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Graft rejection is the major cause of failure of HLA mismatched bone marrow transplantation because of residual host immunity. we have proposed to use a monoclonal murine antibody specific for the LFA-1 molecule (25-3) to prevent graft failure in HLA mismatched bone marrow transplantation (BMT). The rationale for this approach is three fold: LFA-1 deficient patients (3/3) do not reject HLA mismatched BMT; anti LFA-1 blocka in vitro the induction of T cell responses and T/ non T cytotoxic functions; LFA-1 is not expressed by other cells than leucocytes. We have accordingly treated twenty two patients with inherited diseases and 8 with leikemia. The bone marrow was T cells depled by E rosetting of Campath antibody. The antibody was given at days -3, -1, +1, +3, +5 at dose of .1 mg/kg/d for the first 9 and then .2mg/kg/d from day -3 to +6. Engraftment occured in 23/30 patients as shown by at least HLA typing. Hematological recovery was rapid, GVH was limited. Side effects of antibody infusion included fever and possibly an increased incidence of early bacteral infection (sepsis, 1 death). Immunological reconstitution occured slowly leading in six cases to EBV-induced B cell poliferation (1 death and in two others to transient auto immune hemolytic anemia. There has been only one secondary graft rejection. Sisteen patients are alive 3 to 26 months post transplant with functional grafts. Although the number of patients treated is still low the absence of late rejection so far, gives hope for long term maintenance of the graft using anti LFA-1. Since the antibody is an IgG 1 unable to bind human complement, and since it is known to inhibit phagocytosis, there is a good suggestion that 25-3 act through functional blocking of host T and non T luymphocytes at both induction and effector levels.
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Abstract : Invariant natural killer T lymphocytes (iNKT) are a unique subpopulation of T lymphocytes recognizing glycolipid antigens in the context of the MHC class I-like molecule CD1d. Upon activation with the high affinity ligand α-galactosylceramide (αGalCer), iNKT cells rapidly produce large amounts of the pro-inflammatory cytokine interferon gamma (IFN-γ) and potently activate cells of the innate and adaptive immune response, such as dendritic cells (DCs), NK and T cells. In this context, iNKT cells have been shown to efficiently mediate antitumor activity, and recent research has focused on the manipulation of these cells for antitumor therapies. However, a major drawback of αGalCer as a free drug is that a single injection of this ligand leads to a short-lived iNKT cell activation followed by a long-term anergy, limiting its therapeutic use. In contrast, we demonstrate here that when αGalCer is loaded on a recombinant soluble CD1d molecule (αGalCer/sCD1d), repeated injections lead to a sustained iNKT and NK cell activation associated with IFN-γ secretion as well as with DC maturation. Most importantly, when the αGalCer/sCD1d is fused to an anti-HER2 scFv antibody fragment, potent inhibition of experimental lung metastasis and established subcutaneous tumors is obtained when systemic treatment is started two to seven days after the injection of HER2-expressing B16 melanoma cells, whereas at this time free αGalCer has no effect. The antitumor activity of the sCD1d-anti-HER2 fusion protein is associated with HER2-specific tumor localization and accumulation of iNKT, NK and T cells at the tumor site. Importantly, active T cell immunization combined with the sCD1d-anti-HER2 treatment leads to the accumulation of antigen-specific CD8 T cells exclusively in HER2-expressing tumors, resulting in potent tumor inhibition. In conclusion, sustained activation and tumor targeting of iNKT cells by recombinant αGalCer/sCD1d molecules thus may promote a combined innate and adaptive immune response at the tumor site that may prove to be effective in cancer immunotherapy. RESUME : Les lymphocytes «invariant Natural Killer T » (iNKT) forment une sous-population particulière de lymphocytes T reconnaissant des antigènes glycolipidiques présentés sur la molécule non-polymorphique CD1d, analogue aux protéines du complexe majeur d'histocompatibilité de classe I. Après activation avec le ligand de haute affinité α-galactosylceramide (αGalCer), les cellules iNKT produisent des grandes quantités de la cytokine pro-inflammatoire interferon gamma (IFN-γ) et activent les cellules du système immunitaire inné et acquis, telles que les cellules dendritiques (DC), NK et