devenus plus élevés que ceux de la production électrolytique. Par contre, les taux de recyclage, établis à indicateur identique, sont unanimement tous médiocres comparativement à d'autres matériaux tels le cuivre et le fer. Composante de l'industrie de l'aluminium, le recyclage bénéficie d'une image favorable auprès du grand public, démontrant le succès des campagnes de communication. A l'inverse, à l'intérieur de l'industrie de l'aluminium, c'est une image dévalorisée. Les opinions émises par tous les acteurs, commerçants, techniciens, dirigeants, encore recueillies pendant ce travail, sont les suivantes : métier de chiffonnier, métier misérable, métier peu technique mais très difficile (un recycleur 15 d'aluminium n'a-t-il pas dit que son métier était un métier d'homme alors que celui du recycleur de cuivre était un jeu d'enfant). A notre avis ces opinions appartiennent à un passé révolu qu'elles retraduisent cependant fidèlement car le recyclage est aujourd'hui reconnu comme une contribution majeure au développement supportable de l'aluminium. C'est bien pour cette raison que, en 2000, l'industrie de l'aluminium mondiale a décidé d'abandonner le qualificatif « secondaire » jusque là utilisé pour désigner le métal recyclé. C'est en raison de toutes ces données discordantes et parfois contradictoires qu'a débuté ce travail encouragé par de nombreuses personnalités. Notre engagement a été incontestablement facilité par notre connaissance des savoirs indispensables (métallurgie, économie, statistiques) et surtout notre expérience acquise au cours d'une vie professionnelle menée à l'échelle mondiale dans (recherche et développement, production), pour (recherche, développement, marketing, stratégie) et autour (marketing, stratégie de produits connexes, les ferro-alliages, et concurrents, le fer) de l'industrie de l'aluminium. Notre objectif est de faire la vérité sur le recyclage de l'aluminium, un matériau qui a très largement contribué à faire le 20ème siècle, grâce à une revue critique embrassant tous les aspects de cette activité méconnue ; ainsi il n'y a pas d'histoire du recyclage de l'aluminium alors qu'il est plus que centenaire. Plus qu'une simple compilation, cette revue critique a été conduite comme une enquête scientifique, technique, économique, historique, socio-écologique faisant ressortir les faits principaux ayant marqué l'évolution du recyclage de l'aluminium. Elle conclut sur l'état réel du recyclage, qui se révèle globalement satisfaisant avec ses forces et ses faiblesses, et au-delà du recyclage sur l'adéquation de l'aluminium au développement supportable, adéquation largement insuffisante. C'est pourquoi, elle suggère les thèmes d'études intéressant tous ceux scientifiques, techniciens, historiens, économistes, juristes concernés par une industrie très représentative de notre monde en devenir, un monde où la place de l'aluminium dépendra de son aptitude à satisfaire les critères du développement supportable. ABSTRACT Owing to recycling, the aluminium industry's global energetic and environmental prints are much lower than its ore extractive metallurgy's ones. Likewise, recycling will allow the complete use of the expected avalanche of old scraps, consequently to the dramatic explosion of aluminium consumption since the 50's. The recycling state is characterized by: i) raw materials split in two groups :one, the new scrap, internal and prompt, proportional to semi-finished and finished products quantities, exhibits a fairly good and regular quality. The other, the old scrap, proportional to the finished products arrivïng at their end-of--life, about 22 years later on an average, exhibits a variable quality depending on the collect mode. ii) a poor recycling rate, near by that of steel. The aluminium industry generates too much new internal scrap and doesn't collect all the availa~e old scrap. About 50% of it is not recycled (when steel is recycling about 70% of the old scrap flow). iii) recycling techniques, all based on melting, are well handled in spite of aluminium atiiníty to oxygen and the practical impossibility to purify aluminium from any impurity. Sorting and first collect are critical issues before melting. iv) products and markets of recycled aluminium :New scraps have still been recycled in the production lines from where there are coming (closed loop). Old scraps, mainly those mixed, have been first recycled in different production lines (open loop) :steel deoxidation products followed during the 30's, with the development of the foundry alloys, by foundry pieces of which the main market is the automotive industry. During the 80's, the commercial development of the beverage can in North America has permitted the first old scrap recycling closed loop which is developing. v) an economy with low and erratic margins because the electrolytic aluminium quotation fixes scrap purchasing price and recycled aluminium selling price. vi) an industrial organisation historically based on the scrap group and the loop mode. New scrap is recycled either by the transformation industry itself or by the recycling industry, the remelter, old scrap by the refiner, the other component of the recycling industry. The big companies, the "majors" are often involved in the closed loop recycling and very seldom in the open loop one. To-day, aluminium industry's global energetic and environmental prints are too unbeara~ e and the sustainaЫe development criteria are not fully met. Critical issues for the aluminium industry are to better produce, to better consume and to better recycle in order to become a real sustainaЫe development industry. Specific issues to recycling are a very efficient recycling industry, a "sustainaЫe development" economy, a complete old scrap collect favouring the closed loop. Also, indirectly connected to the recycling, are a very efficient transformation industry generating much less new scrap and a finished products industry delivering only products fulfilling sustainaЫe development criteria.

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The idea that a receptor can produce signalling without agonist intervention and that several antagonists can be 'active' in repressing such spontaneous activity is contained in the concept of ligand-induced conformational changes. Yet, this idea was neglected by pharmacologists for many years. In this article, we review the events that brought inverse agonism and constitutive activity to general attention and made this phenomenon a topic of current research. We also suggest a classification of antagonists based on the cooperativity that links their primary site of interaction with other functional domains of the receptor.

