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L'utilisation de faisceaux de protons accélérés dans le traitement des mélanomes de l'uvée a été utilisée pour la première fois en Suisse (et par ailleurs en Europe) en 1984. Depuis, la protonthérapie a constamment évolué avec des logiciels toujours plus performants et précis pour devenir à l'heure actuelle le traitement de référence pour ce type de tumeurs. Ainsi, jusqu'à ce jour, l'Institut Paul Scherrer à Villigen a traité plus de 7000 cas de tumeurs oculaires. Mais la protonthérapie, aussi efficace soit-elle avec un taux de guérison de plus de 98%, comporte malheureusement un certain nom bre d'effets secondaires et indésirables pouvant parfois mener le patient jusqu'à l'énucléation secondai re. De la simple dermatite actinique à l'hémorragie intravitréenne massive, les complications induites sont pour la plupart bien connues et documentées mais leurs prises en charge, notamment sur un organe préalablement irradié diffèrent. Alors que nous avons beaucoup de recul sur la protonthérapie, la gestion de ses complications reste propre à chaque centre de soin et n'est que très peu documentée. Les complications majeures de la protonthérapie qui ont nécessité une prise en charge par le chirurgien vitrorétinien représentent souvent un défi majeur. Bien que rares, puisqu'elles ne représentent que 2% de notre collectif, celles-ci peuvent avoir de lourdes conséquences. Pa r exemple, une hémorragie intravitréenne massive, complication la plus fréquente dans notre série, compromet l'observation de la tumeur au fond d'oeil et empêche le bon suivi oncologique. La chirurgie vitrorétinienne a alors pour mission, de restaurer la transparence des milieux, élément indispensable à l'ophtalmologue pour le suivi clinique, iconographique et radiologique des mélanomes de l'uvée. Secondairement, cette chirurgie permet parfois d'augmenter l'acuité visuelle de l'oeil malade. La chirurgie vitrorétinienne est un précieux atout pour l'oncologue et permet d'éviter une énucléation secondaire. Elle participe ainsi à la prise en charge globale du patient atteint de mélanome de l'uvée.
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Il s'agit de comparer in vivo la sécurité et l'efficacité d'un implant en polyméthylméthacrylate (PMMA) avec un implant standard en collagène dans la sclérectomie profonde (SP) sur une durée de six mois. La population étudiée comprend vingt lapins, chaque lapin étant randomisé pour une SP avec implant en PMMA dans un oeil et implant de collagène dans l'autre oeil. Plusieurs éléments ont été pris en compte dans la comparaison : - la mesure de la pression intraoculaire - l'évolution de l'espace de drainage intrascléral et de la bulle de filtration sous-conjonctivale, suivie par ultrasonographic biomicroscopique (UBM) - la croissance de nouveaux vaisseaux de drainage sous-conjonctivaux, croissance quantifiée par angiographie du segment antérieur à la fluorescéine combinée au vert d'indocyanine - la facilité à l'écoulement de l'humeur aqueuse (C), mesurée à six mois par cannulation-perfusion de la chambre antérieur - la sclère au site de SP, histologiquement comparée à la sclère native opposée à 180°, également à six mois La pression intraoculaire moyenne préopératoire à une, quatre, douze et 24 semaines postopératoires est comparable dans les deux groupes (P>0.1). L'UBM montre une régression légèrement plus rapide (statistiquement non significative) de la bulle de filtration sous-conjonctivale et la persistance d'un espace de drainage intrascléral dans le groupe PMMA (P>0.05). De nouveaux vaisseaux de drainage sont observés à un mois de la chirurgie ; à six mois, ces vaisseaux sont plus nombreux dans le groupe PMMA, tant sur l'analyse angiographique que sur l'analyse histologique (P>0.05). La facilité moyenne à l'écoulement de l'humeur aqueuse est significativement plus élevées à six mois dans les deux groupes par rapport aux valeurs préopératoires (P>0.05), sans qu'il n'y ait de différence entre les deux implants (0.24 ± 0.06 μΙ/min/mmHg [PMMA] et 0.23 ± 0.07 μΙ/min/mmHg [implant en collagène]) (Ρ = 0.39). Cette étude a pu démontrer que la sclérectomie profonde avec implant en collagène ou en PMMA donne des résultats similaires en terme de diminution de l'IOP et d'augmentation de la facilité à l'écoulement de l'humeur aqueuse, sans différence sur le plan des réactions inflammatoires post-intervention.
