960 resultados para Hymn writers
Resumo:
A velhice é um tema que emerge com frequência nas obras de William Shakespeare e de Eugénio de Andrade, sempre num tom disfórico. Em ambos, a última das sete idades do ser humano, acarreta uma série de consequências negativas: a) A beleza é efémera e os amantes abandonam; b) O declínio físico e mental é inevitável; c) Na fase final da vida, sobrevém o temor da morte. Para expressarem o efeito da senectude, Shakespeare e Eugénio recorrem a comparações semelhantes entre o ser humano e o Outono (velhice) e o Inverno (morte). Neste artigo, numa perspectiva comparada e intertextual, exemplifico e analiso essas melancólicas e dolorosas imagens. Para tanto, recorro à obra dos dois escritores, à opinião de ensaístas reputados na área dos estudos literários e da psicologia da morte e, naturalmente, à minha opinião.
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Petit office de la Vierge noté. Le texte des hymnes est antérieur à la réforme d'Urbain VIII. F. 1 Titre. «Officia beatae Mariae virginis. Marevillae. Anno Domini MDCCLXXXII». F. 2-46 «Officium [parvum] b. Mariae virginis. Ad matutinum» (2-16v); par suite de lacune matérielle entre les ff. 10 et 11 il manque la première antienne et le Ps 95 du 3e nocturne. — Ad laudes (17-22v). Par suite d'une lacune matérielle entre les ff. 16 et 17, il manque les deux premières antiennes, le Ps 92 et le premier verset du Ps 99. — «Ad primam» (23-25). — «Ad tertiam» (25-27). — «Ad sextam» (27-29). — «Ad nonam» (29-31). — Ad vesperas (32-36v). Par suite d'une lacune matérielle entre les ff. 31 et 32, il manque la première antienne et le Ps 109. — «Tempore adventus antiphonae» (37-38v); «A nativitate ad purificationem» [antiphonae] (38v-40v). — «Ad completorium» (41-46) avec les antiennes finales. Hymnes signalées dans la table des incipit.
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Cf. notice du ms. par Leroquais, Bréviaires, III, 182-185 n° 591 et pl. XCIX; P. Radó, Libri liturgici manuscripti bibliothecarum Hungariae et limitropharum regionum, Budapest, 1973. Un bréviaire d'Esztergom a été imprimé en 1524 à Venise. F. 2-8v Calendrier à l'usage d'Esztergom, avec un grand nombre de saints d'origines diverses (2-7v); cf. Leroquais, op. cit., 182. À noter les saints non mentionnés dans les Acta sanctorum, ou du moins pas pour la date correspondante; ne sont pas relevés les saints hongrois considérés comme classiques par Radó, op. cit., passim : 4 févr., «Victoris m.»; 8 févr., «Juliani m.»; 13 févr., «Adalberti m.», signalé une fois dans Radó, op. cit., 96 d'après ms. Budapest, B. N. Hung., c. l. m. ae. 395; 15févr., «Faustiani m.»; 21 févr., «Septuaginta mm.», non signalé sous cette forme pour cette date dans Radó, op. cit.; 15 mars, «Hilarii conf. et pont.», non signalé sous cette forme pour cette date dans Radó, op. cit.; 17 mars, «Bernardi conf.»; 26mars, «Eustachii abb.», signalé une fois dans Radó, op. cit., 96 d'après ms. Budapest, B.N. Hung., c. l. m. ae. 395; 28 mars, «Gastuli m.», non signalé dans Radó, op. cit.; 3 juill., «Bonifacii ep.», non signalé dans Radó, op. cit.; 5 juill., «Dominici m.»; 4 août, «Gaudentii ep. et conf.», signalé une fois dans Radó, op. cit., 329 d'après ms. Budapest, B. N. Hung., c. l. m. ae. 408; 8 août, «Adventus sanguinis D. N. J. C.»; 31 août, «Pauli ep. et m.», non signalé dans Radó, op. cit.; 12 oct., «Quatuor milium mm.», non signalé dans Radó, op. cit., à rapprocher de quatuor mille octingenti septuaginta mm., cf. Radó, op. cit., 167 d'après ms. Esztergom, B. metropolitana Strigoniensis I. 20; 14 oct., «Cerbonii conf.»; 27 oct., «Vedasti