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L'enquête criminelle veut comprendre des événements singuliers, identifier les personnes impliquées et délimiter leur rôle en regard d'un ensemble de règles. Le raisonnement chemine dans les deux sens. Les traces prélevées sur les lieux indiquent ce qui s'est passé et aident à décrite les entités pertinentes, voire de pointer directement sur un ensemble de personnes et d'objets. A l'inverse, le raisonnement part souvent de cercles de personnes, cherche à comprendre les relations qu'elles entretiennent entre elles et examine les liens potentiels avec des activités. C'est parfois de grandes quantités d'information qu'il faut gérer et interpréter par la construction de banques de données et l'élaboration de moyens de visualiser une information complexe. Le forensicien résout aussi dans une grande variété de circonstances la terrible inconnue de l'identité des personnes décédées. Les méthodes de l'enquête criminelle et d'identification portent sur des personnes et des lieux incertains. Les conséquences désagréables que peuvent subir les intéressés faussement désignés et leurs proches impliquent systématiquement une analyse des risques, notamment une délimitation claire du potentiel et des limites des méthodes développées.

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Background To examine the association of education with body mass index (BMI) and waist circumference (WC) in the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition (EPIC). Method This study included 141,230 male and 336,637 female EPIC-participants, who were recruited between 1992 and 2000. Education, which was assessed by questionnaire, was classified into four categories; BMI and WC, measured by trained personnel in most participating centers, were modeled as continuous dependent variables. Associations were estimated using multilevel mixed effects linear regression models. Results Compared with the lowest education level, BMI and WC were significantly lower for all three higher education categories, which was consistent for all countries. Women with university degree had a 2.1 kg/m2 lower BMI compared with women with lowest education level. For men, a statistically significant, but less pronounced difference was observed (1.3 kg/m2). The association between WC and education level was also of greater magnitude for women: compared with the lowest education level, average WC of women was lower by 5.2 cm for women in the highest category. For men the difference was 2.9 cm. Conclusion In this European cohort, there is an inverse association between higher BMI as well as higher WC and lower education level. Public Health Programs that aim to reduce overweight and obesity should primarily focus on the lower educated population.

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Objective. To examine the association between pre-diagnostic circulating vitamin D concentration, dietary intake of vitamin D and calcium, and the risk of colorectal cancer in European populations. Design Nested case-control study. Setting. The study was conducted within the EPIC study, a cohort of more than 520 000 participants from 10 western European countries. Participants: 1248 cases of incident colorectal cancer, which developed after enrolment into the cohort, were matched to 1248 controls. Main outcome measures. Circulating vitamin D concentration (25-hydroxy-vitamin-D, 25-(OH)D) was measured by enzyme immunoassay. Dietary and lifestyle data were obtained from questionnaires. Incidence rate ratios and 95% confidence intervals for the risk of colorectal cancer by 25-(OH)D concentration and levels of dietary calcium and vitamin D intake were estimated from multivariate conditional logistic regression models, with adjustment for potential dietary and other confounders. Results. 25-(OH)D concentration showed a strong inverse linear dose-response association with risk of colorectal cancer (P for trend <0.001). Compared with a pre-defined mid-level concentration of 25-(OH)D (50.0-75.0 nmol/l), lower levels were associated with higher colorectal cancer risk (<25.0 nmol/l: incidence rate ratio 1.32 (95% confidence interval 0.87 to 2.01); 25.0-49.9 nmol/l: 1.28 (1.05 to 1.56), and higher concentrations associated with lower risk (75.0-99.9 nmol/l: 0.88 (0.68 to 1.13); ≥100.0 nmol/l: 0.77 (0.56 to 1.06)). In analyses by quintile of 25-(OH)D concentration, patients in the highest quintile had a 40% lower risk of colorectal cancer than did those in the lowest quintile (P<0.001). Subgroup analyses showed a strong association for colon but not rectal cancer (P for heterogeneity=0.048). Greater dietary intake of calcium was associated with a lower colorectal cancer risk. Dietary vitamin D was not associated with disease risk. Findings did not vary by sex and were not altered by corrections for season or month of blood donation. Conclusions The results of this large observational study indicate a strong inverse association between levels of pre-diagnostic 25-(OH)D concentration and risk of colorectal cancer in western European populations. Further randomised trials are needed to assess whether increases in circulating 25-(OH)D concentration can effectively decrease the risk of colorectal cancer.

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In contrast to some extensively examined food mutagens, for example, aflatoxins, N-nitrosamines and heterocyclic amines, some other food contaminants, in particular polycyclic aromatic hydrocarbons (PAH) and other aromatic compounds, have received less attention. Therefore, exploring the relationships between dietary habits and the levels of biomarkers related to exposure to aromatic compounds is highly relevant. We have investigated in the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition (EPIC) cohort the association between dietary items (food groups and nutrients) and aromatic DNA adducts and 4-aminobiphenyl-Hb adducts. Both types of adducts are biomarkers of carcinogen exposure and possibly of cancer risk, and were measured, respectively, in leucocytes and erythrocytes of 1086 (DNA adducts) and 190 (Hb adducts) non-smokers. An inverse, statistically significant, association has been found between DNA adduct levels and dietary fibre intake (P = 0·02), vitamin E (P = 0·04) and alcohol (P = 0·03) but not with other nutrients or food groups. Also, an inverse association between fibre and fruit intake, and BMI and 4-aminobiphenyl-Hb adducts (P = 0·03, 0·04, and 0·03 respectively) was observed. After multivariate regression analysis these inverse correlations remained statistically significant, except for the correlation adducts v. fruit intake. The present study suggests that fibre intake in the usual range can modify the level of DNA or Hb aromatic adducts, but such role seems to be quantitatively modest. Fibres could reduce the formation of DNA adducts in different manners, by diluting potential food mutagens and carcinogens in the gastrointestinal tract, by speeding their transit through the colon and by binding carcinogenic substances.

