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Résumé Dans la maladie de Crohn, le clinicien ne dispose pas toujours d'études prospectives randomisées ou autres preuves solides sur lesquelles appuyer sa décision thérapeutique. Pour pallier ce manque, la méthode RAND, qui combine une revue détaillée de la littérature et une synthèse méthodique de l'opinion d'experts, a été utilisée pour développer des critères détaillés d'adéquation de traitements pour les différentes présentations cliniques de la maladie de Crohn. La présente étude a eu pour but d'examiner la faisabilité d'une utilisation rétrospective de ces critères dans une cohorte de patients souffrant de maladie de Crohn. Les dossiers médicaux des patients ayant consulté leur spécialiste au moins une fois dans les 6 mois précédents ont été revus à la recherche des éléments établis par les experts. Pour les dossiers contenant tous les éléments nécessaires, l'adéquation des divers traitements a été évaluée. Les dossiers médicaux de 260 patients suivis par 22 gastro-entérologues ont été examinés. 116 patients ont été exclus pour absence de consultation dans les 6 mois précédents. 136 patients (53%) représentant 148 consultations ont été retenus. Dans plus de 90% des cas, les éléments nécessaires à l'évaluation de l'adéquation du traitement étaient disponibles, cette proportion variant quelque peu selon la catégorie de la maladie. En appliquant les critères lorsque les éléments nécessaires étaient présents dans le dossier médical, 18% des indications aux traitements étaient appropriées, 29% inappropriées et pour 38% l'indication était incertaine. Pour 15% des cas, la situation clinique rencontrée n'avait pas été explicitement évaluée par les experts. Les informations nécessaires à l'évaluation des indications aux divers traitements de la maladie de Crohn sont disponibles dans la très grande majorité des dossiers médicaux, permettant ainsi l'évaluation de l'adéquation des traitements. Cette étude ouvre la voie à l'utilisation prospective de ces critères.
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Résumé Introduction : Les patients nécessitant une prise en charge prolongée en milieu de soins intensifs et présentant une évolution compliquée, développent une réponse métabolique intense caractérisée généralement par un hypermétabolisme et un catabolisme protéique. La sévérité de leur atteinte pathologique expose ces patients à la malnutrition, due principalement à un apport nutritionnel insuffisant, et entraînant une balance énergétique déficitaire. Dans un nombre important d'unités de soins intensifs la nutrition des patients n'apparaît pas comme un objectif prioritaire de la prise en charge. En menant une étude prospective d'observation afin d'analyser la relation entre la balance énergétique et le pronostic clinique des patients avec séjours prolongés en soins intensifs, nous souhaitions changer cette attitude et démonter l'effet délétère de la malnutrition chez ce type de patient. Méthodes : Sur une période de 2 ans, tous les patients, dont le séjour en soins intensifs fut de 5 jours ou plus, ont été enrôlés. Les besoins en énergie pour chaque patient ont été déterminés soit par calorimétrie indirecte, soit au moyen d'une formule prenant en compte le poids du patient (30 kcal/kg/jour). Les patients ayant bénéficié d'une calorimétrie indirecte ont par ailleurs vérifié la justesse de la formule appliquée. L'âge, le sexe le poids préopératoire, la taille, et le « Body mass index » index de masse corporelle reconnu en milieu clinique ont été relevés. L'énergie délivrée l'était soit sous forme nutritionnelle (administration de nutrition entérale, parentérale ou mixte) soit sous forme non-nutritionnelle (perfusions : soluté glucosé, apport lipidique non nutritionnel). Les données de nutrition (cible théorique, cible prescrite, énergie nutritionnelle, énergie non-nutritionnelle, énergie totale, balance énergétique nutritionnelle, balance énergétique totale), et d'évolution clinique (nombre des jours de ventilation mécanique, nombre d'infections, utilisation des antibiotiques, durée du séjour, complications neurologiques, respiratoires gastro-intestinales, cardiovasculaires, rénales et hépatiques, scores de gravité pour patients en soins intensifs, valeurs hématologiques, sériques, microbiologiques) ont été analysées pour chacun des 669 jours de soins intensifs vécus par un total de 48 patients. Résultats : 48 patients de 57±16 ans dont le séjour a varié entre 5 et 49 jours (motif d'admission : polytraumatisés 10; chirurgie cardiaque 13; insuffisance respiratoire 7; pathologie gastro-intestinale 3; sepsis 3; transplantation 4; autre 8) ont été retenus. Si nous n'avons pu démontrer une relation entre la balance énergétique et plus particulièrement, le déficit énergétique, et la mortalité, il existe une relation hautement significative entre le déficit énergétique et la morbidité, à savoir les complications et les infections, qui prolongent naturellement la durée du séjour. De plus, bien que l'étude ne comporte aucune intervention et que nous ne puissions