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L'artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) est une pathologie de plus en plus fréquemment rencontrée en raison du vieillissement le la population et de l'augmentation de la prévalence du diabète. Les patients souffrant d'AOMI se manifestant par une ichémie critique du membre nécessitent un geste de revascularisation, afin que le risque d'amputation, acte fortement morbide, soit diminué. La revascularisation par voie endovasculaire est de nos jours la technique de premier choix mais en cas d'occlusion longue des artères jambières, une approche chirurgicale avec confection d'un pontage ne peut être évitée. La technique nécessite alors, lors de la confection de l'anastomose, de l'occlusion temporaire de l'artère en amont et en aval de rartériotomie, ce qui est réalisé traditionnellement à l'aide de clamps ou cathéters intravasculaires. Ces instruments présentent différents inconvénients reconnus - efficacité médiocre au vu d'artères fortement calcifiées et induction de lésions endothéliales notamment. Un nouveau type d'instrument est apparu sur le marché après approbation de la FDA, sous forme d'un gel thermosensible qui constitue un bouchon occlusif une fois injecté dans l'artère et se dissout spontanément après quelques minutes. Ce gel ayant été expérimenté avec succès en chirurgie cardiovasculaire chez des animaux, nous avons voulu évaluer l'efficacité et l'innocuité de son utilisation lors de la réalisation de pontages fémoro-jambier dans une cohorte de vingt patients. Différents paramètres opératoires ont été notés tels que le volume de gel injecté, les temps d'occlusion efficace et de confection d'anastomose ainsi que la qualité de l'occlusion vasculaire obtenue. Une artériographie per-opératoire a été réalisée de manière systématique à la recherche d'emboles de gel résiduel. Les taux de perméabilité primaire, de sauvetage de membre et de survie à 6 mois ont été rapportés. Les résultats sont satisfaisants puisque la qualité d'occlusion a été jugée bonne à excellente dans la totalité des cas sans qu'aucun instrument d'occlusion supplémentaire n'ait dû être employé et que le temps d'occlusion dépassait légèrement le temps nécessaire à la confection de l'anastomose. L'artériographie des deux premiers cas seulement a révélé la présence d'emboles distaux, avant que nous corrigions notre technique pour obtenir une dissolution instantanée du gel. Nous avons obtenu à 6 mois un taux de perméabilité primaire de 75% avec un taux de sauvetage de membre à 87.5%, le taux de mortalité à 30 jours étant de 10% - sans relation avec le gel. En conclusion, nous avons montré que l'utilisation de ce gel comme instrument d'occlusion vasculaire temporaire est sûre et efficace lors de la chirurgie de pontage fémoro-jambier. L'hypothèse qu'il pourrait être moins délétère pour l'endothélium et contribuer ainsi à une amélioration du taux de perméabilité des pontages distaux mériterait d'être testée dans le cadre d'une étude randomisée multicentrique.
Total knee arthroplasty - a clinical and numerical study of the micromovements of the tibial implant
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Introduction The importance of the micromovements in the mechanism of aseptic loosening is clinically difficult to evaluate. To complete the analysis of a series of total knee arthroplasties (TKA), we used a tridimensional numerical model to study the micromovements of the tibial implant.Material and Methods Fifty one patients (with 57 cemented Porous Coated Anatomic TKAs) were reviewed (mean follow-up 4.5 year). Radiolucency at the tibial bone-cement interface was sought on the AP radiographs and divided in 7 areas. The distribution of the radiolucency was then correlated with the axis of the lower limb as measured on the orthoradiograms.The tridimensional numerical model is based on the finite element method. It allowed the measurement of the cemented prosthetic tibial implant's displacements and the microvements generated at bone-ciment interface. A total load (2000 Newton) was applied at first vertically and asymetrically on the tibial plateau, thereby simulating an axial deviation of the lower limbs. The vector's posterior inclination then permitted the addition of a tangential component to the axial load. This type of effort is generated by complex biomechanical phenomena such as knee flexion.Results 81 per cent of the 57 knees had a radiolucent line of at least 1 mm, at one or more of the tibial cement-epiphysis jonctional areas. The distribution of these lucent lines showed that they came out more frequently at the periphery of the implant. The lucent lines appeared most often under the unloaded margin of the tibial plateau, when axial deviation of lower limbs was present.Numerical simulations showed that asymetrical loading on the tibial plateau induced a subsidence of the loaded margin (0-100 microns) and lifting off at the opposite border (0-70 microns). The postero-anterior tangential component induced an anterior displacement of the tibial implant (160-220 microns), and horizontal micromovements with non homogenous distribution at the bone-ciment interface (28-54 microns).Discussion Comparison of clinical and numerical results showed a relation between the development of radiolucent lines and the unloading of the tibial implant's margin. The deleterious effect of lower limbs' axial deviation is thereby proven. The irregular distribution of lucent lines under the tibial plateau was similar of the micromovements' repartition at the bone-cement interface when tangential forces were present. A causative relation between the two phenomenaes could not however be established.Numerical simulation is a truly useful method of study; it permits to calculate micromovements which are relative, non homogenous and of very low amplitude. However, comparative clinical studies remain as essential to ensure the credibility of results.