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Background. DNA-damage assays, quantifying the initial number of DNA double-strand breaks induced by radiation, have been proposed as a predictive test for radiation-induced toxicity. Determination of radiation-induced apoptosis in peripheral blood lymphocytes by flow cytometry analysis has also been proposed as an approach for predicting normal tissue responses following radiotherapy. The aim of the present study was to explore the association between initial DNA damage, estimated by the number of double-strand breaks induced by a given radiation dose, and the radio-induced apoptosis rates observed. Methods. Peripheral blood lymphocytes were taken from 26 consecutive patients with locally advanced breast carcinoma. Radiosensitivity of lymphocytes was quantified as the initial number of DNA double-strand breaks induced per Gy and per DNA unit (200 Mbp). Radio-induced apoptosis at 1, 2 and 8 Gy was measured by flow cytometry using annexin V/propidium iodide. Results. Radiation-induced apoptosis increased in order to radiation dose and data fitted to a semi logarithmic mathematical model. A positive correlation was found among radio-induced apoptosis values at different radiation doses: 1, 2 and 8 Gy (p < 0.0001 in all cases). Mean DSB/Gy/DNA unit obtained was 1.70 ± 0.83 (range 0.63-4.08; median, 1.46). A statistically significant inverse correlation was found between initial damage to DNA and radio-induced apoptosis at 1 Gy (p = 0.034). A trend toward 2 Gy (p = 0.057) and 8 Gy (p = 0.067) was observed after 24 hours of incubation. Conclusions. An inverse association was observed for the first time between these variables, both considered as predictive factors to radiation toxicity.

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Parvovirus B19 (B-19) may cause chronic anaemia in immunosuppressed patients, including those infected with human immunodeficiency virus (HIV). We studied single serum samples from 261 consecutive HIV-infected patients using an enzyme immunoassay to detect IgG antibodies to B-19. The seroprevalence of B-19-IgG was 62.8%. The differences in seroprevalence across gender, age, educational categories, year of collection of the serum samples, clinical and antiretroviral therapy characteristics, CD4+ count, CD4+ and CD8+ percentage and CD4+/CD8+ ratios were neither substantial nor statistically significant. There was a non-significant, inverse association between B-19 seropositivity and plasma HIV load and haemoglobin level. Our results indicated that 37.1% of patients might be susceptible to B-19 infection and remained at risk for being infected, mainly during epidemic periods. As B-19 infection can be treated with immune globulin preparations, it may be included in the diagnostic approach toward chronic anaemia in HIV-infected patients.

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OBJECTIVE: The reverse transcriptase inhibitor efavirenz is currently used at a fixed dose of 600 mg/d. However, dosage individualization based on plasma concentration monitoring might be indicated. This study aimed to assess the efavirenz pharmacokinetic profile and interpatient versus intrapatient variability in patients who are positive for human immunodeficiency virus, to explore the relationship between drug exposure, efficacy, and central nervous system toxicity and to build up a Bayesian approach for dosage adaptation. METHODS: The population pharmacokinetic analysis was performed by use of NONMEM based on plasma samples from a cohort of unselected patients receiving efavirenz. With the use of a 1-compartment model with first-order absorption, the influence of demographic and clinical characteristics on oral clearance and oral volume of distribution was examined. The average drug exposure during 1 dosing interval was estimated for each patient and correlated with markers of efficacy and toxicity. The population kinetic parameters and the variabilities were integrated into a Bayesian equation for dosage adaptation based on a single plasma sample. RESULTS: Data from 235 patients with a total of 719 efavirenz concentrations were collected. Oral clearance was 9.4 L/h, oral volume of distribution was 252 L, and the absorption rate constant was 0.3 h(-1). Neither the demographic covariates evaluated nor the comedications showed a clinically significant influence on efavirenz pharmacokinetics. A large interpatient variability was found to affect efavirenz relative bioavailability (coefficient of variation, 54.6%), whereas the intrapatient variability was small (coefficient of variation, 26%). An inverse correlation between average drug exposure and viral load and a trend with central nervous system toxicity were detected. This enabled the derivation of a dosing adaptation strategy suitable to bring the average concentration into a therapeutic target from 1000 to 4000 microg/L to optimize viral load suppression and to minimize central nervous system toxicity. CONCLUSIONS: The high interpatient and low intrapatient variability values, as well as the potential relationship with markers of efficacy and toxicity, support the therapeutic drug monitoring of efavirenz. However, further evaluation is needed before individualization of an efavirenz dosage regimen based on routine drug level monitoring should be recommended for optimal patient management.