m.»; 15 nov., «Martini conf.», non signalé pour cette date dans Radó, op. cit; 20 nov., «Aniani ep. [Aurelianensis] et conf.». Pour plusieurs saints du calendrier on ne trouve pas d'office dans le sanctoral, et vice versa. — «Sequitur tabula impositionis historiarum...» (8-8v). F. 11-76 Psautier férial (11-72). — Office des défunts à l'usage d'Esztergom (72v-76); cf. K. Ottosen, The responsories and versicles of the latin office of the dead, Aarhus 1993, 127 (description des ff.74v-75v = «BN8879B») et 180 (description des ff.72v-74v = «BN8879A»). F. 77-528v Temporal : «Incipit breviarium secundum chorum alme ecclesie Strigoniensis. Dominica prima in adventu Domini...» (77-282v). Sanctoral : «Incipit secunda pars breviarii scilicet de festivitatibus. De s. Silvestro...» (286-486). À noter : office de l'Immaculée Conception composé par Léonard Nogarolo (480v). Commun des saints : «Incipit commune de sanctis et primo in vigilia unius apostoli...» (486v-513v). — «Sequitur de b. Virgine sabbatis diebus per estatem. Ad vesperas...» (513v-516v). «In quotidianis horis b. Virginis...» (516v-525). — «Sequuntur preces in quadragesima...» (525-526v). — «Sequuntur suffragia sabbatis diebus per estatem...» (526v-528), dont suffrages des ss. [Stephani regis Hungariae; Emerici ducis] (527), [Ladislai regis Hungariae; Adalberti ep. Pragensis et m.] (527v). — «Absolutio excommunicati...» (528-528v). 106 hymnes mentionnées dans la table des incipit, dont une non répertoriée dans Chevalier, Repert. hymn. ni dans les A. H., pour les confesseurs : «Christe lucis splendor vere fabrice mundi semper nobis parcens miserere confessorum precibus//...» (506v); cf. P. Radó, Répertoire hymnologique des mss. liturgiques dans les bibliothèques publiques de Hongrie, Budapest 1945, n° 111, relevée une fois dans le ms. Budapest, Bibl. nat. Hung. c. l. m. ae. 132, ms. décrit par Radó, Libri liturgici..., op. cit., 395-400.
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Cf. notice du ms. par Leroquais, Bréviaires, III, 182-185 n° 591 et pl. XCIX; P. Radó, Libri liturgici manuscripti bibliothecarum Hungariae et limitropharum regionum, Budapest, 1973. Un bréviaire d'Esztergom a été imprimé en 1524 à Venise. F. 2-8v Calendrier à l'usage d'Esztergom, avec un grand nombre de saints d'origines diverses (2-7v); cf. Leroquais, op. cit., 182. À noter les saints non mentionnés dans les Acta sanctorum, ou du moins pas pour la date correspondante; ne sont pas relevés les saints hongrois considérés comme classiques par Radó, op. cit., passim : 4 févr., «Victoris m.»; 8 févr., «Juliani m.»; 13 févr., «Adalberti m.», signalé une fois dans Radó, op. cit., 96 d'après ms. Budapest, B. N. Hung., c. l. m. ae. 395; 15févr., «Faustiani m.»; 21 févr., «Septuaginta mm.», non signalé sous cette forme pour cette date dans Radó, op. cit.; 15 mars, «Hilarii conf. et pont.», non signalé sous cette forme pour cette date dans Radó, op. cit.; 17 mars, «Bernardi conf.»; 26mars, «Eustachii abb.», signalé une fois dans Radó, op. cit., 96 d'après ms. Budapest, B.N. Hung., c. l. m. ae. 395; 28 mars, «Gastuli m.», non signalé dans Radó, op. cit.; 3 juill., «Bonifacii ep.», non signalé dans Radó, op. cit.; 5 juill., «Dominici m.»; 4 août, «Gaudentii ep. et conf.», signalé une fois dans Radó, op. cit., 329 d'après ms. Budapest, B. N. Hung., c. l. m. ae. 408; 8 août, «Adventus sanguinis D. N. J. C.»; 31 août, «Pauli ep. et m.», non signalé dans Radó, op. cit.; 12 oct., «Quatuor milium mm.», non signalé dans Radó, op. cit., à rapprocher de quatuor mille octingenti septuaginta mm., cf. Radó, op. cit., 167 d'après ms. Esztergom, B. metropolitana