avancer qu'il existe une relation de cause à effet, l'analyse par régression multiple montre que le facteur pronostic le plus fiable est justement la balance énergétique, au détriment des scores habituellement utilisés en soins intensifs. L'évolution est indépendante tant de l'âge et du sexe, que du status nutritionnel préopératoire. L'étude ne prévoyait pas de récolter des données économiques : nous ne pouvons pas, dès lors, affirmer que l'augmentation des coûts engendrée par un séjour prolongé en unité de soins intensifs est induite par un déficit énergétique, même si le bon sens nous laisse penser qu'un séjour plus court engendre un coût moindre. Cette étude attire aussi l'attention sur l'origine du déficit énergétique : il se creuse au cours de la première semaine en soins intensifs, et pourrait donc être prévenu par une intervention nutritionnelle précoce, alors que les recommandations actuelles préconisent un apport énergétique, sous forme de nutrition artificielle, qu'à partir de 48 heures de séjour aux soins intensifs. Conclusions : L'étude montre que pour les patients de soins intensifs les plus graves, la balance énergétique devrait être considérée comme un objectif important de la prise en charge, nécessitant l'application d'un protocole de nutrition précoce. Enfin comme l'évolution à l'admission des patients est souvent imprévisible, et que le déficit s'installe dès la première semaine, il est légitime de s'interroger sur la nécessité d'appliquer ce protocole à tous les patients de soins intensifs et ceci dès leur admission. Summary Background and aims: Critically ill patients with complicated evolution are frequently hypermetabolic, catabolic, and at risk of underfeeding. The study aimed at assessing the relationship between energy balance and outcome in critically ill patients. Methods: Prospective observational study conducted in consecutive patients staying 5 days in the surgical ICU of a University hospital. Demographic data, time to feeding, route, energy delivery, and outcome were recorded. Energy balance was calculated as energy delivery minus target. Data in means+ SD, linear regressions between energy balance and outcome variables. Results: Forty eight patients aged 57±16 years were investigated; complete data are available in 669 days. Mechanical ventilation lasted 11±8 days, ICU stay 15+9 was days, and 30-days mortality was 38%. Time to feeding was 3.1 ±2.2 days. Enteral nutrition was the most frequent route with 433 days. Mean daily energy delivery was 1090±930 kcal. Combining enteral and parenteral nutrition achieved highest energy delivery. Cumulated energy balance was between -12,600+ 10,520 kcal, and correlated with complications (P<0.001), already after 1 week. Conclusion: Negative energy balances were correlated with increasing number of complications, particularly infections. Energy debt appears as a promising tool for nutritional follow-up, which should be further tested. Delaying initiation of nutritional support exposes the patients to energy deficits that cannot be compensated later on.
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RESUME BUT Cette étude a été menée sur le suivi de patients traités pour un glioblastome nouvellement diagnostiqué. Son objectif a été de déterminer l'impact des séquences de perfusion et de diffusion en imagerie par résonance magnétique (IRM). Un intérêt particulier a été porté au potentiel de ces nouvelles techniques d'imagerie dans l'anticipation de la progression de la maladie. En effet, l'intervalle de temps libre de progression est une mesure alternative de pronostic fréquemment utilisée. MATERIEL ET METHODE L'étude a porté sur 41 patients participant à un essai clinique de phase II de traitement par temozolomide. Leur suivi radiologique a comporté un examen IRM dans les 21 à 28 jours après radiochimiothérapie et tous les 2 mois par la suite. L'évaluation des images s'est faite sur la base de l'évaluation de l'effet de masse ainsi que de la mesure de la taille de la lésion sur les images suivantes : T1 avec produit de contraste, T2, diffusion, perfusion. Afin de déterminer la date de progression de la maladie, les critères classiques de variation de taille adjoints aux critères cliniques habituels ont été utilisés. RESULAT 311 examens IRM ont été revus. Au moment de la progression (32 patients), une régression multivariée selon Cox a permis de déterminer deux paramètres de survie : diamètre maximal en T1 (p>0.02) et variation de taille en T2 (p<0.05). L'impact de la perfusion et de la diffusion n'a pas été démontré de manière statistiquement significative. CONCLUSION Les techniques de perfusion et de diffusion ne peuvent pas être utilisées pour anticiper la progression tumorale. Alors que la prise de décision au niveau thérapeutique est critique au moment de la progression de la maladie, l'IRM classique en T1 et en T2 reste la méthode d'imagerie de choix. De manière plus spécifique, une prise de contraste en T1 supérieure à 3 cm dans son plus grand diamètre associée à un hypersignal T2 en augmentation forment un marqueur de mauvais pronostic.
