999 resultados para Chirurgie de cytoréduction
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Background: All patients should be fully informed about the risks and benefits of anaesthetic procedures before giving a written consent. Moreover, the satisfaction level may vary in proportion to the information given. We aimed to determine, in a single-blind randomized-controlled study, whether an information form given before the pre-anaesthetic consultation could improve perceived information, information gain and satisfaction level. Methods: Two hundred patients ASA 1-3 scheduled for an elective orthopaedic surgery were randomized into two groups: a group that received an information form before the pre-anaesthetic consultation (IF group) and a control group (no information form). A standardized questionnaire was submitted after the pre-anaesthetic consultation and after the operation. This 17-item questionnaire explored perceived information (five items), information gain (three items) and satisfaction level (nine items). The items of each topic were pooled and compared between groups. Results: One hundred and eighty-five patients (92.5%) completed the study. The IF group had better perceived information (IF group 73% vs. control group 63%, P=0.002), higher information gain (IF group 75% vs. control group 62%, P=0.001) and a higher satisfaction level (IF group 95% vs. control group 92%, P=0.048). Conclusions: Our study suggests that an information form given before the pre-anaesthetic consultation enhances perceived information, information gain and satisfaction level. Méthode Cette étude prospective randomisée en simple aveugle a été conduite à l'hôpital Orthopédique du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois. Deux cents patients prévus pour une chirurgie élective orthopédique ont été recrutés entre avril et juin 2008 et repartis en deux groupes selon une table de randomisation : un groupe recevait une feuille d'information 30 minutes avant la consultation préanesthésique, et l'autre pas. Les patients des deux groupes étaient ensuite examinés à la consultation preoperatoire par un anesthésiste indépendant de l'étude, puis recevaient un questionnaire standardisé. Ce questionnaire, issu de questionnaires existants, et validé préalablement sur un échantillon de 50 patients, comportait 17 questions qui exploraient la perception- de l'information (5 questions), le gain d'information (3 questions) et le niveau de satisfaction (9 questions) Parmi ces 17 questions, 3 étaient posées 24 h après l'intervention chirurgicale lors d'une visite dans la chambre ou lors d'un contact téléphonique. Les réponses étaient analysées et comparées entre les deux groupes. Résultats Cent huitante-cinq patients ont terminé l'étude. Le groupe qui a reçu la feuille d'information avait une meilleure perception de l'information (73% vs 63% dans le groupe de contrôle, ρ = 0 002) un gain d'information plus élevé (75% vs. 62% dans le groupe de contrôle, ρ = 0.001) et un niveau de satisfaction plus élevé (95% vs. 92% dans le groupe de contrôle, ρ= 0.048). Discussion et conclusion Cette étude a permis de démontrer que la remise d'une feuille d'information explicative avant la consultation préanesthésique était un moyen simple et bon marché pour améliorer la perception de l'information et le niveau de satisfaction.
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Rapport de synthèse : But: comparer les taux d'infections du site chirurgical (ISC) en fonction de la voie d'abord, ouverte ou laparoscopique, pour 3 procédures : l'appendicectomie, la cholécystectomie et la colectomie. Evaluer l'effet de la laparoscopie sur l'ISC pour ces trois interventions. Contexte : la laparoscopie est associée à de nombreux avantages par rapport à la chirurgie ouverte. Parmi ceux-ci, des taux inférieurs d'ISC ont été rapportés lors de laparoscopie. Ceci a été décrit en particulier lors de cholécystectomie. Mais des biais tels que le manque de suivi après la sortie de l'hôpital, et certains facteurs confondants, auraient pu contribuer à l'observation de différences entre ces deux techniques. Méthode : étude descriptive basée sur des données collectées entre mars 1998 et décembre 2004 de manière prospective dans le cadre d'un programme de surveillance des ISC dans 8 hôpitaux suisses. Ce programme comportait un suivi standardisé après le départ de l'hôpital. Les taux d'ISC ont été comparés après interventions faites par laparoscopie et chirurgie ouverte. Différents paramètres pouvant influencer la survenue d'une infection ont été identifiés en utilisant des modèles de régression logistiques. Résultats : les taux d'ISC après interventions par laparoscopie et par voie ouverte ont été respectivement de 59/1051 (5.6%) versus 117/1417 (8.3%) après appendicectomie (p = 0.01), 46/2606 (1.7%) versus 35/144 (7.9%) après cholécystectomie (p < 0.0001), et 35/311 (11.3%) versus 400/1781 (22.5%) après colectomie (p < 0,0001). Après ajustement, les interventions par laparoscopie étaient associées à un taux inférieur d'ISC : odds ratio = 0.61 (IC 95% : 0.43 - 0.87) pour l'appendicectomie, 0.27 (0.16 - 0.43) pour la cholécystectomie et 0.43 (0.29 - 0.63) pour la colectomie. Discussion et conclusion : bien que les patients aient quitté plus tôt l'hôpital après une intervention laparoscopique, leur suivi à un mois a été identique, ce qui a permis d'éviter une sous-estimation des ISC après chirurgie laparoscopique. De plus, l'analyse multivariée a inclus de nombreux facteurs potentiellement confondants, et l'utilisation de la laparoscopie était indépendamment et significativement liée à un effet protecteur à l'égard de l'ISC. La laparoscopie lors d'appendicectomie, cholécystectomie et colectomie semble diminuer le taux d'ISC en comparaison à la même chirurgie pratiquée par voie ouverte. Lorsqu'elle est faisable, cette voie d'abord minimalement invasive devrait être préférée à la chirurgie ouverte.