Strigoniensis I. 20; 14 oct., «Cerbonii conf.»; 27 oct., «Vedasti m.»; 15 nov., «Martini conf.», non signalé pour cette date dans Radó, op. cit; 20 nov., «Aniani ep. [Aurelianensis] et conf.». Pour plusieurs saints du calendrier on ne trouve pas d'office dans le sanctoral, et vice versa. — «Sequitur tabula impositionis historiarum...» (8-8v). F. 11-76 Psautier férial (11-72). — Office des défunts à l'usage d'Esztergom (72v-76); cf. K. Ottosen, The responsories and versicles of the latin office of the dead, Aarhus 1993, 127 (description des ff.74v-75v = «BN8879B») et 180 (description des ff.72v-74v = «BN8879A»). F. 77-528v Temporal : «Incipit breviarium secundum chorum alme ecclesie Strigoniensis. Dominica prima in adventu Domini...» (77-282v). Sanctoral : «Incipit secunda pars breviarii scilicet de festivitatibus. De s. Silvestro...» (286-486). À noter : office de l'Immaculée Conception composé par Léonard Nogarolo (480v). Commun des saints : «Incipit commune de sanctis et primo in vigilia unius apostoli...» (486v-513v). — «Sequitur de b. Virgine sabbatis diebus per estatem. Ad vesperas...» (513v-516v). «In quotidianis horis b. Virginis...» (516v-525). — «Sequuntur preces in quadragesima...» (525-526v). — «Sequuntur suffragia sabbatis diebus per estatem...» (526v-528), dont suffrages des ss. [Stephani regis Hungariae; Emerici ducis] (527), [Ladislai regis Hungariae; Adalberti ep. Pragensis et m.] (527v). — «Absolutio excommunicati...» (528-528v). 106 hymnes mentionnées dans la table des incipit, dont une non répertoriée dans Chevalier, Repert. hymn. ni dans les A. H., pour les confesseurs : «Christe lucis splendor vere fabrice mundi semper nobis parcens miserere confessorum precibus//...» (506v); cf. P. Radó, Répertoire hymnologique des mss. liturgiques dans les bibliothèques publiques de Hongrie, Budapest 1945, n° 111, relevée une fois dans le ms. Budapest, Bibl. nat. Hung. c. l. m. ae. 132, ms. décrit par Radó, Libri liturgici..., op. cit., 395-400.
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This study was undertaken to investigate any textual differences and similarities within essays written with a word processing program and an e-mail editor by non-native writers. It arose from many contradictions and a paucity of empirical research within the field of second language learning and electronic technology. To further explore these contradictory observations, 3 classes of intermediate level ESL (English as a Second Language) students v^ote 6 essays, alternating between a word processing program and an e-mail editor. Prior to the data collection, students read brief texts and responded to questions that focused upon three formal topics: immigration, economics, and multiculturalism. Data were examined for (a) the differences in the frequency counts of 12 cohesive devices, (b) sentence complexity, which focused upon the occurrences of simple and complex sentences, (c) the number of words within the writings, (d) the method of contextualization preferred by writers, and (e) any variations in the final grades of the students' texts that resulted from holistic rating. Results of analysis indicated that there were no statistically significant differences in the frequency counts of the linguistic features. Sentence complexity did not vary within the off-line and on-line essays. The average number of words found within the off-line essays was approximately 20% greater than within on-line essays. Contextualization methods were not different within word-processed or e-mailed essays. Finally, there was no difference in the quality of the texts when holistically rated.