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4. Résumés 4.1. Consommation de psychotropes et délinquance dans une perspective comparative internationale 4.1.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques : Ribeaud, Denis (2003). << Drug use and crime >>, In: Junger-Tas, J., I. Marshall & D. Ribeaud : Delinquency in an International Perspective : The International Self-Reported Delinquency Study (ISRD), 65-90. Monsey (NY) USA & The Hague, NL: Criminal Justice Press & Kugler Publications. 4.1.2. Résumé Il s'agit ici d'un chapitre dans une monographie portant sur des analyses comparatives menées avec les données de l'International Self-Reported Delinquency Study (ISRD). Le but primaire de cette étude était d'étudier différences et similarités entre différents pays occidentaux d'une part quant à la prévalence et à l'incidence de différents types de délinquance juvénile et d'autre part quant aux facteurs de risques et aux causes de cette délinquance. L'étude a été menée - selon le pays - soit sur la base d'interviews personnelles standardisées soit sur la base de questionnaires écrits et complétés en classe. En tout, l'échantillon analysé comprend 10'843 jeunes âgés entre 14 et 21 ans et provenant des pays Suivants: Belgique, Allemagne, Angleterre et Pays de Galles, Finlande, Italie, Pays-Bas, Irlande du Nord, Portugal, Espagne, Etats-Unis, Suisse. De plus amples informations sur la méthodologie de cette étude se trouvent au deuxième chapitre de l'ouvrage. Le chapitre portant sur la consommation de psychotropes ainsi que sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance traite les questions de recherche esquissées au chapitre précédent. Elles sont brièvement récapitulées ci-dessous ensemble avec les méthodes choisies pour les analyses correspondantes ainsi que les résultats qui en ont découlé. La première question - d'ordre méthodologique - porte sur l'appréciation de la validité externe des taux de prévalence trouvés dans l'échantillon ISRD. La validité externe a été établie en corrélant les taux de prévalence ISRD avec ceux trouvés dans cinq autres études présentant des taux méthodologiquement comparables. Les résultats suggèrent que la validité externe peut être caractérisée de satisfaisante pour autant que les comparaisons soient menées avec des séries de données de qualité - soit d'un niveau de standardisation - comparable à celle des données ISRD. La validité des données ayant été établie, nous avons ensuite comparé la prévalence de la consommation de cannabis et d'un groupe de substances dites « dures » (héroïne, cocaïne, LSD, amphétamines et autres produits stupéfiants de synthèse) entre les différents échantillons étudiés. Les résultats montrent tout d'abord des différences fort prononcées entre les différents pays et villes étudiés. Ensuite, on constate une corrélation prononcée entre les taux de consommation de cannabis et ceux d'autres stupéfiants. De manière générale, les pays anglophones présentent les taux de consommation les plus élevés. Les taux de consommation de « drogues dures » plus élevé dans ces pays s'expliquent pour une bonne partie du fait de la disponibilité dans ces pays de produits stupéfiants de synthèse encore largement inconnus à l'époque sur le continent. Nous avons ensuite étudié les différences de sexe par rapport à la consommation de psychotropes. Dans le groupe des 14 à 18 ans qui est typiquement celui avec les taux de délinquance les plus élevés, ces différences sont plus atténuées que pour d'autres types de délinquance juvénile. En comparant les différents échantillons l'on décèle à nouveau de grandes variations entre les pays étudiés : Contrairement aux autres échantillons, l'Angleterre, la Finlande, les Etats-Unis et l'Allemagne ne présentent quasiment pas de différences entre les sexes. Dans le groupe des 19 à 21 ans les différences entre les sexes sont nettement plus marquées. Nous avons tenté d'expliquer cette interaction entre âge et sexe avec une socialisation différentielle des sexes à l'usage de stupéfiants : Ainsi les filles seraient plutôt initiées à la consommation par des partenaires plus âgées, alors que les garçons apprendraient l'usage de stupéfiants plutôt par des pairs du même âge. L'analyse de l'âge d'initiation à la consommation des différentes substances présente des similarités frappantes entre les échantillons étudiés Plus une substances est proscrites et plus sa consommation est marginalisée, plus élevé est l'âge d'initiation. C'est ainsi que la consommation d'alcool débute en moyenne à 13,5 ans, celle de cannabis 15,0 et celle d'autres stupéfiants à 15,8 ans. Les âges d'initiation aux stupéfiants sont le plus bas aux Etats-Unis, suivi de l'Angleterre et des pays ibériques. De manière générale, nous avons pu déceler une forte corrélation négative entre l'âge d'initiation à la consommation d'une substance illicite et le taux de prévalence : Plus ce taux de consommation est élevé dans un pays donné, plus l'âge d'initiation est bas. Cela suggère que l'âge d'initiation est lié à la disponibilité d'une substance. Concernant le « chevauchement » entre la consommation de différentes substances, nous avons à nouveau constaté de grande similarités entre les différents échantillons : Presque tous les consommateurs de cannabis sont aussi consommateurs d'alcool, alors que l'inverse n'est pas le cas. Similairement, presque tous les consommateurs de « drogues dures » ont déjà fait usage de cannabis, [ors qu'inversement la majorité des consommateurs de cannabis n'a mais utilisé d'autres stupéfiants. En tenant compte que biographiquement la consommation d'alcool et de cannabis précède .11e d'autres stupéfiants, ces observations nous mènent à conclure que la consommation d'alcool et de cannabis est une condition quasiment nécessaire, mais non suffisante, à l'initiation à d'autres stupéfiants. Fous discuterons plus bas les différences du niveau de chevauchement âtre les échantillons. Nos analyses sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance montrent qu'il existe, dans tous les échantillons, une corrélation prononcée entre consommation de stupéfiants d'une part, et e délinquance violente et contre la propriété d'autre part. Afin 'élucider un éventuel ordre causal entre les délits contre la propriété et la consommation de stupéfiants, nous avons ensuite étudié la séquence e leurs âges d'initiation respectifs. Typiquement, la commission de délits contre la propriété précède la consommation de substances licites. Par contre, si on limite l'analyse à de sérieux délits contre la