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Background In patients presenting with acute cardiac symptoms, abnormal ECG and raised troponin, myocarditis may be suspected after normal angiography. Aims To analyse cardiac magnetic resonance (CMR) findings in patients with a provisional diagnosis of acute coronary syndrome (ACS) in whom acute myocarditis was subsequently considered more likely. Methods and results 79 patients referred for CMR following an admission with presumed ACS and raised serum troponin in whom no culprit lesion was detected were studied. 13% had unrecognised myocardial infarction and 6% takotsubo cardiomyopathy. The remainder (81%) were diagnosed with myocarditis. Mean age was 45615 years and 70% were male. Left ventricular ejection fraction (EF) was 58610%; myocardial oedema was detected in 58%. A myocarditic pattern of late gadolinium enhancement (LGE) was detected in 92%. Abnormalities were detected more frequently in scans performed within 2 weeks of symptom onset: oedema in 81% vs 11% (p<0.0005), and LGE in 100% vs 76% (p<0.005). In 20 patients with both an acute (<2 weeks) and convalescent scan (>3 weeks), oedema decreased from 84% to 39% (p<0.01) and LGE from 5.6 to 3.0 segments (p¼0.005). Three patients presented with sustained ventricular tachycardia, another died suddenly 4 days after admission and one resuscitated 7 weeks following presentation. All 5 patients had preserved EF. Conclusions Our study emphasises the importance of access to CMR for heart attack centres. If myocarditis is suspected, CMR scanning should be performed within 14 days. Myocarditis should not be regarded as benign, even when EF is preserved.
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Diagnosis and decisions on life-sustaining treatment (LST) in disorders of consciousness, such as the vegetative state (VS) and the minimally conscious state (MCS), are challenging for neurologists. The locked-in syndrome (LiS) is sometimes confounded with these disorders by less experienced physicians. We aimed to investigate (1) the application of diagnostic knowledge, (2) attitudes concerning limitations of LST, and (3) further challenging aspects in the care of patients. A vignette-based online survey with a randomized presentation of a VS, MCS, or LiS case scenario was conducted among members of the German Society for Neurology. A sample of 503 neurologists participated (response rate 16.4%). An accurate diagnosis was given by 86% of the participants. The LiS case was diagnosed more accurately (94%) than the VS case (79%) and the MCS case (87%, p < 0.001). Limiting LST for the patient was considered by 92, 91, and 84% of the participants who accurately diagnosed the VS, LiS, and MCS case (p = 0.09). Overall, most participants agreed with limiting cardiopulmonary resuscitation; a minority considered limiting artificial nutrition and hydration. Neurologists regarded the estimation of the prognosis and determination of the patients' wishes as most challenging. The majority of German neurologists accurately applied the diagnostic categories VS, MCS, and LiS to case vignettes. Their attitudes were mostly in favor of limiting life-sustaining treatment and slightly differed for MCS as compared to VS and LiS. Attitudes toward LST strongly differed according to circumstances (e.g., patient's will opposed treatment) and treatment measures.