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Lini Richarda Grol was originally born in Nijmegen, Netherlands in 1913 and immigrated to Canada in 1954 after working as a nurse in South America for three years from 1951 to 1954. She was granted her first Canadian passport in 1961 and worked full-time as nurse at the Welland County Hospital. While nursing she would enroll in writing courses at McMaster University and Ryerson Polytechnical Institute, now Ryerson University. Eventually she decided to dedicate herself to her writing and artwork and began to only work as a nurse part-time and then later opened the Fonthill Studio to devote herself to her writing and artwork full-time. Her status as an immigrant and career as a nurse provided inspiration for much of her writing and she frequently tackles the experience of the female immigrant in her works. Her first publication was in 1938 in a small literary and women’s magazines in Holland and Belgium and her first work of poetry was entitled Stive Gedachten. None of these publications exist in this archive. Her most well-known publication, Liberation, centers around her experiences leading up to and after the liberation of Holland during World War II. Grol was, and continues to be a prolific writer in the Niagara Region and has been published in the Welland Tribune, Pelham Herald, Thorold News, Parent Magazine, Dunville Chronicle, and various Christian publications and literary newsletters and journals. Grol also started her own poetry magazine entitled Canadian Poets Pen Club to help aspiring writers get published. Perhaps her most recognized achievement was the inclusion of one of her poems and the recognition of her novel Liberation into the Thank You Canada Day celebration in May 1970. Grol participated in many local writers’ groups such as the Welland Writer’s Club, and the Canadian Author’s Association. Grol was membership secretary for the Canadian Author’s Association in 1984. She also founded a writer’s club in 1995 in her retirement home, Holland Christian Homes where members meet to talk about their poems and short stories either in English or Dutch. Participating in and creating a writers’ community is integral to Grol’s identity as an author and can be related to the feelings of isolation she felt as an immigrant to Canada. Grol also hosted her own television shows entitled Discovery with Lini Grol which featured guests, usually local artists and writers, and Holland en Hollanders a cultural program for Dutch immigrants. Grol’s most recent activities include the publication of a one act play entitled Peppermint Problems [1996] and a short story entitled “When our War started in Rotterdam” [2004]. In 1994, she moved to Brampton, Ontario into a Christian retirement center called Holland Christian Homes. For further biographical information about Grol see two books contained within this collection Women of Action [1976] and Something About the Author [1976].
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The fonds includes sixty two items of correspondence between Benjamin Woodruff Price, aka Woodruff, Ben or Uncle, and various family members, both immediate and distant cousins. Also included is business correspondence related to Price’s activities as a watchmaker and/or jeweler. Benjamin Woodruff Price was born in Thorold Township ca. 1831, the son of Joseph Price and Mary Smith. B.W. Price married Ella or Ellen McGlashan (1851-1906) ca. 1868. Price died between 1891 and 1901, his burial location is unknown at present. A watchmaker and jeweler, Price lived most of his life in Fonthill, Ont. He also included auctioneer, undertaker and photographer as some of his other professional activities. His siblings included David Smith Price (wife Isabella Ann), John Smith Price (wife Elizabeth Jane), and sisters Susan Page (husband Edward Rice Page), Jerusha Price, Mary Price and Martha W. Stone (husband Dudley Ward Stone). John Smith Price died 18 April 1860, leaving no descendents. It is likely that G.W. Stone was a nephew to B.W. Price, the son of his sister Martha W. Stone and her husband Dudley Ward Stone. Susan Page was a sister of Benjamin Woodruff Price. She was married to Edward Rice Page and they had at least two children, Joseph and Clayton. At the time of this correspondence they lived in Suspension Bridge, NY, now part of Niagara Falls, New York. Edward Rice Page’s occupation was listed as saloon keeper. The Price family appears to have had a very large extended family. This information was gleaned from the contents of letters of Maggie Tisdale, daughter of Ephraim and Hannah (Price) Tisdale, P.A. or Ann Morgan, [may also be Phebe Ann] of Newark, NY? and Marietta House of Bayham Township. DeWitt Higgins of Suspension Bridge, NY aka Niagara Falls, NY was an auctioneer, specialized in buying jewellery, watches, clocks, from individuals and reselling his product to others like B.W. Price.