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Résumé : Ce travail porte sur l'étude rétrospective d'une série de jeunes patients opérés de glaucomes pédiatriques. Le but est d'évaluer le résultat au long cours d'une intervention chirurgicale combinant une sclérectomie profonde et une trabéculectomie (sclérectomie profonde pénétrante). Durant la période de mars 1997 à octobre 2006, 28 patients on été suivis pour évaluer le résultat de cette chirurgie effectuées sur 35 yeux. Un examen ophtalmologique complet a été pratiqué avant la chirurgie, 1 et 7 jours, puis 1, 2, 3, 4, 6, 9, 12 mois, enfin tous les 6 mois après l'opération. Les critères d'évaluation du résultat postopératoire sont : les changements de pression intraoculaire, le traitement antiglaucomateux adjuvant, le taux de complication, le nombre de reprises chirurgicales,- l'erreur de réfraction, la meilleure acuité visuelle corrigée, l'état et le diamètre de la cornée. L'âge moyen est de 3.6 ± 4.5 ans et le suivi moyen de 3.6 ± 2.9 ans. La pression intraoculaire préopératoire de 31.9 ± 11.5 mmHg baisse de 58.3% (p<0.005) à la fin du suivi. Sur les 14 patients dont l'acuité visuelle a pu être mesurée, 8 (57.1 %) ont une acuité égale ou supérieure à 5/10e, 3 (21.4%) une acuité de 2/10e après intervention. Le taux de succès cumulatif complet à 9 ans est de 52.3%, le succès relatif 70.6%. Les complications menaçant la vision (8.6%) ont été plus fréquentes dans les cas de glaucome réfractaire. Pour conclure la sclérectomie profonde combinée à une trabéculectomie est une technique chirurgicale développée afin de contrôler la pression intraoculaire dans les cas de glaucomes congénitaux, juvéniles et secondaires. Les résultats intermédiaires sont encourageants et prometteurs. Les cas préalablement opérés avant cette nouvelle technique ont cependant un pronostic moins favorable. Le nombre de complications menaçant la vision est essentiellement lié à la sévérité du glaucome et au nombre d'interventions préalables. Abstract : Purpose : To evaluate the outcomes of combined deep sclerectomy and trabeculectomy (penetrating deep sclerectomy) in pediatric glaucoma. Design : Retrospective, non-consecutive, non-comparative, interventional case series. Participants : Children suffering from pediatric glaucoma who underwent surgery between March 1997 and October 2006 were included in this study. Methods : A primary combined deep sclerectomy and trabeculectomy was performed in 35 eyes of 28 patients. Complete examinations were performed before surgery, postoperatively at 1 and 7 days, at 1, 2, 3, 4, 6, 9, 12 months and then every 6 months after surgery. Main Outcome Measures : Surgical outcome was assessed in terms of intraocular pressure (IOP) change, additional glaucoma medication, complication rate, need for surgical revision, as well as refractive errors, best corrected visual acuity (BCVA), and corneal clarity and diameters. Results : The mean age before surgery was 3.6 ± 4.5 years, and the mean follow-up was 3.5 ± 2.9 years. The mean preoperative IOP was 31.9 ± 11.5 mmHg. At the end of follow-up, the mean IOP decreased by 58.3% (p<0.005), and from 14 patients with available BCVA 8 patients (57.1 %) achieved. 0.5 (20/40) or better, 3 (21.4%) 0.2 (20/100), and 2 (14.3%) 0.1 (20/200) in their better eye. The mean refractive error (spherical equivalent) at final follow-up visits was +0.83 ± 5.4. Six patients (43%) were affected by myopia. The complete and qualified success rates, based on a cumulative survival curve, after- 9 years were 52.3% and 70.6%, respectively (p<0.05). Sight threatening complications were more common (8.6%) in refractory glaucomas. Conclusions : Combined deep sclerectomy and trabeculectomy is a surgical technique developed to control IOP in congenital, secondary and juvenile glaucomas. The intermediate results are satisfactory and promising. Previous classic glaucoma surgeries performed before this new technique had less favourable results. The number of sight threatening complications is related to the severity of glaucoma and number of previous surgeries.