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RESUME Nous avons étudié le rôle de deux molécules, le Transfon-ning Growth Factor (TGF-β) et l'oxyde nitrique (NO), dans le processus métastatique. Deux clones tumoraux ont été sélectionnés à partir d'un carcinome du côlon pour leur différence de potentiel tumorigénique dans des rats syngéniques. La croissance tumorale du clone progressif PROb a été corrélée à sa capacité à sécréter le TGF-β actif Cependant, la transfection du clone régressif REGb, sécrétant du TGF-β latent, par une vecteur codant pour le TGF-β bio-actif n'a pas permis d'induire le développement tumoral. Les deux clones tumoraux présentent des activités des protéases MMP-2, APN et DPPIV identiques et qui ne semblent pas modifiées par le TGF-β. L'interaction des cellules tumorales avec l'endothélium et l'activité de la NO synthase (iNOS) responsable de la synthèse de NO sont impliqués dans la progression de nombreux cancers. Le clone PROb, mais pas le clone REGb, inhibe l'activation de la iNOS des cellules endothéliales par sa sécrétion de TGF-β actif Les deux clones montrent cependant des propriétés d'adhésion identiques aux cellules endothéliales et sont capables d'inhiber par contact cellulaire direct l'activation de la iNOS endothéliale. Ceci suggère que ces contacts directs pourraient créer un micro-environnement favorable à la conversion du TGF-β latent en TGF-β actif ou à d'autres interactions moléculaires pouvant réguler l'activation endothéliale. Par ailleurs, les deux clones activent des macrophages du système nerveux central, organe où ils ne forment pas de métastases, mais pas les macrophages circulants, illustrant des mécanismes différentiels et spécifiques dans l'activation de différents types de cellules immunitaires. Afin de mieux comprendre le rôle du NO dans la dissémination métastatique, deux clones cellulaires différant par le taux d'activité de la iNOS ont été sélectionnés à partir de la lignée murine parentale de carcinome du sein EMT-6. Bien que le NO soit un inhibiteur potentiel de la prolifération cellulaire, les deux clones montrent des propriétés prolifératives identiques in vitro. Les cellules EMT-6H qui produisent peu de NO in vitro forment de nombreux nodules tumoraux pulmonaires in vivo corrélés à une mortalité significative des souris syngéniques injectées. Les cellules EMT-6J qui présentent une expression élevée de iNOS et de NO induisent de rares nodules tumoraux pulmonaires et peu de mortalité. Dans ce modèle, l'expression tumorale de NO semble donc défavoriser la croissance tumorale. Les deux clones cellulaires ont des propriétés identiques d'adhésion et de prolifération mesurées in vitro sur des cellules endothéliales primaires isolées de différents organes et in vivo par une colocalisation identique dans les poumons de souris syngéniques 48h après leur injection. Les cellules EMT-6H présentent une activité MMP-2 plus élevée alors que les activités des protéases APN et DPPIV sont identiques dans les deux clones cellulaires. Le TGF-β soluble ainsi que les fibroblastes primaires bloquent la prolifération des deux clones cellulaires. Cependant, l'activation préalable des fibroblastes par du TGF-β restaure partiellement la prolifération du clone EMT-6H mais pas celle du clone EMT-6J. Ces résultats montrent que le rôle de molécules telles que le TGF-β et le NO tumoral dans la progression tumorale doit être considéré dans un contexte d'interactions des cellules tumorales avec les différentes types cellulaires de l'hôte: en particulier, notre travail souligne que les macrophages et les fibroblastes sont déterminants dans la progression métastatique des carcinomes du côlon ou du sein. RESUME DESTINE A UN LARGE PUBLIC Les métastases tumorales, disséminées et intraitables par chirurgie, représentent un problème majeur dans le traitement clinique du cancer. Elles sont dues à des cellules tumorales qui ont migré de leur site tumoral primaire, circulé et survécu dans le système vasculaire de l'hôte, échappé au système immunitaire, adhéré à et survécu sur l'endothélium des vaisseaux, et envahi le tissu sous-jacent où elles ont proliféré. Cette capacité à former des métastases implique de nombreux facteurs dont certains ont été identifiés mais dont le rôle reste controversé dans les différentes études. Nous nous sommes intéressés au rôle de l'oxyde nitrique (NO) et du facteur de croissance et de transformation cellulaire TGF-β. Dans les carcinomes du sein, l'expression des enzymes responsables de la synthèse de NO a été corrélée avec l'invasion tumorale mais aussi avec un pronostic favorable selon les études. Deux clones cellulaires ont été isolés à partir de la tumeur mammaire EMT-6 chez la souris. Le clone EMT-6H sécrète peu de NO et forme de nombreuses tumeurs dans les poumons des souris *entraînant leur décès. Le clone EMT-6J sécrète beaucoup de NO et ne se développe que peu dans les poumons. Dans ce modèle expérimental, le NO semble donc défavoriser la croissance tumorale. L'analyse des interactions avec les cellules de l'hôte rencontrées lors de la formation de métastases pulmonaires a montré que les deux clones cellulaires adhérent et prolifèrent de manière similaire sur les cellules endothéliales