T. En conséquence, on a montré que les cellules iNKT exercent des activités anti-tumorales et la recherche s'est intéressée à la manipulation de ces cellules pour développer des thérapies anti-tumorales. Néanmoins, le désavantage majeur de l'αGalCer, injecté seul, est qu'une seule dose de ce ligand aboutit à une activation des cellules iNKT de courte durée suivie par un état anergique prolongé, limitant l'utilisation thérapeutique de ce glycolipide. En revanche, l'étude présentée ici démontre que, si l'αGalCer est chargé sur des molécules récombinantes soluble CD1d (αGalCer/sCDld), des injections répétées aboutissent à une activation prolongée des cellules iNKT et NK associée avec la sécrétion d'IFN-γ et la maturation des cellules DC. Plus important, si on fusionne la molécule αGalCer/sCD1d avec un fragment single-chain (scFv) de l'anticorps anti-HER2, on observe une importante inhibition de métastases expérimentales aux poumons et de tumeurs sous-cutanées même lorsque le traitement systémique est commencé 2 à 7 jours après la greffe des cellules de mélanome B16 transfectées avec l'antigène HER2. Dans les mêmes conditions le traitement avec l'αGalCer seul est inefficace. L'activité anti-tumorale de la protéine sCDld-anti-HER2 est associée à son accumulation spécifique dans des tumeurs exprimant le HER2 ainsi qu'avec une accumulation des cellules iNKT, NK et T à la tumeur. De plus, une immunisation active combinée avec le traitement sCD1d-anti-HER2 aboutit à une accumulation des lymphocytes T CD8 spécifiques de l'antigène d'immunisation, ceci exclusivement dans des tumeurs qui expriment l'antigène HER2. Cette combinaison résulte dans une activité anti-tumeur accrue. En conclusion, l'activation prolongée des cellules iNKT redirigées à la tumeur par des molécules recombinantes αGalCer/sCDld conduit à l'activation de la réponse innée et adaptative au site tumoral, offrant une nouvelle stratégie prometteuse d'immunothérapie contre le cancer. RESUME POUR UN LARGE PUBLIC : Le cancer est une cause majeure de décès dans le monde. Sur un total de 58 millions de décès enregistrés au niveau mondial en 2005, 7,6 millions (soit 13%) étaient dus au cancer. Les principaux traitements de nombreux cancers sont la chirurgie, en association avec la radiothérapie et la chimiothérapie. Néanmoins, ces traitements nuisent aussi aux cellules normales de notre corps et parfois, ils ne suffisent pas pour éliminer définitivement une tumeur. L'immunothérapie est l'une des nouvelles approches pour la lutte contre le cancer et elle vise à exploiter la spécificité du système immunitaire qui peut distinguer des cellules normales et tumorales. Une cellule exprimant un marqueur tumoral (antigène) peut être reconnue par le système immunitaire humoral (anticorps) et/ou cellulaire, induisant une réponse spécifique contre la tumeur. L'immunothérapie peut s'appuyer alors sur la perfusion d'anticorps monoclonaux dirigés contre des antigènes tumoraux, par exemple les anticorps dirigés contre les protéines oncogéniques Her-2/neu dans le cancer du sein. Ces anticorps ont le grand avantage de spécifiquement se localiser à la tumeur et d'induire la lyse ou d'inhiber la prolifération des cellules tumorales exprimant l'antigène. Aujourd'hui, six anticorps monoclonaux non-conjugés sont approuvés en clinique. Cependant l'efficacité de ces anticorps contre des tumeurs solides reste limitée et les traitements sont souvent combinés avec de la chimiothérapie. L'immunothérapie spécifique peut également être cellulaire et exploiter par immunisation active le développement de lymphocytes T cytotoxiques (CTL) capables de détruire spécifiquement les cellules malignes. De telles «vaccinations »sont actuellement testées en clinique, mais jusqu'à présent elles n'ont pas abouti aux résultats satisfaisants. Pour obtenir une réponse lymphocytaire T cytotoxique antitumorale, la cellule T doit reconnaître un antigène associé à la tumeur, présenté sous forme de peptide dans un complexe majeur d'histocompatibilité de classe I (CHM I). Cependant les cellules tumorales sont peu efficace dans la présentation d'antigène, car souvent elles se caractérisent par une diminution ou une absence d'expression des molécules d'histocompatibilité de classe I, et expriment peu ou pas de molécules d'adhésion et de cytokines costimulatrices. C'est en partie pourquoi, malgré l'induction de fortes réponses CTL spécifiquement dirigés contre des antigènes tumoraux, les régressions tumorales obtenus grâce à ces vaccinations sont relativement rares. Les lymphocytes «invariant Natural Killer T » (iNKT) forment une sous-population