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William B. Rollason was a businessman from St. Catharines. His business interests included insurance sales, real estate and housing development. He was an active Rotarian, serving as president from 1945 to 1946. He served on the Niagara Parks Commission Board from 1944 until his death in 1959. Mr. Rollason was the president of the St. Catharines Chamber of Commerce, president of the Lincoln County Conservative Association, a member of the Navy Island Peace Capital Group, vice chairman of the War Savings Committee and part owner of the Welland House Hotel in St. Catharines.
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This qualitative research study explores how teachers who write social justicefocused curriculum support resources conceptualize curriculum and social justice. Curriculum used in schools reflects underlying assumptions and choices about what knowledge is valuable. Class-based, cultural, racial, and religious stereotypes are reinforced in schooling contexts. Are the resources teachers create, select, and use to promote social justice reproducing and reinforcing forms of oppression? Why do teachers pursue social justice through curriculum writing? What are their hopes for this work? Exploring how Teachers' beliefs and values influence cy.rriculum writing engages the teachers writing and using curriculum support resources in critical reflective thought about their experiences and efforts to promote social justice. Individual and focus group interviews were conducted with four teacher-curriculum writers from Ontario schools. In theorizing my experiences as a teacher-curriculum writer, I reversed roles and participated in individual interviews. I employed a critical feminist lens to analyze the qualitati ve data. The participants' identities influenced how they understand social justice and write curriculum. Their understandings of injustices, either personal or gathered through students, family members, or oth.e. r teachers, influenced their curriculum writing . The teacher-curriculum writers in the study believed all teachers need critical understandings of curriculum and social justice. The participants made a case for representation from historically disadvantaged and underrepresented groups on curriculum writing teams. In an optimistic conclusion, the possibility of a considerate curriculum is proposed as a way to engage the public in working with teachers for social justice.
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A dedication service program for those who gave their lives during World War II from the city of St. Catharines. The list of over 150 names was to be read aloud and an address made by the Mayor (W.J. Macdonald) with prayers and hymn to follow.
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An article in The Evening Tribune that discusses a second place win in an aviation writing competition. She had also won previously in 1953. The article states that the "newest award comes on the heels of the granting of an airline transport licence to Mrs. Rungeling." Dorothy Rungeling has written a small note next to the article that reads: "Getting an Airline transport Licence was my proudest achievement. I was number 1 woman in Canada."
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Letter (copy) sent to Lieutenant Colonel Nelles. The original letter was sent to Lieutenant A. MacHale [?] asking him to consider the writer’s son Robert in his selection of officers in the Battalion of Militia you are raising. The letter is just signed “Your most obedient servant”, Nov. 1, 1838.