tapissant l'intérieur des vaisseaux sanguins. L'arrêt des cellules tumorales dans les poumons ne permet donc pas d'expliquer la différence de croissance tumorale. Cependant, le clone agressif EMT-6H présente une activité élevée d'une protéase (MMP-2) qui lui permettrait par la suite d'envahir le tissu pulmonaire. Par ailleurs, l'activation des fibroblastes du tissu pulmonaire par le TGF-β, une molécule observée dans des conditions inflammatoires, permet au clone agressif EMT-6H de proliférer mais inhibe la croissance du clone EMT-6J. Dans un modèle expérimental de carcinome du côlon, le TGF-β est considéré favorable à la croissance tumorale. Isolées à partir de la même tumeur initiale, deux lignées de cellules ont des comportements opposés lorsqu'elles sont injectées sous la peau des rats. La capacité de la lignée PROb à former des tumeurs a été corrélée à la sécrétion de TGF-β actif L'introduction du gène codant pour le TGF-β actif dans la lignée REGb, qui ne sécrète pas de TGF-β actif et ne forme pas de tumeurs chez le rat, ne restaure pas leur potentiel tumorigénique. Dans ce modèle, l'expression de TGF-β actif ne semble donc pas suffisante à la croissance tumorale. Les interactions avec différents types cellulaires de l'hôte ont été étudiées. Les deux lignées tumorales adhérent de manière similaire sur les cellules endothéliales et sont capables d'inhiber leur activation, un mécanisme qui pourrait participer à la destruction. Les deux lignées activent les cellules immunitaires du système nerveux central, un organe où elles ne forment pas de métastase. Ces résultats suggèrent que la sélection des cellules métastatiques ne s'effectue pas sur l'endothélium des vaisseaux sanguins mais à des étapes ultérieures dans le micro- environnement cellulaire du nouvel organe colonisé. SUMMARY Metastasis results from the migration of tumor cells from their primary tumor, circulation through the bloodstream, attachment to the endothelium, and invasion of the surrounding tissue where they create a microenvironnement favoring their growth. This multistep process implies various cellular interactions and molecules. Among those, we were interested in the role of the Transforming Growth Factor beta (TGF-β) and the nitric oxide (NO). Two cell lines were isolated from a rat colon tumor and assessed for their metastatic potential in vivo. The PROb cell line that expresses active TGF-β formed subcutaneous tumors in rats while the REGb cell line that expresses only latent TGF-β did not. Transfection of REGb cells with a plasmid encoding for the active form of TGF-β failed to restore their metastatic ability. Thus TGF-β secretion is not sufficient to induce colon carcinoma progression. Activities of various proteases such as APN, DPPIV and MMP were similar in both cell lines and were not regulated by TGF-β. Interactions with the endothelium as well as NO synthase activity (iNOS) and local NO concentrations are believed to be crucial steps in cancer metastasis. Coculture of the two clones with endothelial cells inhibited the cytokine-triggered activation of the iNOS enzyme in primary rat endothelial cells but only PROb cells were capable of increasing the expression of IL-6, a protumoral interleukin that may participate in the impairment of the anti-tumoral immune response of the host. Both cell lines exhibited potential to activate microglial cells but not bone marrow-derived macrophages, pointing to a differential regulation of specialized immune cells. To better understand the conflicting role of NO in breast cancer progression, two cell clones were selected from the murine tumorigenic cell line EMT-6 based on their iNOS activity and NO secretion. Although NO has been shown to inhibit cell proliferation, the two cell clones exhibited similar proliferation rates in vitro. The EMT-6H cells expressed little NO and grew actively in the lungs of syngenic mice, leading to their death. Opposite results were observed with the EMT-6J cells. In these in vivo conditions, NO seems to impair tumor growth. Both clones exhibited similar in vitro adhesive properties to primary endothelial cells isolated from various mouse organs and similar localization in the lungs of mice 48 hours after injection. Sustained metalloproteinase MMP-2 activity was detected in the tumorigenic EMT-6H clone, but not in the EMT-6J cells while other proteases such as APN and DPPIV showed no difference. These results suggested that the two clones differed in invasion steps following adhesion to the endothelium and that NO did not participate in previous steps. Consistent with this, both soluble TGF-β and supernatants of cultures of mouse primary lung fibroblasts inhibited the growth of the two clones. However, previous activation of these fibroblasts with TGF-β restored the growth of the tumorigenic EMT-6H cells, but not of EMT-6J cells. Altogether, these results indicate that the role of a given molecule, such as NO or TGF-β, must be considered in a context of interaction of tumor cells with host cells. They further imply that interaction of tumor cells with specialized immune cells and with stromal cells of the colonized organ, rather than with the endothelium, are critical in regulating metastasis.