particulière de lymphocytes T reconnaissant des antigènes glycolipidiques présentés sur la molécule non-polymorphique CD1d, analogue aux protéines CMH I. Après activation avec le ligand de haute affinité α-galactosylceramide (αGalCer), les cellules iNKT produisent des grandes quantités de la cytokine pro-inflammatoire interferon gamma (IFN-γ) et activent les cellules du système immunitaire inné et acquis, telles que les cellules dendritiques (DC), NK et T. En conséquence, on a montré que les cellules iNKT exercent des activités anti-tumorales et la recherche s'est intéressée à la manipulation de ces cellules pour développer des thérapies anti-tumorales. Néanmoins, le désavantage majeur de l'αGalCer, injecté seul, est qu'une seule dose de ce ligand aboutit à une activation des cellules iNKT de courte durée suivie par un état anergique prolongé, limitant l'utilisation thérapeutique de ce glycolipide. Notre groupe de recherche a donc eu l'idée de développer une nouvelle approche thérapeutique où la réponse immunitaire des cellules iNKT serait prolongée et redirigée vers la tumeur par des anticorps monoclonaux. Concrètement, nous avons produit des molécules récombinantes soluble CD1d (sCD1d) qui, si elles sont chargés avec l'αGalCer (αGalCer/sCDld), aboutissent à une activation prolongée des cellules iNKT et NK associée avec la sécrétion d'IFN-γ et la maturation des cellules DC. Plus important, si la molécule αGalCer/sCD1d est fusionnée avec un fragment single-chain (scFv) de l'anticorps anti-HER2, la réponse immunitaire est redirigée à la tumeur pour autant que les cellules cancéreuses expriment l'antigène HER2. Les molécules αGalCer/sCDld ainsi présentées activent les lymphocytes iNKT. Avec cette stratégie, on observe une importante inhibition de métastases expérimentales aux poumons et de tumeurs sous-cutanées, même lorsque le traitement systémique est commencé 2 à 7 jours après la greffe des cellules de mélanome B16 transfectées avec l'antigène HER2. Dans les mêmes conditions le traitement avec l'αGalCer seul est inefficace. L'activité anti-tumorale de la protéine sCDld-anti-HER2 est associée à son accumulation spécifique dans des tumeurs exprimant le HER2 ainsi qu'avec une accumulation des cellules iNKT, NK et T à la tumeur. En conclusion, l'activation prolongée des cellules iNKT redirigées à la tumeur par des molécules récombinantes αGalCer/sCD1d conduit à l'activation de la réponse innée et adaptative au site tumoral, offrant une nouvelle stratégie prometteuse d'immunothérapie contre le cancer.
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This paper reports recent observations from our laboratory dealing with the anti-schistosome drugs hycanthone (HC) and praziquantel (PZQ). In particular, we discuss a laboratory model of drug resistance to HC in Schistosoma mansoni and show that drug sensitive and resistant lines of the parasite can be differentiated on the basis of restriction fragment length polymorphisms using homologous ribosomal gene probes. In addition, we summarize data demonstrating that effective chemotherapy of S. mansoni infection with PZQ in mice requires the presence of host anti-parasite antibodies. These antibodies bind to PZQ treated worms and may be involved in an antibody-dependent cellular cytotoxicity reactions which result in the clearance of worms from the vasculature.
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Peritoneal exudate cells from mice infected with Schistosoma mansoni (S-PEC) can kill schistosomula in vitro in the presence of immune serum. S-PEC produce a low level of respiratory burst, and schistosomula mortality in their presence is not reduced when exogenous antioxidants are added, suggesting that with S-PEC, oxidative killing is not important. Hydrogen peroxide (H2O2) and superoxide production by S-PEC, and cells from BCG and thioglycollate (THGL) injected non-infected mice, non-specifically stimulated with opsonized zymosan, were measured. Levels of H2O2 produced by S-PEC were significantly lower than BCG or THGL PEC, and were below the H2O2 threshold for schistosomula killing. This resulted in lower levels of cell-mediated killing of schistosomula in vitro by S-PEC than by BCG or THGL PEC. Superoxide levels, however, were similar between the three cell populations. The efficiency of PEC to kill schistosomules in vitro correlated with H2O2 rather than superoxide levels. The lower tolerance of schistosomula, compared to adult S. mansoni to GSH depleting agents increases their sensitivity to oxidative attack and resulted in higher levels of cell-mediated killing in vitro.