propriété, on trouvera que, typiquement, l'initiation à la consommation de stupéfiants précédera ce type de délinquance. Ceci pourrait donc indiquer que la commission de délits sérieux contre la propriété est une cause directe du besoin d'argent généré par une consommation de stupéfiants habituelle (délinquance « économico compulsive ») ou du moins indiquer une plus forte attache dans un milieu délinquant du fait de la consommation de substances illicites (stade du « renforcement mutuel »). Un des buts des analyses comparatives présentées dans ce chapitre était aussi de déceler un éventuel impact des différentes politiques en matière de stupéfiants sur les taux de consommation. De manière générale, aucun lien n'a pu être établi entre le niveau de répression de la consommation et les taux de consommation. En effet, les taux de consommation les plus élevés ainsi que les âges d'initiation les plus bas ont été décelés pour les Etats-Unis, soit un des pays occidentaux poursuivant probablement une des plus strictes politiques en matière de stupéfiants autant licites qu'illicites, en particulier en ce qui concerne les mineurs. D'autre part, la politique en matière de cannabis relativement libérale que poursuivent les Pays-Bas génère des taux de consommation correspondant à la moyenne occidentale. Cependant, les différents résultats trouvés pour les Pays-Bas indiquent que la politique de séparation du marché du cannabis de ceux d'autres stupéfiants poursuivie dans ce pays semble avoir atteint ses buts à différents niveaux. Alors que le taux de consommation de cannabis n'est pas plus élevé que dans la moyenne européenne, le taux de consommation d'autres stupéfiants se trouve être parmi les plus bas décelés dans les échantillons analysés, de même que le taux de « chevauchement » entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. Par ailleurs, il semble que cette politique de séparation a aussi un effet bénéfique sur l'âge d'initiation à la consommation d'autres stupéfiants puisque aux Pays-Bas cet âge se trouve être parmi les plus élevés. Ces observations semblent donc indiquer qu'aux Pays-Bas la limite séparant la consommation de cannabis de celle d'autres stupéfiants semble plus « difficile » à franchir que dans d'autres pays. A l'autre extrême du spectre des politiques en matière de stupéfiants, on constate que la politique plus globalement répressive menée aux Etats-Unis est associée à un chevauchement beaucoup plus prononcé entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. En d'autres termes, il semble que plus une politique en matière de stupéfiants est indifféremment répressive, plus elle facilitera le passage de la consommation de cannabis à celle d'autres stupéfiants, sans pour autant diminuer le niveau global de consommation, alors qu'une politique tentant de séparer les différents marchés en se montrant plus tolérante envers certaines substances moins addictives limitera le taux de ceux passant à usage de substances plus nocives. Nous sommes bien évidemment conscients qu'il s'agit ici de considérations rudimentaires basées sur une comparaison des extrêmes. C'est pourquoi, dans le chapitre final de l'ouvrage, nous avons tenté d'indiquer quels efforts devraient être entrepris afin de mieux opérationnaliser les politiques nationales en matière de stupéfiants. En effet, ce n'est que sur la base de tels efforts de standardisation qu'une analyse comparative quantitative satisfaisant à des critères scientifiques plus rigoureux deviendrait possible et permettrait dès lors de mieux dégager l'impact des politiques mises en oeuvre. 4.1.3. Contribution personnelle à cette recherche Le projet ISRD a été conçu entre 1988 et 1990 par un groupe de chercheurs qui s'était initialement rencontré dans le cadre d'un atelier international de l'OTAN sur les méthodes avancées organisé par le prof. Malcolm W. Klein et le Centre de recherche et de documentation du Ministère de la Justice des Pays-Bas (WODC). Par la suite c'est ce -même ministère qui sous l'égide du Prof. Josine Junger-Tas s'est chargé de la coordination du projet. La récolte de données dans les différents pays s'est déroulée entre 1991 et 1992 sous la direction des groupes de recherches nationaux respectifs. Après la parution du premier volume sur cette recherche en 1994 (Junger-Tas et al., 1994) présentant les résultats individuellement au niveau de chaque pays, le WODC s'est chargé d'assembler les bases de données des différents échantillons en une seule base de donnée en vue des analyses comparatives. Faute de fonds, il fallu attendre une requête du Prof. Martin Killias auprès du FNRS pour reprendre les travaux. C'est dans le cadre du projet ainsi octroyé que j'ai réalisé entre septembre 1999 et juin 2002, ensemble avec les Prof. Josine Junger-Tas et Ineke Haen Marshall, ma recherche sur la base de données ISRO. La première tâche a consisté à achever les efforts de standardisation entamés par le WODC. Bien qu'<< invisibles >>, ce n'est que sur la base de ces fastidieux travaux que des analyses comparatives dignes de ce nom ont été rendues possible. De manière générale, les données ont été standardisées par rapport aux populations retenues dans l'échantillon, par rapport aux modalités des réponses - certains chercheurs avaient opté pour d'autres formats de réponses que leurs collègues - ainsi que par rapport à la codification des valeurs manquantes. Dans un deuxième temps, nous avons créé différents indicateurs de la délinquance juvénile (variables dépendantes) ainsi qu'une série de variables explicatives sur la base de recodifications et recombinaisons des variables originales. Ce n'est qu'après ces travaux préparatifs décrits en détail au chapitre 2 de l'ouvrage que les analyses proprement dites ont été effectuées. Ainsi, ma contribution à l'ouvrage en question a consisté à standardiser la base de données tel que nous l'avions reçue du WODC, ensuite à créer des variables en vue des analyses comparatives et finalement à effectuer tolites les analyses présentées dans l'ouvrage sauf celles du chapitre 7. Pour ce qui est des travaux de rédaction, j'y ai contribué comme auteur unique du chapitre 5, soit celui faisant partie de la présente thèse de doctorat, ainsi que comme co-auteur des chapitres 1, 2, 6 et 8. 4.2. Le lien « drogue-criminalité » dans la perspective de la théorie du contrôle de soi de Gottfredson et Hirschi 4.2.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis & Eisner, Manuel (2006). « The "drug-crime link" from a self-control perspective: An empirical test in a Swiss youth sample », European Journal of Criminology, 3 (1), 33-68. 