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RESUME Objectif : Le but de cette étude est d'évaluer les résultats du traitement par enclouage centre-médullaire alésé des fractures diaphysaires du tibia aussi bien fermées que pour les fractures ouvertes de stade I et II selon Gustillo. Méthodes: Entre 1997 et 2000, 119 patients présentant une fracture diaphysaire du tibia ont été traités dans notre service par un enclouage centre-médullaire alésé. En postopératoire, 96 patients, soit 70 fractures fermées et 26 fractures ouvertes I et II selon Gustillo, ont été suivis cliniquement et radiologiquement pour une période de plus d'une année et demi. L'introduction du clou centro-médullaire a été faite selon la technique habituelle, soit transtendineuse ou paratendineusé rotulienne. Tous les clous ont été alésés jusqu'à 1,5 mm au-dessus du diamètre du clou. Les patients ayant une fracture isolée du tibia ont été immédiatement mobilisés en charge partielle pour une période de 6 semaines. Ceux qui avaient des lésions associées, notamment au niveau de la cheville épsilatérale, ont nécessité la mise en place d'un plâtre de Type Sarmiento. Résultats : Six patients (6,3%) ont développé un syndrome des loges après chirurgie. Quarante-huit cas (50%) ont nécessité une dynamisation du clou après une période moyenne de 12 semaines en raison d'un retard de consolidation. En général, 90,6% des fractures ont consolidé après 24 semaines postopératoires en moyenne, sans aucune différence significative entre les fractures fermées et les fractures ouvertes. Deux patients (2,1 %) présentant une fracture ouverte degré II ont développé une infection profonde ayant nécessité un traitement. Nous avons également observé 9,4% de cals vicieux minimes et sans conséquence clinique. Huit patients (8,3%) ont eu une brisure des vis de .verrouillage mais également sans conséquence clinique. Au dernier contrôle, 52% des patients, dont ('introduction du clou s'est faite en transtendineux ont des douleurs antérieures du genou contre 14% parmi ceux où l'introduction était paratendineuse. Conclusion : L'enclouage centre-médullaire reste le traitement de choix pour les fractures diaphysaires du tibia, qu'elles soient fermées ou ouvertes degré I ou II selon Gustillo.