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Transplantation of insulin secreting cells is regarded as a possible treatment for type 1 diabetes. One major difficulty in this approach is, however, that the transplanted cells are exposed to the patient's inflammatory and autoimmune environment, which originally destroyed their own beta-cells. Therefore, even if a good source of insulin-secreting cells can be identified for transplantation therapy, these cells need to be protected against these destructive influences. The aim of this project was to evaluate, using a clonal mouse beta-cell line, whether genetic engineering of protective genes could be a viable option to allow these cells to survive when transplanted into autoimmune diabetic mice. We demonstrated that transfer of the Bcl-2 anti-apoptotic gene and of several genes specifically interfering with cytokines intracellular signalling pathways, greatly improved resistance of the cells to inflammatory stresses in vitro. We further showed that these modifications did not interfere with the capacity of these cells to correct hyperglycaemia for several months in syngeneic or allogeneic streptozocin-diabetic mice. However, these cells were not protected against autoimmune destruction when transplanted into type 1 diabetic NOD mice. This suggests that in addition to inflammatory attacks by cytokines, autoimmunity very efficiently kills the transplanted cells, indicating that multiple protective mechanisms are required for efficient transplantation of insulin-secreting cells to treat type 1 diabetes.
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INTRODUCTION: Timely diagnosis of invasive candidiasis (IC) remains difficult as the clinical presentation is not specific and blood cultures lack sensitivity and need a long incubation time. Thus, non-culture-based methods for diagnosing IC have been developed. Mannan antigen (Mn) and anti-mannan antibodies (A-Mn) are present in patients with IC. On behalf of the Third European Conference on Infections in Leukemia, the performance of these tests was analysed and reviewed. METHODS: The literature was searched for studies using the commercially available sandwich enzyme-linked immunosorbent assays (Platelia™, Bio-Rad Laboratories, Marnes-la-Coquette, France) for detecting Mn and A-Mn in serum. The target condition of this review was IC defined according to 2008 European Organization for Research and Treatment of Cancer/Mycoses Study Group criteria. Sensitivity, specificity and diagnostic odds ratios (DOR) were calculated for Mn, A-Mn and combined Mn/A-Mn testing. RESULTS: Overall, 14 studies that comprised 453 patients and 767 controls were reviewed. The patient populations included in the studies were mainly haematological and cancer cases in seven studies and mainly intensive care unit and surgery cases in the other seven studies. All studies but one were retrospective in design. Mn sensitivity was 58% (95% confidence interval [CI], 53-62); specificity, 93% (95% CI, 91-94) and DOR, 18 (95% CI 12-28). A-Mn sensitivity was 59% (95% CI, 54-65); specificity, 83% (95% CI, 79-97) and DOR, 12 (95% CI 7-21). Combined Mn/A-Mn sensitivity was 83% (95% CI, 79-87); specificity, 86% (95% CI, 82-90) and DOR, 58 (95% CI 27-122). Significant heterogeneity of the studies was detected. The sensitivity of both Mn and A-Mn varied for different Candida species, and it was the highest for C. albicans, followed by C. glabrata and C. tropicalis. In 73% of 45 patients with candidemia, at least one of the serological tests was positive before the culture results, with mean time advantage being 6 days for Mn and 7 days for A-Mn. In 21 patients with hepatosplenic IC, 18 (86%) had Mn or A-Mn positive test results at a median of 16 days before radiological detection of liver or spleen lesions. CONCLUSIONS: Mn and A-Mn are useful for diagnosis of IC. The performance of combined Mn/A-Mn testing is superior to either Mn or A-Mn testing.
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Anti-N-methyl-d-aspartate (anti-NMDA) receptor encephalitis likely has a wider clinical spectrum than previously recognized. This article reports a previously healthy 16-year-old girl who was diagnosed with anti-NMDA receptor encephalitis 3 months after onset of severe depression with psychotic features. She had no neurological manifestations, and cerebral magnetic resonance imaging (MRI) was normal. Slow background on electroencephalogram and an oligoclonal band in the cerebrospinal fluid prompted the search for anti-NMDA receptor antibodies. She markedly improved over time but remained with mild neuropsychological sequelae after a trial of late immunotherapy. Only a high index of suspicion enables recognition of the milder forms of the disease masquerading as primary psychiatric disorders.