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BACKGROUND: An objective measurement of surgical procedures outcomes is inherent to professional practices quality control; this especially applies in orthopaedics to joint replacement outcomes. A self-administered questionnaire offers an attractive alternative to surgeon's judgement but is infrequently used in France for these purposes. The British questionnaire, the 12-item Oxford Hip Score (OHS) was selected for this study because of its ease of use. HYPOTHESIS: The objective of this study was to validate the French translation of the self-assessment 12-item Oxford Hip Score and compare its results with those of the reference functional scores: the Harris Hip Score (HHS) and the Postel-Merle d'Aubigné (PMA) score. MATERIALS AND METHODS: Based on a clinical series of 242 patients who were candidates for total hip arthroplasty, the French translation of this questionnaire was validated. Its coherence was also validated by comparing the preoperative data with the data obtained from the two other reference clinical scores. RESULTS: The translation was validated using the forward-backward translation procedure from French to English, with correction of all differences or mistranslations after systematized comparison with the original questionnaire in English. The mean overall OHS score was 43.8 points (range, 22-60 points) with similarly good distribution of the overall value of the three scores compared. The correlation was excellent between the OHS and the HHS, but an identical correlation between the OHS and the PMA was only obtained for the association of the pain and function parameters, after excluding the mobility criterion, relatively over-represented in the PMA score. DISCUSSION AND CONCLUSION: Subjective questionnaires that contribute a personal appreciation of the results of arthroplasty by the patient can easily be applied on a large scale. This study made a translated and validated version of an internationally recognized, reliable self-assessment score available to French orthopaedic surgeons. The results obtained encourage us to use this questionnaire as a complement to the classical evaluation scores and methods.
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Entre 2006 et 2009, 774 cas de cancer colorectal in situ ou invasif ont été diagnostiqués en Valais. La proportion des hommes (59%) est plus élevée que celle des femmes (41%). L'âge moyen au diagnostic est de 70 ans. 79% des tumeurs sont invasives. Le côlon est la localisation la plus fréquente (71%). 20% des cas sont de stade 0, 36% de stade I et II, 18% de stade III et 22% de stade IV. Le mode de présentation le plus fréquent est de loin la consultation pour symptômes non urgents (75%). Toutefois, 9% des patients sont pris en charge en urgence. 95% des patients traités le sont par de la chirurgie seule ou en combinaison avec d'autres traitements. 82% des patients avec un cancer colorectal invasif ont été traités dans les 30 jours. En première intention, 95% des cancers du côlon invasifs ont un traitement chirurgical alors que 53% des cancers du rectum invasifs ont un traitement chirurgical et 36% une radio-chimiothérapie. La survie du cancer colorectal invasif est de 95% à 30 jours et de 79% à 1 an. La survie est plus basse chez les personnes de 70 ans et plus (à 30 jours: 92%; à 1 an: 70%) que chez les personnes de moins de 70 ans (à 30 jours: 99%; à 1 an: 90%). Elle est également moins bonne pour les stades IV de la maladie (à 30 jours: 91%; à 1 an: 54%) que pour les stades I-II (à 30 jours: 97%; à 1 an: 91%) ou III (à 30 jours: 98%; à 1 an: 92%). Ces observations indiquent que l'épidémiologie du cancer colorectal dans la population valaisanne est similaire à ce qui est décrit dans d'autres populations en Europe, que les modalités de prise en charge sont proches de celles proposées dans les guidelines et que la survie est similaire à celle observée en Suisse et dans d'autres pays européens.
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L'utilisation de faisceaux de protons accélérés dans le traitement des mélanomes de l'uvée a été utilisée pour la première fois en Suisse (et par ailleurs en Europe) en 1984. Depuis, la protonthérapie a constamment évolué avec des logiciels toujours plus performants et précis pour devenir à l'heure actuelle le traitement de référence pour ce type de tumeurs. Ainsi, jusqu'à ce jour, l'Institut Paul Scherrer à Villigen a traité plus de 7000 cas de tumeurs oculaires. Mais la protonthérapie, aussi efficace soit-elle avec un taux de guérison de plus de 98%, comporte malheureusement un certain nom bre d'effets secondaires et indésirables pouvant parfois mener le patient jusqu'à l'énucléation secondai re. De la simple dermatite actinique à l'hémorragie intravitréenne massive, les complications induites sont pour la plupart bien connues et documentées mais leurs prises en charge, notamment sur un organe préalablement irradié diffèrent. Alors que nous avons beaucoup de recul sur la protonthérapie, la gestion de ses complications reste propre à chaque centre de soin et n'est que très peu documentée. Les complications majeures de la protonthérapie qui ont nécessité une prise en charge par le chirurgien vitrorétinien représentent souvent un défi majeur. Bien que rares, puisqu'elles ne représentent que 2% de notre collectif, celles-ci peuvent avoir de lourdes conséquences. Pa r exemple, une hémorragie intravitréenne massive, complication la plus fréquente dans notre série, compromet l'observation de la tumeur au fond d'oeil et empêche le bon suivi oncologique. La chirurgie vitrorétinienne a alors pour mission, de restaurer la transparence des milieux, élément indispensable à l'ophtalmologue pour le suivi clinique, iconographique et radiologique des mélanomes de l'uvée. Secondairement, cette chirurgie permet parfois d'augmenter l'acuité visuelle de l'oeil malade. La chirurgie vitrorétinienne est un précieux atout pour l'oncologue et permet d'éviter une énucléation secondaire. Elle participe ainsi à la prise en charge globale du patient atteint de mélanome de l'uvée.