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1.1 Objectifs Le syndrome de bas débit cardiaque est une appréciation clinique (Hoffman et al.) dont les signes sont peu sensibles, peu spécifiques, souvent tardifs et dont la mesure chez l'enfant est rendue impossible en clinique pour des raisons techniques et de fiabilités des systèmes de mesures. Aucun score n'est applicable à l'heure actuelle chez l'enfant. C'est pourquoi, ces 10 dernières années, de nombreuses équipes se sont penchée activement sur ce problème afin de définir des marqueurs performants prédisant la survenue du LCOS après chirurgie cardiaque chez l'enfant. Cette étude s'est attachée à réunir ses marqueurs cardiaques, de les combiner et de les inclure dans un score de bas débit cardiaque. 1.2 Méthode Enfants et nouveau-nés ayant subit une chirurgie cardiaque au CHUV, après malformation cardiaque congénitale, entre janvier 2010 et octobre 2011 (N=48). Age : 8 jours à 13 ans (médiane : 16.3 mois). Deux scores développés. Soumission à l'aveugle de la liste des patients à un comité d'expert pour identifier les patients en LCOS à 48h post-chirurgie, puis comparaison avec le résultat du score. Les paramètres du premier score (SCORE 1), sont agendées de manière ordinales, alors que dans le deuxième score (SCORE 2) elles le sont de manière dichotomiques. Valeurs cut-off supérieures et inférieures des scores choisies selon une recherche extensive dans la littérature. Les valeurs cut-off intermédiaires (SCORE 1) ont été choisies au hasard. 1.3 Résultats La régression logistique multivariée pour la prédiction d'un LCOS à 48h, démontre que seul le score d'amine durant les 24 premières heures et un prédicteur indépendant de LCOS (OR 16.6 [2.6- 105.5] p<0.0001). Ce paramètre est bien corrélé avec le résultat des experts avec un coefficient de corrélation r=0.57 (p<0.0001). Les spécificités des deux scores (AUC=0.78 (p<0.0001) respectivement AUC=0.81 (p<0.0001)) sont de 71% respectivement 93.5%, les sensibilités de 70.6% respectivement 41.2 %, VPP de 57.1% respectivement 77.8%, VPN de 81.5 % respectivement 74.4%. Les tests du khi2 valent 7.7 (p=0.006) respectivement 8.69 (p=003), rejettent l'hypothèse nulle d'indépendance entre le résultat des experts et celui prédit par le score. 1.4 Conclusions Les scores développés dans le cadre de cette étude ne montrent pas une corrélation significative avec l'apparition d'un bas débit cardiaque. Même si le choix des paramètres permettant de quantifier l'apparition d'un bas débit cardiaque à 48h fût réalisé selon une recherche extensive dans la littérature, le design rétrospectif de l'étude, n'a pas permit de vérifier efficacement la relation entre l'apparition d'un bas débit cardiaque et le score de bas débit cardiaque.
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Les POCT (point of care tests) ont un grand potentiel d'utilisation en médecine infectieuse ambulatoire grâce à leur rapidité d'exécution, leur impact sur l'administration d'antibiotiques et sur le diagnostic de certaines maladies transmissibles. Certains tests sont utilisés depuis plusieurs années (détection de Streptococcus pyogenes lors d'angine, anticorps anti-VIH, antigène urinaire de S. pneumoniae, antigène de Plasmodium falciparum). De nouvelles indications concernent les infections respiratoires, les diarrhées infantiles (rotavirus, E. coli entérohémorragique) et les infections sexuellement transmissibles. Des POCT, basés sur la détection d'acides nucléiques, viennent d'être introduits (streptocoque du groupe B chez la femme enceinte avant l'accouchement et la détection du portage de staphylocoque doré résistant à la méticilline). POCT have a great potential in ambulatory infectious diseases diagnosis, due to their impact on antibiotic administration and on communicable diseases prevention. Some are in use for long (S. pyogenes antigen, HIV antibodies) or short time (S. pneumoniae antigen, P. falciparum). The additional major indications will be community-acquired lower respiratory tract infections, infectious diarrhoea in children (rotavirus, enterotoxigenic E. coli), and hopefully sexually transmitted infections. Easy to use, these tests based on antigen-antibody reaction allow a rapid diagnosis in less than one hour; the new generation of POCT relying on nucleic acid detection are just introduced in practice (detection of GBS in pregnant women, carriage of MRSA), and will be extended to many pathogens