4.2.2. Résumé Cet article se propose d'explorer dans quelle mesure un déficit du contrôle de soi (« low self-control ») est propre à expliquer le lien empiriquement bien établi entre consommation de psychotropes et délinquance. Sur la base d'un échantillon représentatif de plus de 2'600 élèves de 9erne du canton de Zurich (cf. Eisner et al., 2000) nous nous proposons de réanalyser la dimensionalité de l'échelle du contrôle de soi développée par Grasmick et al. (1993) au moyen d'analyses factorielles confirmatoires. Ces analyses nous ont mené à un modèle factoriel de second ordre composé de cinq dimensions. Ce modèle suggère que tels que le réclament Gottfredson et Hirschi dans leur publication originale (1990) les traits de la personnalité « impulsivité », « goût du risque », « manque de tolérance aux frustrations >), « égocentrisme » ainsi que « préférence pour des activités physique » peuvent effectivement être conçus comme les éléments d'un unique trait sous-jacent de la personnalité, soit le « déficit de contrôle de soi ». Toutefois, en désaccord avec la théorie, nos analyses ont montré qu'une sixième caractéristique prétendument constituante du « déficit de contrôle de soi », soit une « préférence pour des tâches aisées », ne peut être empiriquement conçue comme telle. Le modèle de mesure du « déficit de contrôle de soi » ainsi établi est ensuite utilisé comme variable explicative de deux dimensions comportementales, soit la consommation de substances psychoactives d'une part et la délinquance générale d'autre part. Les résultats indiquent que le « déficit de contrôle de soi » est un prédicteur aussi puissant que stable des deux types de comportements à problème, ceci corroborant donc la théorie de Gottfredson et Hirschi. Toutefois, bien que le « déficit de contrôle de soi » explique une part substantielle de la corrélation entre les deux dimensions comportementales - soit le lien entre consommation de psychotropes et délinquance - il reste une corrélation résiduelle substantielle entre ces deux types de comportements. Diverses considérations théoriques nous ont mené à la conclusion que cette corrélation résiduelle est plus probablement attribuable à des facteurs dynamiques (« state dependent factors », Nagin et Paternoster, 2000) qu'a d'autres facteurs stables de la personnalité (concept de la « population heterogeneity », Nagin et Paternoster, 2000) Nous avons par ailleurs analysé dans quelle mesure chaque sous-dimension du « déficit de contrôle de soi » est apte à expliquer la consommation de substances psychoactives, la délinquance ainsi que le lien entre les deux. Ces analyses suggèrent qu'au niveau de la prédiction de ces deux types de comportements, le « déficit de contrôle de soi » pourrait être réduit à un construit bidimensionnel composé des traits de l'« impulsivité » et du « goût du risque ». L'article se conclut par une discussion des résultats trouvés dans le contexte de la recherche passée ainsi que du débat théorique en cours. En particulier, j'ai tenté de démontrer comment le modèle proposé par Brochu (1995) peut être conçu comme une tentative d'intégration des modèles théoriques centrés sur les différences stables dans la population (« population heterogeneity ») - parmi lesquels aussi la théorie du « déficit du contrôle de soi » et ceux s'intéressant plutôt aux facteurs dynamiques (« state dependence ») et comment ce modèle permet de réconcilier ces deux approches à priori contradictoires. 4.2.3. Contribution personnelle à cette recherche L'étude zurichoise à la base de cette contribution a été menée sous la direction du Prof. Manuel Eisner entre 1999 et 2000 et financée par la Département de l'éducation du Canton de Zurich. Le questionnaire ainsi que la méthodologie de l'étude à la base de l'étude ont été développés par l'Institut de recherche criminologique de Basse-Saxonie (KFN). Il convient cependant d'indiquer ici que c'est au Prof. Eisner que revient le mérite d'avoir ajouté l'échelle de Grasmick et al. au questionnaire. Ayant fait d'emblée partie de l'équipe de recherche, j'ai eu l'occasion de participer autant à l'adaptation du questionnaire qu'a la planification et la coordination de la récolte de données. En particulier, le domaine de l'échantillonnage m'a été entièrement confié. La saisie ainsi que la préparation des données ont été assurées par le KFN. Ma contribution à l'article en question comprend autant sa conception, la réalisation des analyses, ainsi que sa rédaction. La contribution de mon co-auteur, Manuel Eisner, a tout d'abord consisté en sa fonction de directeur de recherche de même que, dans la version finale soumise à l'European Journal of Criminology, dans la relecture critique de l'article et dans la co-rédaction des conclusions. 4.3. Effets à long terme des essais avec prescription d'héroïne sur la délinquance des consommateurs d'héroïne traités 4.3.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2004). « Long-term impacts of the Swiss heroin prescription trials on crime of treated heroin users >), Journal of Drug Issues, 34 (1), 163-194. 4.3.2. Résumé Dans le cadre des projets suisses avec prescription d'héroïne (PROVE, 1994-1996) plus de 1'000 consommateurs d'héroïne gravement dépendants ont été enrôlés autant dans le programme de traitement que dans son évaluation scientifique. Alors que les effets à court et à moyen terme avaient été analysés en détail dans des études précédentes (cf. Killias et al., 1999; Uchtenhagen et al., 1999), peu de données étaient disponibles sur les effets du programme à plus long terme, les données sur les participants ayant interrompu le programme étant particulièrement rares. Afin de remplir partiellement cette lacune, en été 2000, les fichiers de police de tous les participants au programme - soit donc aussi de ceux qui l'avaient quitté entre-temps - ont été saisis auprès des onze corps de police recouvrant toutes les localités où un programme avec prescription d'opiacés avait été mis en place. Sur la base de ces données, notre article analyse les effets à long terme - soit sur une période de 48 mois après l'admission - du programme PROVE sur la délinquance et, dans une certaine mesure, sur les comportements addictifs des participants. Avant la présentation des résultats proprement dit, nous avançons quelques réflexions méthodologiques sur la validité des données de police comme indicateurs de l'évolution de l'implication délinquante, l'argument principal étant qu'il est peu probable que le déclin général observé soit lié à une