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Il s'agit de comparer in vivo la sécurité et l'efficacité d'un implant en polyméthylméthacrylate (PMMA) avec un implant standard en collagène dans la sclérectomie profonde (SP) sur une durée de six mois. La population étudiée comprend vingt lapins, chaque lapin étant randomisé pour une SP avec implant en PMMA dans un oeil et implant de collagène dans l'autre oeil. Plusieurs éléments ont été pris en compte dans la comparaison : - la mesure de la pression intraoculaire - l'évolution de l'espace de drainage intrascléral et de la bulle de filtration sous-conjonctivale, suivie par ultrasonographic biomicroscopique (UBM) - la croissance de nouveaux vaisseaux de drainage sous-conjonctivaux, croissance quantifiée par angiographie du segment antérieur à la fluorescéine combinée au vert d'indocyanine - la facilité à l'écoulement de l'humeur aqueuse (C), mesurée à six mois par cannulation-perfusion de la chambre antérieur - la sclère au site de SP, histologiquement comparée à la sclère native opposée à 180°, également à six mois La pression intraoculaire moyenne préopératoire à une, quatre, douze et 24 semaines postopératoires est comparable dans les deux groupes (P>0.1). L'UBM montre une régression légèrement plus rapide (statistiquement non significative) de la bulle de filtration sous-conjonctivale et la persistance d'un espace de drainage intrascléral dans le groupe PMMA (P>0.05). De nouveaux vaisseaux de drainage sont observés à un mois de la chirurgie ; à six mois, ces vaisseaux sont plus nombreux dans le groupe PMMA, tant sur l'analyse angiographique que sur l'analyse histologique (P>0.05). La facilité moyenne à l'écoulement de l'humeur aqueuse est significativement plus élevées à six mois dans les deux groupes par rapport aux valeurs préopératoires (P>0.05), sans qu'il n'y ait de différence entre les deux implants (0.24 ± 0.06 μΙ/min/mmHg [PMMA] et 0.23 ± 0.07 μΙ/min/mmHg [implant en collagène]) (Ρ = 0.39). Cette étude a pu démontrer que la sclérectomie profonde avec implant en collagène ou en PMMA donne des résultats similaires en terme de diminution de l'IOP et d'augmentation de la facilité à l'écoulement de l'humeur aqueuse, sans différence sur le plan des réactions inflammatoires post-intervention.
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L'artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) est une pathologie de plus en plus fréquemment rencontrée en raison du vieillissement le la population et de l'augmentation de la prévalence du diabète. Les patients souffrant d'AOMI se manifestant par une ichémie critique du membre nécessitent un geste de revascularisation, afin que le risque d'amputation, acte fortement morbide, soit diminué. La revascularisation par voie endovasculaire est de nos jours la technique de premier choix mais en cas d'occlusion longue des artères jambières, une approche chirurgicale avec confection d'un pontage ne peut être évitée. La technique nécessite alors, lors de la confection de l'anastomose, de l'occlusion temporaire de l'artère en amont et en aval de rartériotomie, ce qui est réalisé traditionnellement à l'aide de clamps ou cathéters intravasculaires. Ces instruments présentent différents inconvénients reconnus - efficacité médiocre au vu d'artères fortement calcifiées et induction de lésions endothéliales notamment. Un nouveau type d'instrument est apparu sur le marché après approbation de la FDA, sous forme d'un gel thermosensible qui constitue un bouchon occlusif une fois injecté dans l'artère et se dissout spontanément après quelques minutes. Ce gel ayant été expérimenté avec succès en chirurgie cardiovasculaire chez des animaux, nous avons voulu évaluer l'efficacité et l'innocuité de son utilisation lors de la réalisation de pontages fémoro-jambier dans une cohorte de vingt patients. Différents paramètres opératoires ont été notés tels que le volume de gel injecté, les temps d'occlusion efficace et de confection d'anastomose ainsi que la qualité de l'occlusion vasculaire obtenue. Une artériographie per-opératoire a été réalisée de manière systématique à la recherche d'emboles de gel résiduel. Les taux de perméabilité primaire, de sauvetage de membre et de survie à 6 mois ont été rapportés. Les résultats sont satisfaisants puisque la qualité d'occlusion a été jugée bonne à excellente dans la totalité des cas sans qu'aucun instrument d'occlusion supplémentaire n'ait dû être employé et que le temps d'occlusion dépassait légèrement le temps nécessaire à la confection de l'anastomose. L'artériographie des deux premiers cas seulement a révélé la présence d'emboles distaux, avant que nous corrigions notre technique pour obtenir une dissolution instantanée du gel. Nous avons obtenu à 6 mois un taux de perméabilité primaire de 75% avec un taux de sauvetage de membre à 87.5%, le taux de mortalité à 30 jours étant de 10% - sans relation avec le gel. En conclusion, nous avons montré que l'utilisation de ce gel comme instrument d'occlusion vasculaire temporaire est sûre et efficace lors de la chirurgie de pontage fémoro-jambier. L'hypothèse qu'il pourrait être moins délétère pour l'endothélium et contribuer ainsi à une amélioration du taux de perméabilité des pontages distaux mériterait d'être testée dans le cadre d'une étude randomisée multicentrique.