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Les thérapies du cancer, comme la radiothérapie et la chimiothérapie, sont couramment utilisées mais ont de nombreux effets secondaires. Ces thérapies invasives pour le patient nécessitent d'être améliorées et de nombreuses avancées ont été faites afin d'adapter et de personnaliser le traitement du cancer. L'immunothérapie a pour but de renforcer le système immunitaire du patient et de le rediriger de manière spécifique contre la tumeur. Dans notre projet, nous activons les lymphocytes Invariant Natural Killer T (iNKT) afin de mettre en place une immunothérapie innovatrice contre le cancer. Les cellules iNKT sont une unique sous-population de lymphocytes T qui ont la particularité de réunir les propriétés de l'immunité innée ainsi qu'adaptative. En effet, les cellules iNKT expriment à leur surface des molécules présentes aussi sur les cellules tueuses NK, caractéristique de l'immunité innée, ainsi qu'un récepteur de cellules T (TCR) qui représente l'immunité adaptative. Les cellules iNKT reconnaissent avec leur TCR des antigènes présentés par la molécule CD1d. Les antigènes sont des protéines, des polysaccharides ou des lipides reconnus par les cellules du système immunitaire ou les anticorps pour engendrer une réponse immunitaire. Dans le cas des cellules iNKT, l'alpha-galactosylceramide (αGC) est un antigène lipidique fréquemment utilisé dans les études cliniques comme puissant activateur. Après l'activation des cellules iNKT avec l'αGC, celles-ci produisent abondamment et rapidement des cytokines. Ces cytokines sont des molécules agissant comme des signaux activateurs d'autres cellules du système immunitaire telles que les cellules NK et les lymphocytes T. Cependant, les cellules iNKT deviennent anergiques après un seul traitement avec l'αGC c'est à dire qu'elles ne peuvent plus être réactivées, ce qui limite leur utilisation dans l'immunothérapie du cancer. Dans notre groupe, Stirnemann et al ont publié une molécule recombinante innovante, composée de la molécule CD1d soluble et chargée avec le ligand αGC (αGC/sCD1d). Cette protéine est capable d'activer les cellules iNKT tout en évitant l'anergie. Dans le système immunitaire, les anticorps sont indispensables pour combattre une infection bactérienne ou virale. En effet, les anticorps ont la capacité de reconnaître et lier spécifiquement un antigène et permettent l'élimination de la cellule qui exprime cet antigène. Dans le domaine de l'immunothérapie, les anticorps sont utilisés afin de cibler des antigènes présentés seulement par la tumeur. Ce procédé permet de réduire efficacement les effets secondaires lors du traitement du cancer. Nous avons donc fusionné la protéine recombinante αGC/CD1d à un fragment d'anticorps qui reconnaît un antigène spécifique des cellules tumorales. Dans une étude préclinique, nous avons démontré que la protéine αGC/sCD1d avec un fragment d'anticorps dirigé contre la tumeur engendre une meilleure activation des cellules iNKT et entraîne un effet anti-tumeur prolongé. Cet effet anti-tumeur est augmenté comparé à une protéine αGC/CD1d qui ne cible pas la tumeur. Nous avons aussi montré que l'activation des cellules iNKT avec la protéine αGC/sCD1d-anti-tumeur améliore l'effet anti- tumoral d'un vaccin pour le cancer. Lors d'expériences in vitro, la protéine αGC/sCD1d-anti- tumeur permet aussi d'activer les cellules humaines iNKT et ainsi tuer spécifiquement les cellules tumorales humaines. La protéine αGC/sCD1d-anti-tumeur représente une alternative thérapeutique prometteuse dans l'immunothérapie du cancer. - Les cellules Invariant Natural Killer T (iNKT), dont les effets anti-tumoraux ont été démontrés, sont de puissants activateurs des cellules Natural Killer (NK), des cellules dendritiques (DC) et des lymphocytes T. Cependant, une seule injection du ligand de haute affinité alpha-galactosylceramide (αGC) n'induit une forte activation des cellules iNKT que durant une courte période. Celle-ci est alors suivie d'une longue phase d'anergie, limitant ainsi leur utilisation pour la thérapie. Comme alternative prometteuse, nous avons montré que des injections répétées d'αGC chargé sur une protéine recombinante de CD1d soluble (αGC/sCD1d) chez la souris entraînent une activation prolongée des cellules iNKT, associée à une production continue de cytokine. De plus, le maintien de la réactivité des cellules iNKT permet de prolonger