diminution de la dénonciation de délits par la police puisque le déclin constaté pour les délits typiquement découverts et dénoncés par la police (p. ex. infractions contre la LStup) est presque identique à celui observé pour les délits typiquement dénoncés par la population générale et le commerce (p. ex. vols et cambriolages). Toutefois nous constatons que cette congruence n'est que partielle pour ce qui est de la période avant le début du traitement et tentons d'expliquer cette dissimilarité. Les résultats suggèrent que la prescription d'héroïne est à la source d'un déclin prononcé et stable de l'implication délinquante des personnes traitées. Un désistement similaire peut être observé pour une large gamme de délits et pour différentes sous-populations - par rapport à l'âge, au sexe, à la consommation d'autres substances et à la durée du traitement. Bien que la diminution la plus prononcée soit observée dans le groupe de ceux traités sans interruption, il semble toutefois que les effets du traitement persistent dans la période post-traitement. Il est en particulier intéressant de noter que les taux post-traitement pour possession d'héroïne se stabilisent à un niveau bas, ceci indiquant que la majorité de ceux ayant quitté le programme ne reprennent pas leur consommation d'héroïne. Comme le suggèrent certaines analyses complémentaires, il semble que cette stabilisation est en particulier due à la capacité du programme de rediriger la majorité des patients vers des traitements alternatifs une fois que ceux-ci ont quitté le programme. 4.3.3. Contribution personnelle à cette recherche L'article en question fait partie d'une recherche mandatée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) en 1999. S'agissant d'une étude de suivi au premier mandat d'évaluation criminologique du programme PROVE par l'OFSP, sa méthodologie était prédéfinie d'emblée. L'équipe de recherche dirigée par le Prof. Martin Killias et constituée de Marcelo Aebi et de moi-même - ainsi que de quelques autres collaborateurs et étudiants chargés de la récolte proprement dite - a toutefois revu et amélioré le schéma de récolte développé lors de la première étude. J'ai ensuite participé à cette étude en tant que coordinateur de la récolte de données dans les corps de police suisses alémaniques impliqués (à l'exception de Bâle-Ville). La coordination de la saisie et la préparation des données ont été principalement assurées par Marcelo Aebi. Par la suite j'ai mené une première analyse de ces données qui a abouti à une première publication (Ribeaud Aebi, 2001). Certains résultats ont aussi été présentés dans le rapport de recherche correspondant (Killias et al., 2002). L'article présenté ici se distingue des publications susmentionnées par une réanalyse approfondie des données de police récoltées en 2000. J'en ai entièrement assuré la conception, les analyses ainsi que la rédaction. 4.4. La diminution de la délinquance dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne: Est-elle due à la réintégration sociale des personnes traitées ? 4.4.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2005). « Gibt es einen Delinquenzrückgang durch soziale Reintegration im Rahmen der schweizerischen Heroin-verschreibungsversuche? >), Sucht, 51 (2), 76-87. 4.4.2. Résumé Le but de cet article est d'examiner si la diminution de la délinquance des personnes traitées dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne (PROVE) est accompagnée, au niveau de l'individu, d'une évolution complémentaire des indicateurs de la situation sociale et des comportements addictifs de ces personnes, ceci entre autre dans le but de vérifier si le désistement observé est attribuable à un processus de réintégration sociale. Afin de vérifier cette hypothèse générale, nous avons tout d'abord fusionné la base contenant les données des interviews de suivi sur les comportements délinquants avec celle portant sur le domaine des comportements addictifs et sur l'intégration sociale et économique des patients. En effet, avant cette recherche, ces deux bases de données n'avaient jamais été analysées conjointement au niveau individuel. Qui plus est, les résultats publiés sur ces deux domaines ne se basaient pas sur les mêmes échantillons, rendant donc les comparaisons entre les deux domaines quelque peu hasardeuses. C'est pourquoi nous avons, sur la base de ces données fusionnées, tout d'abord vérifié s'il s'en dégageait les mêmes lignes de développement que celles observées dans les publications originales, soit Killias et al. (2003) et Uchtenhagen et al. (1999). À une exception près qui concernait l'intégration professionnelle, nous avons pu reproduire les résultats originaux. Nous avons ensuite procédé à la vérification de l'hypothèse centrale en nous concentrant sur le groupe des patients ayant indiqué des activités délinquantes avant l'entrée dans le programme. L'analyse, techniquement basée sur des régressions logistiques bivariées, consistait à examiner, pour chaque indicateur de la situation sociale et des comportements addictifs, s'il y avait un parallélisme entre désistement et réintégration sociale ou comportements addictifs. Plus concrètement, il s'agissait d'examiner si, par exemple, ceux qui ne présentaient plus de délinquance pendant le traitement étaient surreprésentés dans le groupe de ceux qui avaient trouvé un emploi ou qui en avaient toujours eu un. Les résultats nous ont mené à une vue différenciée du phénomène de désistement, en ce sens que le retrait de la « scène de la drogue » ne peut être confondu avec une réintégration socio-économique : En effet, alors que la diminution de la délinquance va de pair avec un retrait de la « scène de la drogue » et des comportements addictifs correspondants, nous n'avons pas pu observer un parallélisme équivalent entre désistement et réintegration sociale telle qu'indiquée par des indicateurs comme l'emploi, la dépendance d'aides financières ou encore la situation de logement. Nos analyses nous mènent à la conclusion que la réduction de la délinquance s'explique essentiellement par le fait de la relâche de compulsions économiques engendrées par la prescription d'héroïne et non du fait d'une réintégration sociale. Des publications récentes sur l'évolution à long terme de la situation sociale des personnes traitées (cf. semblent d'ailleurs indiquer que, même après plusieurs années de traitement, l'intégration socio-économique des patients ne s'est guère améliorée. Ceci suggère que l'appui psychosocial offert aux patients et qui était censé assurer leur réintégration ne s'est montré guère efficace. Ces résultats sont aussi intéressant au niveau théorique : En effet, alors qu'ils corroborent le concept de délinquance « économico-compulsive », telle que décrit par Brochu (1995), ils sont en opposition autant avec la théorie du « contrôle de soi » de Gottfredson et Hirschi (1990), qui n'offre pas les instruments théoriques nécessaires à l'explication d'une pareil « implosion » de l'activité délinquante, qu'avec la théorie du contrôle social de Hirschi (1969) qui aurait laissé supposer que la diminution de la délinquance devrait aller de pair avec un renforcement des liens avec la société conventionnelle. 