Total knee arthroplasty - a clinical and numerical study of the micromovements of the tibial implant
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Introduction The importance of the micromovements in the mechanism of aseptic loosening is clinically difficult to evaluate. To complete the analysis of a series of total knee arthroplasties (TKA), we used a tridimensional numerical model to study the micromovements of the tibial implant.Material and Methods Fifty one patients (with 57 cemented Porous Coated Anatomic TKAs) were reviewed (mean follow-up 4.5 year). Radiolucency at the tibial bone-cement interface was sought on the AP radiographs and divided in 7 areas. The distribution of the radiolucency was then correlated with the axis of the lower limb as measured on the orthoradiograms.The tridimensional numerical model is based on the finite element method. It allowed the measurement of the cemented prosthetic tibial implant's displacements and the microvements generated at bone-ciment interface. A total load (2000 Newton) was applied at first vertically and asymetrically on the tibial plateau, thereby simulating an axial deviation of the lower limbs. The vector's posterior inclination then permitted the addition of a tangential component to the axial load. This type of effort is generated by complex biomechanical phenomena such as knee flexion.Results 81 per cent of the 57 knees had a radiolucent line of at least 1 mm, at one or more of the tibial cement-epiphysis jonctional areas. The distribution of these lucent lines showed that they came out more frequently at the periphery of the implant. The lucent lines appeared most often under the unloaded margin of the tibial plateau, when axial deviation of lower limbs was present.Numerical simulations showed that asymetrical loading on the tibial plateau induced a subsidence of the loaded margin (0-100 microns) and lifting off at the opposite border (0-70 microns). The postero-anterior tangential component induced an anterior displacement of the tibial implant (160-220 microns), and horizontal micromovements with non homogenous distribution at the bone-ciment interface (28-54 microns).Discussion Comparison of clinical and numerical results showed a relation between the development of radiolucent lines and the unloading of the tibial implant's margin. The deleterious effect of lower limbs' axial deviation is thereby proven. The irregular distribution of lucent lines under the tibial plateau was similar of the micromovements' repartition at the bone-cement interface when tangential forces were present. A causative relation between the two phenomenaes could not however be established.Numerical simulation is a truly useful method of study; it permits to calculate micromovements which are relative, non homogenous and of very low amplitude. However, comparative clinical studies remain as essential to ensure the credibility of results.
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Résumé : Ce travail porte sur l'étude rétrospective d'une série de jeunes patients opérés de glaucomes pédiatriques. Le but est d'évaluer le résultat au long cours d'une intervention chirurgicale combinant une sclérectomie profonde et une trabéculectomie (sclérectomie profonde pénétrante). Durant la période de mars 1997 à octobre 2006, 28 patients on été suivis pour évaluer le résultat de cette chirurgie effectuées sur 35 yeux. Un examen ophtalmologique complet a été pratiqué avant la chirurgie, 1 et 7 jours, puis 1, 2, 3, 4, 6, 9, 12 mois, enfin tous les 6 mois après l'opération. Les critères d'évaluation du résultat postopératoire sont : les changements de pression intraoculaire, le traitement antiglaucomateux adjuvant, le taux de complication, le nombre de reprises chirurgicales,- l'erreur de réfraction, la meilleure acuité visuelle corrigée, l'état et le diamètre de la cornée. L'âge moyen est de 3.6 ± 4.5 ans et le suivi moyen de 3.6 ± 2.9 ans. La pression intraoculaire préopératoire de 31.9 ± 11.5 mmHg baisse de 58.3% (p<0.005) à la fin du suivi. Sur les 14 patients dont l'acuité visuelle a pu être mesurée, 8 (57.1 %) ont une acuité égale ou supérieure à 5/10e, 3 (21.4%) une acuité de 2/10e après intervention. Le taux de succès cumulatif complet à 9 ans est de 52.3%, le succès relatif 70.6%. Les complications menaçant la vision (8.6%) ont été plus fréquentes dans les cas de glaucome réfractaire. Pour conclure la sclérectomie profonde combinée à une trabéculectomie est une technique chirurgicale développée afin de contrôler la pression intraoculaire dans les cas de glaucomes congénitaux, juvéniles et secondaires. Les résultats intermédiaires sont encourageants et prometteurs. Les cas préalablement opérés avant cette nouvelle technique ont cependant un pronostic moins favorable. Le nombre de complications menaçant la vision est essentiellement lié à la sévérité du glaucome et au nombre d'interventions préalables. Abstract : Purpose : To evaluate the outcomes of combined deep sclerectomy and trabeculectomy (penetrating deep sclerectomy) in pediatric glaucoma. Design : Retrospective, non-consecutive, non-comparative, interventional case series. Participants : Children suffering from pediatric glaucoma who underwent surgery between March 1997 and October 2006 were included in this study. Methods : A primary combined deep sclerectomy and trabeculectomy was performed in 35 eyes of 28 patients. Complete examinations were performed before surgery, postoperatively at 1 and 7 days, at 1, 2, 3, 4, 6, 9, 12 months and then every 6 months after surgery. Main Outcome Measures : Surgical outcome was assessed in terms of intraocular pressure (IOP) change, additional glaucoma medication, complication rate, need for surgical revision, as well as refractive errors, best corrected visual acuity (BCVA), and corneal clarity and diameters. Results : The mean age before surgery was 3.6 ± 4.5 years, and the mean follow-up was 3.5 ± 2.9 years. The mean preoperative IOP was 31.9 ± 11.5 mmHg. At the end of follow-up, the mean IOP decreased by 58.3% (p<0.005), and from 14 patients with available BCVA 8 patients (57.1 %) achieved. 0.5 (20/40) or better, 3 (21.4%) 0.2 (20/100), and 2 (14.3%) 0.1 (20/200) in their better eye. The mean refractive error (spherical equivalent) at final follow-up visits was +0.83 ± 5.4. Six patients (43%) were affected by myopia. The complete and qualified success rates, based on a cumulative survival curve, after- 9 years were 52.3% and 70.6%, respectively (p<0.05). Sight threatening complications were more common (8.6%) in refractory glaucomas. Conclusions : Combined deep sclerectomy and trabeculectomy is a surgical technique developed to control IOP in congenital, secondary and juvenile glaucomas. The intermediate results are satisfactory and promising. Previous classic glaucoma surgeries performed before this new technique had less favourable results. The number of sight threatening complications is related to the severity of glaucoma and number of previous surgeries.