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Résumé: Le traitement du cancer avancé de la tête et du cou nécessite souvent une approche multidisciplinaire associant la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Chacun de ces traitements présente des avantages, des limites et des inconvénients. En raison de la localisation de la tumeur primaire et/ou des métastases ganglionnaires, les glandes salivaires majeures sont fréquemment touchées par les traitements oncologiques. La salive joue un rôle déterminant dans la cavité buccale car elle lubrifie les tissus et facilite à la fois la déglutition et l'élocution. Son contenu en électrolytes et en protéines, dont certaines possèdent un effet antibactérien, protège les dents de la déminéralisation par l'acidité. Une fonction normale, liée autant à la quantité qu'à la qualité de la salive, reste indispensable pour le maintien d'une bonne santé buccale. L'objectif de cette étude prospective a été de déterminer, dans un groupe homogène de patients, l'influence d'un traitement de radiothérapie sur divers paramètres salivaires comme la sécrétion, le pH et l'effet tampon, avant, pendant et jusqu'à un an après la fin du traitement. L'étude a aussi examiné le comportement de ces paramètres salivaires après une intervention chirurgicale seule au niveau de la tête et du cou, avec ou sans exérèse d'une glande sous- maxillaire. L'étude s'est basée sur 54 patients (45 hommes et 9 femmes) atteints d'un carcinome épidermoïde avancé avec une localisation oro-pharyngée confirmée (n = 50) ou soupçonnée (n = 4), adressés et investigués dans le Centre Hospitalier Universitaire Vaudois de Lausanne, Suisse. Tous ces patients furent traités par radiothérapie seule ou en combinaison avec une chirurgie et/ou une chimiothérapie. Trente-neuf des 54 patients parvinrent à la fin de cette étude qui s'est étendue jusqu'à 12 mois au-delà de la radiothérapie. La chirurgie de la tête et cou, en particulier après ablation de la glande sous-maxillaire, a révélé un effet négatif sur la sécrétion salivaire. Elle n'influence en revanche ni le pH, ni l'effet tampon de la salive. Cependant, l'effet sur la sécrétion salivaire lié à la chirurgie est progressivement masqué par l'effet de la radiothérapie et n'est plus identifiable après 3-6 mois. Dès le début de la radiothérapie, la sécrétion salivaire chût très manifestement pour diminuer progressivement jusqu'à 1/3 de sa capacité à la fin du traitement actinique. Une année après la fin de cette radiothérapie, la dysfonction salivaire est caractérisée par une diminution moyenne de la sécrétion salivaire, de 93 % (p < 0,0001) pour la salive au repos et de 95 % (p < 0.0001) pour la salive stimulée, par rapport aux valeurs pré-thérapeutiques. Le pH salivaire ainsi que l'effet tampon furent également influencés par le traitement actinique. L'effet tampon a présenté une diminution à 67 % à une année post-traitement en comparaison de sa valeur pré-thérapeutique. Le pH de la salive stimulée présente une légère, mais significative, diminution par rapport à sa valeur antérieure à la radiothérapie. En conclusion, la chirurgie des cancers de l'oropharynx précédant une radiothérapie a une influence négative sur la sécrétion salivaire sans aggraver l'hyposialie consécutive aux radiations ionisantes. Cette étude confirme qu'un traitement oncologique comprenant une irradiation totale des glandes salivaires majeures chez des patients atteints d'un carcinome épidermoïde avancé de la région oro-pharyngée, induit une perte sévère et à long terme de la sécrétion salivaire avec une altération du pH et de l'effet tampon Abstract: Objective. We sought to investigate the impact of head and neck cancer treatment on salivary function. Study design. The study was conducted on 54 patients with advanced squamous cell carcinoma with confirmed (n =50) or suspected (n = 4) primary oropharyngeal localization who were treated with radiation alone or in combination with surgery or chemotherapy, or both. The following groups were considered in the evaluation: 1, the entire pool of patients; 2, those undergoing surgery and those not undergoing surgery before radiation; 3, those undergoing resection and those not undergoing resection of the submandibular gland. The flow rates, pH, and buffering capacity were determined before, during, and up to 12 months after the completion of radiation. Results. Head and neck surgery, particularly when submandibular gland resection was performed, had a negative impact on salivary flow rates but did not influence pH or buffering capacity. Nonetheless, the effect of surgery on salivary flow rates decreased progressively and disappeared at 3 to 6 months after radiotherapy. More than two thirds of the salivary output was lost during radiation treatment. All patients were experiencing salivary dysfunction at 1 year after completion of radiotherapy, with average decreases of 93% (P < .0001) and 95% (P < .0001) for whole resting salivary flow and whole stimulated salivary flow, respectively, compared with the preradiotherapy values. The buffering capacity decreased to 67% of its preradiotherapy value, and whole stimulated saliva became acidic. Conclusions. The result of this study confirms that cancer treatment involving full-dose radiotherapy (RTH) to all major salivary glands for locally advanced squamous cell carcinoma of the oropharynx induces severe hyposalivation with alteration of salivary pH and buffering capacity. Head and neck surgery has a negative impact on salivary flow rates, especially when the submandibular gland is removed. However, surgery before irradiation is not a factor aggravating hyposalivation when postoperative radiotherapy includes all the major salivary glands.