4.4.3. Contribution personnelle à cette recherche S'agissant d'une réanalayse de données récoltées entre 1994 et 1996, soit avant mon arrivée à l'IPSC, il est évident que je n'ai pas eu l'occasion de participer à la conception générale du projet PROVE, au développement des instruments, ainsi qu'a la récolte de données. Ma première tâche a consisté à assembler les données de suivi de l'évaluation criminologique, soit de l'étude menée à l'IPSC, avec celles de l'évaluation du développement psychosocial, soit l'étude menée à l'Institut Kir Suchtforschung (ISF). Comme pour l'étude ISRD, ces travaux préparatoires se sont avérés fort délicats et de longue haleine L'idée de recherche m'était venue en constatant que, d'une part, nous disposions de résultats acquis concernant l'effet bénéfique du programme PROVE sur la diminution de la délinquance des personnes traitées, ainsi que sur différents domaines de leurs situation sociale, et que d'autre part, peu de connaissances étaient acquises sur les mécanismes du processus de désistement. Disposant de données longitudinales prospectives pour les deux domaines comportementaux, ce ne fût plus qu'un petit pas que de conclure qu'une analyse de la coévolution au niveau individuel entre les comportements délinquants, d'une part, et certains indicateurs du domaine psychosocial, d'autre part, pourrait s'avérer utile pour la détection de tels mécanismes. C'est sur la base de cette réflexion et de ces travaux préparatoires que j'ai ensuite analysé les données et que j'ai présenté des premiers résultats au colloque de l'Association des criminologues de langue française (AICLF) en 2002. L'article finalement soumis auprès de « Sucht » se base sur un affinement de ces analyses initiales.

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OBJECTIVES To assess the relationship between life styles and eating habits with the overweight and obesity prevalence in a Spanish adult population. METHODS A population-based, cross-sectional study conducted on 2640 subjects older than 15 years, in Cádiz (Spain). Surveys were conducted in subjects' homes to obtain life styles, eating habits, and anthropometric data. Logistic regression has been used to study the association between the life style variables and overweight and obesity. RESULTS Prevalence of overweight and obesity in Cadiz is 37% and 17%, respectively; higher in males and increases with age. BMI has an inverse relationship with educational level (PR = 2.3, 1.57-2.38). The highest levels of obesity are associated with daily alcohol consumption (PR = 1.39, 1.29-1.50), greater consumption of television,and sedentary pursuit (PR 1.5, 1.07-1.24). A lower prevalence of obesity is observed among those with active physical activity (10.9% vs 21.6%), with differences between sex. Following a slimming diet is more frequent in the obese and in women but dedicate more hours than men to passive activities. In men is greater the consumption of alcohol, high energy foods and snacks. Overweight and obesity is associated with the male sex (OR = 3.35 2.75-4.07), high consumption of alcohol (OR = 1.38 1.03-1.86) and watching television (OR = 1.52 1.11-2.07), and foods likes bread and cereals (OR = 1.47 1.13-1.91). Exercise activities is a protective factor (OR = 0.76 0.63-0.98). CONCLUSIONS Life styles factors associated with overweight and obesity present different patterns in men and women and is necessary to understand them to identify areas for behavioural intervention in overweight and obesity patients.

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INTRODUCTION Human host immune response following infection with the new variant of A/H1N1 pandemic influenza virus (nvH1N1) is poorly understood. We utilize here systemic cytokine and antibody levels in evaluating differences in early immune response in both mild and severe patients infected with nvH1N1. METHODS We profiled 29 cytokines and chemokines and evaluated the haemagglutination inhibition activity as quantitative and qualitative measurements of host immune responses in serum obtained during the first five days after symptoms onset, in two cohorts of nvH1N1 infected patients. Severe patients required hospitalization (n = 20), due to respiratory insufficiency (10 of them were admitted to the intensive care unit), while mild patients had exclusively flu-like symptoms (n = 15). A group of healthy donors was included as control (n = 15). Differences in levels of mediators between groups were assessed by using the non parametric U-Mann Whitney test. Association between variables was determined by calculating the Spearman correlation coefficient. Viral load was performed in serum by using real-time PCR targeting the neuraminidase gene. RESULTS Increased levels of innate-immunity mediators (IP-10, MCP-1, MIP-1beta), and the absence of anti-nvH1N1 antibodies, characterized the early response to nvH1N1 infection in both hospitalized and mild patients. High systemic levels of type-II interferon (IFN-gamma) and also of a group of mediators involved in the development of T-helper 17 (IL-8, IL-9, IL-17, IL-6) and T-helper 1 (TNF-alpha, IL-15, IL-12p70) responses were exclusively found in hospitalized patients. IL-15, IL-12p70, IL-6 constituted a hallmark of critical illness in our study. A significant inverse association was found between IL-6, IL-8 and PaO2 in critical patients. CONCLUSIONS While infection with the nvH1N1 induces a typical innate response in both mild and severe patients, severe disease with respiratory involvement is characterized by early secretion of Th17 and Th1 cytokines usually associated with cell mediated immunity but also commonly linked to the pathogenesis of autoimmune/inflammatory diseases. The exact role of Th1 and Th17 mediators in the evolution of nvH1N1 mild and severe disease merits further investigation as to the detrimental or beneficial role these cytokines play in severe illness.