l'activité anti-tumorale lorsque la protéine αGC/sCD1d est fusionnée à un fragment d'anticorps (scFv) dirigé contre la tumeur. L'inhibition de la croissance tumorale n'est optimale que lorsque les souris sont traitées avec la protéine αGC/sCD1d-scFv ciblant la tumeur, la protéine αGC/sCD1d-scFv non-appropriée étant moins efficace. Dans le système humain, les protéines recombinantes αGC/sCD1d-anti-HER2 et anti-CEA sont capables d'activer et de faire proliférer des cellules iNKT à partir de PBMCs issues de donneurs sains. De plus, la protéine αGC/sCD1d-scFv a la capacité d'activer directement des clones iNKT humains en l'absence de cellules présentatrices d'antigènes (CPA), contrairement au ligand αGC libre. Mais surtout, la lyse des cellules tumorales par les iNKT humaines n'est obtenue que lorsqu'elles sont incubées avec la protéine αGC/sCD1d-scFv anti- tumeur. En outre, la redirection de la cytotoxicité des cellules iNKT vers la tumeur est supérieure à celle obtenue avec une stimulation par des CPA chargées avec l'αGC. Afin d'augmenter les effets anti-tumoraux, nous avons exploité la capacité des cellules iNKT à activer l'immunité adaptive. Pour ce faire, nous avons combiné l'immunothérapie NKT/CD1d avec un vaccin anti-tumoral composé d'un peptide OVA. Des effets synergiques ont été obtenus lorsque les traitements avec la protéine αGC/sCD1d-anti-HER2 étaient associés avec le CpG ODN comme adjuvant pour la vaccination avec le peptide OVA. Ces effets ont été observés à travers l'activation de nombreux lymphocytes T CD8+ spécifique de la tumeur, ainsi que par la forte expansion des cellules NK. Les réponses, innée et adaptive, élevées après le traitement avec la protéine αGC/sCD1d-anti-HER2 combinée au vaccin OVA/CpG ODN étaient associées à un fort ralentissement de la croissance des tumeurs B16- OVA-HER2. Cet effet anti-tumoral corrèle avec l'enrichissement des lymphocytes T CD8+ spécifiques observé à la tumeur. Afin d'étendre l'application des protéines αGC/sCD1d et d'améliorer leur efficacité, nous avons développé des fusions CD1d alternatives. Premièrement, une protéine αGC/sCD1d dimérique, qui permet d'augmenter l'avidité de la molécule CD1d pour les cellules iNKT. Dans un deuxième temps, nous avons fusionné la protéine αGC/sCD1d avec un scFv dirigé contre le récepteur 3 du facteur de croissance pour l'endothélium vasculaire (VEGFR-3), afin de cibler l'environnement de la tumeur. Dans l'ensemble, ces résultats démontrent que la thérapie médiée par la protéine recombinante αGC/sCD1d-scFv est une approche prometteuse pour rediriger l'immunité innée et adaptive vers le site tumoral. - Invariant Natural Killer T cells (iNKT) are potent activators of Natural Killer (NK), dendritic cells (DC) and T lymphocytes, and their anti-tumor activities have been well demonstrated. However, a single injection of the high affinity CD1d ligand alpha-galactosylceramide (αGC) leads to a strong but short-lived iNKT cell activation followed by a phase of long-term anergy, limiting the therapeutic use of this ligand. As a promising alternative, we have demonstrated that when αGC is loaded on recombinant soluble CD1d molecules (αGC/sCD1d), repeated injections in mice led to the sustained iNKT cell activation associated with continued cytokine secretion. Importantly, the retained reactivity of iNKT cell led to prolonged antitumor activity when the αGC/sCD1d was fused to an anti-tumor scFv fragments. Optimal inhibition of tumor growth was obtained only when mice were treated with the tumor-targeted αGC/CD1d-scFv fusion, whereas the irrelevant αGC/CD1d-scFv fusion was less efficient. When tested in a human system, the recombinant αGC/sCD1d-anti-HER2 and -anti-CEA fusion proteins were able to expand iNKT cells from PBMCs of healthy donors. Furthermore, the αGC/sCD1d-scFv fusion had the capacity to directly activate human iNKT cells clones without the presence of antigen-presenting cells (APCs), in contrast to the free αGC ligand. Most importantly, tumor cell killing by human iNKT cells was obtained only when co- incubated with the tumor targeted sCD1d-antitumor scFv, and their direct tumor cytotoxicity was superior to the bystander killing obtained with αGC-loaded APCs stimulation. To further enhance the anti-tumor effects, we exploited the ability of iNKT cells to transactivate the adaptive immunity, by combining the NKT/CD1d immunotherapy with a peptide cancer vaccine. Interestingly, synergistic