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Le diagnostic de lymphome représente 4% de tous les cancers et a une incidence particulièrement élevée dans les pays industrialisés. La proportion de lymphomes T, évaluée en Europe et aux Etats Unis, représente environ 5 à 10% des lymphomes. Alors que des progrès très sensibles ont été apportés dans la prise en charge et le pronostic des lymphomes B agressifs durant ces dernières décennies et en particulier depuis le début des années 2000 avec l'utilisation des anticorps anti-CD20 associés à la chimiothérapie, le pronostic des lymphomes T reste très décevant. La survie globale des lymphomes T à 5 ans est estimée entre 28% et 38%. Le bénéfice réel d'une chimiothérapie intensive suivie d'une autogreffe de cellules souches hématopoïétiques périphériques au terme d'un traitement de chimiothérapie d'induction dans le lymphome T périphérique reste débattu. Les résultats des rares études prospectives et des études rétrospectives à disposition sont discordants. Nous avons donc analysé rétrospectivement 43 patients successifs de mars 2000 à mars 2011, atteints de lymphome T, issus de notre base de données du programme autogreffe lausannois. Nos analyses statistiques permettent, sur la base d'un suivi médian de 63 mois, une estimation à 12 ans, de la survie globale de nos patients à 40%, de la survie sans progression à 34% et de la survie sans événement à 30%. Ces chiffres s'inscrivent parfaitement dans les résultats des études prospectives qui montrent un bénéfice de l'autogreffe dans le lymphome T. Parmi les différents paramètres pronostiques habituellement évalués, l'âge et l'absence de symptômes B au diagnostic sont les seuls paramètres statistiquement significatifs en analyse univariée dans notre cohorte. En effet, Les patients de moins de 50 ans et ceux qui ne présentent pas de symptômes B au diagnostic ont un meilleur pronostic. Nous concluons de cette analyse que les patients traités par chimiothérapie intensive et autogreffe de cellules souches hématopoïétiques périphériques ont une survie moyenne supérieure aux résultats rapportés dans la littérature avec des traitements de chimiothérapie conventionnelle de type CHOP. En effet, on estime à environ 50% les patients répondant à une chimiothérapie conventionnelle de type CHOP.
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Pyoderma gangrenosum is a rare pathology of uncertain etiology. It is an inflammatory dermatosis that causes cutaneous necrosis with a characteristically rapid evolution. No precise diagnosis criteria has been established and pyoderma gangrenosum remains an exclusion diagnosis. In 40 to 50% of the cases, the evolution of pyoderma gangrenosum can be worsened by a nonspecific external stimulus such as a trauma or a surgery. This phenomenon, called pathergy, conduces to avoid any surgical excision of the lesion. However, the diagnosis is often omitted and the rapid evolution of the cutaneous necrosis forces the surgeon to perform a surgical debridement of the wound. It causes a pejoration of the lesion. It can have disastrous consequences. We present here three different case reports.
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Sensory neuronopathies (SNNs) encompass paraneoplastic, infectious, dysimmune, toxic, inherited, and idiopathic disorders. Recently described diagnostic criteria allow SNN to be differentiated from other forms of sensory neuropathy, but there is no validated strategy based on routine clinical investigations for the etiological diagnosis of SNN. In a multicenter study, the clinical, biological, and electrophysiological characteristics of 148 patients with SNN were analyzed. Multiple correspondence analysis and logistic regression were used to identify patterns differentiating between forms of SNNs with different etiologies. Models were constructed using a study population of 88 patients and checked using a test population of 60 cases. Four patterns were identified. Pattern A, with an acute or subacute onset in the four limbs or arms, early pain, and frequently affecting males over 60 years of age, identified mainly paraneoplastic, toxic, and infectious SNN. Pattern B identified patients with progressive SNN and was divided into patterns C and D, the former corresponding to patients with inherited or slowly progressive idiopathic SNN with severe ataxia and electrophysiological abnormalities and the latter to patients with idiopathic, dysimmune, and sometimes paraneoplastic SNN with a more rapid course than in pattern C. The diagnostic strategy based on these patterns correctly identified 84/88 and 58/60 patients in the study and test populations, respectively.
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The year 2011 was full of significant advances in all areas of medicine. Whether small or large issues, they all have an impact on daily practice in general internal medicine. For example, intravenous administration of diuretics in heart failure shows no benefit. But double dose may improve symptoms faster. Direct Xa inhibitors are emerging as alternative to anti-vitamin K. beta-blockers reduce overall mortality in COPD and do not worsen lung function significantly. Each year, the chief residents from the Department of internal medicine at the University hospital of Lausanne meet to share their readings. Twelve new therapeutic considerations of 2011 are reviewed here.