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RESUME Objectif : Le but de cette étude est d'évaluer les résultats du traitement par enclouage centre-médullaire alésé des fractures diaphysaires du tibia aussi bien fermées que pour les fractures ouvertes de stade I et II selon Gustillo. Méthodes: Entre 1997 et 2000, 119 patients présentant une fracture diaphysaire du tibia ont été traités dans notre service par un enclouage centre-médullaire alésé. En postopératoire, 96 patients, soit 70 fractures fermées et 26 fractures ouvertes I et II selon Gustillo, ont été suivis cliniquement et radiologiquement pour une période de plus d'une année et demi. L'introduction du clou centro-médullaire a été faite selon la technique habituelle, soit transtendineuse ou paratendineusé rotulienne. Tous les clous ont été alésés jusqu'à 1,5 mm au-dessus du diamètre du clou. Les patients ayant une fracture isolée du tibia ont été immédiatement mobilisés en charge partielle pour une période de 6 semaines. Ceux qui avaient des lésions associées, notamment au niveau de la cheville épsilatérale, ont nécessité la mise en place d'un plâtre de Type Sarmiento. Résultats : Six patients (6,3%) ont développé un syndrome des loges après chirurgie. Quarante-huit cas (50%) ont nécessité une dynamisation du clou après une période moyenne de 12 semaines en raison d'un retard de consolidation. En général, 90,6% des fractures ont consolidé après 24 semaines postopératoires en moyenne, sans aucune différence significative entre les fractures fermées et les fractures ouvertes. Deux patients (2,1 %) présentant une fracture ouverte degré II ont développé une infection profonde ayant nécessité un traitement. Nous avons également observé 9,4% de cals vicieux minimes et sans conséquence clinique. Huit patients (8,3%) ont eu une brisure des vis de .verrouillage mais également sans conséquence clinique. Au dernier contrôle, 52% des patients, dont ('introduction du clou s'est faite en transtendineux ont des douleurs antérieures du genou contre 14% parmi ceux où l'introduction était paratendineuse. Conclusion : L'enclouage centre-médullaire reste le traitement de choix pour les fractures diaphysaires du tibia, qu'elles soient fermées ou ouvertes degré I ou II selon Gustillo.
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Résumé: Le traitement du cancer avancé de la tête et du cou nécessite souvent une approche multidisciplinaire associant la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Chacun de ces traitements présente des avantages, des limites et des inconvénients. En raison de la localisation de la tumeur primaire et/ou des métastases ganglionnaires, les glandes salivaires majeures sont fréquemment touchées par les traitements oncologiques. La salive joue un rôle déterminant dans la cavité buccale car elle lubrifie les tissus et facilite à la fois la déglutition et l'élocution. Son contenu en électrolytes et en protéines, dont certaines possèdent un effet antibactérien, protège les dents de la déminéralisation par l'acidité. Une fonction normale, liée autant à la quantité qu'à la qualité de la salive, reste indispensable pour le maintien d'une bonne santé buccale. L'objectif de cette étude prospective a été de déterminer, dans un groupe homogène de patients, l'influence d'un traitement de radiothérapie sur divers paramètres salivaires comme la sécrétion, le pH et l'effet tampon, avant, pendant et jusqu'à un an après la fin du traitement. L'étude a aussi examiné le comportement de ces paramètres salivaires après une intervention chirurgicale seule au niveau de la tête et du cou, avec ou sans exérèse d'une glande sous- maxillaire. L'étude s'est basée sur 54 patients (45 hommes et 9 femmes) atteints d'un carcinome épidermoïde avancé avec une localisation oro-pharyngée confirmée (n = 50) ou soupçonnée (n = 4), adressés et investigués dans le Centre Hospitalier Universitaire Vaudois de Lausanne, Suisse. Tous ces patients furent traités par radiothérapie seule ou en combinaison avec une chirurgie et/ou une chimiothérapie. Trente-neuf des 54 patients parvinrent à la fin de cette étude qui s'est étendue jusqu'à 12 mois au-delà de la radiothérapie. La chirurgie de la tête et cou, en particulier après ablation de la glande sous-maxillaire, a révélé un effet négatif sur la sécrétion salivaire. Elle n'influence en revanche ni le pH, ni l'effet tampon de la salive. Cependant, l'effet sur la sécrétion salivaire lié à la chirurgie est progressivement masqué par l'effet de la radiothérapie et n'est plus identifiable après 3-6 mois. Dès le début de la radiothérapie, la sécrétion salivaire chût très manifestement pour diminuer progressivement jusqu'à 1/3 de sa capacité à la fin du traitement actinique. Une année après la fin de cette radiothérapie, la dysfonction salivaire est caractérisée par une diminution moyenne de la sécrétion salivaire, de 93 % (p < 0,0001) pour la salive au repos et de 95 % (p < 0.0001) pour la salive stimulée, par rapport aux valeurs pré-thérapeutiques. Le pH salivaire ainsi que l'effet tampon furent également influencés par le traitement actinique. L'effet tampon a présenté une diminution à 67 % à une année post-traitement en comparaison de sa valeur pré-thérapeutique. Le pH de la salive stimulée présente une légère, mais significative, diminution par rapport à sa valeur antérieure à la radiothérapie. En conclusion, la chirurgie des cancers de l'oropharynx précédant une