effects were obtained when the αGC/sCD1d- anti-HER2 fusion treatment was combined with CpG ODN as adjuvant for the OVA peptide vaccine, as seen by higher numbers of activated antigen-specific CD8 T cells and NK cells, as compared to each regimen alone. The increased innate and adaptive immune responses upon combined tumor targeted sCD1d-scFv treatment and OVA/CpG vaccine were associated with a strong delay in B16-OVA-HER2 melanoma tumor growth, which correlated with an enrichment of antigen-specific CD8 cells at the tumor site. In order to extend the application of the CD1d fusion, we designed alternative CD1d fusion proteins. First, a dimeric αGC/sCD1d-Fc fusion, which permits to augment the avidity of the CD1d for iNKT cells and second, an αGC/sCD1d fused to an anti vascular endothelial growth factor receptor-3 (VEGFR-3) scFv, in order to target tumor stroma environment. Altogether, these results demonstrate that the iNKT-mediated immunotherapy via recombinant αGC/sCD1d-scFv fusion is a promising approach to redirect the innate and adaptive antitumor immune response to the tumor site.
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BACKGROUND: Patients with rheumatoid arthritis (RA) with an inadequate response to TNF antagonists (aTNFs) may switch to an alternative aTNF or start treatment from a different class of drugs, such as rituximab (RTX). It remains unclear in which clinical settings these therapeutic strategies offer most benefit. OBJECTIVE: To analyse the effectiveness of RTX versus alternative aTNFs on RA disease activity in different subgroups of patients. METHODS: A prospective cohort study of patients with RA who discontinued at least one aTNF and subsequently received either RTX or an alternative aTNF, nested within the Swiss RA registry (SCQM-RA) was carried out. The primary outcome, longitudinal improvement in 28-joint count Disease Activity Score (DAS28), was analysed using multivariate regression models for longitudinal data and adjusted for potential confounders. RESULTS: Of the 318 patients with RA included; 155 received RTX and 163 received an alternative aTNF. The relative benefit of RTX varied with the type of prior aTNF failure: when the motive for switching was ineffectiveness to previous aTNFs, the longitudinal improvement in DAS28 was significantly better with RTX than with an alternative aTNF (p = 0.03; at 6 months, -1.34 (95% CI -1.54 to -1.15) vs -0.93 (95% CI -1.28 to -0.59), respectively). When the motive for switching was other causes, the longitudinal improvement in DAS28 was similar for RTX and alternative aTNFs (p = 0.40). These results were not significantly modified by the number of previous aTNF failures, the type of aTNF switches, or the presence of co-treatment with a disease-modifying antirheumatic drug. CONCLUSION: This observational study suggests that in patients with RA who have stopped a previous aTNF treatment because of ineffectiveness changing to RTX is more effective than switching to an alternative aTNF.
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In the last years, dendritic cells (DC) have been evaluated for antitumor vaccination. Although DC-based vaccines have raised great expectations, their clinical translation has been largely disappointing. For these results, several explanations have been proposed. In particular, the concomitant expression by DCs of tolerogenic pathways, such as the immunosuppressive agent indoleamine 2,3-dioxygenase-1 (IDO1), has been demonstrated. The aim of this study is to evaluate both the stimulatory and the tolerogenic feature of monocyte-derived DCs (Mo-DCs) after maturation with PGE2. In particular, the role of IDO1 expression in PGE2-matured Mo-DCs has been addressed. Here we show that PGE2, which is required for full maturation of DCs, is one mediator of DC tolerance by enhancing IDO1. PGE2-mediated expression of IDO1 results in the production of kynurenine, in the generation of Tregs, and in the inhibition of either the allogeneic or the autologous antigen-specific stimulatory capacity of DCs. When pulsed with leukemic lysates and matured with PGE2, DCs are impaired in the induction of IFN-γ secreting CD4(+) and CD8(+) T cells due to IDO1 upregulation. Moreover, the inhibition of IDO1 enhances the antileukemic response. Overall, these results point toward the use of IDO1 inhibitors to enhance the vaccination capacity of DCs, matured with PGE2.