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Contexte : La prise en charge de l'artériopathie périphérique et de l'ischémie critique a fortement évolué depuis plusieurs années en faveur des traitements endovasculaires. En effet, la revascularisation chirurgicale a prouvé son efficacité à moyen et long terme mais reste invasif avec un temps de séjour hospitalier prolongé. Plusieurs études ont démontré l'intérêt de la prise en charge endovasculaire afin de réduire la morbidité et diminuer la durée de séjour. Néanmoins, elle n'offre pas des taux de succès à moyen et long terme équivalent à la chirurgie. Une approche hybride chirurgicale et endovasculaire cherchant à utiliser les avantages des 2 techniques pourrait permettre d'obtenir des taux de succès élevé avec un taux de complication plus faible. Objectifs : Nos objectifs sont d'analyser rétrospectivement la population de patients ayant bénéficié d'une approche hybride pour la revascularisation des membres inférieurs pour une claudication intermittente ou une ischémie critique. Le taux de mortalité à 30 jours ainsi que les complications locales et systémiques seront relevés. Les taux de perméabilité à 12 mois seront également analysés. Finalement, le taux de sauvetage de membre ainsi que le pourcentage de déambulation seront reportés. Méthodes : La cohorte de patients ayant bénéficié d'une approche hybride dans le service de chirurgie thoracique et vasculaire du CHUV de janvier 2008 à janvier 2011 seront systématiquement inclus dans l'analyse. L'ensemble des données démographiques et angiologiques seront reportés dans un cahier d'observation. De plus, tous les événements liés à des complications locales ou systémiques seront également analysés. Les décès seront reportés. Un appel téléphonique au patient et à son médecin traitant permettra de connaître l'état de santé actuel du patient ainsi que sa capacité à la marche. Une analyse statistique comportant une courbe de survivre selon Kaplan Meier permettra d'analyser le taux de perméabilité ainsi que la survie à moyen terme. Résultats escomptés : Les résultats devraient nous démontrés un taux de perméabilité supérieur ou équivalent à la prise en charge séparée chirurgicale ou endovasculaire. De plus les complications locales devraient être inférieures au taux obtenus dans la prise en charge chirurgicale. Le taux de sauvetage de membre et de déambulation pourrait être identique à la prise en charge chirurgicale. Plus value escomptés : L'approche hybride pour la revascularisation des membres inférieurs reste peu décrite dans la littérature. Cette étude permettra de décrire de manière globale une grande cohorte de patients homogène ayant bénéficié de cette approche dans un seul centre. Elle démontrera aussi l'éventuel intérêt de ce type de prise en charge pour les patients souffrant d'une artériopathie périphérique multiétagée.
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L'utilisation d'EMLA 5%®, une association de deux anesthésiques locaux, la lidocaïne et la prilocaïne, sous forme de crème ou de patch, s'est répandue de façon assez générale. Son utilisation lors de gestes invasifs, tels que ponctions veineuses ou injections intramusculaires, petite chirurgie comme ablation de verrues plantaires ou biopsies cutanées, s'est étendue à toutes sortes d'indications, telles qu'administration de vaccins ou, en dehors d'une indication médicale, lors de piercing ou de pose de boucles d'oreilles. S'il est vrai que l'accent a été mis ces dernières années sur l'importance d'une bonne antalgie, en particulier chez les jeunes enfants, la généralisation de l'utilisation d'anesthésiques topiques pour des gestes anodins doit faire évoquer les risques potentiels associés à de telles molécules.
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RESUME : Introduction : L'objectif de cette étude est de déterminer l'influence de la dissection du palais lors de la chirurgie primaire et le type de chirurgie orthognathique requise chez les patients porteurs d'une séquelle de fente labio-maxillo-palatine unilatérale complète Méthode : Cette revue porte sur 58 enfants nés avec une fente labio-maxillo-palatine complète unilatérale et traités entre 1994 et 2008 à Page approprié pour une chirurgie orthognathique. C'est une étude rétrospective longitudinale mixte. Les patients avec des syndromes ou anomalies associées ont été exclus. Tous les patients ont été traités parle même orthodontiste et par la même équipe chirurgicale. Les enfants sont divisés en deux groupes; le premier comprend les patients avec une chirurgie primaire du palais conventionnelle, avec un décollement extensif de la fibro-muqueuse palatine. Le deuxième groupe comprend les patients opérés selon le protocole de Malek. Le palais mou est fermé a |'âge de trois mois, le palais dur à |'âge de six mois, avec un décollement minimal de la tibro-muqueuse palatine. Les radiographies du crâne de profil ainsi que les données chirurgicales ont été comparées. Résultats: La nécessité d'une chirurgie orthognathique est plus élevée dans le premier groupe par rapport au deuxième (60% versus 47,8%). Concernant le type de chirurgie orthognathique réalisé, des ostéotomies Lefort I en deux ou trois pièces ou des ostéotomies bi-maxillaires ont aussi été plus fréquentes dans le premier groupe Conclusion : La chirurgie primaire du palais selon le protocole de Malek améliore le pronostic des patients avec une fente labio-maxillo-palatine. Avec un décollement minimal de la fibro-muqueuse palatine, le nombre d'interventions de chirurgie orthognathique a été diminué. Lorsque ces opérations étaient néanmoins indiquées, elles étaient simplifiées.