radiothérapie a une influence négative sur la sécrétion salivaire sans aggraver l'hyposialie consécutive aux radiations ionisantes. Cette étude confirme qu'un traitement oncologique comprenant une irradiation totale des glandes salivaires majeures chez des patients atteints d'un carcinome épidermoïde avancé de la région oro-pharyngée, induit une perte sévère et à long terme de la sécrétion salivaire avec une altération du pH et de l'effet tampon Abstract: Objective. We sought to investigate the impact of head and neck cancer treatment on salivary function. Study design. The study was conducted on 54 patients with advanced squamous cell carcinoma with confirmed (n =50) or suspected (n = 4) primary oropharyngeal localization who were treated with radiation alone or in combination with surgery or chemotherapy, or both. The following groups were considered in the evaluation: 1, the entire pool of patients; 2, those undergoing surgery and those not undergoing surgery before radiation; 3, those undergoing resection and those not undergoing resection of the submandibular gland. The flow rates, pH, and buffering capacity were determined before, during, and up to 12 months after the completion of radiation. Results. Head and neck surgery, particularly when submandibular gland resection was performed, had a negative impact on salivary flow rates but did not influence pH or buffering capacity. Nonetheless, the effect of surgery on salivary flow rates decreased progressively and disappeared at 3 to 6 months after radiotherapy. More than two thirds of the salivary output was lost during radiation treatment. All patients were experiencing salivary dysfunction at 1 year after completion of radiotherapy, with average decreases of 93% (P < .0001) and 95% (P < .0001) for whole resting salivary flow and whole stimulated salivary flow, respectively, compared with the preradiotherapy values. The buffering capacity decreased to 67% of its preradiotherapy value, and whole stimulated saliva became acidic. Conclusions. The result of this study confirms that cancer treatment involving full-dose radiotherapy (RTH) to all major salivary glands for locally advanced squamous cell carcinoma of the oropharynx induces severe hyposalivation with alteration of salivary pH and buffering capacity. Head and neck surgery has a negative impact on salivary flow rates, especially when the submandibular gland is removed. However, surgery before irradiation is not a factor aggravating hyposalivation when postoperative radiotherapy includes all the major salivary glands.
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Contexte : La prise en charge de l'artériopathie périphérique et de l'ischémie critique a fortement évolué depuis plusieurs années en faveur des traitements endovasculaires. En effet, la revascularisation chirurgicale a prouvé son efficacité à moyen et long terme mais reste invasif avec un temps de séjour hospitalier prolongé. Plusieurs études ont démontré l'intérêt de la prise en charge endovasculaire afin de réduire la morbidité et diminuer la durée de séjour. Néanmoins, elle n'offre pas des taux de succès à moyen et long terme équivalent à la chirurgie. Une approche hybride chirurgicale et endovasculaire cherchant à utiliser les avantages des 2 techniques pourrait permettre d'obtenir des taux de succès élevé avec un taux de complication plus faible. Objectifs : Nos objectifs sont d'analyser rétrospectivement la population de patients ayant bénéficié d'une approche hybride pour la revascularisation des membres inférieurs pour une claudication intermittente ou une ischémie critique. Le taux de mortalité à 30 jours ainsi que les complications locales et systémiques seront relevés. Les taux de perméabilité à 12 mois seront également analysés. Finalement, le taux de sauvetage de membre ainsi que le pourcentage de déambulation seront reportés. Méthodes : La cohorte de patients ayant bénéficié d'une approche hybride dans le service de chirurgie thoracique et vasculaire du CHUV de janvier 2008 à janvier 2011 seront systématiquement inclus dans l'analyse. L'ensemble des données démographiques et angiologiques seront reportés dans un cahier d'observation. De plus, tous les événements liés à des complications locales ou systémiques seront également analysés. Les décès seront reportés. Un appel téléphonique au patient et à son médecin traitant permettra de connaître l'état de santé actuel du patient ainsi que sa capacité à la marche. Une analyse statistique comportant une courbe de survivre selon Kaplan Meier permettra d'analyser le taux de perméabilité ainsi que la survie à moyen terme. Résultats escomptés : Les résultats devraient nous démontrés un taux de perméabilité supérieur ou équivalent à la prise en charge séparée chirurgicale ou endovasculaire. De plus les complications locales devraient être inférieures au taux obtenus dans la prise en charge chirurgicale. Le taux de sauvetage de membre et de déambulation pourrait être identique à la prise en charge chirurgicale. Plus value escomptés : L'approche hybride pour la revascularisation des membres inférieurs reste peu décrite dans la littérature. Cette étude permettra de décrire de manière globale une grande cohorte de patients homogène ayant bénéficié de cette approche dans un seul centre. Elle démontrera aussi l'éventuel intérêt de ce type de prise en charge pour les patients souffrant d'une artériopathie périphérique multiétagée.