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Héritière de la tradition fantastique borgésienne, imprégnée d’une réalité composée de mythes précolombiens et des résidus industriels de la modernité, et développée à l’ère de la mondialisation, du post-modernisme, des jeux vidéos, du cinéma numérique et d’animation, la tendance cyberpunk latino-américaine est cultivée du Mexique jusqu’en Argentine, en passant par Cuba et d’autres pays souvent méconnus dans le monde de la science-fiction comme le Paraguay et la Bolivie. Pressenti dans les œuvres de certains écrivains canoniques comme Ricardo Piglia, Carmen Boullosa ou Edmundo Paz-Soldán, le cyberpunk se manifeste avec force dans l’écriture de jeunes artistes interdisciplinaires et de collaborateurs assidus des fanzines. Cette adaptation du sous-genre dans un continent où la référence reste encore le réel merveilleux et le réalisme magique, malgré l’apport des générations plus récentes comme celle de « McOndo » ou celle du « Crack », essaie d’élaborer une série de réponses aux questions issues de la conjoncture historique et artistique dans laquelle nous vivons : comment situer l’identité latino-américaine dans la nouvelle cartographie culturelle mondiale à travers une littérature qui cherche à se renouveler par rapport au canon littéraire et à la marginalité de son propre genre? Quelles sont les stratégies d’assimilation et de résistance qu’adoptent des jeunes auteurs latino-américains devant le cyberpunk anglo-américain littéraire et cinématographique? Peut-on parler d’un impact esthétique et philosophique du cyberpunk sur la culture latino-américaine, perçue habituellement comme une consommatrice passive de ces produits culturels et non comme une productrice? Ce travail cherche à parcourir l’ensemble de ces questions à partir d’une réflexion sur les principaux dispositifs constitutifs du cyberpunk – la dystopie et la virtualité – dans les discours (post)identitaires en Amérique Latine. Représentation presque mimétique de l’espace socioculturel et historique latino-américain à travers la violence et la répression politique, militaire, ethnique ou sexuelle, la dystopie est un moyen d’articuler certaines figures spatiales aux mythes nationaux et à la politique identitaire dans le contexte de la mondialisation. Cette dernière réalité socioculturelle, ainsi que l’idéologie esthétique que véhicule celle-ci à travers le cyberpunk, crée un conflit avec ces discours identitaires nationaux, conflit qui est accentué ou dissous par la représentation de la réalité virtuelle. La réalité virtuelle, comprise ici comme la direction que le récit prend pour défaire ou consolider la figure dystopique, mène à réfléchir également sur les enjeux de la (post)identité. Penser à une (post)identité (en gardant bien à l’esprit cette parenthèse) à travers le cyberpunk signifie poser une question sur la résistance au passé identitaire des mythes nationaux, au présent de la mondialisation culturelle, et aux discours post-humanistes qui semblent marquer le futur. À l’appui de travaux sur la dystopie et la réalité virtuelle dans le cyberpunk anglo-américain, ainsi que des études culturelles latino-américaines, je parcourrai un corpus composé des romans écrits entre 1990 et 2005. Ce corpus comprendra La Primera Calle de la Soledad (1993) de Gerardo Horacio Porcayo, Santa Clara Poltergeist (1991) de Fausto Fawcett, Ygdrasil (2005) de Jorge Baradit, et les films argentins No muera sin decirme adónde vas (1992) d’Eliseo Subiela et La sonámbula (1998) de Fernando Spiner. Dans ces oeuvres, la dystopie se configure aux possibilités narratives de la virtualité et traverse des thématiques identitaires comme les mythes sexuels et nationaux, la mémoire et le traumatisme ainsi que les projets utopiques des minorités.
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Thèse réalisée en cotutelle avec l'Université Paris IV-Sorbonne.
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Dès le tournant du XIIIe siècle, les écrivains reprennent l’idée d’une quête du Graal, déjà développée par Chrétien de Troyes avec le Conte du Graal, pour y faire entrer plus amplement les traits d’une idéologie ecclésiastique. Les premières proses du Graal présentent alors une nouvelle façon d’exposer certains idéaux de la chevalerie à travers des convictions religieuses. Dans une approche socio-historique, nous nous sommes d’abord penché sur la figure incontournable du roi Arthur, personnage dont le comportement est la cause de la quête du Graal. Plus particulièrement, dans cette recherche, il est question de découvrir comment la position sociale du chevalier tend à s’élever au-dessus de celle du roi. Partant des différentes fonctions royales pour aller vers la nature et le but des aventures vécues par les chevaliers, nous observons pourquoi et comment les auteurs des premières proses du Graal ont tenté d’adapter l’idéologie chevaleresque à l’idéologie ecclésiastique. Il appert que l’influence des discours politiques de cette période médiévale aura joué un rôle important dans cette nouvelle approche de la chevalerie.