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BACKGROUND: A device to perform sutureless end-to-side coronary artery anastomosis has been developed by means of stent technology (GraftConnector). The present study assesses the long-term quality of the GraftConnector anastomosis in a sheep model. METHODS: In 8 adult sheep, 40-55 kg in weight, through left anterior thoracotomy, the right internal mammary artery (RIMA) was prepared and connected to the left anterior descending artery (LAD) by means of GraftConnector, on beating heart, without using any stabilizer. Ticlopidine 250 mg/day for anticoagulation for 4 weeks and Aspirin 100 mg/day for 6 months were given. The animals were sacrificed after 6 months and histological examination of anastomoses was carried out after slicing with the connector in situ for morphological analysis. RESULTS: All animals survived at 6 months. All anastomoses were patent and mean luminal width at histology was 1.8 +/- 0.2 mm; mean myotomia hyperplasia thickness was 0.21 +/- 0.1 mm. CONCLUSIONS: Long-term results demonstrate that OPCABGs performed with GraftConnector had 100% patency rate. The mean anastomotic luminal width corresponds to mean LAD's adult sheep diameter. We may speculate that myotomia hyperplasia occurred as a result of local device oversizing.
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Mon projet de recherche s'est articulé autour des arythmies supraventriculaires chez les patients adultes porteurs d'une cardiopathie congénitale (Adults with Congenital Heart Disease ou ACHD). Grâce aux progrès de la chirurgie cardiaque et de la cardiologie, la survie à l'âge adulte des enfants nés avec une malformation cardiaque est excellente et la population des ACHD ne cesse de croître, tout en vieillissant. Les arythmies cardiaques sont une complication à long terme bien connue chez ces patients et une des principales causes de mortalité et de morbidité. Mon travail de recherche comporte une perspective épidémiologique avec une étude de population et une perspective anatomique, avec une étude d'imagerie cardiaque par échographie. 1. Étude épidémiologique : Arythmies auriculaires (AA) chez les patients porteurs d'une cardiopathie congénitale. Sous le titre anglais Atrial Arrhythmias in Adults with Congenital Heart Disease, cette étude a été publiée dans le journal américain Circulation. A travers les résultats de cette étude, j'ai démontré, pour la première fois dans une aussi grande population, que les AA étaient fréquentes chez les patients ACHD, que le risque à long-terme pour ces patients de développer des AA était élevé, et que le développement d'AA avait un impact négatif en termes de mortalité, de morbidité et d'intervention. 2. Étude anatomique : Les paramètres échographiques associés à la fibrillation auriculaire (FA) chez les patients adultes porteurs d'une cardiopathie congénitale. Sous le titre anglais Mirror image atrial dilatation in Adult Patients with Atrial Fibrillation and Congenital Heart Disease, cette étude a été publiée dans le journal américain International Journal of Cardiology, j'ai démontré dans cette étude que les patients ACHD avec une pathologie isolée du coeur gauche présentaient une dilatation progressive de l'oreillette gauche (OG) lorsqu'ils développaient de la FA. Chez les patients avec une pathologie isolée du coeur droit, j'ai décrit une image « miroir » : l'oreillette droite (OD) était toujours plus grande que l'OG βί présentait une dilatation progressive lors de FA. Ces résultats soutiennent l'hypothèse que la FA pourrait provenir de l'OD dilatée chez les patients ACHD avec une pathologie du coeur droit et ouvrent de nouvelles perspectives diagnostiques et thérapeutiques chez ces patients: